Bruxelles coupe les subventions : les volaillers français en colère

Bruxelles coupe les subventions : les volaillers français en colère

Bruxelles a joué cavalier seul et provoqué jeudi la colère de la France. La commission européenne a, en effet, décidé de supprimer les aides à l'exportation pour les poulets congelés, dont la France restait quasiment le seul bénéficiaire avec les groupes bretons Doux et Tilly Sabco.

La décision de les supprimer «est fondée sur la situation du marché, au vu en particulier des tarifs élevés pratiqués sur le marché interne et de la réduction prévue des coûts pour l'alimentation» des volailles, ainsi que des «flux positifs des exportations européennes vers les pays tiers», a précisé Roger Waite, porte-parole de la Commission européenne pour L'agriculture.

La Commission avait demandé un avis positif des Etats, mais a échoué à obtenir la majorité requise. En dernier ressort, elle a donc tranché seule.

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La Commission avait demandé un avis positif des Etats, mais a échoué à obtenir la majorité requise. En dernier ressort, elle a donc tranché seule.

J'ai du mal à saisir... cela signifie que si la majorité est contre son point de vue, elle impose ce dernier?

J'ai du mal à saisir... cela signifie que si la majorité est contre son point de vue, elle impose ce dernier?

Oui c'est ça!!:smile2: :smile2:

En même temps si les finances européennes étaient géré démocratiquement, chaque pays demanderait des subventions pour tout et pour tout le monde... Enfin moi je demanderais à être subventionné pour vendre mes cailloux de chaussure.

La PAC est un système ultra complexe et je ne saurais m'y aventurer, reste qu'on a deux gros points de vu opposé à ce niveau là: continuer à subventionner et permettre aux gens d'acheter des produits européens moins cher (au moins parce que les subventions viennent de leurs impôts) ou renoncer aux subventions et payer des produits européens plus cher mais payer moins d’impôts.

Je crois que la démocratie peut se jouer à ce niveau là... mais une fois qu'on est dans la finance en tant que telle, ce n'est plus la peine de réclamer de l'argent parce que tout le monde le ferait bien évidemment.

Cette fois, les volaillers vont y laisser des plumes, c'est sûr.