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Êtes-vous pour ou contre l'euthanasie en France ?

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Invité Paspartwo

l'euthanasie!  

149 membres ont voté

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Messages recommandés

Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Je suis à 200% pour.

C'est le principe du droit à disposer de son corps, qui est l'un des premiers droits fondamentaux, que beaucoup on oublié.

On devrait imposer un testament ou héritage ou un registre ou une carte légale où aucune personne ne pourrait le remettre en question. Les médecins devraient s'y appliquer.

Une loi serait beaucoup mieux ou changer complètement la loi bioéthique qui n'est vraiment au goût du jour.

Un moyen d'attaquer les médecins, plus facilement, s'ils ne le font pas ou préfèrent faire de l'acharnement thérapeutique.

...

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Invité malade
Invités, Posté(e)
Invité malade
Invité malade Invités 0 message
Posté(e)

mais ce n'est pas un animal comme les autres: c'est le seul animal qui tue un autre animal lorsque celui-ci souffre.

C'est aussi le seul animal qui sait comment en guérir un autre.

Non, c'était un être humain en souffrance.

En effet, une femme décédée dans la souffrance ne mérite pas d'être vue comme une baleine informe. :(

les animaux en général essaient de tuer le plus rapidement possible leurs proies peut être pas par compassion mais bon. ..

et l humain est le seul animal qui en tue d autre juste pour le loisir et pour faire le mariole en l exposant dans son salon.

bon j en ai d autre mais je crois que ce n est pas nécessaire.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne pense rien de particulier en ce qui concerne les gens qui choisissent de vivre malgré la perte d'autonomie smiley_ohwell.gif pour la bonne raison que chacun est maître de son existence et qu'à ce titre libre de ces choix cool.gif Je parle uniquement pour mon cas personnel sorry.gif La perte d'autonomie pour moi sad.gif serait certainement plus dure à accepter que ma propre mort, alors quitte à choisir je préfère partir en étant encore en pleine possession de mes moyens first.gif Oui vous êtes indiscrète smile.gif et je ne rentrerai pas dans des détails concernant ma vie privé pour appuyer mes dires et satisfaire votre curiosité pardon.gif Ceci dit si un jour nous devenons amis friends.gif alors pourquoi ne pas aller plus loin dans la discussion dirol.gif La vie mérite d'être vécue uniquement si cela est notre propre volonté wink1.gif

Télémaque zen.gif

Je suis pour que l'on euthanasit les smiley. :-)

----

Nous ne sommes pas maitre de notre existence: nous n'avons pas décidé de venir au monde, et la vie mérite tout de même d'être vécue même si elle n'est pas, de fait, à l'origine de notre volonté.

De plus, l'entièreté de notre existence est conditionnée par de nombreux facteurs ( déterminisme pour commencer, physiques,sociaux, environnementaux ect...)où la volonté à bien peu de place.

------------------------------------------

La logique de l'argumentaire pour l'euthanasie active, présentée comme une logique animée par la compassion, l'empathie et la liberté, me semble en fait relevé de l'éffroi, du dégout voir du rejet de la vie différente, faible, souffreuteuse. C'est en fait très animal, puisque dans la nature, l'animal souffrant est abandonné voir tuer dès la naissance ( nombre de mammiphères dévorent leurs pétits lorsqu'ils sont handicapés).

Je trouve en fait que le maintien de l'interdiction d'abattre est inversement la resultante d'une progression culturelle et un rampart contre les logiques mercantilistes dont l'humanité est la proie actuellement.

Si l'on détermine que nous pouvons choisir de demander à autrui de nous abattre sur l'argumentaire de notre droit à l'auto determination, alors cette logique pourra s'appliquer à tout: légitimité à louer son ventre pour vendre un foetus, légitimité à louer son cul, à vendre un organe, un oeil, nos reins. Et c'est le triophe de l'exploitation de la misère au service de ce qui en ont les moyens.

A partir du moment où l'on inscrit dans le marbre de la Loi qu'il y a des vies qui ne méritent pas de vivre, on inscrit dans la société qu'il y a des vies indignes, et que ces vies indignes sont les anormaux ou les souffrants. Mais la définition de ce qui est normal ou digne est bien entendu tout à fait relative à une personne, un moment, une société, un gouvernement.

Ce type de législation conditionne une société dont les marques du conditionnement ne sont visibles que plusieurs décénnies apres leur mise en application, plusieurs décennies après quand les auteurs et la société ayant légiférés ne sont plus là pour expliquer ce qu'était l'esprit de la lettre.

les animaux en général essaient de tuer le plus rapidement possible leurs proies peut être pas par compassion mais bon.

et l humain est le seul animal qui en tue d autre juste pour le loisir et pour faire le mariole en l exposant dans son salon.

Tu confirmes juste mon propos: l'Homme n'est pas un animal comme les autres.

Merci.

bon j en ai d autre mais je crois que ce n est pas nécessaire.

Comme tu veux :D .

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je suis à 200% pour.

C'est le principe du droit à disposer de son corps, qui est l'un des premiers droits fondamentaux, que beaucoup on oublié.

Il n'y a pas de droit à disposer de son corps: tu n'as pas le droit de te balader nu, tu n'as pas le droit de vendre ton bras, ni tes reins, même le droit au suicide est limité puisque s'oppose à celui-ci l'obligation de porter secours à personne en danger et ce peu importe si le danger à été crée par la personne elle même. L'interruption volontaire de grossesse est strictement encadré, tu n'as pas le droit d'avorter que dans certaines conditions limitativement énumérées par la Loi.

Il n'y a q'une obligation générale à ne pas disposer du corps de l'autre ( cf Code Civil): ce qui est totalement différent.

Mais tu n'es pas le seul à galvauder ce concept juridique de la libre disposition de son corps.

Modifié par Elais
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Invité malade
Invités, Posté(e)
Invité malade
Invité malade Invités 0 message
Posté(e)

je suis contre le principe des lois.

mais oui quand je vois ce qu a été la société et ce qu elle est . ...une société de mouton.oui pour moi le droit d choisir si l on veut vivre ou mourir est une progression. cela s appelle la liberté.

comme je le dis souvent d en d autres sujets. seul la personne concernée a le droit de decider ce qu elle desire.

je suppose que quand tu as mal quelque part tu prends des antalgiques ou anti inflammatoires. ...alors réfléchis a cela. imagine si on te les enlève.

et imagine ta plus grosse douleur sur le long terme et sans rien pour la soulager.

oui imagines et réfléchis ....et bien tu seras peut être encore loin du compte quand a la souffrance de ces personnes.

moi perso si un tres proche me le demande je le fais .

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je suis contre le principe des lois.

mais oui quand je vois ce qu a été la société et ce qu elle est . ...une société de mouton.oui pour moi le droit d choisir si l on veut vivre ou mourir est une progression. cela s appelle la liberté.

comme je le dis souvent d en d autres sujets. seul la personne concernée a le droit de decider ce qu elle desire.

Pour un pédophile, sodomiser un petit garçon, c'est sa liberté, et lui aussi, tout comme toi, est sans doute contre le principe des lois.

je suppose que quand tu as mal quelque part tu prends des antalgiques ou anti inflammatoires. ...alors réfléchis a cela. imagine si on te les enlève.

C'est bien pour cela que je suis pour le développement de la prise en charge de la douleur, des soins et des unités de soins palliatifs

moi perso si un tres proche me le demande je le fais

je pense que je le ferais aussi :) mais je suis contre la légalisation car celle-ci se situe à un autre niveau que le cas par cas, et le niveau légal entraine trop de transformations sociétales, et les transformations que je perçois au travers ce type de législation sont bien trop dangereuses pour notre Humanité pour que je sois pour.

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Invité malade
Invités, Posté(e)
Invité malade
Invité malade Invités 0 message
Posté(e)

oui même si certains lui trouveront des excuses pour le deresponsabiliser de son acte , pour moi c est son choix.

et de toute façon les lois ne sont faites que pour ceux qui les respectes.

lui loi ou pas il le fera quand même.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La loi permet de le sanctionner , rend plus difficile l'exécution de son crime, mais surtout et c'est la quintessence même de la loi, elle conditionne notre éducation, notre rapport à l'autre: c'est parce que depuis notre naissance, nos parents, du fait des lois auxquelles ils sont eux mêmes soumis, et qu'une fois assimilées, nous apprendrons (ou pas) à nos enfants, nous apprennent ce qui est ou non permis dans notre société que nous parvenons à la maitrise de nos instincts les plus triviaux.

Parfois c'est un échec, mais au regard du nombre que nous sommes, c'est plutot une réussite. Sans ces codes sociétaux construits au fil des générations d'Hommes, nous en serions encore à la préhistoire et avec elle, toute sa violence ou régnait l'Homme à l'état animal: sans lois, "libre" dans sa violence naturelle.

Est-ce vraiment une liberté? Je ne le pense pas.

Ceci étant dit, en appliquant ton raisonnement, il est donc inutile de légiférer sur l'euthanasie : je partage cette idée :D

Modifié par Elais
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Invité malade
Invités, Posté(e)
Invité malade
Invité malade Invités 0 message
Posté(e)

encore une et j arrête car ce n est pas le sujet..un peu quand même mais bon de loin.

perso je n ai pas besoin de loi pour sanctionner.

et je n ai pas besoin de loi pour me dire ce qui est bon ou mauvais.

en rien les lois ne les empêchent quoique ce soit. la preuve certains le font plusieurs foison après avoir été jugé coupable une première fois.

et je ne suis pas un copié collé de mes parents non plus ni en ce qui concerne ce qu ils pensent de bien ou de mauvais .

anarchie principe de libre pensée sans avoir besoin de lois divines ou autres pour vivre sa vie.

je suis ouvert au monde(gens) pour apprendre et fermé a lui quand il veut m inposer

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je prèfere de loin l'euthanasie active aux soins palliatifs qui prolonge dans certains cas la souffrance du malade et provoque un choc psychologique chez la famille.

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Je suis à 200% pour.

C'est le principe du droit à disposer de son corps, qui est l'un des premiers droits fondamentaux, que beaucoup on oublié.

On devrait imposer un testament ou héritage ou un registre ou une carte légale où aucune personne ne pourrait le remettre en question. Les médecins devraient s'y appliquer.

Une loi serait beaucoup mieux ou changer complètement la loi bioéthique qui n'est vraiment au goût du jour.

Un moyen d'attaquer les médecins, plus facilement, s'ils ne le font pas ou préfèrent faire de l'acharnement thérapeutique.

...

Il existe déjà des ressources pour cela : les directives anticipées. Il te suffit d'en rédiger - pourquoi pas dès maintenant - pour être sûr de ne subir aucun "acharnement thérapeutique".whistling1.gif

Je vois ici pas mal de gens parler des soins palliatifs comme quelque chose d'ignoble qui prolonge la souffrance : il est évident que vous ignorez ce que c'est, que vous n'en avez jamais vus.shrunkface.gif

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
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Je suis pour c'est sûr quand le malade n'en peut plus et le souhaite je ne reviendrais pas là-dessus.

Mais toutefois, c'est vrai que cette image de "se faire piquer" me navre , je trouve que c'est d'une tristesse pas possible.

Par contre , n'y aura-t-il pas des dérives lorsque la personne est dans le coma par ex , n'a plus tous ses esprits ? Il me revient à l'esprit une histoire : une dame de 75 ans peut être moins , bref peu importe. Elle s'était retrouvée à l'hôpital suite à une chute et dans le coma. Au bout d'une semaine , dans les discussions , sa belle fille n'arrêtait pas de dire qu' il fallait la débrancher , etc etc ... Heureusement que ça n'a pas été fait! Cette dame a peu à peu retrouvé sa santé et elle est sortie de l'hôpital en faisant un pied de nez à sa belle fille (image LOL)

Modifié par l ombre d un doute
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il existe déjà des ressources pour cela : les directives anticipées. Il te suffit d'en rédiger - pourquoi pas dès maintenant - pour être sûr de ne subir aucun "acharnement thérapeutique".whistling1.gif

Je vois ici pas mal de gens parler des soins palliatifs comme quelque chose d'ignoble qui prolonge la souffrance : il est évident que vous ignorez ce que c'est, que vous n'en avez jamais vus.shrunkface.gif

jamais vus ? quelle certitude !

Plusieurs études européennes montrent que l'accès aux soins palliatifs est médiocre et leur qualité inégale. Cette situation s'explique par un développement insuffisant des soins

palliatifs en regard des besoins sans cesse croissants d'une population vieillissante, mais aussi par un manque de cohérence dans ce développement. Beaucoup de structures de soins

palliatifs se sont en effet ouvertes grâce à des initiatives privées ou locales, en dehors de toute planification sanitaire. En conséquence, la plupart d'entre elles sont isolées les unes

des autres, malgré leur rôle souvent complémentaire et leur proximité géographique, et des réseaux de soins conventionnels.

L'état des lieux révèle des soins de qualité inhomogène, un accès inéquitable aux soins palliatifs ­ seulement 22% des patients cancéreux y ont accès ­ et des coûts très élevés

consécutifs à la sur-utilisation des hôpitaux. Sur les 1200 décès annuels par cancer, 85% ont lieu à l'hôpital, moins de 15% à domicile et moins de 5% dans les structures de long

séjour. L'accessibilité aux unités de soins palliatifs est inégale et leur coordination inexistante.11

De plus, une étude menée auprès des 800 médecins traitants de la région révèle qu'ils sont confrontés à de nombreux obstacles limitant leur pleine implication dans le suivi de leurs

patients palliatifs. Leur formation dans ce domaine est lacunaire. Ils ignorent comment, à qui et quand s'adresser pour un conseil ou une orientation, en raison de modalités très

variables de fonctionnement des structures de soins palliatifs et de leur manque de coordination. La disponibilité des consultants en soins palliatifs est aléatoire. Les délais pour

accéder à un lit de soins palliatifs sont tels, que le patient doit le plus souvent être hospitalisé.

Certaines associations et particuliers jugent cette loi insuffisante, voire inadaptée. “La loi Léonetti, c’est la loi du mourir de faim et de soif. Comment ose-t-on nous dire que les gens

ne souffrent pas? C’est une loi faite par des médecins et pour des médecins !

voici un témoignage poignant parmi des centaines d'autres.

mon mari est allé en soins palliatifs et a clairement énoncé son envie d'en finir car il souffrait trop, je peux te garantir qu'ils n'ont rien fait pour abréger ses souffrances (et il m'ont dit

carrément qu'il ne ferait rien), la morphine n'agissait même plus sur ses douleurs. "Par chance" mon mari a eu une hémorragie donc est décédé un peu plus vite que prévu mais ils l'ont

laissé se vider de son sang pendant 2 jours, ils auraient pu l'endormir car je n'ose même pas imaginer ce qu'il a ressenti les dernières heures (mon mari refusait les transfusions

sanguines car sinon ils lui en auraient fait pour gagner quelques jours).

Pour avoir vécu cela, vu cette souffrance je souhaite de tout cœur que la loi sur l'euthanasie passe car quand il n'y a plus rien à faire, que la personne demande à partir car elle

souffre trop c'est égoïste de ne pas respecter leur choix. J'aurai préféré qu'on laisse partir mon mari dignement.

Modifié par phil-
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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

Je prèfere de loin l'euthanasie active aux soins palliatifs qui prolonge dans certains cas la souffrance du malade et provoque un choc psychologique chez la famille.

Quand on sait combien les personnels sont présents auprès des patients, mais aussi des familles, spécialement dans les services où ceux-ci bénéficient de soins dits palliatifs, on ne peut que déplorer de lire des propos aussi méprisants envers leur action.

J'ai l'impression que pour certains la réalité hospitalière s'est interrompue brutalement il y a 10 ou 20 ans, fort heureusement, la prise en charge des patients, notamment dans les domaines de respect de la personne et de prise en compte de la famille, a énormément évolué depuis ces périodes.

Mais je parle uniquement en tant que patiente et/ou proche de patients et de membres du personnel médical à divers niveaux.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

jamais vus ? quelle certitude !

Plusieurs études européennes montrent que l'accès aux soins palliatifs est médiocre et leur qualité inégale. Cette situation s'explique par un développement insuffisant des soins

palliatifs en regard des besoins sans cesse croissants d'une population vieillissante, mais aussi par un manque de cohérence dans ce développement. Beaucoup de structures de soins

palliatifs se sont en effet ouvertes grâce à des initiatives privées ou locales, en dehors de toute planification sanitaire. En conséquence, la plupart d'entre elles sont isolées les unes

des autres, malgré leur rôle souvent complémentaire et leur proximité géographique, et des réseaux de soins conventionnels.

L'état des lieux révèle des soins de qualité inhomogène, un accès inéquitable aux soins palliatifs ­ seulement 22% des patients cancéreux y ont accès ­ et des coûts très élevés

consécutifs à la sur-utilisation des hôpitaux. Sur les 1200 décès annuels par cancer, 85% ont lieu à l'hôpital, moins de 15% à domicile et moins de 5% dans les structures de long

séjour. L'accessibilité aux unités de soins palliatifs est inégale et leur coordination inexistante.11

De plus, une étude menée auprès des 800 médecins traitants de la région révèle qu'ils sont confrontés à de nombreux obstacles limitant leur pleine implication dans le suivi de leurs

patients palliatifs. Leur formation dans ce domaine est lacunaire. Ils ignorent comment, à qui et quand s'adresser pour un conseil ou une orientation, en raison de modalités très

variables de fonctionnement des structures de soins palliatifs et de leur manque de coordination. La disponibilité des consultants en soins palliatifs est aléatoire. Les délais pour

accéder à un lit de soins palliatifs sont tels, que le patient doit le plus souvent être hospitalisé.

Certaines associations et particuliers jugent cette loi insuffisante, voire inadaptée. “La loi Léonetti, c’est la loi du mourir de faim et de soif. Comment ose-t-on nous dire que les gens

ne souffrent pas? C’est une loi faite par des médecins et pour des médecins !

voici un témoignage poignant parmi des centaines d'autres.

mon mari est allé en soins palliatifs et a clairement énoncé son envie d'en finir car il souffrait trop, je peux te garantir qu'ils n'ont rien fait pour abréger ses souffrances (et il m'ont dit

carrément qu'il ne ferait rien), la morphine n'agissait même plus sur ses douleurs. "Par chance" mon mari a eu une hémorragie donc est décédé un peu plus vite que prévu mais ils l'ont

laissé se vider de son sang pendant 2 jours, ils auraient pu l'endormir car je n'ose même pas imaginer ce qu'il a ressenti les dernières heures (mon mari refusait les transfusions

sanguines car sinon ils lui en auraient fait pour gagner quelques jours).

Pour avoir vécu cela, vu cette souffrance je souhaite de tout cœur que la loi sur l'euthanasie passe car quand il n'y a plus rien à faire, que la personne demande à partir car elle

souffre trop c'est égoïste de ne pas respecter leur choix. J'aurai préféré qu'on laisse partir mon mari dignement.

L'article que tu cites (et dont tu pourrais donner les références, au passage) date de 2002, et s'attache principalement à 'organisation des soins palliatifs d'alors en Catalogne, en Suisse, au Canada. Nous parlons ici de la situation actuelle (plus de 10 ans après cette étude, donc) en France, pays qui n'est même pas cité.

http://revue.medhyg.ch/article.php3?sid=22287

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

Quand on sait combien les personnels sont présents auprès des patients, mais aussi des familles, spécialement dans les services où ceux-ci bénéficient de soins dits palliatifs, on ne peut que déplorer de lire des propos aussi méprisants envers leur action.

J'ai l'impression que pour certains la réalité hospitalière s'est interrompue brutalement il y a 10 ou 20 ans, fort heureusement, la prise en charge des patients, notamment dans les domaines de respect de la personne et de prise en compte de la famille, a énormément évolué depuis ces périodes.

Mais je parle uniquement en tant que patiente et/ou proche de patients et de membres du personnel médical à divers niveaux.

Plusieurs études européennes montrent que l'accès aux soins palliatifs est médiocre et leur qualité inégale. Cette situation s'explique par un développement insuffisant des soins

palliatifs en regard des besoins sans cesse croissants d'une population vieillissante, mais aussi par un manque de cohérence dans ce développement. Beaucoup de structures de soins

palliatifs se sont en effet ouvertes grâce à des initiatives privées ou locales, en dehors de toute planification sanitaire. En conséquence, la plupart d'entre elles sont isolées les unes

des autres, malgré leur rôle souvent complémentaire et leur proximité géographique, et des réseaux de soins conventionnels.

L'état des lieux révèle des soins de qualité inhomogène, un accès inéquitable aux soins palliatifs ­ seulement 22% des patients cancéreux y ont accès ­ et des coûts très élevés

consécutifs à la sur-utilisation des hôpitaux. Sur les 1200 décès annuels par cancer, 85% ont lieu à l'hôpital, moins de 15% à domicile et moins de 5% dans les structures de long

séjour. L'accessibilité aux unités de soins palliatifs est inégale et leur coordination inexistante.11

De plus, une étude menée auprès des 800 médecins traitants de la région révèle qu'ils sont confrontés à de nombreux obstacles limitant leur pleine implication dans le suivi de leurs

patients palliatifs. Leur formation dans ce domaine est lacunaire. Ils ignorent comment, à qui et quand s'adresser pour un conseil ou une orientation, en raison de modalités très

variables de fonctionnement des structures de soins palliatifs et de leur manque de coordination. La disponibilité des consultants en soins palliatifs est aléatoire. Les délais pour

accéder à un lit de soins palliatifs sont tels, que le patient doit le plus souvent être hospitalisé.

Certaines associations et particuliers jugent cette loi insuffisante, voire inadaptée. “La loi Léonetti, c’est la loi du mourir de faim et de soif. Comment ose-t-on nous dire que les gens

ne souffrent pas? C’est une loi faite par des médecins et pour des médecins !

voici un témoignage poignant parmi des centaines d'autres.

mon mari est allé en soins palliatifs et a clairement énoncé son envie d'en finir car il souffrait trop, je peux te garantir qu'ils n'ont rien fait pour abréger ses souffrances (et il m'ont dit

carrément qu'il ne ferait rien), la morphine n'agissait même plus sur ses douleurs. "Par chance" mon mari a eu une hémorragie donc est décédé un peu plus vite que prévu mais ils l'ont

laissé se vider de son sang pendant 2 jours, ils auraient pu l'endormir car je n'ose même pas imaginer ce qu'il a ressenti les dernières heures (mon mari refusait les transfusions

sanguines car sinon ils lui en auraient fait pour gagner quelques jours).

Pour avoir vécu cela, vu cette souffrance je souhaite de tout cœur que la loi sur l'euthanasie passe car quand il n'y a plus rien à faire, que la personne demande à partir car elle

souffre trop c'est égoïste de ne pas respecter leur choix. J'aurai préféré qu'on laisse partir mon mari dignement.

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

Plusieurs études européennes montrent que l'accès aux soins palliatifs est médiocre et leur qualité inégale. Cette situation s'explique par un développement insuffisant des soins

palliatifs en regard des besoins sans cesse croissants d'une population vieillissante, mais aussi par un manque de cohérence dans ce développement. Beaucoup de structures de soins

palliatifs se sont en effet ouvertes grâce à des initiatives privées ou locales, en dehors de toute planification sanitaire. En conséquence, la plupart d'entre elles sont isolées les unes

des autres, malgré leur rôle souvent complémentaire et leur proximité géographique, et des réseaux de soins conventionnels.

L'état des lieux révèle des soins de qualité inhomogène, un accès inéquitable aux soins palliatifs ­ seulement 22% des patients cancéreux y ont accès ­ et des coûts très élevés

consécutifs à la sur-utilisation des hôpitaux. Sur les 1200 décès annuels par cancer, 85% ont lieu à l'hôpital, moins de 15% à domicile et moins de 5% dans les structures de long

séjour. L'accessibilité aux unités de soins palliatifs est inégale et leur coordination inexistante.11

De plus, une étude menée auprès des 800 médecins traitants de la région révèle qu'ils sont confrontés à de nombreux obstacles limitant leur pleine implication dans le suivi de leurs

patients palliatifs. Leur formation dans ce domaine est lacunaire. Ils ignorent comment, à qui et quand s'adresser pour un conseil ou une orientation, en raison de modalités très

variables de fonctionnement des structures de soins palliatifs et de leur manque de coordination. La disponibilité des consultants en soins palliatifs est aléatoire. Les délais pour

accéder à un lit de soins palliatifs sont tels, que le patient doit le plus souvent être hospitalisé.

Certaines associations et particuliers jugent cette loi insuffisante, voire inadaptée. “La loi Léonetti, c’est la loi du mourir de faim et de soif. Comment ose-t-on nous dire que les gens

ne souffrent pas? C’est une loi faite par des médecins et pour des médecins !

voici un témoignage poignant parmi des centaines d'autres.

mon mari est allé en soins palliatifs et a clairement énoncé son envie d'en finir car il souffrait trop, je peux te garantir qu'ils n'ont rien fait pour abréger ses souffrances (et il m'ont dit

carrément qu'il ne ferait rien), la morphine n'agissait même plus sur ses douleurs. "Par chance" mon mari a eu une hémorragie donc est décédé un peu plus vite que prévu mais ils l'ont

laissé se vider de son sang pendant 2 jours, ils auraient pu l'endormir car je n'ose même pas imaginer ce qu'il a ressenti les dernières heures (mon mari refusait les transfusions

sanguines car sinon ils lui en auraient fait pour gagner quelques jours).

Pour avoir vécu cela, vu cette souffrance je souhaite de tout cœur que la loi sur l'euthanasie passe car quand il n'y a plus rien à faire, que la personne demande à partir car elle

souffre trop c'est égoïste de ne pas respecter leur choix. J'aurai préféré qu'on laisse partir mon mari dignement.

Merci, mais ton copié-collé est inutile, notamment parce que caduC, comme démontré dans mon message précédent...

Modifié par ptitepao
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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

@ Phil : ton copier/coller ne répond en rien à mon message. Je n'ai jamais pretendu que les soins palliatifs étaient la solution parfaite, justement à cause du manque de moyen, mais que réduire à une équation soins palliatifs = prolongement de la souffrance était incongru quand on n'a jamais vécu soi la situation. Je m'occupe de personnes âgées en fin de vie, des décès j'en vois toutes les semaines, et bien il n'y a pas de cette souffrance dont tu parles : on veille à la repérer, la soulager au point que la personne dort en permanence et part dans son sommeil.

Sent from my SK17i using ForumFr mobile app

Rien que le témoignage "ils l'ont laissé se vider de son sang... (...) Mon mari refusait les transfusions" le rend ridicule...

Et pourtant je n'irais pas défendre tous les médecins car j'en croise de sacrés c*.

Sent from my SK17i using ForumFr mobile app

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Invité
Invité Invités 0 message
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L'article que tu cites (et dont tu pourrais donner les références, au passage) date de 2002, et s'attache principalement à 'organisation des soins palliatifs d'alors en Catalogne, en Suisse, au Canada. Nous parlons ici de la situation actuelle (plus de 10 ans après cette étude, donc) en France, pays qui n'est même pas cité.

http://revue.medhyg.....php3?sid=22287

tient celui là est de 2010 c'est tout ce que j'ai trouvé! ben l'évolution dont tu parle n'est pas vraiment au rendez vous?

http://www.sante.gouv.fr/etat-des-lieux-du-developpement-des-soins-palliatifs-en-france-en-2010.html

Modifié par phil-
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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

tient celui là est de 2010 c'est tout ce que j'ai trouvé! ben l'évolution dont tu parle n'est pas vraiment au rendez vous?

http://www.sante.gou...ce-en-2010.html

Je repasse plus tard, pas le temps de lire les 66 pages du dossier, mais je voulais juste préciser que parler d'évolution positive ne signifie pas que tout est parfait et que l'on ne doit rien changer, histoire qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas.

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