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Nous ne sommes pas en dictature, sauf si vous considérez certains variables comme une dictature...


latin-boy30

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Notre pays, la France, comme la plupart des pays occidentaux, connaît une crise économique, mais aussi morale. La multiplication des thèses populistes, nationalistes, altermondialistes, anticapitalistes, xénophobes est en plein essor, sur Internet notamment. Cette crispation idéologique vers les extrêmes est pour partie une conséquence de la crise économique.

Les nationalistes ou les xénophobes vont avoir tendance à désigner l'ailleurs ou l'autre comme le problème. Les altermondialistes ou anticapitalistes vont avoir tendance à désigner le quantitatif, le bien portant économiquement comme le problème. Mais ce qui relie les extrêmes de droite (nationaliste, xénophobe, islamiste) et de gauche (altermondialisme, anticapitalisme) c'est une critique violente dirigée contre un ennemi assez indivisible mais omniprésent, un ennemi qui n'est pas palpable, un ennemi qui n'est pas destructible avec des armes ni avec des déportations... cet ennemi, c'est l'individualisme.

Les communistes pourfendent l'individualisme, les conservateurs religieux et nationalistes le pourfendent aussi pour pas mal d'entre eux. On en arrive à des théories trans-idéologiques, à des ponts entre les extrémismes, le Cercle Proudhon naguère, Alain Soral aujourd'hui, à la fois extrême-gauche et extrême-droite.

Mais ces extrémistes ne s'arrêtent pas à une remise en cause de l'individualisme. A la droite de la droite comme à la gauche de la gauche, des voix s'élèvent pour dire que nous ne serions pas en démocratie et que nos esprits seraient bernés par une dictature insidieuse. Ainsi, la France, les USA, et même la Scandinavie à les entendre, seraient en dictature. Dictature de qui ? Extrême-droite et extrême-gauche sont à peu près d'accords pour désigner les banques. (Attention, je ne prétend pas que toute personne qui critique les banques est un extrémiste. Dupont-Aignan et Hollande n'en sont pas, et ils les ont critiqué à ma connaissance.)

Mais ce n'est pas parce-que les banques sont privées et sans limites que nous sommes en dictature. Une dictature, ce n'est pas n'importe quoi et en l'état, les français, les américains, les finlandais, les espagnols... ils ont tous le droit de vote tous les tant d'années et ils peuvent toujours voter pour un candidat anti-banques à tout moment.

A moins que j'interprète vraiment à ma manière le mot "dictature", et qui me paraît somme toute juste : la dictature, c'est lorsque l'Etat a trop de pouvoir.

Mais nos sympathisants et théoriciens d'extrême-droite comme d'extrême-gauche, ont peut-être une interprétation plus subversive du terme de "dictature".

C'est là que l'on en revient à l'individualisme.

L'individualisme qui est en chaque individu de notre société moderne, ce "Moi je" revendicatif et possessif, cette volonté de se satisfaire soi-même, n'est-ce pas cela, la "dictature" que les extrémistes veulent dénoncer ?

Pour moi, l'individualisme n'est pas une dictature, c'est absurde car une dictature, je considère que c'est l'Etat hyperpuissant et autoritaire.

"Dictature des marchés" ?? Ça ne veut rien dire. Un marché est la confrontation des offres et des demandes. Vous prétendez donc que vouloir quelque chose de matériel et proposer quelque chose de matériel est dictatorial ?? Même le petit boulanger du coin et ses clients forment un marché...

Les banques, on peut les accuser de tout ce qu'on veut, mais les supprimer ne supprimera pas le désir matérialiste et éventuellement égoïste qui sommeille en chaque citoyen...

Question à ceux qui disent que nous serions en dictature : c'est notre individualisme, la "dictature" en vérité ? Vous prétendez que le dictateur est en chacun de nous ??

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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Notre pays, la France, comme la plupart des pays occidentaux, connaît une crise économique, mais aussi morale. La multiplication des thèses populistes, nationalistes, altermondialistes, anticapitalistes, xénophobes est en plein essor, sur Internet notamment. Cette crispation idéologique vers les extrêmes est pour partie une conséquence de la crise économique.

"Crispation " c'est-à dire que c'est mal, affreux selon toi.

Personnellement, je trouve plutôt intéressant que beaucoup de gens se politisent et se posent des questions.

Les nationalistes ou les xénophobes vont avoir tendance à désigner l'ailleurs ou l'autre comme le problème. Les altermondialistes ou anticapitalistes vont avoir tendance à désigner le quantitatif, le bien portant économiquement comme le problème. Mais ce qui relie les extrêmes de droite (nationaliste, xénophobe, islamiste) et de gauche (altermondialisme, anticapitalisme) c'est une critique violente dirigée contre un ennemi assez indivisible mais omniprésent, un ennemi qui n'est pas palpable, un ennemi qui n'est pas destructible avec des armes ni avec des déportations... cet ennemi, c'est l'individualisme.

Les mouvements sociaux partent toujours d'une base collective ( comme les Indignés avec les 99 % ) puisque le but est de rassembler des personnes , d'autre part il est normal qu'en période de crise , les solidarités deviennent plus fortes, que beaucoup veulent remplacer les pertes matérielles par des liens plus soudés avec la famille , avec ses amis , ( voir le Sud de l'Europe par exemple) , ...

Et au final, que ce soient les nationalistes ( unité de la nation ) ou la gauche ( réduction des inégalités pour "réconcilier " la société , plus de solidarité) ; les deux aspirent plutôt à plus d'unité sociale qu'à moins d'individualisme à mon sens ( surtout si on regarde les Anonymous par exemple qui sont plutôt des libertaires , qui veulent plus de libertés individuelles) .

Le Tea Party est un mouvement extrémiste de droite qui pourfend l'étatisme etc. , mais qui lui prône l'individualisme ; pourtant on peut aussi le considérer comme un mouvement né suite à la crise .

Le PVV aux Pays-Bas est plutôt un mouvement individualiste ( " marre de payer pour ces fainéants de Grecs ! " )

Le Mouvement Cinq Etoiles quant à lui réclamait beaucoup plus de libertés individuelles , ...

J'estime donc que ta conclusion est simpliste : il y a des mouvements de protestation plutôt axés sur l'individu ( pré-cités ici) et d'autres plutôt axés sur la société, une classe sociale , ...

Les communistes pourfendent l'individualisme, les conservateurs religieux et nationalistes le pourfendent aussi pour pas mal d'entre eux. On en arrive à des théories trans-idéologiques, à des ponts entre les extrémismes, le Cercle Proudhon naguère, Alain Soral aujourd'hui, à la fois extrême-gauche et extrême-droite.

Les "communistes " c'est qui ? Lutte Ouvrière ( qui eux sont +- contre tout ) ? Les mouvements d'opposition à la troika en Grèce ? Occupy Wall Street ?

Bon , le fait de qualifier tout ceux qui sont à gauche du PS et à droite de l'UMP d'"extrémistes " , c'est reprendre les termes des médias , pour qui si on les croit, il est seulement légitime de voter pour le PS , le centre et l'UMP ( les 3 partis prônant le fédéralisme européen comme par hasard ) .

Ces 3 partis ont par exemple tous votés , à l'unanimité , pour le two-pack qui impose l'austérité et la perte de souveraineté nationale , au Parlement Européen.

Comme le dit Noam Chomsky " Tout l'art de la défense par les médias de l'ordre établi consiste à créer un cadre dans lequel on peut tout remettre en question avec des débats passionnés, mais que ceux qui remettent quelque chose en question hors de ce cadre sont marginalisés "

C'est particulièrement vrai à mon sens aujourd'hui .

Tout ce qui unit ceux qui sont en dehors de ce cadre ( càd ceux qui sont à gauche du PS et à droite de l'UMP, surtout concernant l'axe économique gauche-droite) sont unis par l'opposition au "système " , je pense que c'est vraiment le seul grand point commun.

Mais ces extrémistes ne s'arrêtent pas à une remise en cause de l'individualisme. A la droite de la droite comme à la gauche de la gauche, des voix s'élèvent pour dire que nous ne serions pas en démocratie et que nos esprits seraient bernés par une dictature insidieuse. Ainsi, la France, les USA, et même la Scandinavie à les entendre, seraient en dictature. Dictature de qui ? Extrême-droite et extrême-gauche sont à peu près d'accords pour désigner les banques. (Attention, je ne prétend pas que toute personne qui critique les banques est un extrémiste. Dupont-Aignan et Hollande n'en sont pas, et ils les ont critiqué à ma connaissance.)

Mais ce n'est pas parce-que les banques sont privées et sans limites que nous sommes en dictature. Une dictature, ce n'est pas n'importe quoi et en l'état, les français, les américains, les finlandais, les espagnols... ils ont tous le droit de vote tous les tant d'années et ils peuvent toujours voter pour un candidat anti-banques à tout moment.

Personnellement j'entend plus souvent les termes d'oligarchie, de technocratie , de "fausse démocratie " ou de ploutocratie, mais le terme de dictature pure et simple est assez rare dans la contestation...

Mais quand on voit des gens comme Monti , Papadimos dont on connait le passé trouble ( ils ont été actifs chez Goldman Sachs Europe) poussés au pouvoir par la Commission à la tête d'Etat souverains , je pense qu'il y a effectivement un problème de démocratie , et certainement de mélange entre les intérêts privés et généraux.

Le sentiment qui prévaut, comme dit plus haut, à mon sens est qu'il y a une démocratie limitée ( la presse qui faisait une campagne de propagande contre Syriza en Grèce par exemple, Monti encensé partout en Italie , ..) où beaucoup de choses semblent "inévitables " ( Hollande qui promet une politique de relance mais qui fait quand même une politique d'austérité sous pression de l'UE, idem en Grèce où la droite promettait de renégocier les plans d'aide , ...) alors que le peuple a voté contre ça.

Les Indignés espagnols dénoncent les liens entre le monde politique et les banques par exemple au lien de dire que l'Espagne est une dictature.

A moins que j'interprète vraiment à ma manière le mot "dictature", et qui me paraît somme toute juste : la dictature, c'est lorsque l'Etat a trop de pouvoir.

Mais nos sympathisants et théoriciens d'extrême-droite comme d'extrême-gauche, ont peut-être une interprétation plus subversive du terme de "dictature".

C'est là que l'on en revient à l'individualisme.

Expliqué plus haut.

L'individualisme qui est en chaque individu de notre société moderne, ce "Moi je" revendicatif et possessif, cette volonté de se satisfaire soi-même, n'est-ce pas cela, la "dictature" que les extrémistes veulent dénoncer ?

Pour moi, l'individualisme n'est pas une dictature, c'est absurde car une dictature, je considère que c'est l'Etat hyperpuissant et autoritaire.

Tout le monde n'a pas le même pouvoir économique, social , politique , ... c'est pourquoi il faut parfois des protections contre l’individualisme des plus puissants.

Un actionnaire d'une entreprise en Grèce par exemple, a beaucoup de pouvoir aujourd'hui ( Code du Travail qui a été complètement vidé, forte pression des chômeurs sur les salaires) et pourrait imposer des baisses de salaires très fortes aux employés ( car facilité de licencier , assez de main d'oeuvre bon marché pour les remplacer).

Son intérêt individuel , ce que va lui insuffler son individualisme, c'est de le faire, de profiter de sa puissance dans le contexte actuel.

La démocratie, l'Etat de droit, c'est accorder des droits aux personnes moins puissantes , c'est limiter individualisme des plus puissants ( code du travail , ...)

Comme le dit Rousseau " entre le fort et le faible, la liberté est la tyrannie et les règles sont la liberté " ( bon je ne sais pas si c'est exactement ça la citation ^^)

L'on peut plutôt voir ces mouvements "extrémistes " comme des mouvements représentant les faibles, ceux qui veulent plus de protection contre les plus puissants.

"Dictature des marchés" ?? Ça ne veut rien dire. Un marché est la confrontation des offres et des demandes. Vous prétendez donc que vouloir quelque chose de matériel et proposer quelque chose de matériel est dictatorial ?? Même le petit boulanger du coin et ses clients forment un marché...

Les banques, on peut les accuser de tout ce qu'on veut, mais les supprimer ne supprimera pas le désir matérialiste et éventuellement égoïste qui sommeille en chaque citoyen...

Question à ceux qui disent que nous serions en dictature : c'est notre individualisme, la "dictature" en vérité ? Vous prétendez que le dictateur est en chacun de nous ??

L'une des définitions Larousse de la dictature est " l' Influence extrême de quelque chose " .

Démocratie : " système politique où la souveraineté émane du peuple ".

Or les marchés financiers ont une incontestable influence sur la politique, et donc limitent la souveraineté populaire .

Selon la première définition, il y a bel et bien une dictature , par exemple quand les dirigeants politiques sont quasi obligés de faire des coupes budgétaires sous peine de voir les taux d’intérêts monter.

Il y a là quelque chose de dérangeant , puisqu'en théorie c'est le peuple qui devrait décider or ce sont bel et biens les marchés financiers qui dictent +- ce que les Etats doivent faire.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Notre politique est soumise de plus en plus à l'influence des marchés financiers, de la Commission de Bruxelles, de la BCE et du FMI, tous gens que nous n'avons pas élus, que je sache. Quand je dis "influence" le terme est faible, la Commission de Bruxelles s'octroyant de plus en plus le droit de donner des ordres au gouvernement français. Alors vivons-nous encore en démocratie? A quoi bon organiser des élections, si nos dirigeants, quel que soit leur couleur politique, sont forcés d'appliquer le même programme.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 509 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

une dictature ? elle n'en à pas le nom mais la façon .disont que l'ensemble des lois des contrainte de toutes sorte et des obligations qui , parfois se contredisent , finissent par créer une atmosphère indéfinissable ou tout les partis et autres y trouvent à boire et à manger .

les marchés vivent leurs vie sans s'interresser aux conséquences de certaines de leurs actions .les banques elles , commettent de grosses erreurs pour un profit risqué qui remettent en cause l'économie et que d'autres en payeront les conséquences alors qu'ils ni sont pour rien .

disont que dans cette pagaille aux multiples paramètres ,les extrémismes fleurissent comme lilas au printemps , amenent de gros nuages noirs menaçent sur la suite des évennement à venir .

non , nous ne somme pas dans une dictature bananière mais dans un bouillon de culture d'ou sortira , peut-ètre , quelques monstres affamés d'innocents et de sang .

bonne journée

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Ma question s'adresse moins aux gens comme economic dream, qui restent plutôt rationnels et terre-à-terre, qu'à d'autres qui ont plutôt tendance à partir dans des délires de type Zeitgeist ou théorie du larbin. La question peut aussi se poser aux partisans de Soral.

Quant à Chouard, il dit que nous ne sommes pas en démocratie car on ne vote pas directement, mais quand bien même il aurait raison, ça ne veut toujours pas dire que nous serions en dictature pour autant.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les altermondialistes ou anticapitalistes vont avoir tendance à désigner le quantitatif, le bien portant économiquement comme le problème. Mais ce qui relie les extrêmes de droite (nationaliste, xénophobe, islamiste) et de gauche (altermondialisme, anticapitalisme) c'est une critique violente dirigée contre un ennemi assez indivisible mais omniprésent, un ennemi qui n'est pas palpable, un ennemi qui n'est pas destructible avec des armes ni avec des déportations... cet ennemi, c'est l'individualisme.

Ah mais t'as rien bité au discours anticapitaliste, alors.

L'individualisme, c'est la doctrine qui met l'individu au premier plan. L'humain d'abord, quoi. Tous les glandus qui font passer avant "la croissance", "l'économie", "le marché", ce ne sont pas des individualistes. Ce sont souvent des égoïstes, mais ça n'a rien à voir.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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La meilleure définition du pouvoir actuel serait : régime oligarchique. C'est-à-dire où l'essentiel des pouvoirs est détenu par et pour une minorité.

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Membre, Posté(e)
Yeats Membre 957 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ezra Pound écrivait, dans son livre "le travail et l'usure" : "L'usure est le cancer du monde que seul le scalpel du fascisme peut extraire de la vie des nations."

Ce qui explique la montée des extrêmes en période de crise.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

L'individualisme, c'est la doctrine qui met l'individu au premier plan. L'humain d'abord, quoi.

Le programme de Mélenchon est parmi les plus collectivistes qui aient été présentés en 2012.

L'humain d'abord ça peut aussi vouloir dire dans la tête de ses partisans : le chacun pour soi est une traitrise à l'humanité, faisons jouer le collectif.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le programme de Mélenchon est parmi les plus collectivistes qui aient été présentés en 2012.

Mais c'est ça la question, mon petit bouchon. La question, c'est de savoir si on privilégie las droits et la dignité de chaque individu, où autre chose.

L'humain d'abord ça peut aussi vouloir dire dans la tête de ses partisans : le chacun pour soi est une traitrise à l'humanité

C'est bien ce que je disais : tu confonds individualisme et égoïsme. Toi tu es juste égoïste. Arrête de te faire passer pour individualiste.

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Membre, 32ans Posté(e)
Arthur. Membre 2 858 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)
Les nationalistes ou les xénophobes vont avoir tendance à désigner l'ailleurs ou l'autre comme le problème.

Je suis le seul que ça choque?

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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
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Ca ne me choque plus. Ca en devient même drôle.

Le nationalisme c'est un combat pour la pérennité de la Nation. Point.

L'individu occidental, français en tout cas, n'est pas libre.

Pour maintes raisons. Il n'est pas propriétaire de ses moyens de production, il en est donc réduit à un état de mendicité, au mieux de quémandeur.

Le système électif qu'on nous vend comme démocratique est truqué, puisque les individus qui nous somment de voter sont choisis par une oligarchie financière.

Mais au delà de ça, la principale cause est que nos esprits sont sous contrôle, autant que les corps des esclaves d'autrefois étaient asservis.

Ce qu'on peut définir comme un totalitarisme de marché.

Une fois que l'individu est déraciné, il retourne à la condition d'esclave.

Comment installe t-il leur dictature ? En essayant de nous faire croire à un monde imaginaire.

"L'UE sert à faire contrepoids aux USA"

"L'immigration est une chance pour la France"

"Il y a une différence entre le PS et l'UMP"

"Le FN cherche à renverser les institutions de la République"

"On lutte pour les droits de l'homme en bombardant des populations civiles en Afghanistan, en Libye..."

Un monde dans lequel les températures baissent en période de "réchauffement climatique", un monde dans lequel le racisme anti-blanc n'existerait pas, ou Omar Sy serait un acteur, dans lequel les personnalités préférées des français seraient Debbouze et Noah.

Quand on fait preuve d'un peu de raison, ça ne tient évidemment pas la route.

Comme le dit Adrien Abauzit, le concept de "suspension consentie de l'incrédulité" est nécessaire. (l'état dans lequel on se trouve devant une fiction).

Les médias placent les individus devant ce concept de suspension consentie de l'incrédulité.

Là repose tout le concept de leur dictature. Ce n'est plus du cinéma, le cinéma on en sort et on se dit que c'était une fiction, mais les médias, non, puisqu'ils prennent des éléments de la réalité, au service de l'idéologie dominante (libéralisme libertaire).

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Mais ce qui relie les extrêmes de droite (nationaliste, xénophobe, islamiste) et de gauche (altermondialisme, anticapitalisme) c'est une critique violente dirigée contre un ennemi assez indivisible mais omniprésent, un ennemi qui n'est pas palpable, un ennemi qui n'est pas destructible avec des armes ni avec des déportations... cet ennemi, c'est l'individualisme. Les communistes pourfendent l'individualisme, les conservateurs religieux et nationalistes le pourfendent aussi pour pas mal d'entre eux.

C'est une vue de l'esprit.

Tu ne trouveras pas plus de gens qui « pourfendent » l'individualisme aux extrêmes qu'au centre.

Des personnes qui pensent que chacun doit faire des efforts pour que la société fonctionne, et que c'est au final au bénéfice de tous, tu en trouveras dans à peu près toutes les familles politiques, à part quelques illuminés ultralibéraux.

Pas besoin d'aller chercher à l'extrême gauche pour atteindre ce niveau élémentaire de bon sens.

La bête noire de l'extrême gauche, c'est le capitalisme. Le capitalisme, c'est un régime social, et économique, une forme d'organisation de la société. L'extrême gauche souhaite abolir ce régime, c'est-à-dire limiter plus sévèrement l'appropriation privée des biens publics. Cela n'a rien à voir avec l'individualisme au fond, si ce n'est qu'en ce que les défenseurs du capitalisme argueront que la propriété privée est un droit inaliénable de l'individu et que l'on ne saurait limiter.

Bref, ce sont les défenseurs du capitalisme qui sont obsédés par l'individu, ou prétendent l'être, pas les anticapitalistes.

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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
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Le monde imaginaire

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Membre, En désaccord, 46ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
46ans‚ En désaccord,
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A moins que j'interprète vraiment à ma manière le mot "dictature", et qui me paraît somme toute juste : la dictature, c'est lorsque l'Etat a trop de pouvoir.

Oui tu interprète "à ta manière" c'est à dire au moyen des outils qui sont les tiens, le paradigme libéral et anti-étatique. Très clairement.

La dictature est la dictature, ce n'est pas parce que cette dictature n'est pas telle que tu l'imagine que tu es libre.

Dans ce format précis de dictature, l'état est la victime de la dictature, et le peuple est la victime de l'état, donc le peuple n'est victime que par ricochet si on veut, ce qui ne change strictement rien. Il est cependant tout aussi soumis à une loi illégitime et imposée sans aucune espèce de représentativité par des types qui veulent juste l'exploiter à mort sans aucun respect.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Dictature ou pas, en tous cas le néo-libéralisme me paraît la nouvelle forme de totalitarisme qui menace nos sociétés, et il me paraît peut-être encore plus dangereux qu'en leur temps le nazisme ou le stalinisme.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 705 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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Pourquoi le néo-libéralisme est-il plus dangereux que les formes précédentes de totalitarisme ?

1) Parce que l'ennemi est déjà dans la place : dans les gouvernements, à la tête des banques et des institutions financières, dans les grandes entreprises, les universités etc.

2) Parce qu'il possède des moyens financiers illimités.

3) Parce qu'il dispose de toute la puissance des nouvelles technologies.

4) Parce qu'il s'agit d'une idéologie qui n'a aucun but rationnel, sinon d'assurer la toute-puissance de l'argent, et dont les partisans peuvent même adopter un comportement suicidaire (comme on l'a vu avec la crise des subprimes), mettant ainsi en péril l'ensemble de l'économie mondiale.

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