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La mort

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jean ghislain

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Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
Posté(e)

La mort n'est pour moi que physique,je pense et je croit que l'existence sur terre est fait pour que chaque êtres cumule des expériences comme la façon de concevoir la vie,de l'aborder ect.. une fois la mort physique, l’âme ou la conscience peut importe se transmet à une conscience universelle que certains appellerais Dieu et la récompense de cela serais de continuer à exister et de profité de tout les savoirs que la conscience universelle aurais accumuler depuis la nuit des temps et le tout,en toute conscience ..

Je sais,j'ai une croyance un peu "new age" mais ce n'est pas plus ou moins absurde qu'autre chose ,au contraire,je trouve cela plus logique qu'un Dieu revanchard surveillant si tu as bien fait pipi droit ..

Rien n'est absurde, que la mort.

Slkpax

«Les mystères de la mort étaient connus et expérimentés dans l'Antiquité beaucoup mieux que de nos jours où on se contente de révélations dites scientifiques, consolantes et sans consistance comme La vie après la vie et Les morts nous parlent, anesthésiants qui n'instruisent en rien des redoutables mystères de l'Au-delà dont l'expérimentation exigerait une détermination et un savoir peu communs

(E. d'Hooghvorst, Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, t. I, p. 76)

Les mystères sont par essence mystérieux. Pourquoi redoutables?

Slkpax

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Les mystères sont par essence mystérieux. Pourquoi redoutables?

Il faut les avoir expérimentés pour pouvoir légitimement les déclarer redoutables.

Ils n'excluent pas, bien sûr, d'autres mystères: les joyeux, les douloureux et les glorieux.

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Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
Posté(e)

Il faut les avoir expérimentés pour pouvoir légitimement les déclarer redoutables.

Ils n'excluent pas, bien sûr, d'autres mystères: les joyeux, les douloureux et les glorieux.

Les expérimenter, nous les expérimenterons tous. Quant aux mystères, je vais faire simple. Il n'y-en-a qu'un.

Justement, celui-là.

Slkpax

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Nous les expérimenterons tous [les mystères de la mort].

Sans doute, mais la plupart d'entre nous pour y rester... Facilis descensus Averno.

Quant à ceux qui ont réussi à revocare gradum superasque evadere ad auras, ils sont beaucoup plus rares, et leur témoignage extrêmement précieux.

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Membre, MATT., Posté(e)
M51. Membre 3 604 messages
MATT.,
Posté(e)

La mort n'est pour moi que physique,je pense et je croit que l'existence sur terre est fait pour que chaque êtres cumule des expériences comme la façon de concevoir la vie,de l'aborder ect.. une fois la mort physique, l’âme ou la conscience peut importe se transmet à une conscience universelle que certains appellerais Dieu et la récompense de cela serais de continuer à exister et de profité de tout les savoirs que la conscience universelle aurais accumuler depuis la nuit des temps et le tout,en toute conscience ..

Exactement. ;).

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 507 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

la mort de tout les ètres vivants fait partie du système et du circuit de renouvellement des formes vivante .sans cela ,çe système ne fonctionnerait pas.

les éléments qui compose la matière sont recyclés dans le circuit .autrement dit ,la nature fait du neuf avec du vieux .

la mort est donc l'aboutissement d'un cycle naturel des ètres , dont le fonctionnement biologique n'est plus fiable .

la conscience serait-elle la petite flamme de la bougie qui se consume avec le défillement du temps ?

quand la bougie est consommée et usée ,la petite flamme s'éteint .cette petite flamme à-elle accumulée une vertue lui permettant de franchire cette porte qui est la mort , pour vivre sur un autre plan de conscience ou le temps n'existerait pas mais , ou une autre évolution prendrait le relais ?

bonne journée

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 531 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
La conscience serait-elle la petite flamme de la bougie qui se consume avec le défilement du temps?

Quand la bougie est consommée et usée ,la petite flamme s'éteint.

Les anciens physiciens disent en effet que nous consommons une huile, ou notre «humide radical».

Qu'on pense aussi à la parabole des vierges sages et vierges folles, avec leurs lampes à huile.

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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

Oui, la mort c'est l'inconnu, et tout ce qu'on ignore nous effraie. "Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses, et pas par les choses elles-mêmes." "C'est sottise que regretter de ne plus être après la mort, alors qu'on ne regrette pas de ne pas être avant la naissance." Montaigne

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 507 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oui, la mort c'est l'inconnu, et tout ce qu'on ignore nous effraie. "Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses, et pas par les choses elles-mêmes." "C'est sottise que regretter de ne plus être après la mort, alors qu'on ne regrette pas de ne pas être avant la naissance." Montaigne

bonjour

oui , trés bien mais ,mais avant et aprés la vie , deux néants , en principe .

aprés avoir gouté à la vie , si elle à étée belle , pourquoi ne serait-elle pas regretable ?

bonne journée

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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

Cher Merle "siffleur" (lol), vous prêchez l'imprévoyance. Je connais beaucoup de personnes qui n'ont pas su prévoir leur retraite et leur mort encore moins. Ils meurent surpris. "Il n'advient pas au sage ce qu'il a voulu, mais ce qu'il a prévu." Sénèque

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Lorsqu'on s'endort,nous le faisons sans crainte parce qu'on à la certitude que ce n'est que temporaire.

la mort est différente du sommeil car, pour certains, c'est la fin de tout avec l'angoisse que cela génère

pour les autres qui croient, c'est le début d'autre chose, ce qui apporte plus de sérénité au moment suprême .

Modifié par vesto
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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 507 messages
Maitre des forums‚
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Cher Merle "siffleur" (lol), vous prêchez l'imprévoyance. Je connais beaucoup de personnes qui n'ont pas su prévoir leur retraite et leur mort encore moins. Ils meurent surpris. "Il n'advient pas au sage ce qu'il a voulu, mais ce qu'il a prévu." Sénèque

bonjour

précher l'imprévoyance ? que né ni ,prévoir sa retraite est logique , prévoir sa mort est une question personnel .

de nombreuses personne se contente de vivre leurs vie , çe qui n'est déja pas si mal lol .

beaucoups de personne qui font une nde ,n'ont pas prévus l'accident de la route qui les projete dans l'inconnus et l'antichambre de la mort .

certains en reviennent ( ils sont des millions dans le monde )et regrettent d'ètres revenus .

donc , je dirais qu'il faut plutot prévoir sa vie et son comportement ,la mort sera çe qu'elle doit-ètre .

bonne journée

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Membre, MATT., Posté(e)
M51. Membre 3 604 messages
MATT.,
Posté(e)

pour les autres qui croient, c'est le début d'autre chose, ce qui apporte plus de sérénité au moment suprême .

En effet, c'est une "aide" précieuse.

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Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
Posté(e)

Lorsqu'on s'endort,nous le faisons sans crainte parce qu'on à la certitude que ce n'est que temporaire.

la mort est différente du sommeil car, pour certains, c'est la fin de tout avec l'angoisse que cela génère

pour les autres qui croient, c'est le début d'autre chose, ce qui apporte plus de sérénité au moment suprême .

Qui croient en quoi? Et en quoi la fin de notre vie mérite-t-elle d'être qualifiée de "Moment suprême" ?

Slkpax

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Qui croient en quoi? Et en quoi la fin de notre vie mérite-t-elle d'être qualifiée de "Moment suprême" ?

Slkpax

j'ai repris un vocable de G Brassens dans sa chanson "gare au gorille!!" La naissance et la mort sont les deux bouts les plus importants de la ligne de vie.

la naissance compose et la mort décompose.

C'est vrai pour le corps, l'eau donc nous sommes composée en grande partie, tout les métaux ,le carbonate ect quitte la forme que nous habitions. les forces énergétiques qui soutenaient l'ensemble font de même. les forces les plus subtiles prennent aussi la route...ce n'est pas parce qu'on quitte sa voiture qu'on existe plus!

Lorsqu'on dort a ton conscience de notre corps ? cela se produit au réveil ..mais nous ne savons pas non plus ce que le soi faisait pendant notre sommeil..le rêve n'est qu'une fonction du mental ,mais le soi c'est peut-être au moment du réveil de l'ego qu'il s'endort

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Membre, MATT., Posté(e)
M51. Membre 3 604 messages
MATT.,
Posté(e)

Vous êtes tellement loin du compte... tellement loin. :(

je suis désolé pour vous.. sincèrement

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Extrait article de La Recherche:

Cette différence - qualitative en apparence - de plasticité entre le cerveau en développement et le cerveau adulte a été introduite dans les théories sur le fonctionnement du cerveau. Alors que la capacité à réparer les lésions par la régénération des cellules perdues semble comporter d'énormes avantages et que le phénomène s'observe dans de nombreux tissus, il devait exister une raison extrêmement importante pour que les neurones cérébraux ne se renouvellent pas. Les théories sur la nécessité de la stabilité du cerveau pour que les pensées et les souvenirs puissent se conserver sur toute la durée de vie se fondent sur cette idée que les neurones du cerveau adulte ne se renouvellent pas ; à l'inverse, ces théories ont renforcé la conviction selon laquelle le cerveau adulte est structurellement stable1.

La question que ceci m'inspire c'est: peut-on trouver une méthode qui permette de conserver cette "stabilité" tout en empêchant la "détérioration" des neurones? De fait, si nous arrivons à maintenir le reste du corps par des méthodes similaires serait-il possible de conserver et la mémoire/personnalité et le corps?

Cela dépend d'une seule chose: pensez-vous que le support de la mémoire/personnalité est celui-ci (le neurone) ou non?

Cordialement.

Bonjour La suggestion,

Il est à peu près certain que notre Moi ne soit pas "matérialisé" uniquement par les neurones, au même titre que nous ne sommes pas des êtres purement génétiques.

Si nous n'étions ( les esprits ) qu'un réseau câblé, rien n'empêcherait effectivement de reconnecter/réparer biochimiquement des liaisons défectueuses. Mais on sait déjà que les cellules gliales participent au fonctionnement cérébral, ce n'est pas simplement un agent d'enrobage, tout comme il n'y a pas d'ADN poubelle.

Sans entrer dans des considérations trop physiques concernant l'esprit, si je continue à penser que nous sommes avant tout une activité électrique sur le plan cognitif, et que je prenne en considération l'impossibilité de copier des états quantiques sans en modifier le système, je dirais assez brutalement qu'il n'est pas envisageable de copier ce qui fait de nous des êtres pensants et uniques! A la condition que les états quantiques de la matière interviennent dans la pensée.

En ce qui concerne la mémoire, comme il en existe plusieurs types, j'avancerai qu'elles ne sont pas appuyées par le même support, de plus, on sait également qu'une activité dans une partie du cerveau connue pour telle ou telle fonction a pu être compensée dans une autre partie, une sorte d'auto-réorganisation de l'activité dû à la plasticité du cerveau, à l'image d'un disque dur? ( où un programme système pourrait être déplacé ailleurs si abimé, mais par une structure ( programme ) elle intacte, c'est pourquoi certains fichiers système sont non déplaçables, ne serait ce que ceux qui permettent le déplacement justement ), et si notre esprit était à l'image de la mémoire RAM actuel, si il y a coupure, seules restent les souvenirs/données câblés/renforcés, et rien de l'espace de travail à l'instar de la conscience.

Modifié par deja-utilise
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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Il est à peu près certain que notre Moi ne soit pas "matérialisé" uniquement par les neurones, au même titre que nous ne sommes pas des êtres purement génétiques.

Si nous n'étions ( les esprits ) qu'un réseau câblé, rien n'empêcherait effectivement de reconnecter/réparer biochimiquement des liaisons défectueuses. Mais on sait déjà que les cellules gliales participent au fonctionnement cérébral, ce n'est pas simplement un agent d'enrobage, tout comme il n'y a pas d'ADN poubelle.

Je suis d'accord, on pourrait tout aussi bien étendre la question à l'ensemble des éléments constitutifs du cerveau: on développerait ainsi une technique différente adaptée à chaque élément mais une partie de la question persisterait: une fois tous les éléments entretenus et régénérés parfaitement , si l'on constate toujours une forme de dégénérescence cognitive la question se poserait si le "Moi" est matériel ou non (et si il est les deux dans quelles proportions?). Seulement, l'influence d'un facteur immatériel/indétectable sur la "personnalité/mémoire" (si l'âme n' a pas le monopole) est une piste moins exploitable (pas moins crédible , mais moins exploitable puisque l'on ne peut pas "étudier" l'âme avec des appareils de mesure etc..)

Sans entrer dans des considérations trop physiques concernant l'esprit, si je continue à penser que nous sommes avant tout une activité électrique sur le plan cognitif, et que je prenne en considération l'impossibilité de copier des états quantiques sans en modifier le système, je dirais assez brutalement qu'il n'est pas envisageable de copier ce qui fait de nous des êtres pensants et uniques! A la condition que les états quantiques de la matière interviennent dans la pensée.

Je pense qu'en théorie, l'influence du quantique existe (la question est, je pense, plus de connaitre son étendue), mais dans le cas d'une régénération progressive et partielle des éléments constitutifs du cerveau , en conservant les composants et la structures il ne me semble pas y avoir de raison pour que l'influence du quantique devienne déterminante (sauf si les découvertes scientifiques à venir montre un lien très étroit/déterminant entre l'état quantique des composantes d'un neurone et d'un potentiel d'action avec le fonctionnement cognitif).

Notre cerveau subit une influence extérieure forte et malgré certaines lésions mineures les individus ne perdent pas fondamentalement leur "trame cognitive" (leur personnalité). Parfois, les lésions affectent des zones liées à la mémoire et pourtant il n'en résulte pas systématiquement des troubles profonds de la mémoire/personnalité. Ce qui me fait plutôt penser que tant que l'intégrité générale de la structure n'est pas affectée il est possible de conserver la même "personnalité/mémoire". La "différence" (entre l'individu avant et après lésion légère) existe peut être mais, comme un certains nombres de lois qui on cours à l'échelle microscopique, semble, à notre échelle, être minime. Sauf si, comme l'enthropie, l'influence s'accentue au cours du temps (mais dans ce cas là c'est inévitable car même si nous étions immortels il nous arriverait nécéssairement des bricoles :p )

Si on considère que le support de la pensée est exclusivement la structure des connexions ( qu'une "régénération naturelle" ne conserverait pas parfaitement (nous sommes encore en cours dévolution ne l'oublions pas), cela expliquerait pourquoi le cerveau adulte est moins "souple") alors tant qu'on les imitent parfaitement ( en faisant le distinguo entre une modification naturelle de la structure et une lésion/dégénérescence) on devrait être capable de conserver la personnalité/mémoire (si la notion d'âme etc.. n'intervient pas).

Si on ajoute, par exemple, que le neurone influe sur le chemin emprunté par l'influx il faut déterminer selon quelles lois . Les

Potentiels d'action (création) sont déjat régis par des "lois particulères":

Tous les potentiels d'action ayant la même amplitude (+100 mV), le codage de l'influx nerveux se fait donc en modulation de fréquence.

Il faut rappeler que les valeurs ici décrites sont celles du neurone « idéal » des électrophysiologistes, elles peuvent avoir des valeurs très différentes pour le seuil d'excitabilité, le potentiel de repos...

Les potentiels d'actions se propagent par processus des bases ioniques.

Les potentiels d'actions, de repos et gradués dépendent :

  • des gradients de concentration,
  • de la perméabilité de la membrane aux ions potassium et sodium.

Initiation du potentiel d'action :

  • augmentation de la perméabilité de la membrane,
  • diffusion des ions sodium et potassium le long des gradients de concentration.

Si l'on "imite" tous ces facteurs on doit, en théorie, être capable de maintenir une certaine identité. Et même si c'est imparfait , les sensibles variations ne seraient-elles pas impossibles à distinguer d'une influence extérieure ou d'une évolution naturelle de la "trame cognitive"?

En ce qui concerne la mémoire, comme il en existe plusieurs types, j'avancerai qu'elles ne sont pas appuyées par le même support, de plus, on sait également qu'une activité dans une partie du cerveau connue pour telle ou telle fonction a pu être compensée dans une autre partie, une sorte d'auto-réorganisation de l'activité dû à la plasticité du cerveau, à l'image d'un disque dur? ( où un programme système pourrait être déplacé ailleurs si abimé, mais par une structure ( programme ) elle intacte, c'est pourquoi certains fichiers système sont non déplaçables, ne serait ce que ceux qui permettent le déplacement justement ), et si notre esprit était à l'image de la mémoire RAM actuel, si il y a coupure, seules restent les souvenirs/données câblés/renforcés, et rien de l'espace de travail à l'instar de la conscience.

Et si cette réorganisation était orchestrée par un "programme" (pour reprendre votre terminologie comparative) qui existe en latence dans n'importe quelle région de cerveau? Une transformation progressive et différée (c'est à dire que le changement n'a pas lieu partout au même moment et qu'il se fait par une transition lente) laisserait ( à un temps donné ) l'ensemble des capacités de réorganisation du cerveau intactes.

Ce que je propose justement c'est d'éviter de faire une "coupure". L'idée est de réparer progressivement et en différé, élément par élément, l'ensemble. Sans attaquer la structure d'ensemble et en reproduisant au mieux la composition des éléments.

Et si, en échange de la persévérance de la conscience, nous ne pouvions échapper (à long terme ) à des changements (mineurs puisque structure et composition serait toujours sensiblement les mêmes) , (je me répète je sais) cela serait impossible à distinguer d'une évolution naturelle (l'influence de l'environnement).

L'intégrité fondamentale de la "trame cognitive" ne semble pas menacée, et pour ce qui est de la mémoire la question est plus ou moins la même. Si c'est également la structure combinée avec la composition des éléments constitutifs du cerveau qui est le "support" de la mémoire bien entendu.

Cordialement.

Modifié par La Suggestion
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bien le bonjour,

Je suis d'accord, on pourrait tout aussi bien étendre la question à l'ensemble des éléments constitutifs du cerveau: on développerait ainsi une technique différente adaptée à chaque élément mais une partie de la question persisterait: une fois tous les éléments entretenus et régénérés parfaitement , si l'on constate toujours une forme de dégénérescence cognitive la question se poserait si le "Moi" est matériel ou non (et si il est les deux dans quelles proportions?). Seulement, l'influence d'un facteur immatériel/indétectable sur la "personnalité/mémoire" (si l'âme n' a pas le monopole) est une piste moins exploitable (pas moins crédible , mais moins exploitable puisque l'on ne peut pas "étudier" l'âme avec des appareils de mesure etc..)

Je ne suis pour l'heure pas capable de développer plus avant, faute de connaissances suffisantes.

Je pense qu'en théorie, l'influence du quantique existe (la question est, je pense, plus de connaitre son étendue), mais dans le cas d'une régénération progressive et partielle des éléments constitutifs du cerveau , en conservant les composants et la structures il ne me semble pas y avoir de raison pour que l'influence du quantique devienne déterminante (sauf si les découvertes scientifiques à venir montre un lien très étroit/déterminant entre l'état quantique des composantes d'un neurone et d'un potentiel d'action avec le fonctionnement cognitif).

De deux choses l'une, soit des effets quantiques se font ressentir aux niveaux moléculaires et dans ce cas il est utopique de croire à un clonage parfait, et donc le risque de perdre notre moi, de l'autre si les mécanismes quantiques n'ont aucune action sur les évènements cognitifs il n'est donc pas utile d'en tenir compte et surtout il n'y a pas de limitation intrinsèque à la régénérescence.

Notre cerveau subit une influence extérieure forte et malgré certaines lésions mineures les individus ne perdent pas fondamentalement leur "trame cognitive" (leur personnalité). Parfois, les lésions affectent des zones liées à la mémoire et pourtant il n'en résulte pas systématiquement des troubles profonds de la mémoire/personnalité. Ce qui me fait plutôt penser que tant que l'intégrité générale de la structure n'est pas affectée il est possible de conserver la même "personnalité/mémoire". La "différence" (entre l'individu avant et après lésion légère) existe peut être mais, comme un certains nombres de lois qui on cours à l'échelle microscopique, semble, à notre échelle, être minime. Sauf si, comme l'enthropie, l'influence s'accentue au cours du temps (mais dans ce cas là c'est inévitable car même si nous étions immortels il nous arriverait nécéssairement des bricoles :p )

Effectivement c'est ce qui se passe avec les maladies neurodégénératives, les pertes sont graduelles. A croire que l'esprit est partout et nul part ( dans le cerveau quand même ;) ) en même temps!

Si l'on "imite" tous ces facteurs on doit, en théorie, être capable de maintenir une certaine identité. Et même si c'est imparfait , les sensibles variations ne seraient-elles pas impossibles à distinguer d'une influence extérieure ou d'une évolution naturelle de la "trame cognitive"?

A vrai dire, j'ai déjà de grosses difficultés à me représenter la différence psychique entre l'agréable et le désagréable par exemple, de là à savoir ce qu'est la conscience entre autre, dépasse de loin ma compréhension de la cognition. Ce qui me rassure c'est que finalement les différents spécialistes n'en savent guère plus!

Et si cette réorganisation était orchestrée par un "programme" (pour reprendre votre terminologie comparative) qui existe en latence dans n'importe quelle région de cerveau? Une transformation progressive et différée (c'est à dire que le changement n'a pas lieu partout au même moment et qu'il se fait par une transition lente) laisserait ( à un temps donné ) l'ensemble des capacités de réorganisation du cerveau intactes.

Ce que je propose justement c'est d'éviter de faire une "coupure". L'idée est de réparer progressivement et en différé, élément par élément, l'ensemble. Sans attaquer la structure d'ensemble et en reproduisant au mieux la composition des éléments.

J'ai bien compris, et cela se ressentait déjà dans le post d'avant, que ce qui t'intéresse particulièrement, c'est de savoir si il est possible de régénérer les constituants du cerveau sans en perdre la substance, c'est à dire soi.

On peut effectivement envisager que le programme de réorganisation/réécriture soit lui même répliqué à plusieurs endroits, ce qui autorise sa propre "délocalisation" par son homologue et réciproquement, mais si de déplacer une donnée peut conduire à la perte d'une information parcellaire, il en va tout autrement en ce qui concerne le programme qui est en charge de l'opération, si celui-ci est mal recopié, il devient soit inopérant, ou pire défaillant, et les conséquences peuvent être désastreuses, raison pour laquelle, dans un PC, on ne prend pas le risque de déplacer certains fichiers système "vitaux".

Rien en effet ne s'oppose, à priori en l'état actuel, à un remplacement graduel et étalé dans le temps, je ne peux donc pas te réfuter, simplement ce qui ne peut être prouver n'implique pas sa possibilité, dit autrement: l'absence de preuve n'est pas la preuve de son absence! :D

Il serait fort intéressant de pouvoir connecter deux cerveaux ensemble, et voir ce qui se passe, je crois que nous apprendrions beaucoup sur les questions qui nous préoccupent ici.

salutations,

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