Aller au contenu

La fable bidon de la famille RSA qui gagne plus que la famille salariée

Noter ce sujet


PASDEPARANOIA

Messages recommandés

Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

je vous présente mes excuses !!

j'ai connu la vie au RSA puis j'ai réussi à m'n sortir !

je travaille auprès de SDF, de prècaires et j'ai une autre vision que la ""france assistée"" !

chaque cas est différent et difficile ! la vie ne fait aucun cadeau à celles et ceux qui n'arrivent pas à suivre la fuite en avant de ce système !

bien entendu, nous connaissons toutes et tous certains branleurs mais ils ne sont nullement représentatif de celles et ceux qui se retrouvent au RSA !

j' ai 33 ans de précarité (je suis actuellement en contrat et non en CDI) et j'en ai vu des cas difficile !

ne crachez pas sur les RSA ! cela m'énerve car c 'est si facile de généraliser pour quelques gens qui laissent du travail aux autres !:smile2:

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Merci pour toutes tes insultes.

J'ai été au RSA un an. ( le RSA activité, c'est à dire celui où on travaille, où on touche MOINS que quelqu'un au RSA socle qui ne travaille pas du tout ) .

J'en ai vu, des personnes se plaindre, refuser du travail parce que gangrénées par la fénéantise, touchant leur RSA le 4 du mois pour le dépenser le 5 en alcool, le retirant en liquide pour ne pas se faire saisir par les prélévements automatiques et venir ensuite se plaindre de se faire saisir.

Le RSA déresponsabilise et invite à la paresse. Notre société a besoin de responsabiliser ses travailleurs et de réserver les aides sociales à ceux qui en ont vraiment besoin (handicapés, malades, personnes agées) .

Vu votre manière de raisonner par poncifs et préjugés on peut le penser effectivement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
Le RSA déresponsabilise et invite à la paresse. Notre société a besoin de responsabiliser ses travailleurs et de réserver les aides sociales à ceux qui en ont vraiment besoin (handicapés, malades, personnes agées) .

Certes. En tant que contribuable il me semble avoir le droit d’émettre un avis sur la gestion de l'argent publique - même s'il est politiquement incorrect. Et je suis d'avis que l'on coupe le RSA à The_Dalek et à tous ceux qui naviguent sur internet avec l'argent de nos impôts.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu as raison Hussard, coupons toute possibilité de rapport social entre les personnes, sauf le jour de la messe bien entendu.

Modifié par Blatte
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hussard, une fois que tu as dépensé ton fric dans le loyer, la bouffe, un peu de sodas et, allez, un dvd, tu ne peux plus sortir. Tu es obligé de faire des choix et de couper dans le (maigre) gras de l'essentiel

Donc, ta vie se limite aux quatre murs de ton appartement (si tu as de la chance).

Mais continue de parler, tu me fais penser aux étudiants d'école de commerce qui parlent de la pauvreté :D

Modifié par Blatte
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

AFP 24/04/2013 à 00:07

En 2010, le niveau de vie de la majorité de la population a stagné ou baissé

Le niveau de vie des Français a stagné ou baissé en 2010, mais cette tendance masque une réalité contrastée: les plus modestes ont été particulièrement touchés par la crise, alors que les 5% les plus riches ont tiré leur épingle du jeu, souligne une étude de l'Insee.

photo_1366750734465-2-0-215x144.jpgphoto : Joel Saget, AFP Cette année-là, le niveau de vie médian de la quasi-totalité des ménages français a baissé de 0,5% par rapport à 2009, indique l'Institut de la statistique dans son ouvrage "Revenus et patrimoines des ménages" publié mercredi. Il atteignait 19.270 euros annuels, soit 1.610 euros par mois (la première moitié de la population ayant moins, la seconde plus).

Mais si presque tous les Français sont concernés par cette baisse, elle est plus sensible dans le bas que dans le haut de l'échelle de revenus, précise l'Insee. Ainsi, la diminution oscille entre 1,3 et 1,6% pour les 30% les plus pauvres, mais est limitée à 0,3% pour les 10% les plus riches.

Seules les catégories les plus aisées ont échappé à la stagnation ou à la baisse de leur niveau de vie. Ainsi, le niveau de vie des 5% les mieux lotis est reparti à hausse en 2010 (+1,3%) après avoir quasiment stagné en 2009 (+0,2%). Et les revenus des 1% des personnes les plus aisées ont augmenté plus fortement encore

Conséquence de cet écart, la plupart des indicateurs d'inégalité ont progressé en 2010, ainsi que le taux de pauvreté monétaire, qui a atteint 14,1% de la population (en hausse de 0,6 point par rapport à 2009), rappelle l'Insee. Cela signifie qu'en un an, environ 440.000 personnes supplémentaires sont tombées sous le seuil de pauvreté.

La hausse a particulièrement touché les familles, avec 2,7 millions d'enfants pauvres et un taux de pauvreté des moins de 18 ans de 19,6% en 2010.

Plus de pauvres chez les femmes âgées.

Depuis le début de la crise, en 2008, le niveau de vie a augmenté pour les

Français situés dans la moitié supérieure de l'échelle des revenus alors qu'il a

diminué pour les autres", a résumé Jérôme Accardo, chef du département des prix

à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages, en

conférence de presse.

Le système de protection sociale a toutefois amorti l'augmentation des inégalités, précise l'Insee. Ainsi les allocations chômage et les transferts sociaux (prestations familiales, allocations logement, minima sociaux) "ont atténué les écarts d'évolution d'un bout à l'autre de la distribution".

Autre enseignement de l'étude: depuis 1996, en moyenne, les niveaux de vie des plus de 65 ans et des personnes d'âge actif évoluent parallèlement.

Mais, au-delà de cette moyenne, les situations individuelles sont plus contrastées, souligne l'Insee. Ainsi le niveau de vie des seniors les plus jeunes a progressé plus rapidement que celui des plus âgés. En effet les générations récentes de personnes âgées, et particulièrement de femmes, bénéficient de carrières salariales de plus en plus complètes et arrivent à la retraite avec des niveaux de pension, et donc des niveaux de prix, de plus en plus élevés.

"Les nouveaux retraités ont acquis de meilleurs droits à la retraite et ont bénéficié de la montée en charge des retraites complémentaires", a souligné Madga Tomasini, sous-directrice de l'Observation de la solidarité à la Drees (ministère des Affaires sociales).

Avec un taux de pauvreté de 10,4% en 2009 (dernier chiffre disponible), les personnes âgées restent en moyenne moins touchées par la pauvreté que les personnes d'âge actif, souligne aussi l'Insee. Mais la pauvreté des seniors reste concentrée et s'est même accrue chez les femmes de plus de 75 ans , souvent veuves et qui, sur les générations concernées, ont peu travaillé et donc moins cotisé pour leur retraite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

Non ça c'est pas vrai. Même si on considère qu'ils bénéficient des alloc proportionnellement au nombre d'enfants, c'est loin d'assurer un train de vie confortable, ça assure le minimum survie.

Rien que le RSA, malgré les aides, permet difficilement de vivre en appart... Ca ne vaut certainement pas un salaire. Le principe moral interdit de laisser un être humain sans le sou. Néanmoins, ça reste dérisoire... 400/500€, que voulez vous faire ?

Le seul principe que je remets en question, c'est le fait de toucher de l'argent et de bénéficier d'alloc sans rien faire en échange, alors que le bosseur se lève peut être à 5h du mat tous les jours, doit rendre des comptes au quotidien, doit subir les pressions, se tape 8h de boulot dans la journée sans compter les extras..

Là on peut parler d'injustice. Il est vrai que le marché de l'emploi est fermé, mais des branches qui recrutent, il y en a, du boulot il y en a. Pole emploi devrait se réserver le droit de "placer" les chomeurs (en droit ou non) à un poste, selon leurs profils, dans des restaurants, des entreprise de BTP, dans les entrepots.

Ils découvriraient ainsi un métier, constateraient par eux même, ça peut leur plaire en final, même pour l'employeur, il en tirerait des avantages puisqu'il ne paie pas directement son employé, en revanche, il aurait obligation d'assurer sa formation.

Je pense que ça pourrait se faire. On est jamais heureux de toute façon à ramoner dans sa barbe et à tourner en rond chez soi...

Modifié par RocketLuncher
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Qu'est-ce qui n'est pas vrai?

Pour tout le reste de ce que vous dites là, je suis vraiment bien et entièrement d'accord.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

Qu'est-ce qui n'est pas vrai?

Pour tout le reste de ce que vous dites là, je suis vraiment bien et entièrement d'accord.

Qu'une famille RSA gagne plus qu'une famille salariée... C'est de la pure légende, exactement comme l'intérimaire qui gagnerait plus qu'un CDI, pour les mêmes fonctions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

Ce mois-ci, retrouvez le Baromètre

Logement : les temps sont durs pour les locataires, moins pour les propriétaires

Quel rapport les Français entretiennent-ils avec leur lieu de vie ? Pour la deuxième année consécutive le Sofinscope, le baromètre de la consommation et du quotidien, s'est intéressé à leur budget logement. Le constat de cette étude ? Les Français dépensent 633 euros mensuels pour se loger. Mais une catégorie subit la crise de plein fouet, les locataires, qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer et sont contraints de se priver au quotidien.

z.gifz.gif1366210802775_231.jpg

633 euros par mois pour se loger

Loyer ou remboursement d'emprunts immobiliers, voilà la somme que dépensent chaque mois les Français. Elle est en hausse de 16 euros par rapport à l'année dernière. Mais pas pour tout le monde. Si le budget des propriétaires s'élève à 793 euros mensuels, il est en baisse de 6 euros par rapport à 2012. En revanche, les locataires (551 euros) voient leurs dépenses s'envoler de 32 euros par mois. En moyenne, les Français consacrent près d'un quart de leurs revenus (23,4%) à leur cocon. Mais ce pourcentage cache d'énormes disparités. Les locataires allouent en effet plus du tiers (36,5%) de leurs revenus à leur logement, contre 14,5% pour les propriétaires (30,6% pour les accédants à la propriété).

Les locataires pris à la gorge

En 2012, 45% des locataires estimaient trop dépenser pour se loger. Cette année, ce sentiment est encore plus prononcé : 60%, soit une hausse de 15 points, trouvent que le prix de leur loyer est disproportionné par rapport à leurs revenus. Le poids du poste logement est plus supportable pour les propriétaires (25% disent dépenser trop), les accédants à la propriété (38%) et les propriétaires ayant déjà remboursé leur emprunt (18%).

Se priver pour se loger

Atteints par la crise , les locataires sont contraints à des arbitrages. Ainsi, 82% d'entre eux (contre 47% des propriétaires) estiment que leur budget logement a un impact fort sur leur capacité d'épargne. Même chose pour les loisirs : 75% des locataires (et 38% des propriétaires) se privent. Les vacances sont amputées (76% contre 41%), ainsi que les travaux et la décoration (67% contre 49%), l'habillement (67% contre 35%) et l'alimentation (66% contre 34%). Plus étonnant encore, 56% des locataires et 31% des propriétaires affirment que le coût trop élevé de leur logement a un impact sur leurs dépenses de santé...

La moitié des locataires peine à payer

Le chiffre est considérable : 46% des locataires ont des difficultés à régler leur loyer. C'est d'ailleurs le cas de 29% des Français, toutes catégories confondues. Les propriétaires sont les plus épargnés (18%), contrairement aux personnes ayant contracté un emprunt (31%). Plus la part de leurs revenus qu'ils consacrent à leur logement est importante, plus les sondés sont en difficulté. Ceux qui y allouent plus d'un tiers de leur budget mensuel sont ainsi 55% à avoir du mal à régler la facture. Un chiffre néanmoins en baisse de 8 points comparé à l'année dernière.

La solution : moins dépenser

Comment réagissent les Français face à la difficulté ? Ils réduisent leurs dépenses à 73%. Autre possibilité envisagée, tenter d'augmenter ses revenus (33%). Un bon plan cependant moins évoqué que l'année précédente (-13 points). 13% du panel envisage même une solution radicale : déménager. Locataires et propriétaires ne sont, cette fois encore, pas au diapason. Quand les propriétaires en général plus âgés parlent de réduction de dépenses, les locataires escomptent une augmentation de leurs revenus pour parvenir à joindre les deux bouts.

Des prix rédhibitoires

Lorsque les Français souhaitent changer de logement, c'est le niveau du loyer qui les freine dans leur démarche à 75%. Le prix, un critère bien plus important qu'un logement ne répondant pas à leurs attentes (38%) et les garanties requises (31%). Quant aux propriétaires, ils s'inquiètent du montant du remboursement de leur emprunt (34%), de la difficulté à vendre leur bien actuel (28%) et de l'acceptation de leur crédit (23%).

Méthodologie

Le Sofinscope, baromètre de la consommation et du quotidien de Sofinco, est destiné à sonder les Français sur leurs habitudes de consommation. Etude réalisée auprès d'un échantillon de 1013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence. Mode d'interrogation : l'échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Dates de terrain : les interviews ont été réalisées les 3 et 4 avril 2013. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : "Le Sofinscope - Baromètre OpinionWay pour SOFINCO" et aucune reprise de l'enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé. OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1000 répondants. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

voir le diaporama du baromètre "Logement : les temps sont durs pour les locataires, moins pour les propriétaires"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

La vie est difficile pour tout le monde, RMIste ou smicard... Mais un smic permet une vie plus confortable ceci dit. 2 smic pour un couple dans un foyer, c'est plus que vivable.

Après 633 euro, c'est une moyenne, ça dépend de la densité des régions, la campagne sera toujours moins chère que les régions plus urbanisées, ce qui parait logique.

Mais les 2 proposent sa source de dépense et sa source d'économie. la campagne sera toujours plus de déplacements (boulot, courses, déplacement perso), la ville sera plus chère en loyer, mais plus desservie, plus de commerce de proximité, plus de taf également).

Chacun sa façon de prévoir son budget.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
une fois que tu as dépensé ton fric dans le loyer, la bouffe, un peu de sodas et, allez, un dvd, tu ne peux plus sortir. Tu es obligé de faire des choix et de couper dans le (maigre) gras de l'essentiel

Donc, ta vie se limite aux quatre murs de ton appartement (si tu as de la chance).

Mais continue de parler, tu me fais penser aux étudiants d'école de commerce qui parlent de la pauvreté :D

Le loyer dans un logement social est presque entièrement payé pour les bénéficiaires du RSA qui touchent entre autres choses une belle part d'APL. Mais continuez de parler avec ignorance de la "pauvreté", vous me faites penser à cette gauche caviar qui reçoit vos bulletins de vote...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Si ceux qui se disent être au RSA sur ce forum ont internet et tout le matériel informatique, c'est que la pauvreté est toute relative.

c'est plutôt ton analyses qui est relatifs

chaque situation de vie est différente

les gens par exemple ne sont ou non pas été aux rsa toute leurs vie :dort::dort:

Internet vous sert surtout à troller. Mais il est important d'apprendre où vont nos impôts, pour savoir qu'on ne bosse pas pour rien...

je préfères les donner au plus pauvres qu'au plus riches :dort:

Ce mois-ci, retrouvez le Baromètre

Logement : les temps sont durs pour les locataires, moins pour les propriétaires

Quel rapport les Français entretiennent-ils avec leur lieu de vie ? Pour la deuxième année consécutive le Sofinscope, le baromètre de la consommation et du quotidien, s'est intéressé à leur budget logement. Le constat de cette étude ? Les Français dépensent 633 euros mensuels pour se loger. Mais une catégorie subit la crise de plein fouet, les locataires, qui ont de plus en plus de mal à payer leur loyer et sont contraints de se priver au quotidien.

z.gifz.gif1366210802775_231.jpg

633 euros par mois pour se loger

Loyer ou remboursement d'emprunts immobiliers, voilà la somme que dépensent chaque mois les Français. Elle est en hausse de 16 euros par rapport à l'année dernière. Mais pas pour tout le monde. Si le budget des propriétaires s'élève à 793 euros mensuels, il est en baisse de 6 euros par rapport à 2012. En revanche, les locataires (551 euros) voient leurs dépenses s'envoler de 32 euros par mois. En moyenne, les Français consacrent près d'un quart de leurs revenus (23,4%) à leur cocon. Mais ce pourcentage cache d'énormes disparités. Les locataires allouent en effet plus du tiers (36,5%) de leurs revenus à leur logement, contre 14,5% pour les propriétaires (30,6% pour les accédants à la propriété).

Les locataires pris à la gorge

En 2012, 45% des locataires estimaient trop dépenser pour se loger. Cette année, ce sentiment est encore plus prononcé : 60%, soit une hausse de 15 points, trouvent que le prix de leur loyer est disproportionné par rapport à leurs revenus. Le poids du poste logement est plus supportable pour les propriétaires (25% disent dépenser trop), les accédants à la propriété (38%) et les propriétaires ayant déjà remboursé leur emprunt (18%).

Se priver pour se loger

Atteints par la crise , les locataires sont contraints à des arbitrages. Ainsi, 82% d'entre eux (contre 47% des propriétaires) estiment que leur budget logement a un impact fort sur leur capacité d'épargne. Même chose pour les loisirs : 75% des locataires (et 38% des propriétaires) se privent. Les vacances sont amputées (76% contre 41%), ainsi que les travaux et la décoration (67% contre 49%), l'habillement (67% contre 35%) et l'alimentation (66% contre 34%). Plus étonnant encore, 56% des locataires et 31% des propriétaires affirment que le coût trop élevé de leur logement a un impact sur leurs dépenses de santé...

La moitié des locataires peine à payer

Le chiffre est considérable : 46% des locataires ont des difficultés à régler leur loyer. C'est d'ailleurs le cas de 29% des Français, toutes catégories confondues. Les propriétaires sont les plus épargnés (18%), contrairement aux personnes ayant contracté un emprunt (31%). Plus la part de leurs revenus qu'ils consacrent à leur logement est importante, plus les sondés sont en difficulté. Ceux qui y allouent plus d'un tiers de leur budget mensuel sont ainsi 55% à avoir du mal à régler la facture. Un chiffre néanmoins en baisse de 8 points comparé à l'année dernière.

La solution : moins dépenser

Comment réagissent les Français face à la difficulté ? Ils réduisent leurs dépenses à 73%. Autre possibilité envisagée, tenter d'augmenter ses revenus (33%). Un bon plan cependant moins évoqué que l'année précédente (-13 points). 13% du panel envisage même une solution radicale : déménager. Locataires et propriétaires ne sont, cette fois encore, pas au diapason. Quand les propriétaires en général plus âgés parlent de réduction de dépenses, les locataires escomptent une augmentation de leurs revenus pour parvenir à joindre les deux bouts.

Des prix rédhibitoires

Lorsque les Français souhaitent changer de logement, c'est le niveau du loyer qui les freine dans leur démarche à 75%. Le prix, un critère bien plus important qu'un logement ne répondant pas à leurs attentes (38%) et les garanties requises (31%). Quant aux propriétaires, ils s'inquiètent du montant du remboursement de leur emprunt (34%), de la difficulté à vendre leur bien actuel (28%) et de l'acceptation de leur crédit (23%).

Méthodologie

Le Sofinscope, baromètre de la consommation et du quotidien de Sofinco, est destiné à sonder les Français sur leurs habitudes de consommation. Etude réalisée auprès d'un échantillon de 1013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence. Mode d'interrogation : l'échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Dates de terrain : les interviews ont été réalisées les 3 et 4 avril 2013. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : "Le Sofinscope - Baromètre OpinionWay pour SOFINCO" et aucune reprise de l'enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé. OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d'incertitude : 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1000 répondants. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

voir le diaporama du baromètre "Logement : les temps sont durs pour les locataires, moins pour les propriétaires"

écraser les plus démunis par les smicards

les politiques vont arriver a vous faire avaler ça c'est leurs but

le rsa en 480 euros et le un smic a 1150 euros c sur que on a envie de vivre aux rsa :dort::dort:

attaquer vous au vrai problème de ce pays :dort::dort:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Le loyer dans un logement social est presque entièrement payé pour les bénéficiaires du RSA qui touchent entre autres choses une belle part d'APL. Mais continuez de parler avec ignorance de la "pauvreté", vous me faites penser à cette gauche caviar qui reçoit vos bulletins de vote...

Au lieu de prendre les gens de haut depuis ta chaise derrière ton ordi, viens prendre ma place par exemple, viens prendre mes galères, viens supporter ce que je supporte, c'est facile de réduire les gens a des chiffres, c'est nettement plus difficile de vivre les choses.

J'ai une horreur particulière face aux gens comme toi, imbus d'eux mêmes, certains de tout savoir mieux que tout le monde, le genre de personnes qui feront la leçon a quelqu'un car partant du principe que cette personne en sait forcément moins que toi.

Mais aurais tu le cran et la force de supporter ce que des milliers de gens supportent et vivre avec la peur vissée au ventre, peur du lendemain, peur de ne pas savoir si tu pourras manger tous les jours, peur de tout sans cesse et devoir cacher cette peur car sinon, tu n'aura jamais la moindre chance de t'en sortir.

Sens toi donc très fort, si un jour ta chance tourne, tu ne saura pas supporter ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Au lieu de prendre les gens de haut depuis ta chaise derrière ton ordi, viens prendre ma place par exemple, viens prendre mes galères, viens supporter ce que je supporte, c'est facile de réduire les gens a des chiffres, c'est nettement plus difficile de vivre les choses.

Je plussoie.

Mais tu verras qu'il refusera de prendre ta place de chanceux. Pourtant, d'après lui, elle est bien meilleure que celle d'un mec qui travaille, comme lui.

Vas comprendre la logique de certains.

Le loyer dans un logement social est presque entièrement payé pour les bénéficiaires du RSA qui touchent entre autres choses une belle part d'APL.

Oui et alors ? En quoi ça en fait des gens pleins de tunes ?

Mais continuez de parler avec ignorance de la "pauvreté", vous me faites penser à cette gauche caviar qui reçoit vos bulletins de vote...

"Ignorance de la pauvreté" ? Tu es vachement gonflé quand même, que connais-tu de la pauvreté pour juger de la pauvreté des autres au juste ? Comment tu peux essayer de donner des leçons sur la "pauvreté", alors que tu pars du principe que tu es blindé de pognon grâce aux APL ?

T'sais, si tu touches des APL, c'est parce que derrière, tu n'as pas de revenu. Et oui coco, la CAF ne donne pas l'argent sans se soucier de tes revenus. Surtout que les APL ont une année de décalage: en gros, tu gagnes bien sur un an, pas d'APL. Tu n'as pas intérêt de perdre ton emploi et te retrouver au chômage, parce que le loyer, tu le paies à plein avec ton maigre ARE.

Mais si c'est bien le RSA, pour quelle raison tu ne laisses pas tomber ton travail pour te la couler douce ?

Modifié par Blatte
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais si c'est bien le RSA, pour quelle raison tu ne laisses pas tomber ton travail pour te la couler douce ?

On ne choisit pas de "se mettre" au RSA.

Quand on se retrouve sans emploi , on perçoit ,en premier lieu , les indemnités chômage en conséquence

Le RSA (socle) , c'est surtout pour ceux qui n'ont jamais travaillé ou trés peu

(en tout cas pas assez pour toucher le chômage)

ou encore pour ceux qui ont épuisé leurs indemnités (chômeurs tres longues durées)

Je ne parle pas du RSA complément

Modifié par Mia Adaxo
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Je sais, je me retrouve au RSA a cause d'un manque de 2 jours de cotisations dans les périodes requises

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le rsa en 480 euros et le un smic a 1150 euros c sur que on a envie de vivre aux rsa

Disons qu'au RSA tu as plus d'APL qu'en étant au SMIC.

Si tu trouves un emploi alors que tu etais au RSA , ton APL baisse fortement l'année d'aprés.

Donc d'un côté tu gagnes plus mais ton APL baisse , et même disparait carrément dans certains cas.

Imagines , si tu avais 350 / 400 euros d'APL , ben une bonne partie de ton SMIC est englouti

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Disons qu'au RSA tu as plus d'APL qu'en étant au SMIC.

Si tu trouves un emploi alors que tu etais au RSA , ton APL baisse fortement l'année d'aprés.

Donc d'un côté tu gagnes plus mais ton APL baisse , et même disparait carrément dans certains cas.

Imagines , si tu avais 350 / 400 euros d'APL , ben une bonne partie de ton SMIC est englouti

et alors les gens ne paies au rsa :gurp::gurp:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×