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Pensez-vous que les professeurs de l'Education Nationale soient de bons professionnels ?

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Invité Julot

Éducation Nationale  

38 membres ont voté

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Invité Julot
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Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
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Bonsoir

Qu'entendez vous par "constructivisme"?

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Invité Meryle
Invités, Posté(e)
Invité Meryle
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ça c'est le bon vieux discours qu'on entends depuis 30 ans ! le niveau baisse, ma pov'dame : c'est la faute aux soixantehuitards, aux pédagogues, aux gauchistes, aux profs (enfin, tout ça c'est ppareil) .....et rien ne vaut que des profs uniquement centrés sur la "pédagogie de la connaissance !"

Sachez, mon cher tricéphale, que ce que vous préconisez existe déjà : un bon prof n'est pas un "praticien émérite...ayant de grande connaissance psychologique" !

ça, ça veut pas dire grand chose, d'abord ; et ensuite, le problème ne vient pas d'un manque de connaissance.

Le gros (énorme) problème des élèves et étudiants, depuis un certains temps d'ailleurs, est qu'ils sont gavés de connaissances, mais qu'ils sont incapables de les assimiler, de les comprendre et de les transférer;

Or, ce qui n'a jamais été mis en oeuvre en France (ou alors que très partiellement), à savoir le constructivisme, st sans doute une des solutions aux nombreux problèmes de nos jeunes.

mais qu'on se le dise ; quand une voiture n'est plus performante, il vous faudra plus d'un outil pour la réparer et lui faire retrouver sa puissance. En pédagogie, c'est pareil : un seul outil ne suffit pas !

Bonsoir,

Je suis de votre avis, j'ai été initiée à cette "philosophie" notamment dans le cadre de la linguistique (cf http://www.meirieu.com/). Le problème français et le problème de manière générale, reste dans la vision de l'éducation, encore trop sur ce que critiquait Montaigne: Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine... Qui soulève le postulat du rôle du professeur ayant une attitude quasi télévisuelle en ce que le rapport professeur/élève est à l'horizontale, imposant ainsi une culture de la passivité qui décentralise l'élève de l'enseignement en faisant fi de ces capacités, connaissances préalables, ne faisant alors pas de lui un objectif premier, simplement collatéral. Substituant l'éducation à une perspective de réussite purement formelle et formalisante (l'idée du diplôme,de la note et de l'avenir professionnel). L'éducation est donc délaissée à la responsabilité du jeune en construction... je trouve cela scandaleux.

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Membre, 33ans Posté(e)
Titilleuil Membre 132 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
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Ouai, c'est triste. Triste de voir qu'encore une fois on essaye de rejeter la faute sur les autres. Les profs ne sont pas plus branleur qu'avant, c'est ridicule. Si 'ils l'étaient on retrouverais ces gens partout et dans bien d'autre secteurs.

Si problème il y a ça vient de nous , éleves, car on se désintéresse de toute cette éducations qui semble mener nulle part. On a du mal a voir la finalité. Enfin je me souviens qu'a part quelque exceptions au lycée et au collège la première préoccupation c'était plus de s'amuser que d'étudier, histoire d'avoir un job pendant 40 ans et ce 10 ans plus tard ....

J'en ai lu des belles "Un prof doit savoir animer sa classe", je pense que ça fait longtemps que tu n'as pas mis le pied dans une classe. Le mieux qu'un prof peut attendre de sa classe c'est le calme. Car intéresser toute la classe est impossible.

Problème générationnel d’après moi.

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Invité Meryle
Invités, Posté(e)
Invité Meryle
Invité Meryle Invités 0 message
Posté(e)

Le professorat est une vocation lourde et difficile, ce n'est pas la "dictature" au sens de la dictée.. il faut une pédagogie de l'éveille, car le but est d'enseigner non pas de lire ou de bourrer des cranes d'un programme qui nous presserait à agir dans la précipitation sans aucune volonté de donner les outils intellectuels propre à l'analyse et à l'étude si important à la vie en société. Le fait de penser ne s'apprend pas par l'élève de lui même, étant sollicité par l'institution la plupart de son temps, son éducation relève en majorité (pas en totalité) de l'école (voir le concept grec de Skhole *); l'élève, dans sa jeunesse, est en pleine construction cognitive; cela doit être pris en compte et ne peut faire l'objet d'un rejet. Le rôle donc du professeur est de faire intervenir, de manière pluridisciplinaire, l'émergence de la raison pour le vivre ensemble et l'acquisition des connaissances. Car sachez que ces élèves sont le relais de l'avenir. Notre société gagnerait à perdre en criminalité et délinquance via l'éducation. Autrement ce n'est autre que de la formation professionnalisante.

*Skholè - terme dont proviennent, entre autres, "école" ou "school" - a, en grec ancien, le sens général d’un arrêt, d’un répit ou d’une trêve, d’une suspension temporelle. Mais cette suspension n’est pas conçue par les Grecs comme une parenthèse, ni un divertissement, ni comme un luxe : loin d’être seconde par rapport à ce qu’elle suspend, elle est première en valeur – l’occupation liée à la subsistance, l’affairement de la vie quotidienne, un certain type de travail, se dit, par opposition et avec un certain mépris, a-skholia, privation de skholè ; la skholè désigne en effet la temporalité propre des activités qui font, aux yeux des Grecs anciens, la dignité de l’existence proprement humaine – et au delà, divine –, par opposition aux occupations serviles qui sont la marque d’une soumission aux besoins de la vie animale.

Modifié par Meryle
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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Julot : le constructivisme, ou socio constructivisme (appelé abusivement "pédagogisme par ses détracteurs) est un courant de pensée en pédagogie. Il n'est ni issue de "mai 68", ni des USA, mais son origine profonde, si on prend la peine de l'étudier correctement, se trouverait plutot parmi les batisseurs de cathédrales (les maçons) du moyen âge, dont on retrouve encore les descendants aujourd'hui avec les "compagnons du tour de France".

En effet, le constructisvme est un courant très adapté à l'enseignement professionnel (on le retrouve dans l'enseignement de presque toutes les professions manuelles(CFA, AFPA, etc..) et aussi chez les professionnels de santé (Cf le programme de formation infirmier).

Bre pour répondre à ta question, et pour faire simple, le constructivisme, au sens propre du terme, signifie : "l'apprenant doit construire ses compétences lui même, à partir de son expérience et du matériau apporté par son professeur.

Autrement dit, l'enseignant n'arrive pas avec sa malette de savoir, débite son cour pendant une heure, et s'en va. Malheureusement, en France, beaucoup de cours se font encore comme ça. Ce n'est pas de la pédagogie, mais de la conférence.

L'enseignant en "mode constructiviste" demande au groupe ses connaissances par rapport au sujet abordé. Le groupe amène un certain nombre d'éléments ; et c'est autour de ces éléments que le professeur va enrichir la réfléxion, en contextualisant, et en décontextualisant sans cesse les connaissances initiales (tu me suis toujours?:snif: )

C'est à dire, si le groupe m'a donné tous les éléments pour contruire un mur en maçonnerie (c'est un exemple, j'y connais rien en maçonnerie), le professeur rectifie et enrichie les données au fur et à mesure. Puis, au cours des scéances suivantes, il fera faire le mur avec d'autres, matières, dans d'autres circonstances, etc...

L'élève aura acquis la compétence quand il sera capable faire ce mur dans plusieurs contextes différents, et aussi capable de transférer ses connaissances (expliquer à un autre, en quelque sorte)

On voit bien qu'on est très loin de la caricature donnée par les anti pédagogismes pour qui le constructivisme est laxiste, car centrée uniquement sur les élèves. Il suffit de s'y intéressé et de le pratiquer pour se rendre compte que cette pratique pédagogique est beaucoup plus rigoureuse (et efficace) que toutes les autres pratiques. Je ne parle même pas des autres critiques totalement caricaturales...

Mais comme je l'ai dis avant, cela n'empeche qu'un prof peut utiliser différents outils, issus de différents courants ; c'est même rudement conseillé !

Modifié par fanfreluche
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Invité Julot
Invités, Posté(e)
Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Merci d'avoir pris le temps de rappeler tout ceci et surtout d'avoir tenté de faire transparaître votre engouement pour la "méthode"...c'est ce que je recherchais en posant ma question. VOTRE perception.Pour ma part, ce qui me séduit c'est la connotation avec un process de type initiatique ce qui se comprend d'autant mieux si l'on considère effectivement que l'apprenant est, au départ , une pierre brute.Finalement il y a comme un passage d'un Savoir vers une Connaissance ...

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Membre, 56ans Posté(e)
tricephale Membre 1 650 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

ça c'est le bon vieux discours qu'on entends depuis 30 ans ! le niveau baisse, ma pov'dame : c'est la faute aux soixantehuitards, aux pédagogues, aux gauchistes, aux profs (enfin, tout ça c'est ppareil) .....et rien ne vaut que des profs uniquement centrés sur la "pédagogie de la connaissance !"

si vous ne voulez pas voir la réalité, continuez à vous satisfaire de la médiocrité poour ne pas pointer les responsabilités

14% des élèves de terminale sont capables de soutenir une conversion courante en anglais

70% des élèves de troisième n'ont pas les bases en histoire-géographie

un tiers des élèves en sixième ne savent pas lire ( cela va de l'incapacité à l'incompréhension ) on les retrouve en fin de troisième avec une connaissance faible de la langue

le niveau en orthographe et grammaire est en troisième celui d'un enfant de cinquième d' il y a 15 ans

150000 jeunes sortent du système scolaire sans rien

un nombre important de jeunes soit s'ennuie soit souffre en cours

je ne vous parle pas des problèmes de discipline ( qui fait l'objet de séances spéciales de technique de gestion de classe pour les nouveaux élus à la fonction ), des problèmes de ...comment dit-on ? .... d'incivilités, oh que c'est joliment dit

ils parait que les problèmes de violences physiques, il y en a toujours eu donc pas de souci, c'est ça ? !

le classement de la France dans les enquêtes internationales ( Pisa par exemple ) montre qu'on perd des places d'année en année

dans le classement de la qualité des universités on est très loin derrière d'autres pays

on manque de candidat dans certaines disciplines : plus de postes offerts par rapport aux volontaires, vous voyez quel peut être le niveau dans ce cas

des cours de rattrapage en expression écrite sont donnés dans certaines universités tant la rédaction des copies est lamentable

des cours d'orthographe sont donnés dans les entreprises qui perdent de l'argent quand de la correspondance est envoyée vers leur client avec un niveau de langue mauvais

ces chiffres je ne les ai pas trouvé dans des affreux bouquins de droite contre le gauchisme ambiant

ils sont sortis d'informations données dans les journeaux télévisés surtout France 2 ( pas vraiment droitiste hein ?)ou M6, de temps en temps, ponctuellement

je vous le concède : le niveau en sciences s'est amélioré, physique, SVT, maths ( petit vécu : ce que je faisais en terminale D il y a 30 ans, ma fille le fait en première S )

petite chose en plus : un tiers des professeurs pensent à changer de métier, beaucoup fonctionne sous psychtrope, tous sont contents quand ils sont en vacances et semblent revenir au boulot comme aller se faire torturer

bonjour l'épanouissement et la quasi et sempiternelle vocation du prof

allez petite pique : quand on est de gauche, il est normal qu'on voit la vie en rose, mais dans la vraie vie, il y a de la souffrance

Modifié par tricephale
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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il ne me semble pas avoir affirmer que nos élèves soraient avec un excellent niveau en français, en anglais, et même en maths......avec un bac, un brevet, voire une licence.

Mais il est vrai que ça fait plus de 30 ans qu'on dit que l' "niveau baisse"...voire plus. Il y a sans doute du vrai ; pour etre mi même dans ce milieu, je ne peux que constater des bacheliers qui ne savent pas faire le produit en croix, qui ne savent pas converser en anglais, etc...

Mais là ou vous vous trompez totalement, c'est quand vous nous faites croire que cet état de fait est du aux méthodes pédagogites, soixantehuitardes, ce que 'appelle moi, le constructivisme.

Soyons clair, le constructivisme n'a jamais été appliqué en France. Certains ministre,( de gauche, surtout, mais ausi de droite), ont tenté d'appliqué ici ou là quelques dispositif, (collège unique, Iufm, etc...) mais sans jamais insufflé une vrai réforme de fond, associant différents courant de pensée, avec pour objectif principal de mettre l'èlève au centre du dispositif.

Or, beaucoup de pays appliquent déjà cela, et la fameuse enquête PISA , (dont tous les "anti pédagogistes" se gargarisent pour clouer au pilori ce soit disant pédagogisme), est elle même issue du courant constructiviste : évaluation par compétence, ...

bref, tout n'est pas si simple, Mr tricéphale, et vous semblez être fier que votre fille ait le meme programme que vous aviez il y a 30 ans...Etes vous sure que c'est vraiment un gage de "hausse de niveau"???? pour ma part, je vois tous les jours des étudiants post bac, capables de ma faire des équations à triple inconnue, mais fichtrement incapable de raisonner sur un problème simple, de faire un produit en croix ou un pourcentage !!!!

La savoir pur est une inepsie......ce savoir doit être contextualisé, décontextualisé et recontextualisé pour être considéré comme acquis

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

..................................................

petite chose en plus : un tiers des professeurs pensent à changer de métier, beaucoup fonctionne sous psychtrope, tous sont contents quand ils sont en vacances et semblent revenir au boulot comme aller se faire torturer

bonjour l'épanouissement et la quasi et sempiternelle vocation du prof

allez petite pique : quand on est de gauche, il est normal qu'on voit la vie en rose, mais dans la vraie vie, il y a de la souffrance

en même temps ,j'ai rarement vu un enseignant heureux ,surtout après deux mois de vacances ....

Beaucoup de profs pensent à changer de métier ,mais peu le font pour deux raisons ...changer de métiers car il est mal payé peut se comprendre ,par contre lorsqu'un employeur reçoit un enseignant pour lui confier un poste ,il ne trouve que très rarement un homme convaincu ,avec des compétences qui s'adaptent à l'entreprise ...

donc la presque seule solution serait de travailler dans la fonction publique avec un salaire équivalent au sien ,et des perspectives de travail passionnant réduites ....quelle est l'avantage ?????

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Invité Julot
Invités, Posté(e)
Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
Posté(e)

en même temps ,j'ai rarement vu un enseignant heureux ,surtout après deux mois de vacances ....

Beaucoup de profs pensent à changer de métier ,mais peu le font pour deux raisons ...changer de métiers car il est mal payé peut se comprendre ,par contre lorsqu'un employeur reçoit un enseignant pour lui confier un poste ,il ne trouve que très rarement un homme convaincu ,avec des compétences qui s'adaptent à l'entreprise ...

donc la presque seule solution serait de travailler dans la fonction publique avec un salaire équivalent au sien ,et des perspectives de travail passionnant réduites ....quelle est l'avantage ?????

Bonsoir,

D'ailleurs en guise de formation continue les profs devraient notamment faire régulièrement des périodes en entreprise et ceci durant de nombreuses années ...

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Membre, Posté(e)
rupert801 Membre 826 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je me demande comment la notion de service public, comme l'éducation nationale, pourrait être compatible avec le syndicalisme, forcement orienté poltiquement et poursuivant son propre agenda.

Commençons d'abord par interdire aux membres de la fonction publique (et les profs sont les plus nombreux) d'être syndiqués, et soumettons les à un devoir de réserve.

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Membre, 56ans Posté(e)
tricephale Membre 1 650 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Il ne me semble pas avoir affirmer que nos élèves soraient avec un excellent niveau en français, en anglais, et même en maths......avec un bac, un brevet, voire une licence.

Mais il est vrai que ça fait plus de 30 ans qu'on dit que l' "niveau baisse"...voire plus. Il y a sans doute du vrai ; pour etre mi même dans ce milieu, je ne peux que constater des bacheliers qui ne savent pas faire le produit en croix, qui ne savent pas converser en anglais, etc...

Mais là ou vous vous trompez totalement, c'est quand vous nous faites croire que cet état de fait est du aux méthodes pédagogites, soixantehuitardes, ce que 'appelle moi, le constructivisme.

Soyons clair, le constructivisme n'a jamais été appliqué en France. Certains ministre,( de gauche, surtout, mais ausi de droite), ont tenté d'appliqué ici ou là quelques dispositif, (collège unique, Iufm, etc...) mais sans jamais insufflé une vrai réforme de fond, associant différents courant de pensée, avec pour objectif principal de mettre l'èlève au centre du dispositif.

Or, beaucoup de pays appliquent déjà cela, et la fameuse enquête PISA , (dont tous les "anti pédagogistes" se gargarisent pour clouer au pilori ce soit disant pédagogisme), est elle même issue du courant constructiviste : évaluation par compétence, ...

bref, tout n'est pas si simple, Mr tricéphale, et vous semblez être fier que votre fille ait le meme programme que vous aviez il y a 30 ans...Etes vous sure que c'est vraiment un gage de "hausse de niveau"???? pour ma part, je vois tous les jours des étudiants post bac, capables de ma faire des équations à triple inconnue, mais fichtrement incapable de raisonner sur un problème simple, de faire un produit en croix ou un pourcentage !!!!

La savoir pur est une inepsie......ce savoir doit être contextualisé, décontextualisé et recontextualisé pour être considéré comme acquis

je n'ai ni le temps ni le goût pour étudier en profondeur le constructivisme

peut-être qu'en 10 lignes, vous pourriez m'éclairer en sachant comme Boileau le disait : " Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément "

je constate trois choses ( en passant )

les méthodes " traditionnelles " ont fait leur preuve :

il ne me semble pas qu'avant les essais même avortés comme vous le dites des nouvelles pédagogies, il n'y ait pas eu de grands hommes dans tous les domaines de l'intelligence, des arts et des techniques

en me promenant dans une encyclopédie, je constate aussi en regardant la biographie des grands hommes, qu'ils ne venaient pas tous des classes sociales supérieures, très loin s'en faut ( le mythe de l'école républicaine pour tous qui a permis l'instruction de tous ne résiste pas à la simple curiosité d'aller voir la vie des grands hommes )

je suis passé par l'IUFM il y a 20 ans, c'était du gros délire d'intellectualistes déconnectés du sol, seul l'inspecteur qui organisait les cours de pratique pédagogique faits par des enseignants de terrain m'a permis de commencer le métier sans trop de difficultés ; s'il avait fallu que je construise moi-même mes bases pédagogiques avec un animateur pédagogique en sciences de l'éducation, j'aurais été au charbon en me faisant dégommer par une classe d'élèves qui ont plus les pieds sur terre que les penseurs en chambre

Modifié par tricephale
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Invité Julot
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Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
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Je me demande comment la notion de service public, comme l'éducation nationale, pourrait être compatible avec le syndicalisme, forcement orienté poltiquement et poursuivant son propre agenda.

Commençons d'abord par interdire aux membres de la fonction publique (et les profs sont les plus nombreux) d'être syndiqués, et soumettons les à un devoir de réserve.

Bonjour,

Bien !

Séparation des genres tout comme la séparation de l'Eglise et de l'Etat biggrin.gif

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Invité Long Nao
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Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
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Bonsoir,

D'ailleurs en guise de formation continue les profs devraient notamment faire régulièrement des périodes en entreprise et ceci durant de nombreuses années ...

Bien sûr... les profs d'histoire-géo, de lettres classiques, de math, de sport, de svt, qu'est-ce qu'ils vont foutre en entreprise.

Il n'y a pas que l'entreprise en dehors de l'école, faut pas déconner non plus...

Commençons d'abord par interdire aux membres de la fonction publique (et les profs sont les plus nombreux) d'être syndiqués, et soumettons les à un devoir de réserve.

Le syndicat peut nous défendre contre des situations obscures et/ou injustes (on demande sa mutation, on demande à différents établissements qui ouvrent un poste aux mutés, l'établissement nie le fait qu'ils ouvrent un poste : on peut s'en référer au syndicat), face à l'ire des parents d'élèves, face aux choix injustes d'un CA, ou du chef d'établissement etc.

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Invité Magus
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Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Bonsoir,

D'ailleurs en guise de formation continue les profs devraient notamment faire régulièrement des périodes en entreprise et ceci durant de nombreuses années ...

Ben voyons :hu: Et l'intérêt pédagogique pour l’élève que son prof d'histoire-géographie ait emballé des nuggets de poulet dans des cartons : c'est ? Surtout que la plupart des étudiants sont déjà passés par des petits jobs : rappel d'une réalité estudiantine loin d'être la vie de Jet Set.

Je me demande comment la notion de service public, comme l'éducation nationale, pourrait être compatible avec le syndicalisme, forcement orienté poltiquement et poursuivant son propre agenda.

Commençons d'abord par interdire aux membres de la fonction publique (et les profs sont les plus nombreux) d'être syndiqués, et soumettons les à un devoir de réserve.

Oui et après on les déporte. Merci d'être soucieux aussi des libertés individuelles de vos concitoyens... incroyable de lire ça : ce n'est pas la fibre républicaine et démocratique qui vous étouffe ^^"

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rupert801 Membre 826 messages
Baby Forumeur‚
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Le syndicat peut nous défendre contre des situations obscures et/ou injustes (on demande sa mutation, on demande à différents établissements qui ouvrent un poste aux mutés, l'établissement nie le fait qu'ils ouvrent un poste : on peut s'en référer au syndicat), face à l'ire des parents d'élèves, face aux choix injustes d'un CA, ou du chef d'établissement etc.

Les militaires, gendarmes n'ont pas le droit de se syndiquer et pourtant ils sont bien plus mutés que les profs, sans que cela n’émeuvent personne, ni eux d'ailleurs.

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Invité Magus
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Invité Magus
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Il serait honnête de préciser que les gendarmes contournent allègrement l'interdit en plaçant majoritairement des représentants syndicaux à leur CHSCT et qu'ils revendiquent ce droit...

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Invité Julot
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Invité Julot
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Bonsoir, En entreprise qu'apprend on ? À votre avis ? LE lieu de travail. La vraie vie. On doit connaître ce à quoi on prépare les élèves. La plupart des profs n'ont jamais connu autre chose que les bancs d'école ... Comment un prof de compta peut il enseigner la compta de façon optimisées il n'a jamais mis ses fesses en entreprise ?Les profs ont un savoir, ils passent un concours on les recrute sur ce niveau de savoir qui doit être le meilleur de la bande du moment... Une fois ce concours obtenu rien ne prouve qu'ils soient pédagogues même avec la meilleure volonté et pourtant, vous pouvez avoir votre concours et être un très mauvais pédagogue et ce toute votre vie et le système s'en tamponne le coquillart du moment que le quota y est....Donc gavés de savoir encore faut il qu'ils acquièrent une intelligibilité sinon à quoi bon....

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Invité Magus
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Invité Magus
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Je crois que parmi les étudiants, les concourants au CAPES/CAFEP/agreg et profs qui vous lisent, l'essentiel doivent avoir les bras qui leur en sont tombés.

Pour votre gouverne, prof est un métier. Alors modérez le volume de votre mépris. Deuxio, où est-ce écrit qu'un prof n'a connu que les bancs de l'école ? Vous vivez en pleine féérie vous : allez sonder les étudiants, ou consultez l'INSEE qui relève qu'un tiers des étudiants cumule emploi et études, et plus de la moitié a travaillé occasionnellement pendant ses études. Voila un mur en vous de tombé, je l'espère.

Ensuite, le concours CAPES varie d'une matière à l'autre. En ce qui concerne l'histoire-géo, que je connais bien, et ce avant la réforme IFUM : écrit en mars, oral en juin. Le premier autorise le second. Le second se déroule sous trois épreuves où vous devez préparer une leçon sur un thème tiré au sort et la présenter devant un jury. C'est ce jury qui juge vos aptitudes en connaissances, méthode, éloquence, pédagogie... Ensuite, vous étiez-prof élève pendant un an, avec deux classes uniquement et enseignements en parallèle à l'IUFM, le tout piloté par un prof tuteur. Ce n'est seulement qu'au bout de cette seconde année que vous êtes validé ou non comme titulaire par un jury : 5 à 8% arrêtent en cours d'année, 7% sont refusés car jugés "inaptes" à enseigner. Lors de l'année des épreuves, un stage en établissement s'effectuait. Je passe sur la dernière réforme pour relever celle de la rentrée 2013 qui a déjà cours par endroit : Master dédié à l'enseignement avec contenu pédagogique et évidemment contacts avec les élèves. Il faudrait donc faire un effort de renseignements.

J'ajoute que pour la filière sus-citée, les unités d'enseignements ne se valident pas seulement lors des partielles. Une UE compte aussi un contrôle continu qui se manifeste la plupart du temps par des exposés oraux et ce, dès la première année. Lors, l'écrémage est particulièrement violent lors des deux premières années : il suffit de jeter un oeil sur les chiffres des admis en L3.

Maintenant, j'indique que j'ai justement deux casquettes. Je bosse dans le privé, comme encadrant, et je donne encore des cours à titre associatif (pupilles de l'Etat), l'éducation nationale ne m'intéressant plus : mon job ne m'apporte strictement rien dans le domaine de l'enseignement. En revanche mes études ont été une formidable école de la vie qui, même si dans mon métier je demeure loin de mes primes amoures, me servent dans bien des situations.

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Invité Meryle
Invités, Posté(e)
Invité Meryle
Invité Meryle Invités 0 message
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Bonsoir, je voulais justement vous questionner sur votre liberté d'entreprendre une pédagogie ou étiez vous contraint à une norme dominante qu'impose la "philosophie" de l'aboutissement du programme. Parce qu'à mon sens je pense que le problème vient principalement de là.

Je crois que, par rapport à la réalité actuelle de l'éducation nationale, en terme d'origine sociale des élèves, de leurs trop grandes difficultés à accumuler et à maitriser les notions, le professeur n'a vraiment pas assez d'outils pédagogiques pour faire face à la lourde complexité que représente une classe. D'autant qu'il est paralysé par des impératifs du ministère, contrôlé (je suis pas contre mais cela étouffe beaucoup de créativité), soumis à des conditions exécrables d'enseignement (ce n'est pas pire que l'Afrique mais c'est tout de même déplorant par rapport à la richesse de notre pays qui investit moins dans l'éducation que dans l'armée). Énormément d'élèves sortent du cursus, avec un diplôme qualifiant mais sans être capable de produire une argumentation ou un développement d'idée et sont en décalage avec ce que sanctionne "ce papier"...je n'ai pas de chiffre malheureusement. Mais il est connu qu'un phénomène croissant de quasi illettrisme à l'issu du primaire dénote l'atmosphère délétère.

Blâmer les professeurs serait une erreur que je reconnais car je pense qu'ils sont littéralement abandonnés, mais je dis qu'on pourrait améliorer la qualité de l'enseignement ne serait ce qu'avec un effort personnel des enseignants qui ont fait le choix non pas d'un métier (comme vous le disiez) mais d'une vocation. En adoptant des postures à contre courant comme prévalant dans la pédagogie du constructivisme.

Bien à vous.

Modifié par Meryle
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