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A quoi sommes nous génétiquement programmés ?


femzi

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et où tout finira par cramer :D

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Membre, 46ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

et je finis par me dire que tout ce que nous sommes semble davantage lier a notre culture plutot qu'a nos genes.

Tu peux faire le tour du monde, être confronter à différentes cultures dont certaines seront à l'opposé d'autres, tu verras que dans le fond les gens sont globalement partout pareils : ils naissent, mangent, boivent, pissent, chient, vivent en meute, communiquent, baisent, tombent malade, se marchent les uns sur les autres, se tapent sur la gueule... meurent. Tout cela n'est pas le fruit d'une culture mais bel et bien d'une pauvre et désolante nature humaine, rien de plus qu'un animal sauvage.

La culture, en revanche, est le fruit de cette nature couplé à l'expérience de la vie durant les siècles. Mais force est de constater que rien n'a changé, la loi du plus fort est toujours d'actualité et est vouée à le rester.

Donc pour répondre à ta question : nous sommes génétiquement programmés pour vivre puis mourir. Aussi simplet que cela puisse sembler.

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Invité Riposte
Invités, Posté(e)
Invité Riposte
Invité Riposte Invités 0 message
Posté(e)

nous somme tous des vortas

Un fan de Star Trek ! Il manquait bien un cas comme ça sur le fofo ! biggrin.gif

Enfin, affirmer avec sérieux que nous sommes des clones adorant un seul chef (et si tu foutes du chef, tu te fais éliminer...) avec zéro vie sociale ou zéro vie familiale, c'est juste fumer la moquette ! biggrin.gif

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour moi on est dans un être infiniment grand qui assouvit ses besoins au travers de ses créatures et il est tout. Autant cela force la compassion et fait de nous des humains.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

on est génétiquement programmé pour être ?

a) une pâte a modeler ...

b) une pages blanche

c) une terre fertile ...

d) une buche ..

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Membre, Posté(e)
Javade Membre 1 381 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Très intéressant ce sujet Femzi. J'y participerais demain ;)

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu peux faire le tour du monde, être confronter à différentes cultures dont certaines seront à l'opposé d'autres, tu verras que dans le fond les gens sont globalement partout pareils : ils naissent, mangent, boivent, pissent, chient, vivent en meute, communiquent, baisent, tombent malade, se marchent les uns sur les autres, se tapent sur la gueule... meurent. Tout cela n'est pas le fruit d'une culture mais bel et bien d'une pauvre et désolante nature humaine, rien de plus qu'un animal sauvage.

La culture, en revanche, est le fruit de cette nature couplé à l'expérience de la vie durant les siècles. Mais force est de constater que rien n'a changé, la loi du plus fort est toujours d'actualité et est vouée à le rester.

Donc pour répondre à ta question : nous sommes génétiquement programmés pour vivre puis mourir. Aussi simplet que cela puisse sembler.

La vie a un début et une fin, le reste, c'est ce que l'on en fait (proverbe d'origine inconnue) :hehe:

@Théia ne fait pas la modeste, une phrase pareille, c'est digne d'un grand chef!

ingrédients de base, que nous faisons évoluer, pour en préparer des mets divers, plus ou moins sophistiqués, plus ou moins appétissants.

Une multitude de recettes évolutives possibles à partir d'ingrédients entremêlables, fusionnables, incorporables, transformables.

:smile2:

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Bonsoir,

Les débats sur l'inné et l'acquis sont effectivement très passionnants, et divisent toujours autant la communauté scientifique. Je ne pense pas que l'acquis prime toujours sur la génétique. Nombre de scientifiques ont tenté à travers différentes études de savoir quelles étaient leurs places respectives dans différents domaines, de définir la primauté de l'un par rapport à l'autre (génie, violence, sexualité etc...), sans pour autant arriver toujours à leurs fins.

Basiquement, ce qui fait l'unanimité en génétique est que tout ce qui se voit extérieurement, à l'oeil (couleur des yeux, des cheveux, de peau, taille etc...) est hérité génétiquement, c'est ce que l'on appelle le phénotype.

Alors sommes nous déterminés à faire des enfants ?

Si l'on part du principe que l'Homme est un animal, et que l'animal naît pour se reproduire afin d'avoir une descendance qui elle-même se reproduira (fitness) -sans pour autant que cela soit un but en soi, l'animal n'aurait pas d'intentions- on peut considérer l'argument génétique.

D'un autre côté, il est admis que socialement pour réussir sa vie, il faut au moins avoir un voire des enfants.

Sommes nous déterminés à aimer la nourriture de fast food ?

Du gras, du sucré, plus en général quand on a faim, peut-être.

Une étude menée par un chercheur anglais, notamment, Goldstone démontrerait que le fait de zapper le petit déjeuner amènerait les sujets à se diriger vers tout ce qu'il ne faudrait pas (pizza, hamburgers, viennoiseries & co). Le cortex orbifrontal serait soupçonné d'être responsable. Cela pourrait fournir un début de réponse allant dans le sens de la génétique.

Il est vrai aussi que les fastfood amènent une réponse efficace aux petites et grosses fringales : satiété, praticité, rapidité. Les restaurants traditionnels sont aussi en règle générale, plus onéreux que les fast food.

Il est reconnu également que le gras donne du goût, les plats qui contiennent plus de lipides sont en général plus appétents.

Pour le reste, les films ricains, la téléréalité, à première vue, je serais tentée de dire que c'est davantage un fait de culture.

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Membre, Posté(e)
justice0 Membre 123 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je lis sur ce forum beaucoup de sujets sur l'opposition entre l'inne et l'acquis,

et je finis par me dire que tout ce que nous sommes semble davantage lier a notre culture plutot qu'a nos genes.

enfin, je parle UNIQUEMENT de notre aspect psychologique et du caractere.

par exemple sommes nous (en general) determines a:

_faire des enfants,

_aimer les fast foods

_apprecier les gros films americains et la telerealite

ect...

bref sommes nous genetiquement formates?

SALUT!ha ha! OUI A FOND.LA CULTURE DE CHACUN .SUPER TU AS BIEN VUE.LOL.

on est génétiquement programmé pour être ?

a) une pâte a modeler ...

b) une pages blanche

c) une terre fertile ...

d) une buche ..

TA METAPHORE est mauvaise.

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Membre, Posté(e)
justice0 Membre 123 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonsoir,

Les débats sur l'inné et l'acquis sont effectivement très passionnants, et divisent toujours autant la communauté scientifique. Je ne pense pas que l'acquis prime toujours sur la génétique. Nombre de scientifiques ont tenté à travers différentes études de savoir quelles étaient leurs places respectives dans différents domaines, de définir la primauté de l'un par rapport à l'autre (génie, violence, sexualité etc...), sans pour autant arriver toujours à leurs fins.

Basiquement, ce qui fait l'unanimité en génétique est que tout ce qui se voit extérieurement, à l'oeil (couleur des yeux, des cheveux, de peau, taille etc...) est hérité génétiquement, c'est ce que l'on appelle le phénotype.

Alors sommes nous déterminés à faire des enfants ?

Si l'on part du principe que l'Homme est un animal, et que l'animal naît pour se reproduire afin d'avoir une descendance qui elle-même se reproduira (fitness) -sans pour autant que cela soit un but en soi, l'animal n'aurait pas d'intentions- on peut considérer l'argument génétique.

D'un autre côté, il est admis que socialement pour réussir sa vie, il faut au moins avoir un voire des enfants.

Sommes nous déterminés à aimer la nourriture de fast food ?

Du gras, du sucré, plus en général quand on a faim, peut-être.

Une étude menée par un chercheur anglais, notamment, Goldstone démontrerait que le fait de zapper le petit déjeuner amènerait les sujets à se diriger vers tout ce qu'il ne faudrait pas (pizza, hamburgers, viennoiseries & co). Le cortex orbifrontal serait soupçonné d'être responsable. Cela pourrait fournir un début de réponse allant dans le sens de la génétique.

Il est vrai aussi que les fastfood amènent une réponse efficace aux petites et grosses fringales : satiété, praticité, rapidité. Les restaurants traditionnels sont aussi en règle générale, plus onéreux que les fast food.

Il est reconnu également que le gras donne du goût, les plats qui contiennent plus de lipides sont en général plus appétents.

Pour le reste, les films ricains, la téléréalité, à première vue, je serais tentée de dire que c'est davantage un fait de culture.

BONSOIR ! LENA ,pour la génétique ,explique leurs et les américains mangent trop!lol..............!

Pour moi on est dans un être infiniment grand qui assouvit ses besoins au travers de ses créatures et il est tout. Autant cela force la compassion et fait de nous des humains.

SALUT!pas mal ta réflexion.

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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

Héhé ! Je repose ma question, mais à quiconque aura une idée de la réponse. blush.gif

Cette fameuse culture, dont l'humain a gracieusement été "doté"... d'où qu'elle sort, selon vous ? C'est vrai, on pourrait penser avoir été touché par la grâce divine, sauf qu'en ce moment c'est plus à la mode, et c'est donc insatisfaisant.

Pour le moment, il est vain de chercher à déterminer qui de l'environnement ou du gène a plus de part dans nos comportements, puisque personne n'en sait rien. En revanche ce qui est sûr, c'est que main dans la main ils agissent pour faire de nous ce que nous sommes. Sans environnement pour "activer" les gènes, pas d'humanité. Mais aussi, sans gènes, l'environnement n'est pas interprétable. Peut-être que des sociologues ne seront pas d'accord : il arrive que certains oublient de laisser leur idéologie à la maison, ce qui est un handicap assez lourd à porter.

Basiquement, ce qui fait l'unanimité en génétique est que tout ce qui se voit extérieurement, à l'oeil (couleur des yeux, des cheveux, de peau, taille etc...) est hérité génétiquement, c'est ce que l'on appelle le phénotype.

Salut,

Alors comment expliquer que parfois l'on puisse justifier l'aspect rachitique de quelqu'un par une carence nutritive ? Sous-entendu qu'il ou elle aurait pu avoir une taille différente s'il avait été nourri autrement ; alors son aspect physique est-il hérité génétiquement ?

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

Evidemment. Je ne crois pas que quiconque ait envisagé d'exclure l'un des deux :)

C'est un peu comme en cuisine (cet art culinaire qu'ô combien je maîtrise^^), nous avons les ingrédients de base, que nous faisons évoluer, pour en préparer des mets divers, plus ou moins sophistiqués, plus ou moins appétissants.

Une multitude de recettes évolutives possibles à partir d'ingrédients entremêlables, fusionnables, incorporables, transformables.

Je me suis probablement mépris sur le sens de ta phrase. Excuse-moi, ô, grande prophétesse de la philosophie culinaire.sleep8ge.gif

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Héhé ! Je repose ma question, mais à quiconque aura une idée de la réponse. blush.gif

Cette fameuse culture, dont l'humain a gracieusement été "doté"... d'où qu'elle sort, selon vous ? C'est vrai, on pourrait penser avoir été touché par la grâce divine, sauf qu'en ce moment c'est plus à la mode, et c'est donc insatisfaisant.

La culture s'entretient de génération en génération par voie d'apprentissage, par transmission de savoir, tout simplement.

Pour le moment, il est vain de chercher à déterminer qui de l'environnement ou du gène a plus de part dans nos comportements, puisque personne n'en sait rien. En revanche ce qui est sûr, c'est que main dans la main ils agissent pour faire de nous ce que nous sommes. Sans environnement pour "activer" les gènes, pas d'humanité. Mais aussi, sans gènes, l'environnement n'est pas interprétable. Peut-être que des sociologues ne seront pas d'accord : il arrive que certains oublient de laisser leur idéologie à la maison, ce qui est un handicap assez lourd à porter.

C'est uniquement l'environnement qui fait pression sur la génétique (une mutation est conservée que si son expression ne dessert pas l'individu). Selon Darwin "ne sont conservés par sélection naturelle que les comportements à succès".

Pourquoi l'environnement serait-il interprétable sans gènes ?

L'environnement n'est pas nécessairement vivant.

[/size]

Salut,

Alors comment expliquer que parfois l'on puisse justifier l'aspect rachitique de quelqu'un par une carence nutritive ? Sous-entendu qu'il ou elle aurait pu avoir une taille différente s'il avait été nourri autrement ; alors son aspect physique est-il hérité génétiquement ?

Bonjour,

Il existe des prédispositions génétiques au rachitisme.

Si carence nutritive il y a, il est évident de maigrir (ça tombe sous le sens). L'alimentation est alors ce que l'on appelle le facteur limitant.

Pour qu'une plante grandisse, il faut l'arroser, cependant si c'est un cactus nain, il restera cactus nain.

Il y a un "potentiel de base" (la taille) donné par un code (génotype) qui peut être limité par un facteur, oui.

Si le sujet reprend une alimentation normale ou enrichie, sa courbe de croissance reprendra son cours normal.

Son aspect physique est hérité génétiquement, oui, mais peut être freiné par des facteurs que l'on appelle limitants.

On ne peut nier l'influence de l'environnement évidemment, on ne peut non plus nier que certains traits de caractère sont hérités génétiquement.

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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Il existe des prédispositions génétiques au rachitisme.

Si carence nutritive il y a, il est évident de maigrir (ça tombe sous le sens). L'alimentation est alors ce que l'on appelle le facteur limitant.

Pour qu'une plante grandisse, il faut l'arroser, cependant si c'est un cactus nain, il restera cactus nain.

Il y a un "potentiel de base" (la taille) donné par un code (génotype) qui peut être limité par un facteur, oui.

Si le sujet reprend une alimentation normale ou enrichie, sa courbe de croissance reprendra son cours normal.

Son aspect physique est hérité génétiquement, oui, mais peut être freiné par des facteurs que l'on appelle limitants.

On ne peut nier l'influence de l'environnement évidemment, on ne peut non plus nier que certains traits de caractère sont hérités génétiquement.

On est bien d'accord, l'apparence physique n'est donc pas uniquement façonnée par les gènes, mais est bien le fruit du travail et des gènes, et de l'environnement. C'est plus ou moins le cas selon les caractères, évidemment.

La culture s'entretient de génération en génération par voie d'apprentissage, par transmission de savoir, tout simplement.

Je pense que tu n'as pas compris ce que je veux dire. Bien sûr que la culture s'entretient par l'apprentissage. Mais si nous sommes capables de recevoir un apprentissage, de l'utiliser au quotidien et de transmettre des savoirs et valeurs appris, c'est bien que nous avons des dispositions qui nous permettent cela. Et ces dispositions je ne vois pas où elles peuvent se trouver si ce n'est dans les gènes. Il est fort possible que selon les dispositions génétiques l'on soit plus ou moins ouvert à l'acquisition de ce qu'autrui peut nous transmettre. Inversement, il est fondamental d'être dans un environnement adéquat pour que notre potentiel "s'épanouisse".

Je vais illustrer mon propos par un exemple. Prenons le cas de ces chimpanzés de laboratoire qui communiquent avec des humains par la langue des signes, font du dessin ou résolvent des problèmes mathématiques : ce sont des choses qu'ils ne feraient pas dans leur milieu naturel, on peut donc être sûr que tout ce savoir est acquis et est bien le fruit d'une transmission venue de l'extérieur. Mais je doute que les chercheurs puissent apprendre ces mêmes savoirs à une fougère ou à une limace : là, il peut y avoir toute la culture que tu veux dans l'environnement, si l'individu n'est pas équipé pour l'interpréter, il ne subira pas son influence.

Pourquoi l'environnement serait-il interprétable sans gènes ? L'environnement n'est pas nécessairement vivant.

Là encore j'ai l'impression que t'as pas compris ce que j'ai voulu dire... peut-être qu'on parle pas de la même chose. huh7re.gif L'environnement n'est pas interprétable (par un vivant) sans gènes pour les raisons que j'ai exposées ci-dessus, et peut-être pour d'autres raisons, je suis encore une profane dans le domaine. Que l'environnement ne soit pas nécessairement vivant, c'est vrai, mais quel est le rapport ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1363952970[/url]' post='8039271']

[/size]

On est bien d'accord, l'apparence physique n'est donc pas uniquement façonnée par les gènes, mais est bien le fruit du travail et des gènes, et de l'environnement. C'est plus ou moins le cas selon les caractères, évidemment.

[/size]

Nous sommes d'accord.

Je pense que tu n'as pas compris ce que je veux dire. Bien sûr que la culture s'entretient par l'apprentissage. Mais si nous sommes capables de recevoir un apprentissage, de l'utiliser au quotidien et de transmettre des savoirs et valeurs appris, c'est bien que nous avons des dispositions qui nous permettent cela. Et ces dispositions je ne vois pas où elles peuvent se trouver si ce n'est dans les gènes. Il est fort possible que selon les dispositions génétiques l'on soit plus ou moins ouvert à l'acquisition de ce qu'autrui peut nous transmettre. Inversement, il est fondamental d'être dans un environnement adéquat pour que notre potentiel "s'épanouisse".

Je vais illustrer mon propos par un exemple. Prenons le cas de ces chimpanzés de laboratoire qui communiquent avec des humains par la langue des signes, font du dessin ou résolvent des problèmes mathématiques : ce sont des choses qu'ils ne feraient pas dans leur milieu naturel, on peut donc être sûr que tout ce savoir est acquis et est bien le fruit d'une transmission venue de l'extérieur. Mais je doute que les chercheurs puissent apprendre ces mêmes savoirs à une fougère ou à une limace : là, il peut y avoir toute la culture que tu veux dans l'environnement, si l'individu n'est pas équipé pour l'interpréter, il ne subira pas son influence.

Il est évident, que facultés langagières, mémorielles, entre autres, demandent pour fonctionner des organes, pharynx, cerveau etc... il faut aussi une "oreille" pour entendre. C'est d'une trivialité, cela va de soi. Je n'ai pas lu tous les posts sur le sujet...quelqu'un aurait dit le contraire ? huh7re.gif

Là encore j'ai l'impression que t'as pas compris ce que j'ai voulu dire... peut-être qu'on parle pas de la même chose. huh7re.gif L'environnement n'est pas interprétable (par un vivant) sans gènes pour les raisons que j'ai exposées ci-dessus, et peut-être pour d'autres raisons, je suis encore une profane dans le domaine. Que l'environnement ne soit pas nécessairement vivant, c'est vrai, mais quel est le rapport ?

Autant pour moi pour le coup wink.gif

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Membre, 105ans Posté(e)
Madame. Membre 932 messages
Baby Forumeur‚ 105ans‚
Posté(e)
Il est évident, que facultés langagières, mémorielles, entre autres, demandent pour fonctionner des organes, pharynx, cerveau etc... il faut aussi une "oreille" pour entendre. C'est d'une trivialité, cela va de soi. Je n'ai pas lu tous les posts sur le sujet...quelqu'un aurait dit le contraire ? huh7re.gif

C'est vrai, c'est d'une trivialité.

Si c'est si évident que ça, comment tu expliques que dans la tête de beaucoup de gens, y compris la tienne si j'en crois ton premier post sur ce topic, la culture et la nature (qui correspond souvent aux gènes) sont opposées ?

Je vais illustrer mon propos en commentant brièvement les tiens.

Alors sommes nous déterminés à faire des enfants ?Si l'on part du principe que l'Homme est un animal, et que l'animal naît pour se reproduire afin d'avoir une descendance qui elle-même se reproduira (fitness) -sans pour autant que cela soit un but en soi, l'animal n'aurait pas d'intentions- on peut considérer l'argument génétique.

D'un autre côté, il est admis que socialement pour réussir sa vie, il faut au moins avoir un voire des enfants.

Clairement, dans ce passage je comprends que pour toi ce qui est "social" n'a rien à faire avec les gènes, c'est un facteur qui est "d'un autre côté". Me concernant, je pense que le social est génétiquement construit, c'est-à-dire que si nous avons les facultés de vivre en société et d'adopter tel ou tel comportement social, c'est parce que nous avons les informations dans notre génome qui nous permettent cela. Si socialement c'est valorisant d'avoir des enfants, peut-être aussi que ça a un rapport avec le fait que c'est plus pratique de transmettre les gènes en faisant des enfants qu'en n'en faisant pas. Peut-être aussi que si l'inceste est prohibé dans presque toutes les cultures, ça a un rapport avec le fait que la consanguinité fait plus encourir le risque à l'individu de ne pas pouvoir s'adapter à son environnement.

C'est bon je suis plus claire là ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 035 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1364070087[/url]' post='8044784']

C'est vrai, c'est d'une trivialité.

Si c'est si évident que ça, comment tu expliques que dans la tête de beaucoup de gens, y compris la tienne si j'en crois ton premier post sur ce topic, la culture et la nature (qui correspond souvent aux gènes) sont opposées ?

Je vais illustrer mon propos en commentant brièvement les tiens.

C'est évident en effet, et cela ne constitue pas un argument allant dans le sens de la thèse innéiste, pour autant. Ce serait bien trop simpliste.

Si on allait en ce sens, absolument tout ce qui aurait attrait à l'être humain aurait une cause innée d'emblée, puisqu'il faut un pharynx, des dents, des lèvres etc...pour phraser, un cerveau pour réfléchir etc..., puisqu'il faut des organes hérités génétiquement ; et les débats sur l'inné et l'acquis n'auraient cours qu'uniquement dans le sens où il ne resterait plus qu'à déterminer si oui ou non l'environnement a un rôle à jouer dans tout ceci. Ce serait bien trop enfantin.

Pour illustrer, par exemple en ce qui concerne le langage, les thèses innéistes, ne vont pas s'appuyer sur le fait incontestable que l'Homme a besoin d'un pharynx, d'une langue, de lèvres etc... pour phraser, mais davantage sur le fait que les principes grammaticaux formels sont innées, que le langage serait un don biologique inné, qu'il y aurait un instinct du langage etc...

Si l'on défend que langage résulte à la fois de l'inné et de l'acquis (c'est l'idée qui te semble la plus séduisante, si j'en suis ce que tu écris) un des arguments figurant plus haut y trouvera plus largement sa place que le fait indubitable qu'il faille un pharynx, entre autre, pour phraser.

Ensuite, pour résumer brièvement ma pensée, je ne pense pas que l'on puisse toujours et invariablement tout expliquer par le tout culturel ou bien par le tout génétique ou encore toujours par le couple génétique/culturel, inné/acquis. C'est bien plus nuancé que cela, tout dépend de quoi l'on parle, ce qui est tenu pour vrai concernant certains domaines ne l'est pas pour toujours pour tous.

Si il est admis que certains traits phénotypiques sont à la fois façonnés par génétique et environnement (taille, poids etc...), il n'en est rien pour d'autres (couleur des yeux) résultant, cette fois, du tout génétique.

Clairement, dans ce passage je comprends que pour toi ce qui est "social" n'a rien à faire avec les gènes, c'est un facteur qui est "d'un autre côté". Me concernant, je pense que le social est génétiquement construit, c'est-à-dire que si nous avons les facultés de vivre en société et d'adopter tel ou tel comportement social, c'est parce que nous avons les informations dans notre génome qui nous permettent cela. Si socialement c'est valorisant d'avoir des enfants, peut-être aussi que ça a un rapport avec le fait que c'est plus pratique de transmettre les gènes en faisant des enfants qu'en n'en faisant pas. Peut-être aussi que si l'inceste est prohibé dans presque toutes les cultures, ça a un rapport avec le fait que la consanguinité fait plus encourir le risque à l'individu de ne pas pouvoir s'adapter à son environnement.

C'est bon je suis plus claire là ?

En ce qui concerne les questions pour le moins originales posées par Femzi, j'ai tout simplement essayé de chercher des arguments allant dans les deux sens, arguments qui peuvent sembler antinomiques pour ces questions précises, oui.

C'est bien plus complexe que cela, à mon avis, les loups par exemple, reconnaissent l'alpha puisse qu'il sécrète davantage de phéromones, la hiérarchisation sociale n'est pas inscrite telle quelle, mais certains facteurs biologiques, génétiques la favoriseront. Pour les orques, pour citer un autre exemple, les relations dominant/dominé semblent se construire différemment -les phéromones étant diluées en milieu aqueux- l'âge, l'expérience seraient autant de facteurs déterminants.On ne sait trop si "l'instinct grégaire" est inscrit dans les gènes, il existe aussi des solitaires au sein de sociétés animales vivant en groupe.

"Si socialement c'est valorisant d'avoir des enfants, peut-être aussi que ça a un rapport avec le fait que c'est plus pratique de transmettre les gènes en faisant des enfants qu'en n'en faisant pas." > Je ne pense pas qu'il existe un gène "de l'esprit pratique", effectivement (sourire). Comment veux-tu transmettre une cellule souche autrement qu'en faisant des enfants, de toute façon ?

Peut-être aussi que si l'inceste est prohibé dans presque toutes les cultures, ça a un rapport avec le fait que la consanguinité fait plus encourir le risque à l'individu de ne pas pouvoir s'adapter à son environnement > Là tu pars loin, je vois davantage une cause morale (donc sociétale) à la prohibition de l'inceste, rien de plus. Comment veux-tu inscrire une notion aussi abstraite, reposant sur un jugement moral, dans un code génétique ?

J'entends bien tes idées, néanmoins je ne les partage pas toutes wink.gif

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  • 4 semaines après...
Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Non , le gène ne détermine pas complètement notre personnalité. Il ressemble à une carte routière, mais le voyageur est déterminé par quelque chose pour le choix du chemin. Un gène, c'est une porte, qu'on a ou qui manque. Il faut des circonstances pour l'ouvrir : l'épigénétique. C'est l'environnement qui détermine. Et l'adaptation.

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