Ne rien savoir

Que veut dire le paradoxal "je sais que je ne sais rien" ?

Y a t il un lien à faire avec le bénéfice du doute ?

A classer dans cette contradiction dite modestie orgueilleuse, qui s’apparente à un raisonnement d’extrémiste. (Tout/rien : 0 /1 : Blanc/Noir :Dessus/Dessous : Gauche/Droite)

Alors que la vérité nuancée est plutôt, "je sais certaine choses, mais je reconnais sans détour, ne pas tout savoir "

J'ajouterai à ce que dit Enchantant que l'idée est de mettre en valeur l'immensité de ce que je ne sais pas, face à la petitesse de ce que je sais.

(Car comme disait un Raymond, rien, c'est rien, deux fois rien, c'est rien, mais trois fois rien, c'est pas grand chose, et ça n'est pas rien)

cogito

La phrase est attribué à Socrate, ce qui, dans les mains de Platon semble être une invitation à l'humilité, à la réflexion et peut être aussi effectivement au doute.

Le paradoxe n'est pas sans rappeler les koan zen « Quel est le son d'une seule main qui applaudit ? » Destiné à créer un blocage, un vide de par sa nature paradoxale: la pensée n'est pas toujours notre ami et il faut parfois s'en affranchir pour accéder à une nouvelle perspective des choses.

Ne pas tout savoir, et ne rien savoir (d'autre que ça), ça me semble différent. Que je ne sache pas tout, rien de nouveau, c'est évident. Que je ne sache rien, là c'est beaucoup plus étonnant.

lalibulle (j'aime bien ton psoeudo) t'as fait tomber un truc ! Pourquoi "cogito" ? Quel mystérieux indice... :)

pour cogiter?

alors ça serait pas vraiment sincère ?

Ne pas tout savoir, et ne rien savoir (d'autre que ça), ça me semble différent. Que je ne sache pas tout, rien de nouveau, c'est évident. Que je ne sache rien, là c'est beaucoup plus étonnant.

lalibulle (j'aime bien ton psoeudo) t'as fait tomber un truc ! Pourquoi "cogito" ? Quel mystérieux indice... :)

Tout savoir est un mythe, il faudrait absorber les connaissances du passé et celles du présent tout en étant ouvert aux savoirs du futur... Ne rien savoir implique la remise en doute de ce qu'on a appris. Je vais passer 20 ans de ma vie à élaborer une théorie qui sera balayé en un instant par une révélation.

je disais ça pour rire, j'en sais rien de ce qu'elle a voulu dire. c'est le premier mot qui me soit venu quand je l'ai lu.

fallait pas me prendre au mot^^

(Tout/rien : 0 /1 : Blanc/Noir :Dessus/Dessous : Gauche/Droite)

Je sais que c'est très à la mode le côté "ni droite", "ni gauche", mais vouloir faire des recettes qui ferait coexister deux conceptions de société qui ne partagent pas les même valeurs, c'est ne rien comprendre à la droite ou à la gauche.

Il y a un bouquin de socrates/platon où évoque le concept il me semble.

Il s'agit 2 lutteurs qui après avoir été les rois du combat ont trouvé un art encore plus fort, battre les autres avec les mots (revoilà 2 sophistes donc)

On vient les voir de loin pour les entendre se battre sur les mots, alors forcement il y a une joute avec eux d'un coté et de l'autre platon/socrates.

La joute est sur le thème du savoir, avec une question du genre "qui apprend, celui qui sait ou celui qui ne sait pas ?"

Au début on démontre que c'est ceux qui ne savent pas qui apprennent (sans doute pour ensuite savoir), et ensuite on démontre le contraire, que pour apprendre il faut d'abord savoir (savoir lire, etc...).

Bien sur socrates/platon les roule dans la farine.

Enfin c'est de mémoire, faudrait vérifier, je l'ai lu il y a quelques décennies quand même.

Sinon c'est aussi la dernière phrase de la chanson de Jean Gabin "je sais", qui commence par "toute m'a vie j'ai voulu dire je sais", et qui se termine par le constat d'un homme agé qui finalement se rend compte que : "je sais que je ne sais rien !"

Après oui tu peux parfaitement rapprocher cela du bénéfice du doute.

Certes "je sais que je ne sais rien", n'a rien d'un doute, c'est une certitude, mais n'est ce pas en doutant que descartes à construit sa première certitude, preuve quelque part que doute et certitude peuvent faire bon ménage.

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Je sais que c'est très à la mode le côté "ni droite", "ni gauche", mais vouloir faire des recettes qui ferait coexister deux conceptions de société qui ne partagent pas les même valeurs, c'est ne rien comprendre à la droite ou à la gauche.

Certains ici, sont tellement obnubilé par la politique qu’il ne peuvent même pas envisagé un seul instant que le terme gauche ou droite puisse avoir un sens autre ?

Droite : Rectiligne,sans déviation, succession de point, debout, verticale, honnête, loyale.

Gauche : Côté du cœur, qui est de travers, qui est maladroit, gêné, contraint.

Dans mon exemple :Tout à Gauche/ Tout à Droite ou Tout Blanc/Tout Noir, c’est pour caricaturer l’extrémisme de la pensée, qui ne laisse place à aucune nuance, aucune couleur.

Pour moi, c'est l'étape où dans la réflexion on se rend compte que tous nos savoirs peuvent s'écrouler à tout moment suite à une révolution scientifique, culturelle ou autres... donc atteindre l'étape où tout bascule et se dire qu'au final ben... on ne savait rien ^^

Certains ici, sont tellement obnubilé par la politique qu’il ne peuvent même pas envisagé un seul instant que le terme gauche ou droite puisse avoir un sens autre ?

Droite : Rectiligne,sans déviation, succession de point, debout, verticale, honnête, loyale.

Gauche : Côté du cœur, qui est de travers, qui est maladroit, gêné, contraint.

Dans mon exemple :Tout à Gauche/ Tout à Droite ou Tout Blanc/Tout Noir, c’est pour caricaturer l’extrémisme de la pensée, qui ne laisse place à aucune nuance, aucune couleur.

Ah, d'accord, donc Tout maladroit / Tout honnête ou alors Tout côté du coeur / Tout debout ... c'est tout de suite plus clair, en effet.

Que veut dire le paradoxal "je sais que je ne sais rien" ?

Y a t il un lien à faire avec le bénéfice du doute ?

Pourquoi le "bénéfice" ? Simplement le doute.

Ou plutôt que ce que l'on sait n'est que convention ou interprétation, ou codes, etc ... et qu'au final, la seule certitude à avoir sur l'existence, la nature, ou par rapport à la Grande Question sur la vie, l'univers et le reste, c'est qu'on ne peut pas avoir de certitude.

Que veut dire le paradoxal «je sais que je ne sais rien»?

Certains ont déjà renvoyé à Socrate et Platon, mais sans référence précise: il s'agit de Platon, Apologie, 20c et ss.

L'oracle de Delphes déclara que personne n'était plus sage que Socrate.

Socrate lui-même l'interprète ainsi: «Untel croit savoir, alors qu'il ne sait pas; je ne sais pas non plus, mais je ne m'imagine pas non plus savoir».

Pourquoi le "bénéfice" ? Simplement le doute.

Ou plutôt que ce que l'on sait n'est que convention ou interprétation, ou codes, etc ... et qu'au final, la seule certitude à avoir sur l'existence, la nature, ou par rapport à la Grande Question sur la vie, l'univers et le reste, c'est qu'on ne peut pas avoir de certitude.

Le concept de bénéfice du doute, est mieux je trouve que le simple doute.

Le bénéfice du doute est, il me semble, l'expression de la regle juridique "in dubio pro reo", le doute profite à l'accusé.

Dans cette situation on ne sait pas grand chose, alors comme ne ne sait pas ce doute bénéficie à l'accusé.

C'est là une règle de droit pénal.

Je suppose que l'on peut également evoquer la regle du principe de precaution : comme on sait que l'on ne sait pas grand chose on se sert de ce doute pour en tirer des consequences concretes (pour interdire par exemple les culture d'ogm). Là le doute "bénéfice" à la collectivité, à l’intérêt général contre l’intérêt individuel du paysan semeur d'ogm ou du vendeur de graines ogm.

Tout savoir est un mythe, il faudrait absorber les connaissances du passé et celles du présent tout en étant ouvert aux savoirs du futur...

Je ne suis pas certain de comprendre. Tout savoir, c'est-à-dire le fait de tout savoir, cela est un mythe, ou, tout savoir, tous les savoir, dont ceux du cordonnier et de l'informaticien etc. sont des mythes ?

Le concept de bénéfice du doute, est mieux je trouve que le simple doute.

Le bénéfice du doute est, il me semble, l'expression de la regle juridique "in dubio pro reo", le doute profite à l'accusé.

Dans cette situation on ne sait pas grand chose, alors comme ne ne sait pas ce doute bénéficie à l'accusé.

C'est là une règle de droit pénal.

Je suppose que l'on peut également evoquer la regle du principe de precaution : comme on sait que l'on ne sait pas grand chose on se sert de ce doute pour en tirer des consequences concretes (pour interdire par exemple les culture d'ogm). Là le doute "bénéfice" à la collectivité, à l’intérêt général contre l’intérêt individuel du paysan semeur d'ogm ou du vendeur de graines ogm.

Exactement, je pensais à ça. C'est assez large en fait : apprendre et savoir, et pour autant toujours laisser au doute... le bénéfice du doute.

En fait cette phrase fait ressortir deux certitudes "je sais" "je ne sais rien" .

En fait cette phrase paradoxalement justement est dite ou écrite par quelqu'un de très prétentieux

Cette phrase paradoxalement justement est dite ou écrite par quelqu'un de très prétentieux.

C'est ce que disent ceux qu'elle ne concerne pas.

Socrate avoue, dans le même passage, s'être fait énormément d'ennemis à cause de cet oracle.