Essonne: Un train déraille à Brétigny-sur-Orge .

Ce sera le rôle de la Justice de désigner les responsables, pas à nous.

Et ce sera le rôle des avocats de la SNCF d'éviter que les patrons soient éclaboussés.

Aujourd'hui on peut dormir tranquille, il n'y a pas de train, donc pas de risque de déraillement! :D

Message supprimé par le rédacteur

C'est le rapport remis hier que tu as voulu mettre ?

On m'avait pourtant dit que le fait que ce soit une entreprise publique nous garantissait des rognages dangereux de la sécurité des passagers. On m'aurait menti ? La SNCF serait donc effroyablement déficitaire, avec des billets de trainau prix très élevés, des petites gares qui ferment les unes après les autres ou presque plus desservies, et en plus laisserait certains réseaux peu rentables vétustes pour économiser ?

Les mythes tombent.

C'est pire en Grande Bretagne

C'est vrai que la scission voulue par les ultra-libéraux entre SNCF et RFF facilite grandement la mission de service public :

https://fr.wikipedia...C3%A9_de_France

La libéralisation du rail a porté ses premiers fruits ...mortels.

Réseau ferré de France (RFF) est le principal gestionnaire d'infrastructure ferroviaire en France. Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) de l'État français,

(...)

La SNCF est son principal client⁶.

(...)

Compte tenu des impératifs de sécurité et de continuité du service public, la gestion du trafic et des circulations sur le réseau ferré national ainsi que le fonctionnement et l'entretien des installations techniques et de sécurité de ce réseau sont assurés par la SNCF pour le compte et selon les objectifs et principes de gestion définis par RFF qui la rémunère à cet effet. »³. La SNCF est ainsi le gestionnaire d'infrastructure délégué.

http://www.leparisie...014-3983985.php

Le commentaire du Ministre des transports Cuvillier avec le rapport d'expertise sur l'accident

Bonne lecture

C'est pire en Grande Bretagne

Tu parles d'une consolation...

bon on verra si des tetes vont tomber ça m'étonnerai

Brétigny: "Le réseau ferroviaire est sûr", assurent la SNCF et RFF

La SNCF et l'exploitant du réseau RFF ont réagi au rapport d'experts sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny, qui accable "un déficit de la qualité et de la maintenance".

Le réseau ferroviaire français est sûr." C'est ce qu'ont martelé ce lundi les responsables de la SNCF et de RFF, Guillaume Pépy et Jacques Rapoport. Les deux hommes s'exprimaient deux heures après la conférence de presse du procureur d'Evry détaillant les conclusions d'experts sur l'accident de train de Brétigny-sur-Orge, il y a un an.

Ce rapport met notamment en cause l'"état de délabrement jamais vu par ailleurs" de cette portion du réseau ferré - pointant ainsi la responsabilité de la compagnie ferroviaire et du gestionnarie des voies.

"La SNCF manifeste sa responsabilité dans l'accident", a tout de suite tenu à souligner Guillaume Pépy. Une affirmation, rappelle-t-il, qu'il avait déjà exprimée juste après le drame. Il ne nie pas, non plus, qu'un "problème de maintenance" ait été "à l'origine" de l'accident, qui a fait sept victimes et des dizaines de blessés.

"Pas de problèmes ailleurs"

Le président de la SNCF a néamoins refusé de commenter davantage les conclusions des experts judiciaires, indiquant que "ni la SNCF, ni RFF n'étaient destinataires de la totalité des deux rapports".

Guillaume Pépy a ensuite tenu à rassurer les usagers. "Ce n'est pas parce qu'il y a des problèmes à Brétigny qu'il y a des problèmes ailleurs", a-t-il argué. "Le réseau ferré français est sûr", a renchéri son homologue chez RFF, Jacques Rapoport. "C'est même l'un des plus sûrs d'Europe."

BFMTV

C'est pas la faute au capitaine

C'est pas la faute au PDG

Bien sur c'est la faute à personne

Et on était bien assuré

Accident de Brétigny : à la recherche de l'homme à la chemisette rose

Mis à jour : 11-07-2014 10:32 - Créé : 11-07-2014 08:01

DRAME - Un an après les rumeurs de pillages sur des victimes de la catastrophe de Brétigny (Essonne) et la polémique qui s'en est suivie, la police est convaincue qu'un homme, seul, a commis "trois ou quatre vols" en marge du drame, profitant de la pagaille de l'après-catastrophe.

Profiter du chaos pour faire son marché. Le 11 juillet dernier, un train déraille à l'arrivée en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). C'est la pagaille totale. L'accident fera sept morts et des dizaines de blessés. Mais au milieu de cette scène d'horreur, certains ont les idées claires. Un passant profitera même de la confusion pour s'emparer de plusieurs effets personnels des victimes.

Vêtu d'une chemisette rose, le suspect a été isolé par les caméras de surveillance de la gare de Brétigny -commune dont il ne semble pas être originaire-- et son portrait diffusé dans les commissariats. Selon une hypothèse émise par les enquêteurs de la sûreté départementale, l'homme serait venu à Brétigny voir une connaissance et pourrait résider à Paris ou dans sa proche banlieue.

Pas de vols "systématiques ou multipliés"

Ce n'étaient donc ni des bandes de jeunes, ni des marginaux squattant autour de la gare qui ont commis les larcins. Car dans un premier temps, des rumeurs avaient fait état de pillage, notamment en raison des jets de pierre à l'endroit de pompiers à leur arrivée qui ont gêné leur progression. Un rapport de police avait également l'intervention des CRS, devant "repousser des individus, venus des quartiers voisins" dont certains "avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes". Mais la préfecture avait estimé par la suite que l'heure d'arrivée des CRS, au moins une heure après les premiers secours, "ne coll(ait) pas" avec la description "de scènes de pillage qui n'existent pas". "Nous avons la certitude que deux vols au préjudice de deux personnes" ont été commis, avait déclaré le procureur, assurant qu'il n'y avait pas eu de vols "systématiques ou multipliés". Des effets personnels avaient été retrouvés à la gare RER du Châtelet, au cœur de Paris. Manquaient un téléphone portable et un ordinateur. Une plainte pour vol d'ordinateur avait par ailleurs été déposée à Limoges par une passagère du train.

http://www.metronews.fr/paris/accident-de-bretigny-a-la-recherche-de-l-homme-a-la-chemisette-rose/mngk!aNb72OWgo6UVw/

Voilà qui remettra en place les petits fachos du forum qui s'en sont donné a cœur joie sur ce sujet.

:smile2:

J'en connais qui doivent avoir bien l'air bête.

Si seulement.

Lors de l'enquête sur le déraillement du train Corail en 2013, les écoutes téléphoniques des magistrats mettent en lumière que la direction se chargeait de briefer les cheminots convoqués par la justice.

"Je crains que les OPJ [officiers de police judiciaire] l'appellent en direct, qu'il panique, qu'il ne sache pas, qu'il ne comprenne pas. [...] En général... j'aime bien un peu les voir." Claire Chriqui, cadre au service juridique de la SNCF, ne se doutait pas qu'elle était écoutée par les juges d'instruction.

Ses propos révèlent pourtant que la direction de la SNCF a tenté de "manipuler l'enquête" sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, en briefant ses employés avant leur audition par la justice (...)

Pour lire la suite...

Lors de l'enquête sur le déraillement du train Corail en 2013, les écoutes téléphoniques des magistrats mettent en lumière que la direction se chargeait de briefer les cheminots convoqués par la justice.

"Je crains que les OPJ [officiers de police judiciaire] l'appellent en direct, qu'il panique, qu'il ne sache pas, qu'il ne comprenne pas. [...] En général... j'aime bien un peu les voir." Claire Chriqui, cadre au service juridique de la SNCF, ne se doutait pas qu'elle était écoutée par les juges d'instruction.

Ses propos révèlent pourtant que la direction de la SNCF a tenté de "manipuler l'enquête" sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, en briefant ses employés avant leur audition par la justice (...)

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" .... Les normes, moi, je les ai jamais évoquées, parce qu'il ne faut pas les évoquer, et comme [les juges ne les] connaissent pas, ils les demanderont pas." ...

C'est un peu pareil avec la Société Générale et l'affaire Kerviel ... justice manipulée