Une bagarre géante stoppée à Bordeaux

Une bagarre géante entre une soixantaine de jeunes, vraisemblablement convoquée par téléphones portables, a été stoppée rapidement hier sur une place de Bordeaux par la police, qui a procédé à une quinzaine de vérification d'identités, tandis qu'un jeune a été légèrement blessé.

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Un jeune de 15 ans, qui selon des témoins cités par Sud Ouest avait été poursuivi par un groupe de belligérants et brièvement tabassé, a été légèrement blessé et hospitalisé pour des contusions, a-t-on précisé auprès des secours. La police a effectué sur place des contrôles d'identité auprès d'une quinzaine de jeunes à la suite de l'incident, sans procéder à des arrestations.

La dépêche sur le site du Figaro

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« Un vrai lynchage »

Mais en raison d'une forte présence policière due aux contrôles et au renfort en patrouilles et CRS, le mouvement de foule a tourné court. Les jeunes se sont dispersés comme une volée de moineau en direction du pont. Une quinzaine a été contrôlée. Il s'agit d'adolescents venant de toute l'agglomération bordelaise.

Eux aussi se sont montrés très discrets sur cette bagarre programmée, contrariée par la police. Anaïs Michaud travaille à l'agence immobilière Pichet, à l'angle de la place Stalingrad et de la rue Montmejean. C'est là que la bagarre a eu lieu. « On faisait le point sur les dossiers avec ma collègue, en prenant le café, quand les jeunes sont arrivés en courant. Ils étaient peut-être une centaine à courir depuis l'arrêt de tramway. En fait, ils en avaient après une seule personne qu'ils ont rattrapée devant l'agence. Ils ont plaqué le jeune homme contre la vitrine avant de le faire tomber par terre. À ce moment-là, une quinzaine d'entre eux a commencé à s'acharner sur lui, quand tous les autres s'amassaient autour pour regarder. C'était très violent. Je les voyais lui mettre des coups de pieds dans le ventre et dans la tête à travers la vitrine. J'étais peut-être à deux mètres. C'était un vrai lynchage. »

La jeune femme a bien essayé d'appeler la police, mais elle a été mise en attente. « De toute manière, ils sont arrivés très rapidement, au bout de quelques minutes. Et les jeunes se sont dispersés instantanément. Certains sont partis en direction de la rue Montmejean, d'autre vers le tramway à toute allure. »

Raphaël, le patron du bar-restaurant La Maison, à quelques mètres de là, a lui aussi été surpris. « C'est une cliente du quartier qui fumait une cigarette dehors qui est venue m'avertir. Le plus impressionnant, c'était l'attroupement et la rapidité avec laquelle ils ont accouru. Ils étaient beaucoup, filles et garçons, des gamins, peut-être entre 15 et 17 ans. Ma seule peur, c'était qu'ils se servent des chaises de ma terrasse pour se frapper. »

Au salon de coiffure, Céline et Martine en parlent encore. « C'était un truc de fou, ils sont arrivés comme une meute. On aurait dit un essaim d'abeilles. Il y avait deux personnes dehors que j'ai fait rentrer et j'ai fermé la porte de la boutique. Mais j'avais peur parce que mon fils devait me rejoindre au salon et il n'était toujours pas arrivé. J'avais peur qu'ils l'attaquent. »

L'article intégral sur le site de Sud Ouest

Tout ça contre un seul, quelle mentalité de fiotte ! Elle est bien finie l'époque où les différends se réglaient entre quatre yeux.

C'était très violent. Je les voyais lui mettre des coups de pieds dans le ventre et dans la tête à travers la vitrine.

Un jeune de 15 ans, qui selon des témoins cités par Sud Ouest avait été poursuivi par un groupe de belligérants et brièvement tabassé, a été légèrement blessé et hospitalisé pour des contusions

Il est costaud le mec pour n'être que légèrement blessé après qu'il ait prit des coups de pieds dans le ventre et la tête de la part d'une quinzaine d'agresseurs ...

Bonjour,

Je trouve ça quand même gros que cette bagarre décrite comme un vrai lynchage avec des coups violents n'est fait qu'un bléssé et léger.

Manipulation médiatique quand tu nous tiens. SI encore ils savaient écrire leurs articles proprement en se relisant ils auraient l'air un poil plus crédible :(.

En effet, c'est bizarre.

Le jeune, il a dû faire quelque chose de vraiment dérangeant pour qu'une soixantaine de jeunes viennent à lui pour lui régler son compte.

Mais normalement, il y en a toujours qui fuient ce genre de règlement de compte.

Mouais, je n'y crois pas trop.

Vous avez vu ça où vous qu'une cinquantaine de jeunes s'attaquent à une seule personne ? Un dizaine peut être bien, mais une cinquantaine, ça fait un peu beaucoup.

Attention Nounouille, un évènement peut être impressionnant mais occasionner des conséquences visibles qui le sont beaucoup moins a priori.

a priori car j'imagine qu'il doit aussi y avoir des dégats psychologiques considérable (être isolé, face à un groupe hostile, çà travaille longtemps).

« [...] Ma seule peur, c'était qu'ils se servent des chaises de ma terrasse pour se frapper. »

Euh.

Qu'il se fasse lyncher d'accord, mais j'veux pas qu'on casse mes chaises !! :D

jolie article pour faire dans l'excès et dans l’insécurité:dort:

un os a ronger pour les paranos des banlieue :gurp::gurp:

qu'on leur réserve un endroit et qu'on leur fournissent des machettes et qu'ils s'entretue ce sera un poids en moins pour la société

Faut-il les emmener à l'hopital? c'est pour savoir !

ou on les laissent saigner sur place jusqu'à se vider:smile2:

Ca ne me surprend pas. Ou plus.