Norvège : les malheurs d'une économie qui se porte trop bien...

Norvège : les malheurs d'une économie qui se porte trop bien...

La Norvège, petit coin de paradis au nord de l'Europe, ne connait pas la crise. Ses statistiques macro-économiques sont au beau fixe. Pourtant, le royaume est menacé par un mal inédit. Sa trop bonne santé économique favorise hausse des salaires, baisse du temps de travail... et perte de compétitivité.

La plupart des pays européens s'interrogent sur la manière de regagner de la compétitivité. La contraction des salaires fait partie des pistes suivies. Pendant ce temps, les salariés norvégiens du privé menacent d'entamer un mouvement de grève lundi prochain pour la revalorisation de leurs salaires. Dopée par la rente pétrolière, l'économie de la Norvège interpelle par ses performances macroéconomiques. Avec un taux de croissance du produit intérieur brut de 3,5% l'an dernier, un taux de chômage de 3,6% de la population active et un revenu mensuel moyen de 5.300 euros par employé, on pourrait même croire au paradis. Mais ces statistiques hors du commun européen cachent un mal insoupçonné.

Les revenus ont explosé

Trop payés, les Norvégiens ne travaillent pas assez. Le niveau de revenu moyen des norvégiens est supérieur de 60% à la moyenne des salaires européens. Depuis 2000, il a progressé de 63%. "Sans effet positif pour l'économie", déplore Dag Aarnes, économiste à l'Association des entreprises norvégiennes. Les 50.000 immigrés pour 5 millions d'habitants qui entrent dans le pays chaque année pour trouver du travail ne suffisent pas à créer un effet, sinon de contraction, au moins de stabilisation des salaires.

Les Norvégiens ne travaillent pas assez...

Lire la suite (La Tribune).

(:D)

Ouais enfin : "la Norvège reste malgré tout le pays le plus productif du monde"

Quelques nuances ! Eux ont du boulot pour leurs immigrés, eux ne crachent pas sur les riches, mais s'en servent comme exemple à suivre, eux, en cas d'aides ou de prestations chomage par exemple, se sentent redevable de la société en cherchant à se rendre utile...Ces quelques exemples font que eux le méritent, pendant que nous nous ramons sur notre pédalo sans pédale...

Zut pourquoi j'ai pas pris le norvégien en LV2 ?! :smile2:

J'ai eu l'occasion de travailler avec des norvégiens.

Enfin "travailler" est un grand mots car moins ils en font mieux ils se portent.

Pas question de faire une minute de travail en plus même en cas de "charrette".

Le pétrole a tout pourri et les seuls qui bossent vraiment sont les immigrés des anglais ingénieurs offshore aux bosniaques chauffeurs de taxi.

Enfin "travailler" est un grand mots car moins ils en font mieux ils se portent.

Pas question de faire une minute de travail en plus même en cas de "charrette".

Mentalité de fonctionnaires français quoi :smile2:

Intervention d'un grand intérêt pour les beugnots.

Zut pourquoi j'ai pas pris le norvégien en LV2 ?! :smile2:

Tout le monde parle anglais en Norvège.

J'ai eu l'occasion de travailler avec des norvégiens.

Enfin "travailler" est un grand mots car moins ils en font mieux ils se portent.

Pas question de faire une minute de travail en plus même en cas de "charrette".

Le pétrole a tout pourri et les seuls qui bossent vraiment sont les immigrés des anglais ingénieurs offshore aux bosniaques chauffeurs de taxi.

Pourquoi dis-tu çà ! T'as déjà vu des riches travailler ? Ils font beaucoup d'heures...mais pour mieux distribuer le travail des autres. Idem avec les Teutons, en réunion, l'heure c'est l'heure. Je ne dis pas çà au hasard et pour faire bien, c'est du vécu.

Qu'ils profitent de leur rente pétrolière me parait normal, en tout cas on peut constater qu'elle n'est pas accaparée par une petite minorité comme ailleurs, mais qu'elle profite a tous.

Savoir profiter des circonstances, c'est le début de la sagesse.

Je fais la comparaison avec les suédois ou les danois qui sont aussi assez à cheval sur les horaires mais ont gardé une éthique du travail.

Meme les anglos-saxons sont respectueux des horaires.

Je pense que cette histoire d'accumulation des heures par les cadres est une affaire typiquement française qui n'existe nul part ailleurs en europe.

Je ne parle pas de faire des heures pour le plaisir mais de réagir quand il y a une vraie urgence.

La Norvège fonctionne maintenant comme le Qatar : ce sont les immigrés qui font tourner le pays.

Il se trouve qu'en France, ce sont les employés les moins performant qui deviennent cadres car il faut maintenir les plus performants a leur poste productifs :smile2: Du coup pour le même boulot au niveau des cadres, il faut plus de temps que dans les autres pays CQFD.

Je rajoute qu'un chef d'atelier ne sait rien faire de ses 10 doigts, mais pas d'importance, son rôle ne consiste qu'a faire "le berger Allemand"........:smile2:

Ouille, youyouille ! J'ai été chef d'atelier durant 18 ans à 3 postes de travail différents ( rotation encadrement, aussi bas soit-il pour ne pas être dans la routine...dixit le grand chef...) et je suis issus de la base. Gagne petit, manard, pue la sueur, puis contremaitre, contemaitre principale, puis chef d'ateliers ( je le met au pluriel car il y en avait plusieurs ) pour 81 "manards" et 6 contremaitres. Comment veux-tu, dans de telles conditions "mettre la main dans le camboui" quand tu dois planifier le travail, gérer les absences, relation clients, réunions avec le patron ( et même avec les syndicats ainsi que le conseil d'administration puisque j'avais été retenu comme conseillé technique ), faire le tour des ateliers pour voir si tout se passe bien, être "à la page" des évolutions techniques dont la formation, bref, de l'administratif en veux-tu en voilà...C'est sûr, les ouvriers me voyaient toujours avec ma belle blouse bleue grise, des petits liserés jaunes pâles pour marquer les coutures ainsi que les poches, nickel chrome et un beau logo de la boite avec mon nom et mon titre, en serrant les pognes, en discutant et demandant à chacun si tout va bien, portable en poche pour être en liaison directe avec les commerciaux et la direction ( interdit pour les ouvriers à poste, mais autorisé pour les contremaitres qui devaient être en liaison permanente avec moi pour le respect des délais et de la sécurité ), ouf, et je n'ai pas tout dis...Mais à ma connaissance, personne n'enviait mes 50h par semaine...

Et j'ai eu une certaine fierté de faire le "ouaf-ouaf"...car à mon pot de départ en retraite, pourtant en dehors des heures de travail, tous les personnels des ateliers étaient là, ainsi que la direction, les personnels des bureaux, même les représentant syndicaux...et j'ai eu beaucoup de mal à faire mon discours...non, parcequ'il est d'usage qu'une direction ne parle qu'en éloge pour un retraité, mais parceque celui qui représenté les ouvriers à dit ceci "vous êtes un emmerdeur, un chiant, mais avec vous, on savait où on allait, vous n'avez jamais fait un cadeau de quelques manières que ce soit, mais on va vous regretter car toutes vos décisions, même les demandes de sanctions ont été justifiées, d'où la présence de tous ce soir". Bon, je t'ai fait le coup du violon, mais quand on éstime que l'on a eu un bon parcours professionnel, cette rupture avec le monde du travail est assez poignante.

C'est une belle histoire, Scrongneugneu, mais quelle est le rapport avec le sujet ?

Ouille, youyouille ! J'ai été chef d'atelier durant 18 ans à 3 postes de travail différents ( rotation encadrement, aussi bas soit-il pour ne pas être dans la routine...dixit le grand chef...) et je suis issus de la base. Gagne petit, manard, pue la sueur, puis contremaitre, contemaitre principale, puis chef d'ateliers ( je le met au pluriel car il y en avait plusieurs ) pour 81 "manards" et 6 contremaitres. Comment veux-tu, dans de telles conditions "mettre la main dans le camboui" quand tu dois planifier le travail, gérer les absences, relation clients, réunions avec le patron ( et même avec les syndicats ainsi que le conseil d'administration puisque j'avais été retenu comme conseillé technique ), faire le tour des ateliers pour voir si tout se passe bien, être "à la page" des évolutions techniques dont la formation, bref, de l'administratif en veux-tu en voilà...C'est sûr, les ouvriers me voyaient toujours avec ma belle blouse bleue grise, des petits liserés jaunes pâles pour marquer les coutures ainsi que les poches, nickel chrome et un beau logo de la boite avec mon nom et mon titre, en serrant les pognes, en discutant et demandant à chacun si tout va bien, portable en poche pour être en liaison directe avec les commerciaux et la direction ( interdit pour les ouvriers à poste, mais autorisé pour les contremaitres qui devaient être en liaison permanente avec moi pour le respect des délais et de la sécurité ), ouf, et je n'ai pas tout dis...Mais à ma connaissance, personne n'enviait mes 50h par semaine...

Et j'ai eu une certaine fierté de faire le "ouaf-ouaf"...car à mon pot de départ en retraite, pourtant en dehors des heures de travail, tous les personnels des ateliers étaient là, ainsi que la direction, les personnels des bureaux, même les représentant syndicaux...et j'ai eu beaucoup de mal à faire mon discours...non, parcequ'il est d'usage qu'une direction ne parle qu'en éloge pour un retraité, mais parceque celui qui représenté les ouvriers à dit ceci "vous êtes un emmerdeur, un chiant, mais avec vous, on savait où on allait, vous n'avez jamais fait un cadeau de quelques manières que ce soit, mais on va vous regretter car toutes vos décisions, même les demandes de sanctions ont été justifiées, d'où la présence de tous ce soir". Bon, je t'ai fait le coup du violon, mais quand on éstime que l'on a eu un bon parcours professionnel, cette rupture avec le monde du travail est assez poignante.

J'en pleure d'émotion..!!

J'ai eu l'occasion de travailler avec des norvégiens.

Enfin "travailler" est un grand mots car moins ils en font mieux ils se portent.

Pas question de faire une minute de travail en plus même en cas de "charrette".

Le pétrole a tout pourri et les seuls qui bossent vraiment sont les immigrés des anglais ingénieurs offshore aux bosniaques chauffeurs de taxi.

Et alors ? n'est ce pas le but de tout être humain de moins en faire pour mieux se porter ? il n' y a que les fou qui veulent passé leur vie à travailler d'arrache pied pour des clopinettes ..

je vais te dire une chose ,de nos jours 90% des taches dans le monde est automatisable

C'est une belle histoire, Scrongneugneu, mais quelle est le rapport avec le sujet ?

C'est l'histoire d'un "vieux con" qui est parti à 43,5 années de cotisations en réponse un des forumeurs qui a dit qu'un Chef d'Atelier ne savait rien faire de ses 10 doigts. Juste une info pour dire que certains sont issus de la base, pas tous j'en conviens. Avec un peu de recul, il est vrai que j'aurais dû rester sur le sujet et ne pas m'énerver sur les propos d'un "homo-sapiens simplexe".

Donc une économie en crise c'est pas bien (bon la logique...) et une économie qui va bien c'est ... pas bien non plus.

De prime abord ca me surprend quand même si la critique peut être pertinente dans un certain contexte.