Incroyables comestibles. Des Bretons offrent leurs légumes

Incroyables comestibles. Des Bretons offrent leurs légumes

Offrir des légumes que l'on produit chez soi et les mettre à disposition de qui veut. Ou bien planter des graines dans des bacs, dans des lieux publics, pour que chacun puisse ensuite se servir. Telle est la démarche des "Incroyables comestibles". Le mouvement vient d'Angleterre. Ceux qui l'ont introduit en France vont s'exprimer à la tribune de l'Unesco ce samedi.

"Au début, sur le marché de Quimper, quand on proposait aux gens de se servir gratuitement avant qu'on remballe, ils n'osaient pas. Ils se demandaient ce qu'on allait leur demander en contrepartie. On leur expliquait pourtant qu'il valait mieux cela plutôt qu'on soit obligé de jeter les surplus de courgettes par la suite." Yves de Broc et Gaëlle Allard en sourient. La générosité, la notion de partage voire le bon sens, dans notre société, paraissent suspects.

Le don...

Ces maraîchers bio ont lancé récemment une association, "La brouette de Kerivoal", du nom du lieudit où ils habitent. Ils comptent 24 adhérents. Ils proposent des modes de vie alternatifs, en particulier ce type de démarche. Surtout, avec un autre habitant de Plomelin, Bruno Augrain, ils ont lancé une activité "Incroyables comestibles" dans la commune.

Le conseil municipal des enfants a voulu participer et les deux écoles (publique et privée), la maison de retraite ou encore le lycée horticole de Kerbernez s'y sont mis également. Les légumes sont bios et il est encore prévu quelques semis. "Le but est de mieux manger, des produits de saison, locaux mais aussi de relancer les liens entre les gens, les générations, et la notion de partage", disent Yves et Gaëlle. Et si jamais, parmi ceux qui se servent, il y avait des gens qui n'en ont pas besoin, cela n'effraierait pas les adeptes de cette initiative : cela ne saurait gâcher l'essentiel.

Ce concept sera présenté à la tribune de l'Unesco, à Paris, ce samedi à l'occasion de l'université de la Terre (et quelques jours après la journée de la Terre), par un des leaders français du mouvement. Parmi les Bretons, trois personnes de Plomelin, par exemple, feront le déplacement, dont Bruno Augrain.

... ou le troc

Autre démarche, celle du troc. Un site internet, "Troc-légumes", met en lien depuis quelques semaines les personnes désireuses de s'échanger des aliments (voire autre chose) ou des plants. Troc-légumes entend pousser le plus vite possible. Dans le sud-Finistère, Michel Corfmat fait partie des pionniers. "C'est un bon système de partage. C'est une façon aussi de connaître du monde", plaide-t-il. "Je ne prétends pas faire du bio mais en tout cas, je n'utilise pas d'engrais". Il a réalisé un échange avec une Quimpéroise, qui leur a pris des confitures.

La crise économique et le désir d'un retour à la nature sont à l'origine de ces initiatives. Les mois qui viennent diront si elles se développeront ou si elles ne seront qu'un feu de paille. Mais l'enthousiasme des participants laisse augurer un développement.

Le Télégramme

Quimper : quelle ville magnifique...:D

Mais bien sur ! :smile2: j'avais entendu parler de ça ! sa me ferais chier que moi je plante des comestibles, et que ces les autres qui en récolte le fruit ! :smile2: ha ben non !!

C'est des bretons isolés c'est pour ça ! ils cherchent a ce faire des amis :smile2:

Bravo comme toujours aux Bretons,

Et à leurs idées "bétons"

Peut être est ce parce qu'ils ont des chapeaux ronds

qu'ils ont de si bonnes vibrations

Chantons leur valorisation

en douceur et sans pression

Autonomie et émancipation

pour la Bretagne et ses Bretons ! :smile2:

Air-aile, tu déchire.

En meme temps ils sont dans un petit bled tranquille quoi !

Va planter des légumes en grande ville ! ils te prennent les légumes, certes, mais le bac avec !

:smile2:

Les Bretons ont enfin compris comment se service du mauvais temps breton.

Faire pousser des légumes et danser autour.

Il arrive aussi que certains prennent des tomates sur le coin de la figure ...:cool:

Ou sèchent comme des perroquets dans des champs d'artichauts aussi

Merci Mel ..

Je suis Bretonne

et donc pas conne

et faut que l'on me baîllonne

ou que l'on m'empoisonne

pour que je dise du mal des .. Bretons et Bretonnes :)

Les Bretons ont enfin compris comment se service du mauvais temps breton.

Faire pousser des légumes et danser autour.

C'est la seule chose que tu retiens de la bretagne ?

Tu nous as rendu visite à la toussaint ?

C'est vrai qu'à cette époque de l'année le temps est maussade ..

Mais c'est rien , il existe aussi des îles comme l'île de sein ou une légende dit que lorsque les touristes débarquent , l'on aperçoit un rideau qui bouge à la fenêtre et le canon d'un fusil..

Ou sèchent comme des perroquets dans des champs d'artichauts aussi

:smile2:...

Il arrive aussi que certains prennent des tomates sur le coin de la figure ...:cool:

En plus les Bretons visent mal, décidément ils ne sont pas...

En plus les Bretons visent mal, décidément ils ne sont pas...

Le temps lui par contre vise bien , parce que là-bas il ne pleut que sur les cons ...:cool:

Je dois avoir beaucoup de chance et ne pas être conne , car à chaque fois que je vais en Bretagne , il fait soleil ..... LOL c'est vrai

Le temps lui par contre vise bien , parce que là-bas il ne pleut que sur les cons ...:cool:

Bizarre quand même les escargots (animaux qui aiment l'humidité) on en trouve pas mal en Bourgogne alors qu'en Bretagne on en trouve que dans la mer

donc il pleut plus en Bourgogne qu'en Bretagne

j'offre mon poireaux ! mesdemoiselles n’hésitaient pas contactez moi ! :smile2:

Le temps lui par contre vise bien , parce que là-bas il ne pleut que sur les cons ...:cool:

Je me suis toujours posé cette question : que pour vivre en Bretagne il fallait faire partie d'une espèce très differente du reste de la France.

(j'ai lu quelque part que les Bretons étaient une espèce protégée)

Les Bretons ont enfin compris comment se service du mauvais temps breton.

Faire pousser des légumes et danser autour.

Mais enfin Africana, on ne va pas en Bretagne pour le temps, on y va par amour .. d'une bretonne ou d'un breton .. Enfin , moi ca a été le cas .. et là où est l'amour il ne peut faire que beau toujours .. (c'est fort hein Valefor ce que je viens de dire :D.. mais c'est vrai surtout!)

Je me suis toujours posé cette question : que pour vivre en Bretagne il fallait faire partie d'une espèce très differente du reste de la France.

(j'ai lu quelque part que les Bretons étaient une espèce protégée)

Oui parfaitement , et moi non seulement je la protège cette espèce, mais je la reproduis :D

j'ai connu des bretons, c'est des bons vivant, ils sont joyeux, de bon bou en train :smile2:

sa picolle chez eux ! ho pauvre, le temps a cause peut etre

Belle initiative. Depuis une dizaine d'année les personnes ramassant les restes sur les marchés avant que ne passent les services de nettoyage se sont multipliées. Il est donc plus logique et généreux de proposer ces invendus dans de bonnes conditions sanitaires.

La générosité, la notion de partage voire le bon sens, dans notre société, paraissent suspects.

Malheureusement oui.

sa me ferais chier que moi je plante des comestibles, et que ces les autres qui en récolte le fruit ! :smile2: ha ben non !!

C'est pas la démarche, c'est collectif, le potager et la récolte sont mis à disposition de tous, de même que l'entretien. On ne fait pas ça pour son intérêt mais pour la collectivité, pour enseigner à la fois la culture, le partage, le respect. S'il y a des merdes humaines qui s'amusent à piller ou vandaliser les potagers, on n'y pourra pas grand chose mais bon...

Mobilisation le 4 MAI

Samedi 4 mai, Colibris et les Incroyables Comestibles se donnent rendez-vous pour un grand événement citoyen. À cette occasion, réintroduisons la nature sur nos territoires, plantons ce que nous mangeons ! Préparez vos bacs, vos pelles et vos semences potagères, les rues voisines n’attendent plus que vous pour replanter et recultiver les espaces verts fertiles trop longtemps abandonnés.

Changer l’agriculture, c’est changer notre mode de consommation ; c’est aussi changer notre mode de production. A notre propre échelle, chacun peut être acteur de ce changement fondamental. C’est ce que proposent les Incroyables Comestibles, concept citoyen et solidaire qui se propage actuellement partout dans le monde.

L’idée est simple : faire de la ville un immense jardin partagé, auquel tout le monde peut contribuer. Chacun est ainsi appelé à devenir un apprenti jardinier-citoyen, en plantant, cultivant et récoltant à sa guise les fruits du potager en libre-service.

Suite et source : http://www.colibris-...geons/je-plante