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La chimie de l'amour peut-elle être héréditaire ?


Fabazad

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Nouveau, Posté(e)
Fabazad Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour, j'espère que je suis dans le bon topic

Donc je m'explique :

On dit que l'amour est a l'origine d'un phénomène chimique apparemment avec une question d'hormones et d'odeurs et donc, si j'ai bien compris, les goûts pour une personne du sexe contraire seraient en partis prédéfinis par l'ADN.

C'est pour cela que j'en viens a la question : L'amour/Les gouts seraient-ils héréditaires ? Pourraient-ils se transmettre de père a fils ? Et en allant encore plus loin, aimer chacun une personne différente de la même famille. Par exemple le père avec la mère et le fils avec la fille ?

J'espère que je me suis bien exprimer et que vous comprendrez :) Merci

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

.../.....

C'est pour cela que j'en viens a la question : L'amour/Les goûts seraient-ils héréditaires ? Pourraient-ils se transmettre de père a fils ? ..../....

J'espère que je me suis bien exprimer et que vous comprendrez :) Merci

Et pourquoi pas de père à fille ou de mère à fils ?blush.gif

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Oui l'amour peut être un phénomène chimique dans le sens où l'ocytocine joue sur notre caractère et donc sur nos relations (notamment entre une mère et ses enfants). En revanche il n'y a pas de gout prédéfinit au niveau de l'ADN pour des personnes de sexe contraire, en tout cas ce n'est pas prouvé.

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas parce que ce n'est pas prouvé que ça n'existe pas.Longtemps on a bien cru que le soleil tournait autour de la terre ou que la terre était plate. Ce n'est pas parce qu’on ne peut pas -actuellement - prouvé la chose qu'elle n'est pas possible ou réelle.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Je ne me fermerais à cette idée que hétérosexualité ou homosexualité soit ancré dans nos gènes... Avec la possibilité de ne pas être esclave de nos gènes et d'expérimenter une relation homo si je suis hétéro ou une relation hétéro si je suis homo... Après si un jour un chercheur découvrait le gène de l'homosexualité ça risque de sentir super mauvais pour les homos. On verrait des centres de ré éducation s'ouvrir aux 4 coins du monde et les pauvres gens se feraient ouvrir le cerveau à coups de bistouris "pour leur propre bien"...

Sauf si la surpopulation de la planète nous obligeait à devenir homo, auquel cas ce seraient les hétéros qui se feraient châtrer de façon à maitriser la natalité :rtfm:

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Membre, Posté(e)
Tolan2 Membre 802 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Si l'hétérosexualité ou l'homosexualité étaient inscrites dans nos gênes, alors il n'y aurait rien à faire...

Sauf peut-être que des parents pourraient choisir de ne pas avoir d'enfants homosexuels?

Et puis il y a aussi la bisexualité et l'asexualité.

Ce qui me paraît bien plus complexe qu'une histoire de gêne.

Le développement de l'embryon peut aussi être facteur important.

Chaque embryon au départ n'est ni mâle ni femelle. C'est au bout de quelques semaines, que la différencation se produit:

Chez les garçons, le chromosome y va déclancher un processus de masculinisation, alors que chez les filles, aucun signal, et l'embryon va se développer naturellement en fille.

Mais que ce passe-t-il au niveau du cerveau?

Sinon l'attirance sexuelle pour un homme ou une femme n'est pas chimique. On est soit hétéro, soit homo (ou autres variantes).

Pourquoi tombe t-on amoureux?

Je pense que nous avons tous un "logiciel" pour tomber amoureux qui se met en route lorsque certaines conditions sont réunies (attirance physique, mentale ect) et là, la chimie, couplée avec les hormones, peuvent être les vecteurs de l'amour..

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 598 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

La question est aussi vaste que celle qui consisterait à se demander si les oiseaux sont génétiquement programmés pour voler. (inné)

Si les poules ne volent plus, c’est qu’elles sont nourries par l’homme et que la nécessité pour elles de voler afin de fuir les prédateurs ne se pose plus. (acquis)

Toutes les espèces vivantes ont les gènes de l’amour en elle, qui est la confiture favorisant la reproduction de l’espèce.

Je sens que je vais me recevoir une envolée de bois verts…

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Les gènes ne déterminent pas nos comportements. Il faut imaginer qu'ils sont comme une porte fermée. On l'ouvre ou pas selon les circonstances. Certains n'ont pas telle porte, d'autres la possèdent. Mais ce qui détermine l'ouverture de la porte, ce sont les circonstances, l'environnement, l'éducation, la culture. Il faut donc des conditions, donc un conditionnement. Quand à l'amour, il est le fruit de la frustration. Frustration suscitée par la notion de propriété. Les premiers hommes copulaient sans état d'âme et sans empêchements. Mais dès que la propriété est advenue, que le patriarcat a succédé au matriarcat, tous les descendants et le conjoint appartenaient au mâle. Les soupirants se sont vus interdire les relations sexuelles, d'où la frustration, les enlèvements des filles. Ce respect, cette retenue de l'acte sexuel est devenu l'amour. L'attachement du mâle à la femelle est naturellement, par la chimie, durable pour 3 ou 4 ans; ce qui permet les soins et la protection de la progéniture. Quand à l'affection, qui suit la fièvre amoureuse, elle est dûe à la vie en commun. L'invention de la hutte familiale l'a favorisée, et a favorisé aussi les échanges affectueux, et aussi le langage.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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As tu une référence bibliothécaire ou un article qui traite de ce passage à la monogamie? Non pas que je doute (encore que ce serait une démarche saine de douter de tout) mais le sujet m'intéresse.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

CF, qui parle ici de monogamie ? La monogamie n'est pas naturelle mais culturelle. Le rôle du mâle est de créer la diversité des individus qui naissent. Sans diversité, notre espèce serait en danger de disparaître. La monogamie des Grands est un leurre. Le roi a des favorites, le sultan un harem, le sujet ou le citoyen a une maîtresse. "Le mauvais homme n'est pas celui qui va chez la courtisane, mais celui qui y reste." Montaigne

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Membre, 33ans Posté(e)
Arthur. Membre 2 858 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

Bon dieu arrêtez avec l'ocytocine en plus de n'avoir aucune idée de comment ça marche vous en déduisez des choses complètement ahurissante.

C'est un fantasme que de croire que nos comportement seraient instinctif au sens freudien du termes (du a la physiologie). Le langage joue un rôle tellement important dans le corps qu'il réduit celui-ci a néant et tout est négligeable.

Malheureusement si on tombe malade d'une psychopathologie je ne pense pas qu'il suffit de réparer un boulon. La neurologie a essaye et je dois rappeller qu'en Amérique ça a abouti à la lobotomie.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Mais oui, Arthur, la question est bien de savoir si ce sont les substances chimiques du corps qui guident nos comportements, mais aussi bien ce qui déclenche la production de ces substances. Quand j'ai peur, des substances créent une grande force et le paroxysme des sens. Mais Bergson dit que si l'on arrive à supprimer les réactions physiques, nous ne ressentons plus les effets de la peur, et qu'elle n'est plus qu'une entité intellectuelle. Donc c'est bien nous-mêmes qui déclenchons ces réactions chimiques. Les sadhus et fakirs en sont la preuve. Les Stoïciens critiquaient le danger comme étant une représentation mentale, un épouvantail sans fondement. (sans pantalon-lol)

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Membre+, 53ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 53ans‚
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Sinon l'attirance sexuelle pour un homme ou une femme n'est pas chimique. On est soit hétéro, soit homo (ou autres variantes).

Ah bon ? Et les phéromones, c'est quoi ?

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ah bon ? Et les phéromones, c'est quoi ?

Chez les animaux, les phéromones servent à gérer le cycle de reproduction, à choisir un partenaire fertile. C'est plus une question de "bon moment" que de "bon individu".

Je ne crois pas qu'il existe la moindre preuve que les phéromones jouent le moindre rôle sur l'attirance pour un individu plutôt qu'un autre.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Wipe, pour les autres animaux, si. Pour les humains, les attirances sont d'abord culturelles. Les odeurs, par exemple, ne sont pas le déclencheur, quoiqu'elles aient de l'importance. Si les chiens se sentent le fondement, c'est pour vérifier si la femelle est réceptrice. Pour l'homme, c'est un ventre plat qui nous attire, car il indique que la femme n'est pas enceinte. C'est inconscient. Seul l'humain a la notion du beau, culturel. Le beau est un signe de bonne santé, ce qui n'est pas toujours vrai. Mais nos ancêtres se fiaient à cette beauté, et ça marche puisque nous sommes là.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Wipe, pour les autres animaux, si. [...]. Si les chiens se sentent le fondement, c'est pour vérifier si la femelle est réceptrice.

... et c'est donc, comme je le disais, une question de moment plus que d'individu. Y a quand même une sacré différence entre "aimer quelqu'un" (ou même "être attiré sexuellement par quelqu'un") et "constater que quelqu'un est en phase d'ovulation".

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Wipe, c'est la différence entre l'appétit , qui est de l'instinct, et le désir, qui est culturel. Imaginez ( ne faites pas cette expérience, malheureux) que si on suspend un nouveau-né jusqu'à son adolescence, qu'il n'ait ainsi contact avec nulle personne, devenu adulte, il aura des appétits sexuels, mais ne saura pas avec quoi les assouvirs. "Le désir c'est l'appétit qui a conscience de lui." dit Spinoza. Il faut savoir que nos ancêtres, quand ils éprouvaient la faim, la croyaient une maladie, une malédiction. Bref, on a faim, mais on désire des frites.

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
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Salut, il y a plusieurs questions dans ta question, et elles tournent bien autour de l'amour :). Après tu ne poses pas seulement la question scientifique de l'amour. Dans un sens, l'amour aurait plutôt tendance à s'opposer à la science d'ailleurs : la science qui s'essaye à définir l'amour, ça prend des aspects quelque peu ubuesques.

Clarification : l'amour se manifeste, comme toute attitude, par des manifestations chimico-neurales perceptibles et relativement reconnaissables. De même, l'ADN a une part de responsabilité dans notre capacité à vivre l'amour.

Mais les êtres humains présentent plus de points communs que de différences : nous sommes tous dotés de fonctions organiques qui nous permettent de vivre des sentiments d'attirance. Serions-nous prédisposés à aimer tels ou tels critères dès la naissance ? Et bien c'est une question de "part de prédisposition" : certes dès la naissance chaque individu présente des caractéristiques sensibles qui lui sont innées, et en grandissant d'autres caractéristiques plus ou moins innées vont orienter ses sensibilités primaires. Quant à savoir s'il serait inné d'aimer préférentiellement certaines femmes ou certains hommes, aucun scientifique ne saura te le dire de manière vraiment honnête : aucune méthode expérimentale ne saurait appréhender des paramètres aussi interdépendants de l'expérience pour en tirer la part d'inné, aucune génétique des populations ne saurait extirper le paramètre culturel de l'être : ils sont dans la réalité indissociables.

Ce que je peux te dire, c'est que les gènes et les fonctions physiologiques primaires ne fonctionnent pas en termes de reconnaissance précise d'objet, mais en termes d'effets sensibles. Ainsi il se peut que nous soyons inégaux dans l'appréciation affective des formes rondes ou des formes hautes.

Mais comprends bien ce qui est essentiel Fabazad : l'amour dépasse de très loin nos simples fonctionnalités instinctives. Je te parle de l'amour avec un grand A en tout cas. L'amour qui se désintéresserait de ton expérience, de ta compréhension du monde et de tes aspirations liées à ton histoire, ce ne serait pas du vrai amour.

Tu peux éprouver de l'attirance physique auprès de tous les membres de ta famille, tout sexe confondu. Mais on s'en fout un peu au fond non ? Si tu es un mec et que tu es attiré par ta soeur, ce n'est pas une mauvaise chose en soi. Par contre si tu décides de faire l'amour avec elle, ou même seulement de jouer à amplifier et à fusionner tes modalités amoureuses avec ta soeur, je te conseille de réfléchir au sens de vie que cela va mettre en place dans votre vie familiale. Sur cette question tu peux à mon avis faire confiance à la tradition sociale aussi : l'inceste crée des familles toutes recroquevillées dans leur chair.

Si pour toi l'amour s'intéresse au sens de la vie, je t'assure que l'amour sera plus fort. Et même, quand on est en adéquation avec ce qu'on aime, ce qui nous attire (au delà des instincts) et le sens qu'on donne à sa vie, le plaisir sexuel est meilleur.

Baise une bombasse méga bonne et méga chaude mais sans autre intérêt que le cul pour toi, je ne suis pas sûr que la saveur soit la meilleure du monde.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Wipe, c'est la différence entre l'appétit , qui est de l'instinct, et le désir, qui est culturel. Imaginez ( ne faites pas cette expérience, malheureux) que si on suspend un nouveau-né jusqu'à son adolescence, qu'il n'ait ainsi contact avec nulle personne, devenu adulte, il aura des appétits sexuels, mais ne saura pas avec quoi les assouvirs.

Je prend le pari que si on fait l'expérience, on constatera qu'il a appris tout seul à jouer à touche pipi. Comme tout un tas de mômes pas spécialement isolés.

"Le désir c'est l'appétit qui a conscience de lui." dit Spinoza. Il faut savoir que nos ancêtres, quand ils éprouvaient la faim, la croyaient une maladie, une malédiction.

Je serais curieux de savoir ou t'as été péché une idée pareille, encore.

Mais bon, pour en revenir au sujet : pour ma part, je n'ai pas du tout l'impression de ressentir de l'appétit sexuel en fonction de l'état d'ovulation des femmes qui passent à portée de mon organe voméro-nasal. L'attirance sexuelle est bien une question de culture, comme le montrent les représentations des femmes jugées attirantes à différentes époques et dans différents lieux.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Wipe, c'est de Nietzsche que le tire. Comme le premier homme qui a rêvé, a cru revoir vivant un parent mort et a imaginé l'immortalité. Sans doute dans "De l'Origine de la Morale."

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