Les vieux enfants.
Ils se tiennent par la main comme des enfants de maternelle, accrochés l'un à l'autre elle fragile lui la regardant en silence, on sent toute la tendresse dans son regard au bord des larmes.
Ils s'assoient chaque jour sur le même banc et regarde le monde qui s'éloigne d'eux, ils murmurent des choses que je n'entends pas, il remet son écharpe avec gentillesse et compassion, les pétales des arbres en fleurs tombent doucement comme le temps qui passe.
Ils sont proches, parfois ils sourient aux gens qui passent mais ne les regardent pas, plus. Ils sont enfermés dans leur passé et les gens du présent ne s'en soucient pas, ils courent après leur vie et en oublient le reste.
Les amoureux du soir de leur vie ont quelque chose de tendre, dépourvu de toute mesquinerie, ils s'observent et plus besoin de parler beaucoup pour se raconter, et leurs mains se serrent encore avec cette passion libre des gens qui ne craignent plus rien, ne mentent pas, ils ne pensent que le moment présent et tourbillonnent comme un pétale de fleur au gré du vent printanier.
Les éternels amants ont quelque chose d'attendrissant.
Modifié par querty
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