Aller au contenu

Nigeria : la police libère 17 adolescentes retenues dans une "usine à bébés"


eklipse

Messages recommandés

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)
Le Monde.fr avec AFP| 11.05.2013 à 11h26• Mis à jour le11.05.2013 à 12h43

Dix-sept adolescentes, retenues prisonnières dans une même maison, enceintes du même homme et dont les bébés étaient destinés à être vendus, ont été libérées par la police au Nigeria, a-t-on appris vendredi 10 mai de source officielle.

Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés dans cette "usine à bébés" que les voisins prenaient pour un orphelinat ou un refuge pour femmes enceintes et appelaient "Maison Ahamefula de bébés sans mères". Une femme soupçonnée d'avoir organisé ce trafic est toujours recherchée, a déclaré Joy Elomoko, porte-parole de la police de l'Etat d'Imo, dans le sud-est du Nigeria.

On ne sait pas si les jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans, avaient été amenées dans la maison de force. Elles ont raconté à la police qu'elles avaient toutes été mises enceintes par un jeune homme de 23 ans, actuellement en prison ainsi que par le garde qui surveillait la maison.

LE TRAFIC D'ÊTRES HUMAINS RÉPANDU AU NIGERIA

"Les jeunes filles ont affirmé qu'elles n'étaient nourries qu'une seule fois par jour et n'étaient pas autorisées à quitter la maison", a indiqué Mme Elomoko. Elles ont expliqué à la police que leurs enfants devaient être vendus à des personnes "désireuses de les acheter", a encore indiqué la porte-parole.

Dans un rapport sur le trafic d'êtres humains publié le mois dernier, l'UE a classé le Nigeria comme le pays où ce fléau est le plus répandu. Ce rapport indique que la vente d'enfants y est courante et que la police a déjà découvert ce type d"usines à bébés".

En mai 2011, dans l'Etat d'Abia (sud-est), la police a libéré 32 jeunes filles enceintes qui ont indiqué qu'on leur avait offert entre 25 000 et 30 000 naira (191 dollars) selon le sexe de leur bébé. Un autre groupe de 17 jeunes filles a été découvert en octobre 2011 dans l'Etat d'Anambra (sud) dans des circonstances semblables. L'Unesco a classé le trafic d'êtres humains en troisième place des crimes commis au Nigeria, après la corruption et le trafic de drogue.

http://www.lemonde.f...75686_3212.html

Voilà le genre de dérives, que peut entrainer la GPA ! et surtout ceux qui sont prêts à payer pour avoir un gosse!

Immonde !

enfant2.jpg

Des femmes qu'on engrosse en série, pour vendre après le fruit de leurs entrailles, comme on vendrait un bifteck ! un objet quelconque !

non-aux-usines-a-bebes.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
liann Membre 739 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

pas d'accord. La GPA peut être utilisée à bon escient. Comme partout il y a des dérives à maîtriser. Comme partout ces dérives ne seront que partiellement maîtrisées.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Comment pourriez vous garantir que la GPA puisse être utilisée à bon escient, qui peut garantir, qu'une femme qui va développer l'embryon d'une autre dans son ventre, ne prend aucun risque pour sa santé, quid des problèmes qui peuvent intervenir pendant la grossesse, quid des risques de dépression voire envie suicidaire, qui pourrait survenir après la séparation avec le nouveau né, que fait on si jamais la femme ne veut plus se séparer du bébé qu'elle a porté dans son ventre??

Et puis cela veut dire quoi, que ceux qui ont les moyens financiers de payer une mère porteuse, pourront s'offrir ce "service" qui consiste à louer le ventre d'une autre, qui consiste à accepter qu'une autre personne prenne des risques avec sa santé pour vous permettre d'avoir un enfant , car rien ne peut garantir que tout se passera bien pour la mère porteuse.

Personnellement cela me pose des questions d'ordre éthique !

De plus cela développe un marché mafieux parallèle, où des jeunes femmes sont engrossées de force, pour fournir des bébés à ceux qui veulent en acheter, ou exploitation des ventres de femmes pauvres, par des riches !

Pas d'acheteurs d'enfants, pas de demande, le marché disparait, plus d'offre.

Aux gens aussi de se responsabiliser, qu'ils, elles sachent ce que peut entrainer la location du ventre d'autrui, les nombreuses conséquences délétères, de leurs demandes égoïstes !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Je rappelle que la GPA est interdite en France.

La gestation pour autrui et la procréation pour autrui sont regroupées sous le vocable de « Maternité pour autrui » interdite en France depuis la décision de la Cour de cassation de 1991 :

« Attendu que, la convention par laquelle une femme s’engage, fût-ce à titre gratuit, à concevoir et à porter un enfant pour l’abandonner à sa naissance contrevient tant au principe d’
de l’
qu’à celui de l’
»

— Cour de cassation, Assemblée plénière, du 31 mai 1991, 90-20.105, Publié au bulletin15

Cette jurisprudence a été confirmée en partie par la loi de bioéthique de 1994. L'article 16-7 du Code civil dispose que : « Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle »16. L’article 227-12 du Code pénal sanctionne la provocation à l’abandon d’enfant, l’entremise en vue de l’adoption ou en vue de la gestation pour le compte d’autrui17. L’article 227-13 du Code pénal sanctionne l’atteinte à l’état civil d’un enfant (simulation d'enfant…)18.

Mais le principe de l'indisponibilité du corps humain (règle de droit non écrite que la Cour de cassation avait mise en avant) n'a pas été retenu mais remplacé par le principe de la non-patrimonialité du corps humain introduit par l'article 16-1 du Code civil :

« Chacun a droit au respect de son corps.

Le corps humain est inviolable.

Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d’un droit patrimonial.»

— Article 16-1 du Code civil19

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestation_pour_autrui

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ca a quoi a voir avec la GPA ? Là ont est dans de l'esclavage humains.... Ce serait un peu comme interdire les femmes de ménage parce que des princes arabes se paient des esclaves boniches....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Votre comparaison n'a aucun sens, faire le ménage, et porter dans son ventre pendant neuf mois, l'enfant d'un autre ne peut être comparé !

Et bien vous n'avez pas entendu parler du tourisme procréatif ??

"Tourisme procréatif": Najat Vallaud-Belkacem précise la position du gouvernement

Alors que le ministère de la Santé rappelle à l'ordre les gynécologues et obstétriciens, dans une circulaire du 14 janvier, de ne pas transmettre d'informations sur des cliniques ou organismes étrangers à des couples français souhaitant bénéficier d'une assistance médicale à la procréation (PMA) (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 06 février 2013), la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré: "attention, les gynécologues sont menacés de sanctions s'ils orientent leurs patientes à l'étranger pour pratiquer la PMA contre rémunération, c'est bien cela, le sujet, en réalité".

Pourtant, la circulaire, qui se fonde sur l'article L 511-9 du code pénal, "est plus large et parle [...] d' 'informations' données aux femmes". Elle rapelle en effet, qu' "un praticien français risque cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende s'il transmet à ses patients une information sur des cliniques ou des organismes étrangers dont les pratiques en matière de dons de gamètes ne sont pas conformes à la législation nationale".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je sais bien que ça n'a rien a voir, tout comme l'esclavage n'a rien a voir avec la GPA... La GPA, c'est censé être quelque chose qui se fait entre adultes consentants, pas avec des gamines en batteries...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

J'ai parlé de dérives !

Un, une taré peut très bien, créer un centre de GPA dans un pays où cela est autorisé, prétendre que les femmes sont consentantes, alors qu'en réalité elles ont surtout besoin d'argent pour survivre, le consentement est en réalité biaisé, car c'est leur grande précarité économique qui a poussé des jeunes femmes a accepté cela, vous saisissez mieux la teneur de mon intervention, ou toujours pas ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Je sais bien que ça n'a rien a voir, tout comme l'esclavage n'a rien a voir avec la GPA... La GPA, c'est censé être quelque chose qui se fait entre adultes consentants, pas avec des gamines en batteries...

Quand même, mon petit doigt me dit que si une femme ou jeune fille, accepte de porter pendant 9 mois le bébé d'un autre, c'est certainement parce qu'elle a besoin d'argent pour survivre, et non pour son plaisir ou la beauté du geste ou par compassion.

Evidemment, on peut toujours parler de "consentement" mais bon.... moi je dirais plutôt "consentement très obligé " .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et ? C'est moche la vie. C'est pas parce qu'une chose peut potentiellement engendré des dérives qu'elle doit être interdite. A partir de la ont interdit tout.

La GPA, pour moi, c'est comme la prostitution. Aucune raison de l'interdire si tout le mondes est consentant malgré les dérives qui peuvent en découlé.

De toutes façon, ce n'est pas une loi qui mettra fin a des trucs illegaux, par contre ont peu autoriser la chose dans notre pays, bien l'encadrer, comme ca les français désireux d'enfant n'auront pas a aller en Afrique pour se faire pondre un môme dans des condition sordide.

C'est bien beau d'avoir des précepte moraux, mais le plus important, c'est la solution qui occasionnera le moins de mal qui doit être privilégié.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Ben voyons, et si aucune Françaises ne veulent faire mère porteuse, on incite des étrangères précaires, à venir faire le "job" à leur place ??

j'imagine l'annonce, l'Etat Français recherche des mères porteuses, autorise l'immigration de femmes Nigériennes acceptant l'exploitation de leur ventre, car la France est en manque de "main d'oeuvre" dans ce domaine ??

Et la notion d'éthique, de bioéthique ça vous parle ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)
C’est dans le cadre des discussions autour de la révision des lois bioéthiques, qui devrait intervenir au plus tard en 2011, que Sylviane Agacinski publie chez Flammarion "Corps en miettes", un essai sur la question des mères porteuses. Aux sénateurs qui proposent d’encadrer cette pratique et à ceux qui souhaitent sa légalisation, elle répond : La barbarie a toujours été moderne, toujours nouvelle, toujours actuelle. Nous progressons parfois vers elle sans le vouloir, aveuglés par les "progrès" de la puissance technologique et les ruses du marché.

arton254-d326b.jpgSur 134 pages, la philosophe développe ses arguments. Non seulement la gestation pour autrui est une fiction thérapeutique car elle ne résout en rien les problèmes d’infertilité d’un couple, mais, surtout, elle rabaisse les personnes à l’état de choses. La mère porteuse qui loue son utérus met, neuf mois durant, son ventre à disposition d’autrui, mais également tout son corps et sa vie. Elle devientun outil vivant, instrument de procréation comme un four sert à cuire le pain et l’enfant, un produit acheté.

Avec conviction, Sylviane Agacinski dénoncel’extension absolue, sans reste, d’une mentalité capitaliste dans un monde où les plus faibles sont ainsi naturellement les premières proies de tous les marchés humiliants, comme le marché du sexe ou pire, celui des organes. Désormais, même la procréation est soumise aux lois du marché puisque sperme, ovocytes et utérus se vendent et que derrière l’indemnité offerte aux mères porteuses ne se cache rien d’autre qu’une rémunération.

L’auteur dénonce d’ailleurs l’hypocrisie du langage en la matière. Dans l’expression gestation pour autrui, le premier terme impose l’idée d’une fonction séparable qui passe sous silence l’importance de l’accouchement et les risques auxquels s’expose une femme à cet instant, comme il dessaisit la mère porteuse de tout sentiment potentiel. Quant au deuxième terme, il donneau commerce des cellules les couleurs chaudes de la charité, un peu comme on s’efforce "d’esthétiser la prostitution" et de la rendre "romanesque".

"Corps en miettes" est résolument le livre d’une militante aux propos parfois radicaux et, à ce titre, peut exaspérer. Pourtant, lorsque Sylviane Agacinski cite le cas de mères porteuses qui ont mis en vente leur enfant sur eBay ou recense les forfaits disponibles sur des sites californiens comprenant l’achat d’embryon, avec possibilité d’en choisir le sexe, et la gestation par une Indienne à moindre frais, elle éclaire sur les dérives possibles.

De même, l’auteur convainc sans peine lorsque, comparant à plusieurs reprises la gestation pour autrui avec la prostitution, elle dénonce une nouvelle annexion organisée du corps féminin et sa marchandisation : Comme la prostitution retire le sexualité à la vie intime pour la transformer en service disponible sur le marché, l’usage d’une femme comme gestatrice retire la maternité à la vie personnelle et privée pour la transformer en tâche, en service.

Enfin, Sylviane Agacinski enrichit sans conteste le débat en le soumettant à sa lecture philosophique. Elle interroge ainsi l’être humain sur ses tentations anthropotechniques comme sur les limites de son désir : Peut-être que l’impossible n’est plus recevable : l’impossible doit être impossible (…). Et, concernant la pratique des mères porteuses comme celle de la prostitution, oùle service sexuel rémunéré implique en lui-même, pour qui se vend, de sacrifier la liberté de désirer pour se plier au désir d’autrui, et suppose ainsi une négation de soi, la philosophe rappelle qu’entre liberté individuelle et dignité des personnes et des corps, la seconde doit primer.

En livrant ainsi un réquisitoire sans appel contre la gestation pour autrui, la philosophe en appelle aux législateurs pour s’opposer à ce progrès qui a tous les traits d’une régression au nom d’une vision de l’humanité et de la civilisation.

9782081221208_1_75.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 238 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Alors on connaissait les vols de bébés, espagne, argentine, haïti, bref.. Mais pour que ça, ça existe, pour qu'un type ait cette idée lumineuse, il faut bien qu'en face il y ait de potentiels parents prêts à n'importe quoi pour obtenir un enfant.

Ca aussi c'est grave non ?

Ah... oui... Ils ne le savent pas. Bien sur..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×