toujours stressée et crise de larmes

Bonjour,

Bon je vais expliquer vaguement les choses : père alcoolique, 2 ex alcooliques, j'ai toujours vécu dans la peur et dans l'angoisse.

Désormais, je vis en couple avec un homme super, attentionné, gentil, qui ne boit pas une goutte d'alcool, qui se comporte comme un père avec mes filles...(l'homme parfait à mes yeux)

J'ai pas de soucis d'argent, ni de santé, j'ai quelqu'un qui m'écoute et qui est attentif à moi mais j'ai toujours cette boule d'angoisse qui me pourrit la vie.De temps en temps, j'ai des crises de larmes sans réelles raisons. Mon conjoint me demande se qu'il ne va pas, mais le soucis c'est qu'il n'y a rien qui ne va pas. J'ai enfin la vie que je voulais avec l'homme que je voulais.

Que puis je faire pour être enfin zen?

Que tu prennes conscience que tu n'as aucune raison de te sentir mal.

Bonjour.

De la tisane de valériane tous les jours, sucrée avec du miel ou du sucre brun.

Simplement attendre que ça passe, les blessures ont besoin de temps pour cicatriser.

Ne le prends pas mal mais j'avais lu dans un livre que souvent les gens qui vont mal sont des gens qui "érotisent" la souffrance; En fait au lieu de se dire que le passé c'est le passé et que maintenant c'est le présent qu'ils ont à vivre ils continuent à regarder derrière eux parce qu'ils tirent une certaine jouissance du malheur passé (ce que l'on retrouve bien dans ton post quand tu parles de ton père ou de tes ex alcooliques); Si tu veux aller mieux il faut d'abord que tu relativises ta souffrance passée au lieu de l'amplifier; Oust tout ça à la poubelle et regarde droit devant toi; c'est en se projetant vers l'avenir que l'on avance et pas en s'appitoyant sur un passé sur lequel on ne peut pas revenir;

Salut.

A mon avis, il y a un problème avec ton subconscient. C'est hors de mes compétences.

Peut-être que c'est l'angoisse de la nouveauté. Bah, oui, vivre avec un non-alcoolo après tant d'année, c'est un choc.

++

Ne le prends pas mal mais j'avais lu dans un livre que souvent les gens qui vont mal sont des gens qui "érotisent" la souffrance; En fait au lieu de se dire que le passé c'est le passé et que maintenant c'est le présent qu'ils ont à vivre ils continuent à regarder derrière eux parce qu'ils tirent une certaine jouissance du malheur passé (ce que l'on retrouve bien dans ton post quand tu parles de ton père ou de tes ex alcooliques); Si tu veux aller mieux il faut d'abord que tu relativises ta souffrance passée au lieu de l'amplifier; Oust tout ça à la poubelle et regarde droit devant toi; c'est en se projetant vers l'avenir que l'on avance et pas en s'appitoyant sur un passé sur lequel on ne peut pas revenir;

EUUUUUUUUH????? Certaines expérience de la vie peuvent traumatiser une personne, au point qu'elle ne puisse s’empêcher d'y repenser ( c'est un des symptômes du stress post traumatique). Cela ne veut en aucun cas dire que l'on retire un quelconque plaisir de ces souvenirs... bien au contraire ils font souffrir la personne d'autant plus qu'ils semblent s'imposer à cette dernière qui n'arrive pas à s'en débarrasser.

Bonjour,

C'est un phénomène curieux que celui que tu nous décrit et pourtant il existe bien. Tu n'as jamais connu le bonheur, le calme, la sérénité pendant toute ta vie (30 ans si j'en crois ton age en haut) tu n'a connu que le stress, l'angoisse et tu ne sais pas vivre sans... Tu ne sais pas être heureuse, il te manque quelque chose qui occupait ton esprit 24/24

J'ai connu le même phénomène jusqu'à 32 ans mais pour des problèmes de santé qui me handicapaient très sérieusement et qui ont disparus en.. quelques secondes, je ne vais pas tout raconter, ce serait un peu long. Ce qui a suivi a été difficile parce que je ne savais pas vivre sans ce handicap.

Tu ne nous dis pas depuis combien de temps tu es dans ta nouvelle vie, mais je pense qu'il va te falloir un peu de temps pour apprendre à combler se vide qu'a laissé ta vie antérieure

(suis dispo par MP)

Courage , le meilleur est à venir...

En fait, Marilya, je ne connais rien de ton environnement, mais peut-être que certaines choses, des détails de rien du tout, te rappellent inconsciemment cet univers que tu partageais avec ton père alcoolique. Je m'explique : j'ai aussi grandi chez des gens (qui n'étaient pas mes parents) qui buvaient pas mal. Comme souvent les alcooliques, ils avaient des goûts de chiotte, et ne tapissaient ou peignaient (mal en plus) leur baraque qu'avec des couleurs sombres, ternes, ce qui en rajoutait encore au glauque du quotidien, à toute la tristesse des situations, en plus qu'ils étaient sales, jusque dans leurs propos. Pour en finir avec ce monde lugubre, une fois partie de chez eux, j'ai toujours pris soin de mettre beaucoup de douceur, de couleurs, de lumière et de clinquants dans mes foyers. Cela m'a vraiment aidé à tourner la page. D'autant plus que soigner son logis aide à panser ses bleus à l'âme. On le décore avec des "porte-bonheur" même si on n'y croit pas, c'est juste psychique et ça fait du bien... Genre des trèfles à quatre feuilles, des fers à cheval, des breloques en cristal pour repousser le mal... et toutes sortes de motifs rappelant que ta maison est bien celle du bonheur... Et puis aussi, des motifs qui font penser au printemps où tout renaît : les fleurs, etc., à l'été qui réchauffe : le soleil, les fruits, les coquillages, etc., des couleurs vives qui donnent des couleurs aux joues et à l'atmosphère... Sans oublier tout ce qui permet de se bichonner : les grosses doudounes, les sels de bain aux senteurs enchanteresses, et tout ce qui aide à la relaxation... C'est du cocooning... C'est tout un art de vivre à vrai dire, et ça permet de se sentir si loin d'un passé malheureux.

EUUUUUUUUH????? Certaines expérience de la vie peuvent traumatiser une personne, au point qu'elle ne puisse s’empêcher d'y repenser ( c'est un des symptômes du stress post traumatique). Cela ne veut en aucun cas dire que l'on retire un quelconque plaisir de ces souvenirs... bien au contraire ils font souffrir la personne d'autant plus qu'ils semblent s'imposer à cette dernière qui n'arrive pas à s'en débarrasser.

J'aurais bien mis +10 d'un coup tiens

Salut Marylia,

La seule chose que j'ai à ajouter au post de Fafaluna c'est : il faut solder.

Pas comme le dit eclipse "mettre à la poubelle", non : sortir les poubelles. Et là c'est pas du tout la même chose.

Que dirais-tu d'aller consulter un psychologue ?

Peut être que c'est hormonale , j'étai comme toi , j'ai consulter un gynécologue et ma expliquer que c'était la pré ménopause t'inquiète pas ca va passé malgré la source de ton problème :)

Marylia, je reviens vers toi pour t'expliquer mieux ce que tu vis et que j'ai vécu. 2 ans après que mes problèmes aient été résolus, j'ai plongé dans une dépression sans fond et je ne voudrais que ça t'arrive

Quel est le phénomène que tu vis: ta vie précédente n'était sans doute pas facile et elle t'a demandé beaucoup, il te fallait dépensé beaucoup d’énergie, c'était ton quotidien. Presque du jour au lendemain tu as changé de vie et ça se passe mal, pourtant tu as tout pour être heureuse mais tu pleure... Malgré les difficultés tu avais un équilibre, en mécanique statique on dirait que toutes les forces s'annulent et rien ne bouge, tout est stable. Si on enlève un élément, tout se casse la figure. Imagine une mêlée dans un match de rugby, les deux packs poussent et c'est l'équilibre, mais si un pack disparait, celui d'en face n'a plus d'appui et s'effondre malgré toute sa force et bien c'est ce que tu vis. Ton équilibre est rompu, tu n'as plus tes marques. Tu étais habituée à dépenser beaucoup d'énergie pour tenir et aujourd'hui tu n'en as plus besoin mais elle est toujours là et perturbe ton équilibre.

Je voudrais t'en dire plus mais c'est un peu difficile sans connaitre toute la chronologie. Tu vas surmonter ce passage délicat en étant vigilante, ne t'inquiète pas, il n'y a rien de grave, si tu as envie de pleurer, et bien pleure, pleurer est bénéfique, laisse aller tes émotions, le beau temps est devant toi....

Je vais quand même raconter ce qui m'est arrivé et qui n'est pas banal. J'ai eu jusqu'à 32 ans une acquitté visuelle de 2 à 3 dixièmes à un seul œil, malgré ça j'ai voulu vivre normalement et je suis allé au bout du bout de moi même sachant que c'était réversible et j'ai en effet retrouvé une vision de 9 dixièmes en quelques secondes, juste le temps qu'on me mette une lentille dans l’œil, je n'avais jamais vu volé un oiseau......... deux ans après c'était la clinique psy....

Bon courage, J.

Peut être que c'est hormonale , j'étai comme toi , j'ai consulter un gynécologue et ma expliquer que c'était la pré ménopause t'inquiète pas ca va passé malgré la source de ton problème :)

Dans le cas de Marylia, je ne pense pas que ce soit la ménopause qui pointe son nez....

Merci pour vos réponses

January, je vais songer sérieusement à aller consulter.

Rato, merci pour ton témoignage, je suis déjà passé il y a 8 ans par la case dépression et hopital psy et j'ai pas envie de repasser par là En plus je vois que ça fait du mal à mon conjoint car il ne comprends pas ce qu'il ne va pas

EUUUUUUUUH????? Certaines expérience de la vie peuvent traumatiser une personne, au point qu'elle ne puisse s’empêcher d'y repenser ( c'est un des symptômes du stress post traumatique). Cela ne veut en aucun cas dire que l'on retire un quelconque plaisir de ces souvenirs... bien au contraire ils font souffrir la personne d'autant plus qu'ils semblent s'imposer à cette dernière qui n'arrive pas à s'en débarrasser.

Si si je t'assure que cela est possible ..

Une des raisons qui peut expliquer la souffrance répétitive, est justement de se punir d'avoir mal fait à un moment donné, ou de ne pas avoir agi. Ainsi, "on" se remet dans une situation quasi identique où l'"on" pense sûrement pouvoir mieux agir pour réparer l'histoire d'avant un peu ratée.

La souffrance, pourquoi ? de PL Assoun, L.Gagnebin et E.Martini.Souffrir et jouir : l’énigme du masochisme moral

De quoi s’agit-il ?De sujets qui, eux, ne veulent consciemment pas souffrir, mais qui se retrouvent, par le destin même de leurs vies réelles, dans une problématique de souffrance.(…) Ces sujets démontrent la volonté sous-jacente de se replacer dans des situations où il y a lieu de souffrir : amours déçues,amitiés trahies,entreprises vouées à l’échec,récidives de traumatismes et de pépins,qu’ils semblent attribuer au destin injuste.Ils se retrouvent donc en position de souffrir, de se remettre –malgré eux-, à leur esprit et à leur corps défendants-entre les mains d’un mystérieux bourreau, devenu en quelque sorte « impersonnel ».Voici donc un « vouloir-souffrir » inconscient qui correspond à une douleur morale.(…)

Ce qui se révèle, c’est que le surmoi même du sujet fonctionne comme mise en acte, sous l’effet d’un sentiment de culpabilité inconscient, du malheur.(…)

Là où le sujet désire et aime, il faut bien constater qu’il souffre.A cela répond la tendance sacrificielle à érotiser la souffrance qui signe la névrose, par quoi le sujet abdique son désir.(…)

Jouir de souffrir est une sorte d’évitement voluptueux du désir.

Reconvoquant le sujet à la vérité de son désir, la psychanalyse met le sujet devant le réel en alternative : là où le vouloir-souffrir était, le sujet a à advenir à son pouvoir -désirer.

Il y aura peut être dû y avoir une analyse de faite à un moment donné dans ta vie Marylia et tu as pensé que tu pourrais gèrer toute seule, ou oublier .. enterrer les problèmes ne veut pas dire les avoir oubliés et encore moins règlés.. Il suffit parfois d'un simple mot ou d'une image qui réveille les souvenirs enfouis..

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/enfant/therapie/melanie-klein.htm

Si j'avais un début de réponse à te donner, je l'aurais fait...

Mais je suis un peu dans la problématique que toi, mais avec des données de départ différentes.

quand on vécu si longtemps ce genre de situation, il est difficile de se faire à l'idée que c'est fini et bien fini!

tu fais comme une décompensation, je ne sais si on peut dire ça comme ça, mais il te faut évacuer cette angoisse qui me semble bien être une angoisse que ce bonheur se termine!

je crois pour ma part que consulter un psychologue te fera du bien, il pourra t'aider à évacuer ce qui ne l'est pas encore, et à "sortir les poubelles" comme le dit un post plus haut!

je te souhaite beaucoup de bonheur, que tu prennes pleinement conscience que tu le mérites, c'est peut être ça qui te fait défaut le manque de confiance dans le fait que toi aussi, tu as droit au bonheur;

bonne chance à toi

Tu me fais penser à une de mes nieces :

cette petite fille de 40 ans n'est jamais contente !!

Un boulot super avec aucun stress : un patron qui invite ses employés au resto et des collégues

comme freres et soeurs .........jamais malade ..................des vacances régulieres dans les îles ,

elle a quitter son mari adorable il ya 8 ans , elle sait même pas pourquoi , et pourtant celui-ci continue à l'adorer

et à l'aider dés qu'elle a un "pet de travers"

Pas d'enfant .............(peur de l'accouchement et des déformations)

Des restos , des vêtements , ..................sa mere qui la sert comme une enfant de 4 ans ....Bref....

La madame n'est jamais contente...........rien y fait..........(et ça dure depuis 20 ans)

Sa spécialité , c'est de se plaindre pour tout et n'importe quoi ,

sa phrase fétiche ; "Je suis pas bien , je suis pas bien , je suis pas bien".......

Etrangement , elle ne dit jamais cette phrase quand elle est en vacances ou en week-end

le summum , elle a osé se plaindre d'un mal de dos (imaginaire , bien entendu) ,

à une autre niece de 17 ans qui est en fauteil roulant

Je crois que 2 ou 3 claques dans la tronche serait le dernier recours :D

J'ai pas de soucis d'argent, ni de santé, j'ai quelqu'un qui m'écoute et qui est attentif à moi .De temps en temps, j'ai des crises de larmes sans réelles raisons. Mon conjoint me demande se qu'il ne va pas, mais le soucis c'est qu'il n'y a rien qui ne va pas.

Il faut avoir le temps pour ça.

Si tu étais occupé , tu n'aurais plus le temps de pleurer sans raison.

Pleins de gens ont des periodes où ça va pas , mais ils n'ont pas le temps de se plaindre

Je ne sais plus quel auteur a dit ; "Il n'y a que les gens qui s'ennuient et qui n'ont rien à faire , qui sont depressifs"

Il n'y a que le jour où tu te retrouveras seule que tu t'en rendras compte ,

ton compagnon ne va pas te regarder pleurer sans raison , pendant des années

*********************************************************************************************

Perso , ma mere n'aimait que ses fils , nous les 3 filles étions rejetées ,

ben j'ai fait un trait sur ça , point final.

Je n'ai pas le temps de penser à ça , et je m'en moque éperdument

Il faut avoir le temps pour ça.

Si tu étais occupé , tu n'aurais plus le temps de pleurer sans raison.

Pleins de gens ont des periodes où ça va pas , mais ils n'ont pas le temps de se plaindre

Je ne sais plus quel auteur a dit ; "Il n'y a que les gens qui s'ennuient et qui n'ont rien à faire , qui sont depressifs"

Il n'y a que le jour où tu te retrouveras seule que tu t'en rendras compte ,

ton compagnon ne va pas te regarder pleurer sans raison , pendant des années

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Perso , ma mere n'aimait que ses fils , nous les 3 filles étions rejetées ,

ben j'ai fait un trait sur ça , point final.

Je n'ai pas le temps de penser à ça , et je m'en moque éperdument

Tu raconte toujours autant de conneries???