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Bad Banks : une bombe de 1000 milliards d'euros pour le contribuable européen


economic dream

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Dont Dexia évidemment ...

"

« Bad Banks » : une bombe de 1.000 milliards d’euros pour les contribuables européens

Par Veronique Chocron | 17/06 | 20:47 | mis à jour le 18/06 à 09:14 |

EXCLUSIF Six ans après la crise, plus de 1.000 milliards d’euros d’actifs douteux ou illiquides restent stockés dans les « bad banks »

576506_0202835701216_web_tete.jpgPlus de 1.000 milliards d’euros d’actifs restent encore stockés dans les « bad banks » - AFPEclipsée par la crise des dettes souveraines et par la récession des économies réelles, la crise des « subprimes » n’est pas une affaire classée. Détonateur de la bombe financière européenne, elle laisse une facture que les banques et les Etats européens ne sont pas près de régler. Pour se sauver, de grands établissements de crédit, paralysés par les créances douteuses et les actifs illiquides accumulés au fil des ans depuis 2007, ont constitué des « bad banks ». Bilan, six ans après le début de la crise financière : plus de 1.000 milliards d’euros d’actifs restent encore stockés dans ces structures de défaisance en Europe.

En amont, la création de ces dernières répond toujours à la nécessité de tirer un trait arbitraire sur les actifs toxiques et non stratégiques, pour que les activités cœur de métier restent attractives aux yeux des investisseurs. Mais les « bad banks » peuvent prendre différentes formes : une structure nationale rachetant des actifs aux banques privées, comme l’a fait l’Irlande avec la Nama (National Asset Management Agency) ; une banque insolvable nationalisée et séparée en « good bank » et « bad bank » ; et enfin une structure de cantonnement à l’intérieur d’un établissement privé.

Partie émergée de l’iceberg

C’est le schéma retenu par plusieurs banques françaises. Dont, en tête, Dexia. La « bad bank » de l’établissement franco-belge recensait fin mars 266 milliards d’euros d’actifs douteux gérés en extinction. Un record en Europe. Mais deux des poids lourds du secteur ont également eu recours à une « bad bank » interne. Natixis, la banque de financement et d’investissement du groupe coopératif BPCE, s’est doté en 2009 d’une GAPC (gestion active des portefeuilles cantonnés), regroupant 35 milliards d’actifs toxiques ou illiquides. Quatre ans plus tard, à la fin mars 2013, la banque n’en gérait plus « que » 13,5 milliards, misant sur la fermeture de sa GAPC à la mi-2014. La Société Générale suit une trajectoire analogue : sa « bad bank » Inter Europe Conseil, constituée début 2010 avec 35,5 milliards d’euros d’actifs douteux, en rassemblait 8,8 milliards à la fin de 2012.

Les plus de 1.000 milliards logés au sein des « bad banks » européennes ne constituent toutefois que la partie émergée de l’iceberg. Des centaines de milliards de créances douteuses et de fonds communs de créance, dont la valeur de marché s’est brutalement dégradée, figurent dans les livres des banques européennes. La banque de financement et d’investissement du Crédit Agricole, Cacib, n’a pas créé de « bad bank » et ne détenait plus, à la fin 2012, que 1,15 milliard d’actifs douteux en cours de cession.

Ces actifs dégradés, que les Etats, les banques et les marchés savent si mal évaluer, constituent-ils une bombe financière à retardement ? Une gestion à très long terme, en extinction ou au gré des opportunités de marché, permettra aux banques de digérer leurs erreurs. Mais elle pèse sur le dynamisme du secteur financier.

576506_0202834942131_web_tete.jpg

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

j'ai du mal à tout comprendre mais ça me renforce dans l'idée d'un consortium de banque qui fait tout pour qu'on ne sorte pas de la dette et qui menotte nos gouvernement sans vouloir rentré dans d'autre théorie.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 711 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Nos hommes politiques ne sont plus que des marionnettes, qui ne savent même pas donner le change. Le vrai pouvoir est dans les banques. Le seul petit problème, et qui ne rend pas optimiste pour l'avenir, est qu'il s'agit d'un pouvoir aveugle et fou...

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
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( euuuuh... Si quelqu'un savait traduire cette langue étrange employée dans l'article je lui en serais personnellement très reconnaissant de remplir ma petite tête toute vide... Parce que comme ça de loin ça a l'air intéressant, mais au bout du troisième "gné ? OO de quoi qu'il cause en fait ?" J'ai abandonné mes motivation autodidactes... Merci d'avance et désole pour le dérangement :D )

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Création monétaire succintement

http://monnaie.wikispaces.com/Création+monétaire:

Quand un client, par exemple une entreprise X, demande un prêt de 100 000€ à sa banque, celle-ci crédite son compte du montant emprunté (la somme est inscrite en dépôt à vue) en échange d'un engagement de remboursement aux échéances prévues dans le contrat.

L'opération correspond à une double inscription à l'actif (détention d'une créance) et au passif (approvisionnement d'un compte) de la banque :

Bilan de la banque commerciale

Actif _____________________________Passif

Créance sur X : + 100 000 €---------------------Dépôtsà vue : + 100 000 € (comptecourant de X)

La double inscription simultanée d'un même montant à l'actif et au passif du bilan de la banque constitue donc l'acte par lequel elle crée de la monnaie. Il y a en effet accroissement de la quantité de monnaie détenue par les agents non financiers : cette monnaie ne résulte pas d'un transfert de ressources entre agents mais représente une capacité de dépenses supplémentaire pour l'entreprise X sans que personne d'autre ne renonce à son pouvoir d'achat.

Ce mode de création a plusieurs conséquences :

  • la monnaie n'est finalement qu'une dette de banque qui circule, un élément du passif bancaire accepté comme moyen de paiement. L'essentiel est que cette créance puisse ensuite être librement utilisée sur les marchés, en clair qu'elle soit reconnue comme une véritable monnaie.
  • La valeur de cette monnaie est la valeur de la créance,la confiance dans le créancier

Donc quand un créance est douteuse,comme celles détenues par les Bad Banks, la monnaie n'a aucune valeur c'est comme si on s'apercevait que 1000 milliards sont de la fausse monnaie Les actifs des bilans seraient amputés de ces valeurs ;ce qui pourrait entrainait des faillites en cascades

Comme les subprimes

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