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Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme


Hussard Noir

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
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Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme


20/02/2013
[DESC][/DESC]



    The Soviet Story du Letton Edvins Snore est un film documentaire méconnu en France, et c’est bien dommage car il démolit deux mythes particulièrement bien ancrés dans notre pays. Le premier mythe nous fait croire que le communisme, contrairement au nazisme, part d’une bonne intention. Le deuxième mythe, c’est de s’imaginer que le socialisme internationaliste bolchevique et le socialisme ultranationaliste nazi n’ont absolument rien en commun, et que d’ailleurs le national-socialisme n’a de socialiste que le nom. Edvins Snore nous raconte, témoignages, images et documents d’archives à l’appui, l’histoire commune de deux branches radicales du socialisme : le national-socialisme allemand et le communisme russe.




L'article...



forum Source: Nouvelles de France
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Invité BecomingInsane
Invités, Posté(e)
Invité BecomingInsane
Invité BecomingInsane Invités 0 message
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Alors j'étudie les idéologies politique et la science politique. Et ce n'est pas parce qu'il y a "socialisme" dans "national-socialisme" que le nazisme est une branche du socialisme. C'est absurde u_u"

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 347 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

Encore une occasion pour vomir sur le socialisme et les gens de gauche a l'origine de tous les maux alors que c'est bien connu l’extrême droite est immaculé ne sont que des patriotes.

Alors j'étudie les idéologies politique et la science politique. Et ce n'est pas parce qu'il y a "socialisme" dans "national-socialisme" que le nazisme est une branche du socialisme. C'est absurde u_u"

Peut-être mais c'est à la mode et c'est justement une excuse pour l’extrême droite de se dédouaner.

Faire un parallèle entre l'exercice du pouvoir, les méthodes utilisées, les discours, c'est juste enfoncer une porte ouverte et du niveau d'un collégien.

On confond toujours la théorie et ce que l'on en fait Marx est un grand penseur en économie, sociologie, et en philosophie. Hitler n'est qu'un politicard opportuniste et haineux. j’espère au moins que les intervenants ont lu les écris de ces deux auteurs pour avoir une idée ...

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Invité Riposte
Invités, Posté(e)
Invité Riposte
Invité Riposte Invités 0 message
Posté(e)

Encore une occasion pour vomir sur le socialisme et les gens de gauche a l'origine de tous les maux alors que c'est bien connu l’extrême droite est immaculé ne sont que des patriotes.

Peut-être mais c'est à la mode et c'est justement une excuse pour l’extrême droite de se dédouaner.

Faire un parallèle entre l'exercice du pouvoir, les méthodes utilisées, les discours, c'est juste enfoncer une porte ouverte et du niveau d'un collégien.

On confond toujours la théorie et ce que l'on en fait Marx est un grand penseur en économie, sociologie, et en philosophie. Hitler n'est qu'un politicard opportuniste et haineux. j’espère au moins que les intervenants ont lu les écris de ces deux auteurs pour avoir une idée ...

Ô combien vrai ! plus.gif

Les rapprochements douteux de ce genre sont une mode que certains ultra-libéraux et nationalistes en tout genre aiment faire pour effectivement se donner à la fois bonne conscience et agiter un épouvantail. Cette technique évite un débat sur le fond, pour ne pas avouer la parfaite inadéquation de leurs propositions économiques, sociales et politiques avec la réalité socio-économique du pays et du monde, rêvant d'une France du style années 60, voir pire, de l'époque ou nous avions un Pétain ou un roi au sommet du pouvoir pour certains.

Nul doute que si un jour cela se produit, le pays risque fort de vivre une période très trouble, avec une haine économique, sociale et culturelle atteignant son paroxysme...

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Invité BecomingInsane
Invités, Posté(e)
Invité BecomingInsane
Invité BecomingInsane Invités 0 message
Posté(e)

C'est comme de dire que le stalinisme ou le maoisme étaient du communisme. Le communisme n'a jamais été appliqué dans l'Histoire. On confond communisme et totalitarisme.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

qui s’endort en démocratie ce réveil en dictature , on vas bientôt pouvoir le dire que le capitalisme mène a la dictature comme certain dise le communisme mène a la dictature ...

aujourdhui le Nazisme reprend des force , et on est sous quel système ?

pas mieux quoi .

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Membre, Artisan écriveur , 58ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
58ans‚ Artisan écriveur ,
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C'est du très mauvais : "Je suis partout".

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
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Karl Marx et Friedrich Engels prônaient eux-mêmes « l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse », tous des peuples trop peu évolués pour la révolution communiste et faisant ainsi obstacle à l’inéluctable « progrès » de l’humanité.

Les affinités étaient profondes. Tout comme le communisme, le national-socialisme avait pour ambition de créer un Homme nouveau. Françoise Thom, professeur d’histoire à la Sorbonne, interrogée dans le film d’Edvins Snore :

« Les deux systèmes n’acceptent pas la nature humaine telle qu’elle est, les deux systèmes sont en guerre avec la nature humaine. C’est la racine du totalitarisme. Le nazisme est basé sur une fausse biologie, le communisme est basé sur une fausse sociologie. Mais les deux systèmes prétendent avoir une base scientifique ».

Marx écrivait dans son journal : « Les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie doivent laisser le champ libre. » [...] Elles doivent « périr dans l’holocauste révolutionnaire ».

Pour George Watson, Marx et Engels ont bien été les premiers avocats de l’extermination raciale : « Je ne connais personne d’autre qui avant Marx et Engels aurait parlé publiquement d’exterminer des races et je suppose donc que cela a commencé avec eux. »

Vladimir Boukovski, ancien dissident soviétique : « Les gens oublient souvent que les nazis étaient des socialistes. En Union soviétique c’étaient des internationaux-socialistes, en Allemagne c’étaient des nationaux-socialistes. Ce sont deux branches du socialisme. C’est la même chose, avec seulement une légère différence d’interprétation. »

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Invité BecomingInsane
Invités, Posté(e)
Invité BecomingInsane
Invité BecomingInsane Invités 0 message
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Passe nous les références exactes de tes citations ;)rtfm.gif

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Invité BecomingInsane
Invités, Posté(e)
Invité BecomingInsane
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Je suis petite ;)

Et ça ne t'empeche pas de le recopier coller ;)

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

1) D'abord, pour commencer par la fin, c'est à dire la seconde guerre mondiale et abonder dans le sens de l'article en faisant un parallèle, sans verser dans le HS, il faut rappeler l’extrême porosité entre les milieux socialistes / communistes / fascistes. des années trente à la seconde guerre mondiale, en France...Pour montrer cela je vais parler des deux principaux partis collaborateurs, pro fascistes, antisémites et des membres de la direction qui le compose (rappelons que la SFIO est l'ancêtre du Parti Socialiste) :

Le deuxiéme principal parti collaborationniste pro fascisme et anti sémite était le PPF.

Premier bureau politique en 1936 : 8 membres (source : Robert Soucy, Fascismes français ?, 1933-1939, Autrement).

  • Chef : Jacques Doriot.
  • Secrétaire général (jusqu’en 1939) : Henri Barbé (membre du bureau politique du Parti communiste à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939.Quitte le PPF vers 1939. Sous l’occupation : rejoint le RNP, à la Libération il participe à la revue anticommuniste Est & Ouest[réf. nécessaire]).
  • Chef Afrique du Nord : Victor Arrighi (membre du Parti communiste, directeur de la Banque ouvrière et paysanne du PCF. Puis radical-socialiste de 1930 à 1936. Au PPF en 1936, puis le quitte vers 1938-1939).
  • Porte-parole : Paul Marion (membre du Parti communiste(1922), du comité central du PCF (1926), secrétaire de la section Agit-prop. En 1927-1929, à Moscou, il appartient au bureau de propagande du Komintern. Rompt avec le PC en 1929, rejoint la SFIO puis l’USR, pacifiste de gauche néo-socialiste (Notre temps). Puis rejoint le PPF (1936) ou il sera rédacteur en chef de L'Émancipation nationale puis de La Liberté. Après 1940 : sera ministre de l’information au gouvernement de Vichy, ultra-collabo).
  • Jules Teulade (membre du Parti communiste, secrétaire de la Fédération CGTU du bâtiment, délégué du Profintern en 1926-1928, écrit dans L’Humanité. Puis membre du bureau politique du PPF (1936), collabore à La Liberté, L’Émancipation nationale, Le Cri du peuple. Également co-dirigeant du Comité ouvrier de secours immédiat de 1942 à 1944).
  • Alexandre Abremski (ancien conseiller municipal communiste de Saint-Denis. Ami juif de Jacques Doriot qu’il suit en 1934. Mort accidentelle en 1938).
  • Marcel Marschall (ancien conseiller municipal communiste de Saint-Denis. Suit Doriot en 1934. Devient maire de Saint-Denis et conseiller général de la Seine. En 1948 : condamné à mort mais non exécuté).
  • Yves Paringaux (ingénieur, ex-VN des Croix-de-feu. Au PPF en 1936 puis le quitte en 1938-1939. Après 1940 : sera au cabinet de Pierre Pucheu dans le gouvernement de Vichy).

On voit que la proximité idéologique entre socialistes, communistes, et fascistes est extrême si j'ose dire : les éléments les différenciant tiennent plus aux convictions personnelles : Pacifisme, qui fut un vivier pour la collaboration, l'anti bolchevisme, fidélité vis à vis de l'URSS et internationalisme, etc etc etc...,

Un personnage typique de cette époque qui aide à comprendre cela est Francis Delaisi : Homme de gauche, socialiste, proche de la CGT, membre de la ligue des droits de l'homme, membre du comité de vigilance des intellectuels anti fascistes, il lance un appel, dans le groupe "collaboration" en 1940, à l'union des gens ayant la même idéal, qu'ils soient "ou non fascistes, démocrate, antisémite ou philosémite". Porosité idéologique.

2) Cela fait, rien ne vaut des exemples sur piéce, quelque citations des livres des penseurs et militants socialistes en amont, du XIX eme siecle, avant Dreyfuss,, pour comprendre comment ce qui est devenu le nazisme, c'est à dire le réve suprématiste d'une race aryenne sur une race sémite exterminée, dont les juiveries ont infecté le brave aryen de base, soumis du coup au christianisme, à la finance internationale, au capitalisme, etc, a tété à la mamelle socialiste :

Albert Regnard (né en 1832 et mort en 1903)1 est un militant socialiste français de la fin du xixe siècle, leader des étudiants blanquistes, libre-penseur. En 1870, il représente la France à l'anti-concile de Naples. Il participe à la Commune de Paris. Lors de la répression, il se réfugie à Londres, puis se rallie à Gambetta.

Morceaux choisis :

Extraits d'articles "Aryens et Sémites. Le bilan du christianisme et du judaïsme" : On a déjà là les théories aryenne que reprendront les nazis, ainsi que la haine de tout ce qui est sémite, des juifs jusqu'au christianisme et le lien avec la finance capitaliste.

Voilà bien longtemps que je porte dans ma tête l'idée et le plan de ce livre ou vont être établis définitivement, sur les bases inébranlables de la démonstration scientifique, l'actif de nos congénères Aryens et le passif de nos éternels ennemis, les Sémites : le moment est venu de provoquer par l’examen de leur bilan, la banqueroute du Judaïsme et du Christianisme, auxquels nous devons, outre l’abrutissement religieux, l’effroyable développement du régime capitaliste.
Ce qui nous réjouit encore, c'est de voir proclamer et répandre par les milliers d'exemplaires de la France juive, cette éclatante vérité, contestée seulement par l'ignorance des naïfs ou la mauvaise foi des intéressés : - la réalité et l'excellence de la race Aryenne, de cette famille unique à laquelle l'humanité doit les merveilles du siècle de Périclès, la Renaissance et la Révolution - les trois grandes époques de l'histoire du monde - et qui seule est en mesure de préparer et d'accomplir l'achèvement suprême de la rénovation sociale.
Nous attaquions sans relâche le Sémitisme et son produit immédiat, le Christianisme - les plus fermes soutiens de l'Empire, sapé dès lors, dans ses bases mêmes, par le réveil de l'esprit philosophique, par la propagande athée du Candide et de la Libre Pensée. Aussi les condamnations pleuvaient-elles : Tridon passa plus de deux années à Mazas et à Ste-Pélagie. Il en est mort, n'étant pas de ceux dont la constitution résiste au manque de grand air et de soleil. Moi-même j'attrapai quatre mois de prison - et la fièvre typhoïde par dessus le marché - pour avoir parlé entre autres choses, du moment lamentable où « le Monothéisme hébreu s'étendit sur le monde, comme une goutte d'huile sur un vase plein d'eau. » Cela soit dit, non pour rappeler de vieilles histoires, mais pour montrer combien les idées anti-sémitiques étaient répandues parmi les révolutionnaires de ce temps-là.

là, dans l'état il évoque aussi ses théories "darwiniesques" de l'épuration de la race, un eugénisme d'état que reprendront aussi les nazis.

… s'il est des pays comme la France, où il est urgent d'encourager la reproduction de l’espéce humaine, il y en a d'autres où il pourrait être bon de la restreindre.

… je prétends que l'Etat a aussi le devoir de se préoccuper, non plus seulement de la quantité, mais encore de la qualité de la population, et cela dans l'intérêt des individus aussi bien que de la collectivité.

ce qu’il faudrait pouvoir empêcher, c’est le mariage et la reproduction des gens entachés de « misère physiologique », des épileptiques, des aliénés, des phthisiques, pour ne citer que les cas les plus désastreux. (…) Car c’est un fait désormais acquis et incontestable, grâce aux admirables travaux de Darwin sur l’Évolution, que l’hérédité domine la vie humaine, comme elle domine la biologie toute entière (…)<br style="text-align: justify;">Vu l'ignorance du public en pareille matière, il serait bon que dès à présent, par tous les moyens en son pouvoir, par des affiches permanentes dans les mairies etc. l'administration fit connaître aux gens à marier, d'après les données indiscutables de la Science, les dangers auxquels ils s'exposent en entrant dans une famille entachée de maladies graves et transmissibles. (…)

De plus, un article de loi devrait ériger en cas de divorce, non seulement la folie et l'épilepsie, la phthisie et le cancer confirmés, mais encore l'hystérie grave (…).

Au surplus, et bien que la chose soit un peu plus difficile, il est temps d'essayer de faire pour l’espèce humaine ce que l'on a tenté déjà, et avec plein succès, pour les animaux et pour les plantes.

On peut aussi parler de Gustave Tridon, bon communard, et de son ouvrage "du molochisme juif"

Depuis la fixation des nomades hébreux sur la terre de Chanaan, des relations s'étaient ouvertes entre le Judée et le puissant empire d'Assyrie. Là dominaient les races aryennes et couschites, bien supérieures aux Sémites par le caractère, les moeurs et les lumières.

La tâche de l'esprit moderne est donc de balayer jusqu'à la dernière parcelle l'esprit sémitique et de revenir à la destinée antique de notre race (...).

Gustave Flourens est aussi un homme de gauche, communard qui en mourra d'ailleurs, fusillé par les versaillais : quelques extraits de son ouvrage "histoire de l'homme"

Ils s’appelaient eux-mêmes les Aryas, les hommes purs, et ils méritaient ce nom. C’est d’eux que nous viennent nos idées les plus élevées, nos sentiments les plus nobles, nos fidélités inébranlables, nos généreuses abnégations. Ces Grecs, spirituels et intelligents, , braves soldats, poètes, orateurs, artistes passionnés ; ces Germains, ces Gaulois, si fiers dans le combat, guerriers chevaleresques, amis dévoués, c’étaient les fils des Aryas. (…) Ils étaient pleins de respect pour les faibles, désintéressés, esclaves de leurs promesses. L’étranger qui demandait l’hospitalité, fût-il un ennemi, ils lui donnaient la meilleure place dans leurs étroites cabanes. C’étaient de nobles cœurs. Et nous aussi, Français, nous sommes Aryas, et ce sont les mêmes qualités qui nous font grands. Nous avons, comme les Grecs, l’amour du vrai et du beau, le goût pur, l’expression heureuse. Nous tenons de nos pères, Gaulois et Germains, l’intrépidité, l’élévation des sentiments, la bonté.

Jamais [les Sémites] n’ont connu d’autres mobiles que l’intérêt et le fanatisme. Leurs inventions sont toutes dues à l’amour du lucre. S’il est vrai que les Phéniciens nous aient légué notre écriture si simple et si commode, ils ont rendu à la pensée le plus grand service matériel. Des marchands avaient besoin pour leurs transactions commerciales de signes peu compliqués, peu nombreux, faciles à manier. Les Juifs du moyen-âge ont fait tout le commerce de l’Europe, ils ont institué les banques et les lettres de change. Mais il ne faut chercher parmi eux aucune de ces nobles qualités qui appartiennent aux Aryas. Ni générosité, ni dévouement, ni reconnaissance pour les services rendus. La civilisation phénicienne fut toute mercantile, d’un caractère sordide et repoussant. Sensuelle et féroce, quand les enfants, qui pullulaient dans ses étroites cités, en gênaient les habitants, elle les brûlait en l’honneur de ses idoles. Les nations soumises aux Phéniciens étaient durement exploitées.
Bref, on pourrrait continuer encore longtemps...Mais cela suffit pour comprendre : dans le socialisme qui se déssine au xix eme siecle, révolutionnaire, anarchiste même, une théorie racialiste est en vogue, celle de l'aryen infecté par le puant sémite, notamment par le christianisme, qui l'a ainsi asservi par la finance, le capitalisme et les banques : il convient donc de l'erradiquer n'est ce pas, selon un processus scientifique darwinien, lui aussi en vogue dans les milieux de gauches. Anti-sémitisme, pureté de la race aryenne, juiverie financiére pourrissant le bon prolet-aryen....Il ne manquait plus grand chose au nazisme pour naitre, de la mamelle socialiste bien dodue. En France, l'affaire Dreyfus, changea radicalement pour un temps les idéaux de gauche...Pour un temps seulement. Rapidement dans l'entre deux, ceux ci reviennent, et cela explique la proximité idéologique citée plus haut entre nazisme, fascisme, et socialistes.: un arbre généalogique commun.

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Membre, 32ans Posté(e)
Oslo38 Membre 103 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

En étudiant le socialisme, tu seras que l'on peut y mettre tout et n'importe quoi. Le Nazisme n'est pas le Socialisme.

Larousse :

"Théorie visant à transformer l'organisation sociale dans un but de justice entre les hommes au plan du travail, de la rétribution, de l'éducation, du logement, etc.

  • Formation économique et sociale telle qu'elle existe dans les États dirigés par des gouvernements qui se réfèrent au marxisme-léninisme et caractérisée par la suppression de l'essentiel de la propriété privée des moyens de production et d'échange."

Hitler a fait passer son parti pour tel, une optique : Dominer la vie politique de son pays. C'est ce que l'on appelle une "démagogie de base". Suppression de la propriété privé ? L’Allemagne Nazie ? :D

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Le communisme n'est pas "le socialisme" et le national-socialisme n'est pas "le socialisme" ; le communisme et le national-socialisme sont deux branches radicales du socialisme.

Je suis petite ;)

Ce n'est pas une excuse.

Et ça ne t'empeche pas de le recopier coller ;)

Ou sinon, vous pouvez lire vous même l’article avant de le critiquer. Ça peut se révéler pratique...

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Il est historiquement attesté que le nazisme n'est pas un socialisme. D'ailleurs, le National Socialisme se veut antisocialiste et éliminera d'ailleurs les députés du SPD. Ce qui ne dédouanera pas la gauche allemande de courants antisémites. Le 22 juin 1933, le nouveau chancelier allemand fait interdire le SPD.

En revanche l'article est mensonger car le film dont il est question ne fait que comparer les deux totalitarismes, reprenant les travaux des chercheurs autour de la Terror Háza (Budapest). Si comparaison n'est pas raison, il n'en demeure pas moins qu'il y a naturellement des convergences, comme des divergences. Néanmoins le journaliste prend des libertés, avec le propos du film, pour le moins grotesques.

Deux classiques :

Ian Kershaw, Qu'est-ce que le nazisme ? Problèmes et perspectives d’interprétation, 1999.

Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, 1990.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Personne n'a prétendu que le nazisme était le socialisme (d'ailleurs il 'y a pas "un" socialisme), mais que le nazisme s'était nourri idéologiquement du socialisme, qui au XIX eme siècle fleuraient déjà "bon" les thèses aryanistes/anti-sémites/chrétiennes, de darwinisme sélectif pseudo scientifique, thérories politiques étatiques anti-démocratique et dirigistes, de théories raciales en tout genres avec eugénisme à la clé, sur fond de lutte contre la finance judéo-anglo-saxonne : Tous ces éléments feront incontestablement la colonne vertébrales du nazisme.

Cela explique par ailleurs la porosité des milieux communistes/fascistes/socialistes dont les membres tantôt s'opposent, tantôt se rejoignent, au cours des années 20 30 et encore plus pendant la collaboration : l'ancêtre commun, le socialisme.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Personne n'a prétendu que le nazisme était le socialisme (d'ailleurs il 'y a pas "un" socialisme)

L'article me semble faire un parallèle.

mais que le nazisme s'était nourri idéologiquement du socialisme, qui au XIX eme siècle fleuraient déjà "bon" les thèses aryanistes/anti-sémites/chrétiennes, de darwinisme sélectif pseudo scientifique, thérories politiques étatiques anti-démocratique et dirigistes, de théories raciales en tout genres avec eugénisme à la clé, sur fond de lutte contre la finance judéo-anglo-saxonne : Tous ces éléments feront incontestablement la colonne vertébrales du nazisme.

Tu as sans doute des exemples et des références à proposer...

Cela explique par ailleurs la porosité des milieux communistes/fascistes/socialistes dont les membres tantôt s'opposent, tantôt se rejoignent, au cours des années 20 30 et encore plus pendant la collaboration : l'ancêtre commun, le socialisme.

Où ? Quand ? Et qui ?

Je demande, car je trouve tes affirmations curieuses et vagues... quand on sait que c'est dans le milieu intellectuel socialiste du XIXe que né le concept de phalanstère, par exemple, qui fait fi de la race... Thèses chrétiennes ? Les socialistes chrétiens n'ont pas été portés sur la théorie des races, navré. Du reste, le christianisme positif cher aux nazis n'est nullement assis sur le christianisme social, au contraire. Paul de Lagarde, par exemple, qui est l'un des inspirateurs des théories que tu évoques, était membre du völkisch...

Si je ne m'abuse, c'est d'ailleurs sur le courant völkisch sur lequel repose le nazisme... et je ne vois pas le rapport entre le socialisme naissant du XIXe siècle, et ce mouvement conservateur. Les deux ont pu puiser dans le darwinisme sociale, l'un pour la justification d'un pangermanisme, l'autre pour la "mission civilisatrice" justifiant la colonisation... Mais c'est le seul rapport que j'y vois. Le nazisme a lutté puis réinventé le christianisme, justement, en en épurant toute considération socialisante...

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Membre, Posté(e)
nsaxofan Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

qui s’endort en démocratie ce réveil en dictature , on vas bientôt pouvoir le dire que le capitalisme mène a la dictature comme certain dise le communisme mène a la dictature ...

aujourdhui le Nazisme reprend des force , et on est sous quel système ?

pas mieux quoi .

le socialisme est la base du capitalisme aussi (et de la peste aussi mais on est pas sur ,par contre le rechauffement climatique....)

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
L'article me semble faire un parallèle.

Qu'il y ait un, et même des parallèles à faire, c'est certain, puisqu'il y a des inspirations communes mise en application. C'est cela qui créer un élan collaborationniste dans la gauche française (Simon Epstein, pour se rendre compte de cet élan). Ca ne veut pas dire que c'est la même chose, le nazisme une idéologie protéiforme.

Tu as sans doute des exemples et des références à proposer...

j'en ai déjà donné quelques exemples au dessus avec des extraits éloquents, Tridon, Regnard, flourens. on pourrait parler de Vacher de lapouge, militant socialiste lui aussi, qui prétends que ""Le socialisme (...) a un programme d'intérêt général et d'autorité qui est juste l'opposé du système d'incoordination et de pillage chacun pour soi qui caractérise en pratique les démocraties (...). Il n'est possible qu'avec des hommes faits autrement que nous, et ces hommes, la sélection peut les faire" . Là encore si on fouille un peu, les même théories sur une race aryenne infectée par la juiverie. Eugéne gellion-Danglar est un autre cas se référant à la science aussi, une tendance lourde dans ces idéologies socialistes racialo-politique : "L'influence du sémitisme dans le monde a été et continue d'être immense. Malgré sa supériorité indiscutable, l'esprit aryen a été profondément obscurci et souillé par l'esprit sémitique(...) La race rejette les doctrines qui lui sont étrangères et ennemies, et tendra désormais de plus en plus à reconquérir sa pureté originelle."

Marc Crapez, L'antisémitisme de gauche au XIXème siècle, Ed Berg, 2002

La gauche réactionnaire, Ed Berg 1999

Michel Dreyfus, L’antisémitisme à gauche. Histoire d’un paradoxe, de 1830 à nos jours.

Les traits de ces théories sont dans la même veine : racialisme avec le dualisme aryen/sémite, eugénisme/épuration, les juifs alias la finance capitaliste anglo saxonne, le christianisme comme agent d'influence juif ayant pollué les aryens.

L'affaire Dreyfus changera tout ça, pour un temps.

Où ? Quand ? Et qui ?<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Je demande, car je trouve tes affirmations curieuses et vagues...

Rien de vague :

Les Dreyfusards sous l'Occupation par Simon epstein.

Grâce au travail de cet historien, on voit l’extrême porosité entre tous les milieux, puisque une énorme partie de la gauche se retrouva collaborationniste convaincue avec l'Allemagne Nazie, aux cotés de certains fascistes, ce qui semble incompréhensible si on regarde l'histoire avec notre prisme idéologique actuel.... Cela s'explique partiellement lorsqu'on remonte au delà de l'affaire Dreyffus qui brouille un temps les cartes.

Pour la liste des gens démontrant cette porosité, il y en a un nombre conséquent sur wikipédia aux articles des ouvrages d'epstein.

http://fr.wikipedia....e_fran%C3%A7ais

image008.jpg

Je demande, car je trouve tes affirmations curieuses et vagues... quand on sait que c'est dans le milieu intellectuel socialiste du XIXe que né le concept de phalanstère, par exemple, qui fait fi de la race... Thèses chrétiennes ? Les socialistes chrétiens n'ont pas été portés sur la théorie des races, navré. Du reste, le christianisme positif cher aux nazis n'est nullement assis sur le christianisme social, au contraire. Paul de Lagarde, par exemple, qui est l'un des inspirateurs des théories que tu évoques, était membre du völkisch... <br style="color: rgb(28, 40, 55); line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); line-height: 21px;">Si je ne m'abuse, c'est d'ailleurs sur le courant völkisch sur lequel repose le nazisme... et je ne vois pas le rapport entre le socialisme naissant du XIXe siècle, et ce mouvement conservateur. Les deux ont pu puiser dans le darwinisme sociale, l'un pour la justification d'un pangermanisme, l'autre pour la "mission civilisatrice" justifiant la colonisation... Mais c'est le seul rapport que j'y vois. Le nazisme a lutté puis réinventé le christianisme, justement, en en épurant toute considération socialisante...

J'ai moi même précisé qu'il n'y avait pas qu'un, mais des socialismes, cependant, d'aprés les historiens du genre Michel Dreyffus, ces thèses oscillant entre antisémitisme racial aryen et anti liberalisme judéo aglo saxon étaient des tendances lourde dans la gauche du XIX eme, qui agglomére des elements disparate (eugénisme, darwinisme, ils sont trés "scientifiques" generalement, anti capitalisme, anti libéralisme, anti sémitisme, anti cléricalisme) pour en faire une vision globale.

Une sorte d'ode à la mythologie germanique, un refus du monde moderne, industriel, une lamentation sur la pureté germanique perdue, c’était ça en gros le courant "völkisch". Des éléments essentiels, comme l’anticapitalisme, l'anti libéralisme perçu comme judaïsant (finance internationale), le dirigisme économique et industriel, l'omniprésence étatique, ne viennent que des théses socialistes devellopées au 19 eme, et pas de ce courant qui est le contrepoint "romantique" idéologiquement de la vision purement sociale, économique et darwinienne qu'est le national socialisme.

Quand au reste, il me semble que tu te trompes de prisme quand tu dis que le nazisme tolére le christianisme sous une forme "positive", c'est à dire épurée d'un "christianisme social" : c'est de l'élément judaïque dont il veut se débarrasser à la Marcionite. Sur ce point il est vrai qu'il se montre plus souple que l'antisémitisme de gauche, notamment en France, qui lui ne tolère aucune forme de christianisme.

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Hussard Noir Membre 2 682 messages
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Hitler, Staline, même combat…


06/03/2013

« Vous n’allez quand même pas mettre sur le même pied le communisme et le nazisme ? » ...



    Ils étaient quelques centaines, à Moscou, le 5 mars, pour honorer la mémoire de Joseph Staline, dont on fêtait ce jour-là le soixantième anniversaire de la mort. Brandissant son portrait, et des drapeaux ornés de la faucille et du marteau, ils ont déposé des bouquets de fleurs devant son buste, entre la place Rouge et le mur du Kremlin.


- Ah tiens, dira l’innocent, un buste de Staline se dresse donc au centre de Moscou ? En 2013 ? Mais je croyais que la Russie n’était plus communiste ?

- Ignorez-vous, malheureux, que le maréchal Staline est l’homme qui, de 1941 à 1945, mena la Grande Guerre patriotique contre l’Allemagne ? À ce titre, le président Poutine n’a jamais cessé de lui témoigner de l’admiration. Il n’est pas le seul : d’après un sondage publié le 1er mars par la fondation Carnegie, la moitié de la population russe considère Staline comme le premier de ses héros nationaux.

- Cependant, poursuivra le contradicteur naïf, c’est bien Staline qui, secrétaire général du Parti communiste d’Union soviétique, persécuta ses opposants, de 1922 à 1952, fit régner la terreur, envoya en prison ou au goulag des dizaines et des dizaines de millions de ses concitoyens ? C’est bien lui que les historiens estiment personnellement responsable de la mort d’environ 10 millions d’innocents, chiffre excluant les victimes de la guerre ?

- Ses méthodes furent parfois rudes, je vous le concède. Mais l’essentiel est là : il a vaincu Hitler.

- Cependant, ajoutera l’obstiné, Staline ne s’est-il pas allié avec Hitler en 1939 ? Les deux dictateurs ne se sont-ils pas entendus ensuite pour dépecer et martyriser la Pologne ? Et n’est-ce pas le peuple russe et non Staline qui s’est battu en première ligne contre les Allemands, par patriotisme, indépendamment du régime ? Certes, l’Armée rouge n’y est pas allée de main morte, en Allemagne, en 1945, mais la Wehrmacht avait fait une guerre tout aussi sauvage, en 1941, en envahissant la Russie et l’Ukraine…

- Vous n’allez quand même pas mettre sur le même pied le communisme et le nazisme ?

- Ils sont différents, mais ils se ressemblent comme des jumeaux. Staline n’a sans doute pas exterminé les Juifs, mais il n’a pas hésité à manier l’antisémitisme pour servir ses desseins criminels. Et il a massacré d’autres catégories de la population, jugées socialement irrécupérables. Tuer au nom de la classe ou tuer au nom de la race, c’est toujours tuer…

- Vos propos sont intolérables. Les gens comme vous n’ont pas droit à la parole.


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forum Source: Jean Sévillia, Boulevard Voltaire
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