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Big-bang et création


Croissant

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Croissant Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
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Big-bang et création

La physique actuelle est toujours en quête d’une unité d’explication, d’une synthèse qui permettrait de comprendre enfin ce que sont l'Espace, le Temps et la Matière.

Jusqu’à présent nous ne savons pas comment articuler la mécanique quantique (force électromagnétique, interaction faible et interaction forte) et la relativité générale (gravitation). Nous n'avons pas de cadre global (formalisme unique) pour penser le monde. Nous sommes dans une situation de schizophrénie, avec des explications morcelées et intrinsèquement inconsistantes.

La mécanique quantique et la relativité générale mènent à deux manières très différentes de décrire le monde, qui apparaissent incompatibles. Chacune des deux semble écrite comme si l'autre n'existait pas.

La mécanique quantique utilise les anciennes notions de temps et d'espace, qui sont contredites par la théorie de la relativité générale. Et la relativité générale utilise les anciennes notions de matière et d'énergie, qui sont contredites par la mécanique quantique.

Alors que les deux théories, prises chacune dans leur domaine respectif, affichent de vrais succès, elles divergent sur tout !

Les quatre grands points de discorde sont les suivants :

1) Le hasard, inexistant dans la relativité qui est déterministe, est prépondérant dans le monde quantique qui est probabiliste.

2) La structure de l'espace-temps, dynamique et déformée selon la répartition de matière qu'il contient (selon la relativité), est statique et plate dans le monde quantique qui ne dépend pas de la matière qu'il contient.

3) La représentation des forces, qui sont induites par la courbure de l'espace-temps (selon la relativité), n'est que des échanges de particules selon la théorie quantique.

4) L'énergie du vide, nulle selon la relativité, est colossale (voire infinie) selon la théorie quantique.

Le trou noir est le symbole du dilemme de la physique moderne : aucune des deux théories ne peut décrire ce qui se passe à l'intérieur.

Big-bang

Selon les modèles de Big-bang, la reconstitution passée de l'évolution des longueurs dans l'Univers mène à une valeur aussi petite que 10-35 mètre. Cela se passe à un moment de l'histoire cosmique appelé « ère de Planck », qui correspond à 10-43 seconde après le "temps zéro". Les valeurs de la température et de la densité étaient alors énormes, respectivement 1032 kelvins et 1094 grammes par centimètre cube. Dans des conditions si terribles, la relativité générale ne peut être appliquée, ne serait-ce que parce qu'elle est impuissante à prendre en compte les effets quantiques, alors prépondérants. Aborder cette période nécessite impérativement le soutien d'une théorie de la gravitation quantique, ou du moins d'une théorie qui unifie les quatre interactions fondamentales.

Toutes les tentatives d'imaginer les états antérieurs à l'« ère de Planck » débouchent sur un flou quantique. Cette limite sur laquelle bute la physique, frontière de nos connaissances, implique que le cadre habituel de la variété espace-temps, continue et à quatre dimensions, éclate complètement.

Le Big-bang est en réalité un aveu d'impuissance de la théorie de la relativité générale. Celle-ci ne fait que gérer les relations qui existent entre l'espace-temps et la matière, entre contenant et contenu, ce qui constitue déjà une prouesse magistrale. Mais en ce qui concerne l'origine de la matière, elle ne dit rien. La matière est considérée comme une donnée immuable. Et puisque nous sommes dans un Univers en expansion, toutes les tentatives de raconter l'histoire de l'Univers à l'envers, de remonter aux sources, se heurtent au même problème : une quantité de matière donnée se retrouve confinée dans un volume de plus en plus petit, qui tend vers zéro dans un passé fini. On bute donc sur une singularité initiale, c'est-à-dire un moment où toutes les grandeurs température, densité, pression, courbure... deviennent infinies simultanément. Dans un tel cas de figure, la théorie n'a plus rien à dire, elle n'est même plus valide.

Singularité

Pour parler de « singularité », nous devons supposer que la relativité générale pure s’applique aux distances très petites et aux énergies très élevées. L’association de la relativité générale et de la théorie quantique indique qu’il n’y a aucun sens à parler de « singularité ». La raison est que le temps et l’espace ne sont pas continus aux très petites échelles et de ce fait aussi bien l'espace que le temps n'avaient de sens au moment du Big-bang.

Temps zéro

La théorie du Big-bang nous dit que, depuis l’instant ‘t=0’, l’Univers (l’espace – temps) est en expansion et que cette expansion ne se fait pas à partir d’un point qui en serait le centre, mais à partir de chaque point de l’espace ; que l’Univers n’a donc ni centre ni frontière.

Mais il faut savoir que le « temps zéro » apparaît, au sens précis des mathématiques, comme une singularité, qui donc ne fait pas partie de la gamme des temps physiquement significatifs.

L’extrapolation qui nous permet d’arriver à l’instant zéro est abusive en raison du fait que c’est un instant au-travers duquel l’Univers tel qu’il est décrit par nos lois physiques n’a jamais pu passer !

Plus on remonte dans le temps, plus l'Univers est petit. Mais sa dimension n'est jamais nulle. Plus on se rapproche du point zéro, moins on peut savoir ce qui se passe. L'instant zéro est donc inaccessible.

Dire que l’Univers a un âge de 13.81 milliards d’années ne signifie pas qu’il est « né » voici 13.81 milliards d’années ! Son existence peut fort bien être comptée, sans contradiction logique, à partir d’un moment qui ne serait pas un instant au sens plein et usuel du terme, et n’appartiendrait pas à l’existence temporelle de l’Univers. Son âge serait une durée sans origine.

Nous sommes là face à un véritable problème conceptuel témoignant de notre fantasme d'attribuer au Monde une date de naissance : le temps zéro est un instant dans un temps qui n'existe pas encore.

La théorie du Big-bang n'est donc pas une théorie de l'origine de l'Univers, mais elle prétend dévoiler certains aspects du commencement de sa phase d'expansion, ce que l'on appelle « l'Univers primordial ». Parler d'origine supposerait que l'on puisse invoquer une cause première, antérieure et explicative. Le récit scientifique de l'Univers primordial expose un enchaînement de faits, sans pouvoir appréhender l'état qui les aurait précédés. Si les outils font défaut à la science pour évoquer un éventuel état proche du Big-bang, il en est d’autant plus pour un état préalable à celui-ci.

Enfin, puisque le « temps zéro » n’est pas un instant physique, on doit le penser sans « avant ». Vouloir un avant le Big-bang, penser qu'il puisse y avoir un avant est non-sens quant aux propriétés connu de l'Univers... L'avant Big-bang est un concept qui n'a pas de sens, ni chronologiquement, ni physiquement, ni causalement.

Enigme du temps

La théorie quantique nous enseigne que le temps et l’espace ne sont pas définis au moment ou à proximité du Big-bang. En fait, cette théorie indique que près du Big-bang les événements ne peuvent ni être ordonnés ni même être définis. Par conséquent, le Big-bang ne peut pas être qualifié de « commencement » de l’Univers. Le Big-bang n’est donc pas un commencement, pas plus qu’il n’en implique un.

Stephen HAWKING nie la possibilité d’un Big-bang répétitif. En collaboration avec Roger PENROSE, ils ont prouvé que l’Univers ne peut pas « bondir » en se contractant. Le temps a donc bien commencé au moment de la singularité (Big-bang) et ceci s’est produit qu’une seule fois.

Une origine (de l’Univers) dans le temps doit expliquer l’origine du temps lui-même, car il en fait partie : cela soulève tout le mystère de la nature du temps lui-même. Comment le temps peut-il avoir une origine et servir en même temps à dater l’origine d’un espace-temps avec lequel il a émergé ? Sans doute y a-t-il un lien à élucider entre la réflexivité qui caractérise l’intelligence et la nature du temps (qui n’est pas nécessairement le temps de nos horloges).

Et tenez – vous bien, d’après les dernières recherches, le temps pourrait ne pas être du tout un concept primitif, mais quelque chose qui a « congelé » depuis le ferment quantique flou du Big-bang ; Une relique, pour ainsi dire, d’un état particulier qui s’est congelé à partir du bouillonnement cosmique originel.

Asymétrie du temps

La vitesse de la lumière s’inscrit dans la définition de l’espace – temps. En effet, l’existence d’une vitesse maximale dans la nature oblige à introduire une variété d’espace – temps (c’est – à – dire des ensembles continus de points) pour sa description. Dans la théorie de la relativité restreinte, un tel espace – temps est appelé espace – temps de MINKOWSKI. Le temps est conçu comme une quatrième dimension spatiale de l’Univers.

La relativité restreinte abolit la notion de temps pour le photon. Elle postule que le photon se déplace dans le vide sans modification de ses paramètres. Aucune grandeur du photon ne change. Il se déplace de façon immuable. L’orientation passé > avenir disparait pour le photon. L’asymétrie passé > avenir est le seul paramètre distinguant les dimensions spatiales de la dimension temporelle.

En revanche, le modèle temporaliste propose que la vibration lumineuse s’amortisse en se propageant dans le vide. Il suggère une modification des caractéristiques du photon émis, durant sa propagation, sans interaction extérieure sur le photon. C’est – à – dire que l’asymétrie du temps est intégrée à la nature même du photon.

Big-bang et création

Toutes les propriétés d’une création sont absentes dans la théorie du Big-bang: il n’existe pour ainsi dire, aucun « instant » de création, aucune apparition à partir de rien, aucun choix possible de quelconques conditions « initiales » et pas même un quelconque choix de « lois » physiques particulières à partir d’un quelconque ensemble d’éventualités.

Le Big-bang n’implique ni ne nourrit aucun processus de création. Il n’était pas un événement, pas un commencement et pas non plus une situation de création. Le Big-bang ne désigne en rien la création de l'Univers.

Prétendre que la théorie du Big-bang démontrerait la création de l’Univers et donc l’existence d’un créateur, c’est n’avoir compris ni la théorie du Big-bang, ni la notion de Création !

Processus quantiques et création des particules

Nous savons que la matière peut être créée par des processus quantiques. Il y a maintenant une acceptation générale entre physiciens et cosmologistes du fait que l’espace-temps peut aussi trouver son origine dans un processus quantique.

Tout ce qui existe est quantique par essence. Pour les conditions qui prévalent tout au début de l'Univers, nous devons nécessairement tenir compte du comportement quantique de la matière.

En mécanique quantique, les éléments fondamentaux de la matière sont formalisés par des quantas (états énergétiques) et représentées par ce qu’on appelle des champs quantiques (ondes).

La création de particules suppose un apport d'énergie extérieure au champ quantique. Celui-ci ne peut pas s'exciter tout seul. Il est bien le lieu naturel des phénomènes de création et d'annihilation de matière, mais il ne peut les engendrer que si on lui en donne les moyens, c'est-à-dire si on lui fournit de l'énergie. Moyennant cette condition, il agit comme un transformateur qui réalise l'équivalence masse-énergie de la relativité restreinte E = mc2. Hélas, il n'y a pas d'extérieur à l'Univers, puisqu'il contient tout, par définition, donc tout extérieur imaginable. A fortiori, il n'y a pas de source d'énergie extérieure pour doper le champ quantique et lui faire engendrer des particules.

Or, et c'est là le coup de théâtre, la relativité générale apporte une réponse qui découle du statut dynamique de l'espace-temps : l'expansion de l'espace induit l'excitation du champ, et donc la création de particules. L'expansion de l'Univers apparaît tel un réservoir d'énergie interne. Elle joue le rôle qu'aurait joué une source extérieure d'énergie. C'est donc un système tout à fait particulier, dans lequel il n'y a pas d'extérieur, mais auquel de l'énergie est apportée « comme si » elle venait de l'extérieur. Le processus ne consomme globalement aucune énergie, puisque celle-ci est simplement transvasée du contenant géométrique vers le contenu matériel, le champ quantique. De plus, il s'agit d'un phénomène boule de neige, dans lequel la présence des particules produites amplifie l'expansion, qui à son tour amplifie la production de particules, etc. Et le vrai prodige, c'est que ce processus peut s'enclencher quel que soit l'état quantique du champ au départ, même si c'est l'état de vide. La préexistence de particules matérielles n'est pas requise pour amorcer la création d'autres particules.

L'expansion de l'Univers et la création de matière sont deux phénomènes qui s'épaulent l'un l'autre et il y a une solution mathématique exacte, unique, dans laquelle le contenu produit par l'expansion est précisément le contenu qu'il faut pour soutenir cette expansion.

Dans ce scénario cosmologique, la singularité du Big-bang se voit remplacée par un détonateur physique, qui n'est autre qu'une instabilité du vide. En la présence, inévitable, de la gravitation, le système passe nécessairement d'un vide quantique instable à un Univers en expansion et empli de matière, selon un processus qui s'entretient tout seul et qui ne coûte rien du point de vue énergétique.

Tout se passe comme si la matière et l'espace-temps courbe d'une part et le vide d'autre part n'étaient que deux phases distinctes d'un seul et même substrat. Deux phases énergétiquement équivalentes.

Est – ce que la matière peut se former à partie de sa propre énergie négative ?

Le phénomène de la formation de la matière à partir de sa propre énergie négative comporte une restriction : il ne peut se produire que sous une forme extrêmement dense et pour une masse minimum très importante, même à l’échelle cosmique. Une formation directe de neutrons ou d’atomes d’hydrogènes – c’est-à-dire de matière interstellaire – serait donc exclue dans l’état actuel de nos connaissances. Les neutrons répondent bien aux conditions de densité nécessaires, mais ils sont loin d’avoir la masse requise.

Est – ce que la matière existe ?

La matière est formée de particules (molécules, atomes, électrons...) en perpétuel mouvement (agitation thermique) exerçant les unes sur les autres une force attractive (interactions) dont l'intensité décroit lorsque leur distance mutuelle augmente.

Le mouvement augmente la masse inerte, c'est-à-dire la résistance universelle et diminue la masse pesante. Le mouvement est une forme donnée temporairement à la matière. Parce que sa forme est temporelle, la matière n'est pas un absolu et donc pas objet. Le grand problème est donc que la matière, comme on l'entend habituellement, n'existe pas. Elle ne peut être objet en soi.

Les particules ne sont pas de la matière comme telle, mais des patterns d'énergie (des amas d'énergie). Ce qu'on appelle matière est en fait de l'énergie.

Interactions fondamentales

Une interaction fondamentale (ou force) est une action capable de créer une accélération. Dans la nouvelle théorie, la chromodynamique quantique, l’interaction forte entre quarks s’explique comme un échange de particules.

Une force agissant sur un objet peut créer trois phénomènes :

- Elle peut modifier la vitesse de l’objet,

- Elle peut modifier la trajectoire de l’objet,

- Elle peut déformer l’objet.

Les interactions sont à l'origine de la cohésion de la matière, mais elles ne font pas que cela : ces mêmes forces régissent aussi les processus de transformation des particules en d'autres plus légères.

Lorsqu'une particule stable se désintègre, c'est sous l'effet de l'une des quatre interactions. Plus l'intensité de l'interaction qui est en jeu est grande, plus probable est la désintégration et donc plus courte est la durée de vie de la particule "victime " de l'interaction.

Tous les phénomènes physiques observables dans la nature peuvent s’expliquer en faisant appel aux quatre forces fondamentales.

La description théorique de ces interactions a longtemps présenté un grand défi pour les physiciens. Le progrès décisif fut accompli lorsqu'on a compris qu'elles sont toutes liées à un principe géométrique. Le « Modèle standard de la physique » est connu comme un schéma théorique qui décrit avec une grande précision et dans un cadre unifié les interactions électromagnétiques et nucléaires. Incorporer la gravitation dans ce schéma est, probablement, à l'heure actuelle, le problème le plus fascinant de la physique fondamentale. Sa solution semble nécessiter une révision profonde de nos idées sur la structure de la matière et une révolution dans notre compréhension de l'espace et du temps.

"Supergravité" quantique

La théorie de Tout (TOE) - entendons une théorie unifiée des quatre forces fondamentales - prédit que toutes les interactions soient unifiées au-delà d’une énergie de l’ordre de 1019 GeV. A mesure que l’Univers s’est détendu et s’est refroidi, les forces se sont découplées.

Si la «TOE» repose à l’évidence sur la croyance en un fondement unique de toutes les connaissances en physique, elle ne présuppose pas pour autant que toute réalité, à quelque échelle que ce soit, se réduise ultimement à des constituants élémentaires.

Pendant l'« ère de Planck », les quatre forces d’interactions universelles auxquelles nous sommes soumis se trouvent fondues en une seule "superforce": la "supergravité" quantique. Puisque la gravité doit maintenant se comporter comme les trois autres forces, elle est elle aussi associée à une particule porteuse de l’interaction, appelée le graviton (de masse nulle car se déplaçant à la vitesse de la lumière dans le vide). L’« ère de Planck » est ainsi animée d’un incessant va-et-vient de gravitons échangés par les diverses particules virtuelles qui peuplent alors l’Univers.

Cependant, le graviton n’est pas une particule comme les autres. Il est en quelque sorte un concentré de courbure de l’espace-temps. Les successions frénétiques de créations et de disparitions de gravitons se traduisent donc en chaque point par d’importantes fluctuations de la courbure de l’espace-temps.

Note

La quantification de la gravitation pose des difficultés conceptuelles quasi insurmontables vu que cela implique la quantification de l’espace-temps lui-même, la gravitation étant en effet directement liée à la métrique. Quelle serait la solution ?

Elle consisterait à considérer la gravitation comme une perturbation ondulatoire par rapport à une métrique quelconque non perturbée.

Causalité et création

Si le Big-bang n’implique aucun processus de création, et si l’on considère que l’Univers a été créé, on en déduit que le Big –bang est à la fois la conséquence et la cause d’un évènement futur (faisant intervenir plus de quatre dimensions) tout aussi apocalyptique que créateur.

Pour saisir cette apparente contradiction, il nous faut bien comprendre un des concepts les plus enracinés dans les sciences et dans la vie de tous les jours : il s’agit bien évidemment de la causalité.

Son principe de base repose sur le fait que les événements du présent sont causés par ceux du passé et servent à leur tour de causes aux événements du futur. Si un événement A est la cause d'un effet B, alors B ne peut pas être une cause de A.

Dans toute réaction ou tout mouvement, il est inconcevable que l’effet précède la cause, ni que la cause et l’effet s’enchevêtrent ou soient égaux à un instant t. Sinon cela reviendrait à dire que la cause en devançant l’effet se serait créé du néant, de même s’ils sont égaux, cela revient aussi à dire que pendant l’instant t-1 précédent, ils étaient tous les deux absents et donc qu’ils ont apparu subitement du néant.

Si nous appliquons cette règle à l’entité « Univers », il devient impossible d’admettre que la cause créatrice de l’Univers et l’Univers (l’effet) se soient enchevêtrés, il doit y avoir un instant -même infime- où ces deux phénomènes soient distincts : ce qui revient à dire que la cause de la création de l’Univers ne peut pas être intrinsèque à celui-ci.

Néanmoins des physiciens du Centre for Quantum Information and Communication (École polytechnique de Bruxelles) et de l'Université de Vienne viennent récemment de démontrer qu'en mécanique quantique (où tout est question de probabilités, et non de relation de cause à effet) il est possible de concevoir des situations singulières dans lesquelles un événement peut être à la fois la cause et la conséquence d'un autre.

Conclusion

La théorie du Big-bang n’est qu’une description de l’expansion de l’espace – temps et non de son origine. Il n’y a pas d’avant Big-bang, et le Big-bang n’est pas un événement semblable aux autres.

Si les physiciens continuent, par commodité, à parler de l’instant zéro, cela ne signifie pas que l’Univers aurait commencé, aurait été créé, à cet instant.

Une piste très prometteuse réside dans la conjonction de la relativité générale et de la théorie quantique des champs, car cette conjonction ouvre la « possibilité » mathématique et physique d'une création ex-nihilo.

Mais il y a lieu de souligner que la création, c’est – à – dire l’apparition de quelque chose à partir de rien, nécessite un concept prédéfini de l’espace et du temps pour avoir une signification. Sinon, ce concept d’«apparition» est vide de sens. Mais, quelle que soit la description du Big-bang, qu’elle soit classique ou quanto mécanique, cette condition n’est jamais remplie. Même dans la description classique du Big-bang, il n’y a pas d’apparition de matière, ni d’énergie, ni quoi que ce soit d’autre. Et cette situation ne changera pas, puisque le temps ou l’espace ne sont jamais définis avant l’apparition de la matière.

Note : Ce ‘post’ n’est qu’une synthèse d’articles parus dans la presse spécialisée.

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Membre, Désintégrateur de trolls, Posté(e)
poussiere666 Membre 2 938 messages
Désintégrateur de trolls,
Posté(e)

Super ton résumé sur la situation du" front " du cosmos

En fait, au plus la recherche avance, au plus on ne sait rien et on s'aperçoit qu'on est issu d'un système encore plus grand et ainsi de suite à l'infini

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si le Big-bang n’implique aucun processus de création,

C'est le cas, puisque le Big-bang est une théorie censée décrire l'expansion de l'univers, et pas expliquer son origine.

et si l’on considère que l’Univers a été créé

Faut pas.

, on en déduit que le Big –bang est à la fois la conséquence et la cause d’un évènement futur (faisant intervenir plus de quatre dimensions) tout aussi apocalyptique que créateur.

Ca c'est du baratin apocalyptique.

Pour saisir cette apparente contradiction, il nous faut bien comprendre un des concepts les plus enracinés dans les sciences et dans la vie de tous les jours : il s’agit bien évidemment de la causalité.

Ouais. Histoire de bien comprendre que la causalité est une relation entre les événements dans l'espace temps. Parler de cause de l'univers, ça revient à essayer de cacher une boite à l'intérieur d'elle même. Pas de cause, et pas de créateur à l'Univers, parce que c'est pas possible. Bye.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 060 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Synthèse intéressante même si je suis d'accord pour penser que ce passage entre causalité et création est très discutable dans l'argumentation logique et dans les notions évoquées qui sont à forte géométrie variable et sujet à moulte interprétation subjective....

De la même manière en guise de conclusion, je trouve discutable cette vision où l'apparition de quelque chose nécessiterait un concept prédéfini d'espace et de temps.

Matière, Espace et Temps prennent une signification à partir du big bang et donc la causalité dans ce système.

Est ce que cela veut dire que le big bang n'est pas lui même "la conséquence" d'un autre phénomène au dela des notions d'espace et de temps, je n'en ai pas la moindre idée.

Peut être "la conséquence" d'un caractère probabibiliste d'une énergie du vide comme suggéré par la mécanique quantique qui chamboule "causes et conséquences" et "nature du temps" telles que nous les entendons, peut être la rencontre de branes d'univers, peut être un erzatz de dimensions plus complexes dont la causalité dans un espace temps à 4 dimensions ne serait qu'une conceptualisation simplifiée, peut être un multivers tarabiscoté ou tous les possibles deviennent des réalités, peut être la conséquence d'un dieu transcendantal hors du temps et architecte, maçon et gardien des âmes, pourquoi pas ! Peut être autre chose encore...

Toujours est il que manquent et manqueront probablement toujours observations (directes en tout cas) et démonstrations et qu'on en revient à l'intime conviction éventuellement assise par un langage logique et mathématique qui donne cohérence à la théorie ou éventuellement épaulée encore par des révélations de prophètes.

Ce qui ferait un éventuel lien avec ton post sur Allah Créateur des cieux et de la Terre...

Recherche de sens en tout cas.

Bravo pour tes posts en tout cas (même si il faut faire attention à ne pas sortir une partie des mots d'une citation pour en changer le sens).

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est le cas, puisque le Big-bang est une théorie censée décrire l'expansion de l'univers, et pas expliquer son origine.

Tiens donc, il décrirait comment l'espace bouge et ferait pour prendre plus de place! Il me semble que c'était du grand n'importe quoi pour toi, non? Tu sais, le fait de bouger, c'est dans l'espace que ça se produit, non? :p

L'univers crée de la place pour que l'espace s'étende, c'est cool!

Ouais. Histoire de bien comprendre que la causalité est une relation entre les événements dans l'espace temps. Parler de cause de l'univers, ça revient à essayer de cacher une boite à l'intérieur d'elle même. Pas de cause, et pas de créateur à l'Univers, parce que c'est pas possible.

Je sais pas, le big-bang explique déjà comment, en théorie, l'espace se cache à l'intérieur de lui-même. Puisque ça montre le contraire on dira le contraire, soit qu'il y a cause, créateur et que c'est possible.

Bye.

Ça fait pas sérieux, ça a tout du scientiste et rien du scientifique! On crache sa vérité et on fuit, Pfffff!

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Jolie présentation! :bo:

Pour ma part je bute sur un point, à savoir si un ''avant expansion'' existe. Je me dis que si il n'y avait pas de place pour bouger, rien ne devait bouger. Que si rien, absolument rien ne bouge, alors le fait que le temps passe ou non n'a aucune importance et ne compte pour rien puisque dans l'absolu on ne verrait aucune différence.

Si le sable ne s'écoule pas à l'intérieur du sablier, est-ce qu'on peut dire qu'il marque le temps? :hum:

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Jolie présentation! :bo:

Pour ma part je bute sur un point, à savoir si un ''avant expansion'' existe. Je me dis que si il n'y avait pas de place pour bouger, rien ne devait bouger.

Au début de l'expansion, la densité d'énergie était très grande. Ca ne nous dit rien sur la "quantité d'espace". Une singularité n'est pas un point.

En fait, on ne sait pas si l'espace est infini ou pas. Mais s'il l'est maintenant, il l'était déjà au moment du Big bang.

http://www.astro.ucla.edu/~wright/infpoint.html

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est ce que cela veut dire que le big bang n'est pas lui même "la conséquence" d'un autre phénomène au dela des notions d'espace et de temps, je n'en ai pas la moindre idée.

Excellente car pertinente interrogation !

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Le trou noir est le symbole du dilemme de la physique moderne : aucune des deux théories ne peut décrire ce qui se passe à l'intérieur.

Peut-être parce que rien ne s'y passe.

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)

Pour ma part je bute sur un point, à savoir si un ''avant expansion'' existe. Je me dis que si il n'y avait pas de place pour bouger, rien ne devait bouger. Que si rien, absolument rien ne bouge, alors le fait que le temps passe ou non n'a aucune importance et ne compte pour rien puisque dans l'absolu on ne verrait aucune différence.

je pense toujours que si l’énergie de l'univers est nulle on aura le néant et pas d'espace-temps .

donc en supposant qu'au début il y a le néant , énergie zéro , un miracle a donné la première fluctuation , donc fréquence donc le temps et espace , peut être que la création de la matière est toujours continue et ne s’arrête jamais , ou peut être qu'on a un échange d’énergie avec un univers parallèle .

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Au début de l'expansion...

C'est donc qu'il y a un eu un ''avant expansion''! Tu ne parlerais pas de début, sinon.

...la densité d'énergie était très grande. Ca ne nous dit rien sur la "quantité d'espace".

Si la ''densité'' d'énergie était très grande alors c'est que la ''quantité'' d'espace était très petite. Inversement proportionnelle. Sans doute assez petite pour que la ''quantité'' d'énergie ne puisse s'y déplacer. Espace trop compact sans doute, car ne s'étant jamais étendu.

C'est bon de savoir que l'espace existait à ce moment! :p Maintenant, est-ce que l'énergie occupait l'espace où se trouvait-elle à sa surface? La question se pose car il faut bien que l'espace s'étende dans quelque chose lors de l'expansion, non? Sinon on cache la boîte dans la boîte.

En fait, on ne sait pas si l'espace est infini ou pas. Mais s'il l'est maintenant, il l'était déjà au moment du Big bang.

Comment obtiens-tu une densité d'énergie très grande si l'espace est infini, en sachant que la densité est donné par la quantité d'énergie divisée par la quantité d'espace?

Obtiendrais-tu une quantité très grande de quelque chose en la divisant par l'infini, serais-tu magicien? Divin peut-être? :hum:

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est donc qu'il y a un eu un ''avant expansion''! Tu ne parlerais pas de début, sinon.

Non. Y a un instant 0 du big bang, qui correspond au maximum de densité d'énergie. Ca ne veut pas dire qu'il y a un instant -1, ni qu'il n'y en a pas.

Si la ''densité'' d'énergie était très grande alors c'est que la ''quantité'' d'espace était très petite. Inversement proportionnelle.

Non. Parce que l'énergie totale de l'Univers peut très bien être infinie.

C'est bon de savoir que l'espace existait à ce moment! :p

Vu que le big bang décrit l'expansion de l'espace, c'est un peu évident que l'espace existe dès le début, non ?

Maintenant, est-ce que l'énergie occupait l'espace où se trouvait-elle à sa surface? La question se pose car il faut bien que l'espace s'étende dans quelque chose lors de l'expansion, non? Sinon on cache la boîte dans la boîte.

Non, et non : http://www.astro.ucla.edu/~wright/cosmology_faq.html#XIN

Comment obtiens-tu une densité d'énergie très grande si l'espace est infini, en sachant que la densité est donné par la quantité d'énergie divisée par la quantité d'espace?

Obtiendrais-tu une quantité très grande de quelque chose en la divisant par l'infini, serais-tu magicien? Divin peut-être? :hum:

Si t'as une preuve que la quantité d'énergie contenue dans l'Univers n'est pas infinie, faut la donner, hein. Ca rendra bien service à tous les cosmologistes qui continuent bêtement à se demander si l'Univers est fini ou pas, sans doute parce qu'ils ne sont pas aussi géniaux que toi.

Ou pas. http://www.astro.ucla.edu/~wright/cosmology_faq.html#RB

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
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je pense toujours que si l’énergie de l'univers est nulle on aura le néant et pas d'espace-temps .

donc en supposant qu'au début il y a le néant , énergie zéro , un miracle a donné la première fluctuation , donc fréquence donc le temps et espace , peut être que la création de la matière est toujours continue et ne s’arrête jamais , ou peut être qu'on a un échange d’énergie avec un univers parallèle .

Salut,

Si nous travaillons en thermo, les théories développées par Boltzmann, Planck et d'autres illustres nous indiquent que zéro énergie revient à considérer zéro agitation thermique id est entropie=0.

Il s'agit d'un cas théorique, qui est d'ailleurs infirmé par la théorie quantique (l'inégalité de Heisenberg, toujours).

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
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Si nous travaillons en thermo, les théories développées par Boltzmann, Planck et d'autres illustres nous indiquent que zéro énergie revient à considérer zéro agitation thermique id est entropie=0.

Il s'agit d'un cas théorique, qui est d'ailleurs infirmé par la théorie quantique (l'inégalité de Heisenberg, toujours).

l'incertitude d'Heisenberg ne veut pas s'annuler , et les fluctuations quantiques ne veulent pas disparaitre , je pense que c'est ça qui interdit l’apparition du néant ,

le zéro agitation thermique contient encore des fluctuations quantiques .

je pense que le néant doit avoir zéro fluctuation quantique , et les scientifiques disent que c'est impossible .à cause l'incertitude d'Heisenberg .

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Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
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Non. Y a un instant 0 du big bang, qui correspond au maximum de densité d'énergie. Ca ne veut pas dire qu'il y a un instant -1, ni qu'il n'y en a pas.

Instant 0 : Pas d'expansion, espace minimum donc densité maximum.

Instant 1 : Expansion, plus d'espace et densité plus faible.

Logiquement si on pose un maximum de densité c'est que l'espace ne peut être réduit au delà de ce point, sinon la densité augmenterait encore. Donc l'instant 0 est l'instant -1 de l'expansion, le moment ou il n'y a pas d'expansion.

Non. Parce que l'énergie totale de l'Univers peut très bien être infinie.

En fait, on ne sait pas si l'espace est infini ou pas. Mais s'il l'est maintenant, il l'était déjà au moment du Big bang.

Tu me fais rire! :p

On parle de densité, du rapport de la quantité d'énergie à la quantité d'espace.

Si l'énergie est infinie et que l'espace est infinie alors la densité revient à 6d2fe435115e827c15c619f6a0da79be.png. La densité est-elle très grande alors?

Si l'énergie est infinie et que l'espace ne l'est pas alors ça revient à une densité infiniment grande, qui ne varie pas puisqu'infinie.

Si l'énergie n'est pas infinie et que l'espace l'est alors ça revient à une densité infiniment petite, qui ne varie pas puisque toujours infiniment petite.

Si ni l'énergie ni l'espace ne sont infini alors ça revient à une densité inversement proportionnelle à l'énergie et proportionnelle à l'espace. Densité qui varie.

C'est amusant de voir une réponse du type ''X peut-être infini'', c'est un petit tour de passe-passe équivalent à ''Et Dieu dit''.

Pour que la quantité d'espace ou d'énergie puisse être infinie, encore faut-il que l'infini existe. Je suppose que tu suppose que l'infini existe en réalité dans ce cas, que ce n'est pas qu'un objet mathématique. Supposes-tu que Dieu existe aussi? Répondre non serait plutôt incohérent! :p

Vu que le big bang décrit l'expansion de l'espace, c'est un peu évident que l'espace existe dès le début, non ?

Tu y en a mis du temps dis! On sait donc qu'il existe, que c'est quelque chose, un objet physique, qu'il se transforme. Maintenant, est-il élastique ou compact et rigide? Est-ce un seul et même volume qui prend plus de place ou est-ce une création de volume à partir d'autre chose?

Dans ton article il est question d'une dimension plus grande, est-ce que la surface serait une dimension plus grande que le volume selon toi? Peut-être ne comprends-tu pas l'anglais, ou le français!

Alors je réponds non à ton ''Non, et non :''.

Si t'as une preuve que la quantité d'énergie contenue dans l'Univers n'est pas infinie, faut la donner, hein. Ca rendra bien service à tous les cosmologistes qui continuent bêtement à se demander si l'Univers est fini ou pas, sans doute parce qu'ils ne sont pas aussi géniaux que toi.

Avant de se demander si la quantité peut être infinie, ils devraient se demander si l'infini existe en réalité. À force de plancher sur le papier, il oublient peut-être que les objets mathématiques ne sont pas la réalité.

Si l'infini existe pour les matheux, alors pourquoi Dieu n'existerait-il pas pour les cathos? À preuve du contraire, les 2 n'existent que sur papier. :p

Chacun sa métaphysique, ses hypothèses et son grand livre, question de respect?

Ça ne répond encore à rien du tout. Tout se que je peux te dire en rapport avec ce petit texte en anglais, c'est que le rayon de courbure d'une seule sphère sera toujours plus petit que celui de l'ensemble des sphères formées lorsqu'elle se fracturera en volumes plus petits, parce que l'ensemble de ces petits volumes occupera alors un volume relatif plus grand, 27 petites sphères de rayon 1 occupant plus de place qu'une sphère de rayon 3. Plus on fracturera et plus la surface de l'ensemble deviendra rectiligne.

Ainsi plus l'univers s'étend et plus la courbure de l'ensemble augmente.

Alors pas pas.

Je me demande si lorsque tu vois des équations, tu peux t'imaginer des objets correspondants? :hum: Le peux-tu?

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
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Instant 0 : Pas d'expansion, espace minimum donc densité maximum.

Instant 1 : Expansion, plus d'espace et densité plus faible.

Logiquement si on pose un maximum de densité c'est que l'espace ne peut être réduit au delà de ce point,

Un maximum de densité, c'est un maximum de densité. Si l'espace est infini, tu auras beau le compresser, il restera toujours infini. C'est ça que ça veut dire, infini.

Tu me fais rire! :p

Ca, j'ai bien vu que te faire réfléchir, c'était pas possible.

Si l'énergie est infinie et que l'espace est infinie alors la densité revient à 6d2fe435115e827c15c619f6a0da79be.png. La densité est-elle très grande alors?

6d2fe435115e827c15c619f6a0da79be.png c'est indéfini en math. Ca peut prendre n'importe quelle valeur. Demande à un prof de math, comme ça tu verras qui de toi ou moi est comique.

C'est amusant de voir une réponse du type ''X peut-être infini'', c'est un petit tour de passe-passe équivalent à ''Et Dieu dit''.

Non. Rien à voir avec dieu. Je ne prétend pas croire que l'Univers est infini, je dit qu'on en sait rien. Le seul mec qui croit des trucs sans la moindre raison, dans l'histoire, c'est toi.

Pour que la quantité d'espace ou d'énergie puisse être infinie, encore faut-il que l'infini existe.

Il est pas question de savoir si l'infini existe, il est question de savoir si l'espace est fini ou pas. Si t'es pas capable de prouver que l'espace est fini, croire qu'il l'est forcément est digne d'un bigot dogmatique. Faut pas faire ça.

Tu y en a mis du temps dis! On sait donc qu'il existe

Oui, la plupart des gens peuvent constater que quelque chose sépare leur cerveau de leur anus, par exemple, et appelle ce quelque chose espace. C'est pas ton cas ?

, que c'est quelque chose, un objet physique, qu'il se transforme. Maintenant, est-il élastique ou compact et rigide? Est-ce un seul et même volume qui prend plus de place ou est-ce une création de volume à partir d'autre chose?

L'espace ne prend pas de place, il n'occupe pas de place dans l'espace, parce qu'il est l'espace. Quand à sa taille, cf. plus haut.

Dans ton article il est question d'une dimension plus grande, est-ce que la surface serait une dimension plus grande que le volume selon toi? Peut-être ne comprends-tu pas l'anglais, ou le français!

This question is based on the ever popular misconception that the Universe is some curved object embedded in a higher dimensional space

Traduction : Cette question repose sur l'idée fausse très populaire que l'Univers est un objet courbe intégré dans un espace de dimension supérieure.

Visiblement, tu ne comprends pas l'anglais, tu ne sais pas non plus utiliser la fonction de traduction de google. Parce que sinon, tu aurais compris que l'article dit bien que tu te trompes, et d'une façon pas très originale en plus.

Apparemment, t'as aussi du mal à comprendre que tes connaissances sur le sujet sont visiblement très médiocres.

Ainsi plus l'univers s'étend et plus la courbure de l'ensemble augmente.

La courbure de l'espace dont il est question sur le site de l'UCLA, c'est un truc très précis et qui n'a rien à voir avec tes délires fumeux.

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Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un maximum de densité, c'est un maximum de densité. Si l'espace est infini, tu auras beau le compresser, il restera toujours infini. C'est ça que ça veut dire, infini.

Si la quantité d'espace est infinie alors la densité d'énergie sera toujours minimum. Si la quantité d'énergie est aussi infinie alors la densité sera indéterminée, elle pourra donc prendre n'importe quelle valeur, y compris 0, mais cette valeur ne changera pas par la suite, sinon par magie. Faut être cohérent.

C'est très grand une valeur de densité = 0, y'a pas à dire. :p

Conclusion, tu dis n'importe quoi. Tu donnes dans l'énormité, chose certaine. T'as qu'à dire que tu sais pas quand tu sais pas, y'a pas de mal à ça.

Ca, j'ai bien vu que te faire réfléchir, c'était pas possible.

Faut être sérieux, t'as pas ce qui faut pour pousser ma réflexion plus loin. À toi de me prouver le contraire. :p

6d2fe435115e827c15c619f6a0da79be.png c'est indéfini en math. Ca peut prendre n'importe quelle valeur. Demande à un prof de math, comme ça tu verras qui de toi ou moi est comique.

Ben voilà que tu contredis toi-même ton propos maintenant, tu apportes la preuve de ton ignorance. N'importe quelle valeur ne veut pas dire que c'est très grand comme valeur, va voir un prof de math, il te le dira.

Non. Rien à voir avec dieu. Je ne prétend pas croire que l'Univers est infini, je dit qu'on en sait rien. Le seul mec qui croit des trucs sans la moindre raison, dans l'histoire, c'est toi.

T'as des problèmes de compréhension ou quoi? L'analogie allait avec l'existence ou non de l'infini, pour croire que l'univers soit infini ou ne le soit pas, il faut commencer par croire que l'infini existe! Ça a à voir avec ton dieu, avec ta métaphysique, rien de plus.

Faudrait peut-être que tu cesses d'être borné à ce point, pour comprendre il faut laisser entrer les informations, pas les refoulées à la porte.

Il est pas question de savoir si l'infini existe, il est question de savoir si l'espace est fini ou pas.

Tu te rends comptes de ce que tu dis? Tu poses déjà l'infini comme existant en te demandant si l'espace est fini ou infini. Maintenant prouve-moi que l'infini existe, après on verra. Sinon je peux poser que Dieu existe et tout résoudre logiquement avec cet outil.

Si t'es pas capable de prouver que l'espace est fini, croire qu'il l'est forcément est digne d'un bigot dogmatique. Faut pas faire ça.

Si t'est pas capable de prouver que Dieu existe, croire qu'il n'existe forcément pas est tout aussi digne d'un bigot dogmatique. Faut pas faire ça. Je me sents tout petit devant ton énormité, t'es vraiment une sommité dans ton genre, faut l'avouer. :p

Oui, la plupart des gens peuvent constater que quelque chose sépare leur cerveau de leur anus, par exemple, et appelle ce quelque chose espace. C'est pas ton cas ?

Non, c'est pas mon cas. Moi je constate qu'il y a un tas de choses qui les séparent et qui les relient, et que si ces choses portaient le nom d'espace alors mon cerveau et mon anus porteraient aussi ce nom. Mais c'est le propre des gens qui sont incapable d'identifier les choses et de les nommer par leur noms que de leur donner un nom générique, certains diront que c'est Dieu, d'autres comme toi diront que c'est de l'espace, certains diront même que c'est l'infini qui sépare ce qui est fini de ce qui ne l'est pas.

Gloire à l'espace séparant ton cerveau de ton anus! Et gloire à l'espace constituant tout ce qui forment les miens et qui les individualisent ou les séparent!

L'espace ne prend pas de place, il n'occupe pas de place dans l'espace, parce qu'il est l'espace. Quand à sa taille, cf. plus haut.

Évidemment, c'est de l'espace, il prend la place de l'énergie, parce que ce n'est pas de l'énergie et que l'énergie n'est pas de l'espace. Elle est là la logique, c'est simple pourtant! :p Trop simple pour toi?

This question is based on the ever popular misconception that the Universe is some curved object embedded in a higher dimensional space

Traduction : Cette question repose sur l'idée fausse très populaire que l'Univers est un objet courbe intégré dans un espace de dimension supérieure.

Visiblement, tu ne comprends pas l'anglais, tu ne sais pas non plus utiliser la fonction de traduction de google. Parce que sinon, tu aurais compris que l'article dit bien que tu te trompes, et d'une façon pas très originale en plus.

Je vois que visiblement, tu ne comprends pas le français. Je te parles d'un volume évoluant dans une surface, d'un objet intégré dans une dimension inférieure. Connais-tu la différence entre inférieure et supérieure?

Si l'idée fausse est de croire que c'est l'intégration dans une dimension supérieure alors ça ne dis rien dans le cas d'une dimension inférieure. Vas voir un prof de math, il t'expliquera que la surface est de dimension inférieure au volume. Tu reliras ensuite.

Apparemment, t'as aussi du mal à comprendre que tes connaissances sur le sujet sont visiblement très médiocres.

Bon choix de mots, ''apparemment'' me plait. Évidemment, elles sont moins médiocres que les tiennes si on se base sur des choses aussi simple que les notions de supérieur et d'inférieur, faut commencer par comprendre la base mon p'tit vieux, sinon on ne comprend rien de plus compliqué, on se limite alors à résoudre des équations sans se poser de questions et on se retrouve avec des objets divin qui agissent comme des passe-partout, comme l'infini par exemple.

La courbure de l'espace dont il est question sur le site de l'UCLA, c'est un truc très précis et qui n'a rien à voir avec tes délires fumeux.

Ce qui me fascine le plus,c'est ta facilité à émettre des commentaires et ton incapacité à expliquer les choses dans tes mots en te limitant à jeter des liens internet, c'est à la portée de n'importe qui, même d'un enfant, même pas besoin de comprendre ce que l'article contient.

Ce que je viens d'expliquer sur la courbure est tout à fait conforme avec l'idée de celle-ci, en résumé, ça te dit que plus une sphère est grosse et plus le rayon de courbure est grand.

Faut t'ouvrir un peu l'esprit! Ça finit par sentir le renfermé quand on aère pas un peu la place. C'est pas en défendant des théories qui n'expliquent pas tout que tu finiras par tout comprendre, ça c'est logique et certain. À toi de comprendre ou de te limiter à résoudre des équations sans te poser de questions. Allez, t'es capable, j'en suis certain. ;)

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si la quantité d'espace est infinie alors la densité d'énergie sera toujours minimum.

NON.

Si la quantité d'énergie est aussi infinie alors la densité sera indéterminée, elle pourra donc prendre n'importe quelle valeur, y compris 0, mais cette valeur ne changera pas par la suite, sinon par magie. Faut être cohérent.

Il n'y a absolument aucune incohérence dans l'hypothèse que l'univers est infini et en expansion. Fait toi expliquer ça par un prof de math si ça t'échappe.

Je vois que visiblement, tu ne comprends pas le français. Je te parles d'un volume évoluant dans une surface, d'un objet intégré dans une dimension inférieure. Connais-tu la différence entre inférieure et supérieure?

Visiblement, tu es atteint de la forme d'amnésie courante chez les fumistes, qui consistent à leur faire oublier ce qu'ils disaient. A savoir, dans le cas présent : "il faut bien que l'espace s'étende dans quelque chose lors de l'expansion, non?"

Ce qui est bien une erreur de débutant qui ne connait rien au sujet, cf. Le site de l'UCLA.

Tu te rends comptes de ce que tu dis? Tu poses déjà l'infini comme existant en te demandant si l'espace est fini ou infini

Non, parce que l'infini n'est pas un objet, et qu'il est donc stupide de se demander s'il existe ou non. Y a que les mecs qui n'ont pas compris ce que c'est qui le font.

Mais puisque visiblement, c'est ton cas, reformulons la question qui se pose sur l'espace : si on prend un cercle, et qu'on le parcours dans l'une ou l'autre direction, sans en changer, au bout d'une certaine distance on se retrouve à son point de départ. En est-il de même pour l'univers ?

Conclusion, tu dis n'importe quoi.

Conclusion, tu es un âne baté et borné, incapable de réfléchir ou de comprendre des trucs relativement simples, et malhonnète en plus de ça. Je ne perdrai pas davantage mon temps avec toi.

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Membre, Posté(e)
Verax Membre 809 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

NON.

Ben oui. Un prof de math vient de me dire que puisque la DENSITÉ D'ÉNERGIE est le rapport entre la quantité d'énergie et la quantité d'espace, alors la division par l'infini donne toujours le même résultat lorsque la quantité d'énergie est finie, une densité infiniment petite. Sinon c'est le cas évoquée dans la réponse suivante, soit une indétermination.

Faut suivre l'ami, t'es dans le champs. Ce sont des principes de mathématique simple, encore faut-il savoir ce que c'est qu'une densité, car c'est ce dont il est question.

Il n'y a absolument aucune incohérence dans l'hypothèse que l'univers est infini et en expansion. Fait toi expliquer ça par un prof de math si ça t'échappe.

Le prof de math vient de m'expliquer que t'es à côté de des pompes, que ce n'est absolument pas ce dont il était question.

La question portait sur une quantité infinie divisée par une quantité infinie et de l'indétermination du résultat, résultat qui n'est pas qualifiable de très grand car indéterminé dans ce cas. Il me dit que faut vraiment pas s'y connaître en math pour affirmer que la densité sera très grande. Ça confirme ce que je pensais.

En ce qui concerne la possibilité d'expansion d'un espace infini, ça ne me pose pas de problème et ça ne m'en a jamais posé un. Faut suivre l'ami.

Visiblement, tu es atteint de la forme d'amnésie courante chez les fumistes, qui consistent à leur faire oublier ce qu'ils disaient. A savoir, dans le cas présent : "il faut bien que l'espace s'étende dans quelque chose lors de l'expansion, non?"

Ce qui est bien une erreur de débutant qui ne connait rien au sujet, cf. Le site de l'UCLA.

Encore une fois, t'es à côté de tes pompes. J'ai affirmé que le volume s'étend dans sa surface, que l'espace s'étend dans l'énergie. Le concept même d'expansion perd son sens sinon, dire que ça s'étend dans rien c'est dire que ça ne s'étend pas, c'est la même chose que pour celui qui ne répond rien, en fait il ne répond pas, ce n'est pas comme répondre rien, rien est alors une réponse.

T'as aucune idée de ce que tes équations représentent en réalité, t'es même pas capable de comprendre le sens des termes, en fait, t'as aucune imagination.

Non, parce que l'infini n'est pas un objet, et qu'il est donc stupide de se demander s'il existe ou non. Y a que les mecs qui n'ont pas compris ce que c'est qui le font.

C'est comme pour tous les objets mathématiques, aucun n'existent en réalité. Y'a que les mecs qui ne l'ont pas encore compris qui le font. Ici on parle d'objet physique qui trouvent une réalité physique, lève ton nez de tes papiers et regarde la réalité en face, c'est autre chose que des nombres.

Puisqu'on parle de quantité d'énergie, alors l'infini n'a rien à y faire puisque ce n'est pas une quantité, alors revient sur terre.

Mais puisque visiblement, c'est ton cas, reformulons la question qui se pose sur l'espace : si on prend un cercle, et qu'on le parcours dans l'une ou l'autre direction, sans en changer, au bout d'une certaine distance on se retrouve à son point de départ. En est-il de même pour l'univers ?

Voudrais-tu dire que peu importe le cercle, on réussi toujours à en faire le tour? Que sa circonférence ne peut pas être infinie? Dans ce cas je ne vois pas pourquoi il en serait autrement pour l'univers.

Mauvaise question l'ami, t'as toujours autant de problème à t'exprimer correctement on dirait. Côté analogie, tu donnes plus dans l'anal que dans la logique! :p

Conclusion, tu es un âne baté et borné, incapable de réfléchir ou de comprendre des trucs relativement simples, et malhonnète en plus de ça. Je ne perdrai pas davantage mon temps avec toi.

Toujours plus facile de qualifier que de quantifier, t'as une tendance fâcheuse qui te ramène plus à la vulgarité qu'à la vulgarisation, c'est un talent que t'a pas, faut pas t'en faire, ça ne te tuera pas.

Il s'avance, crache, et fuit. Un point pour le lâche qui lâche! :p

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 060 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Peux être Verax que si ce topic est dans le domaine Sciences, tu pourrais arrêter ce petit jeu consistant à écrire n'importe quoi...

On est ici dans la psychologie a deux balles, la psychanalyse, l'invective, le problème d'ego...

Consulte une fois pour toute.

Amicalement.

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