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rendezmoimontipi

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Dans les deux cas, ce n'est pas la femme du couple qui a porté l'enfant.

Dans les deux cas, l'enfant se retrouve avec une mère différente de sa mère biologique.

Dans les deux cas, la mère biologique subit les risques inhérents à toute grossesse.

Mais dans le deuxième cas, l'enfant se retrouve avec son père biologique.

Dans le cas de la GPA, l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande et contre financement (sans financement, ça me parait peu réaliste...), comme un produit...

C'est une différence qui me dérange beaucoup sur le plan éthique...

Dans le cas de la PMA, la différence tient dans le fait que le donneur de sperm peut être anonyme et n'engage aucunement sa personne puisqu'il ne vend/loue pas son corps, ilne le modifie pas à la demande.

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Dans le cas de la GPA, l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande et contre financement (sans financement, ça me parait peu réaliste...), comme un produit...

C'est une différence qui me dérange beaucoup sur le plan éthique...

Dans le cas de la PMA, la différence tient dans le fait que le donneur de sperm peut être anonyme et n'engage aucunement sa personne puisqu'il ne vend/loue pas son corps, ilne le modifie pas à la demande.

Le financement des mères porteuses dépend des pays.

Au Royaume-Uni, normalement c'est interdit de rémunérer la mère porteuse. Il faut juste couvrir les frais lié à la grossesse.

Dans le cas où le couple procrée de manière naturelle : l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande.

Dans le cas où le couple recourt à une mère porteuse : l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande.

Malheureusement, certaines personnes ne peuvent pas procréer de manière naturelle. Mais si elles avaient pu, elle l'aurait fait. L'enfant n'aurait pas existé avant non plus.

Ça revient exactement au même : dans les deux cas, l'enfant n'existait pas avant.

La seule différence, c'est que au lieu que ça soit la mère qui porte l'enfant et subisse les risques de la grossesse, c'est une autre femme. Une femme qui, si c'est régulé correctement, est volontaire et ne fais pas ça pour l'argent comme dans certains pays ou c'est soit ça, soit vendre ses reins.

Dans les deux cas, une femme prend des risques pour concevoir un enfant.

Si certaines femmes sont d'accord pour prendre ce risque pour autrui, pourquoi ne pas leur accorder ce droit ? Puisque c'est la seule différence avec la procréation "normale".

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Le financement des mères porteuses dépend des pays.

Au Royaume-Uni, normalement c'est interdit de rémunérer la mère porteuse. Il faut juste couvrir les frais lié à la grossesse.

Je me demande comment ça se passe dans la pratique... Je veux dire qu'une grossesse c'est contraignant et j'ai du mal à admettre qu'on ferait ça par simple plaisir (à moins qu'il ne s'agisse de son propre enfant). Mais si tu le dis. Je ne suis pas une femme, donc ne m'estime pas en mesure de vraiment le juger. Ceci dit, ça me semble étrange...

Dans le cas où le couple procrée de manière naturelle : l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande.

Pour répondre à une volonté du couple, en effet. Couple qui assume entièrement la responsabilité et le risque lié à la grossesse et qui ne paye personne pour modifier son corps et prendre le risque à leur place. Ce n'est pas en ce cas un "trafic" ou (apparenté) d'humain ou de partie d'humain. L'enfant est ici conçu en sa qualité d'enfant.

Dans le cas où le couple recourt à une mère porteuse : l'enfant n'existait pas avant, il a été conçu pour répondre à une demande.

Pour répondre à une demande d'une tierce personne (ou couple). Le couple fait porter la responsabilité et le risque lié à la grossesse à quelqu'un d'autre et paye quelqu'un pour se servir de son corps. C'est donc pour moi assimilable à une forme "trafic" ou (apparenté) d'humain ou de partie d'humain, dans le sens ou on en fait commerce. L'enfant est ici conçu en sa qualité produit à vendre, et la mère porteuse en tant qu'outil de conception. C'est en ce sens que je l'assimile à un commerce...

Malheureusement, certaines personnes ne peuvent pas procréer de manière naturelle. Mais si elles avaient pu, elle l'aurait fait.

Ça revient exactement au même : dans les deux cas, l'enfant n'existait pas avant.

Sauf que dans un des cas, la GPA, l'enfant est assimilable à un produit commerciale, et c'est impossible à mon sens de réguler la chose.

La seule différence, c'est que au lieu que ça soit la mère qui porte l'enfant et subisse les risques de la grossesse, c'est une autre femme. Une femme qui, sont c'est régulé correctement, est volontaire et ne fais pas ça pour l'argent comme dans certains pays ou c'est soit ça, soit vendre ses reins.

J'ai bien peur que la différence soit plus importante que cela. Comme précisé plus haut, c'est à mon sens assimilable à du commerce. Et donc du commerce d'être humain, si c'est fait pour l'argent. Si c'est volontaire, c'est bien sûr un peu différent, mais ça me semble impossible à réguler : en effet, si on demande à une femme si elle fait ça volontairement pour le plaisir en quelque sorte ou si elle le fait pour des raisons financières, elle n'est pas idiote, elle connait la "bonne réponse"... Comment réguler la chose ? Ca me semble impossible à l'heure actuelle... Et nécessairement ça mènera à des débordements. Certaines le feraient volontairement, peut être, mais c'est impossible à contrôler, ou alors je ne vois pas comment.

Dans les deux cas, une femme prend des risques pour concevoir un enfant.

Bien sûr, mais il ne s'agit pas seulement du fait que quelqu'un coure un risque, il s'agit de vendre une partie de son corps, et de prendre le risque qu'il y ai des abus dangereux...

Si certaines femmes sont d'accord pour prendre ce risque pour autrui, pourquoi ne pas lui accorder ce droit ? Puisque c'est la seule différence avec la procréation "normale".

Ce n'est pas la seule différence, et surtout la GPA n'est pas la seule solution...

Le principe de précaution s'applique ici car, du fait de l'impossibilité de contrôler la volonté réelle de la mère porteuse, le risque d'abus est clairement avéré... Donc le principe de précaution s'applique... Je serai curieux de savoir comment ils régulent ça en Angleterre, parce que je n'ai aucune idée de comment c'est possible.

A noter pour éviter la confusion que je n'ai pas vraiment d'avis très tranché sur la GPA... J'avoue que je ne sais pas trop, mais que je suis frileux pour les raisons que l'explique... Si on me demandait mon avis je crois que je voterai blanc... Mais ce que tu me dis là ne suffit clairement pas à me convaincre...

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Posté(e)

Pour répondre à une volonté du couple, en effet. Couple qui assume entièrement la responsabilité et le risque lié à la grossesse et qui ne paye personne pour modifier son corps et prendre le risque à leur place. Ce n'est pas en ce cas un "trafic" ou (apparenté) d'humain ou de partie d'humain. L'enfant est ici conçu en sa qualité d'enfant.

Pour répondre à une demande d'une tierce personne (ou couple). Le couple fait porter la responsabilité et le risque lié à la grossesse à quelqu'un d'autre et paye quelqu'un pour se servir de son corps. C'est donc pour moi assimilable à une forme "trafic" ou (apparenté) d'humain ou de partie d'humain, dans le sens ou on en fait commerce. L'enfant est ici conçu en sa qualité produit à vendre, et la mère porteuse en tant qu'outil de conception. C'est en ce sens que je l'assimile à un commerce...

Arrête de parler de "commerce", puisque suivant la régulation des pays, soit il y a commerce (Etats-Unis ou d'autres pays), soit non (Royaume-Uni). Donc ce n'est pas un argument valable.

Vois plutôt ça comme quelqu'un qui aide une autre personne.

Si je comprends bien, tu es d'accord pour qu'on prenne des risques pour soi-même (grossesse pour soi-même, sport extrême, etc.), mais pas qu'on prenne un risque pour aider quelqu'un d'autre, volontairement ?

Si la personne choisit de prendre ce risque, pourquoi lui refuser ?

Si en plus ça peut aider des gens, pourquoi lui refuser ?

Sauf que dans un des cas, la GPA, l'enfant est assimilable à un produit commerciale, et c'est impossible à mon sens de réguler la chose.

Pour que ce soit un produit commercial, il faut qu'il y ait un commerce. J'ai répondu en 1ère partie.

Au Royaume-Uni (j'y reviens toujours XD), après la naissance du bébé, ça marche comme une procédure d'adoption. La mère porteuse a même un délai pour changer d'avis et garder l'enfant.

J'ai bien peur que la différence soit plus importante que cela. Comme précisé plus haut, c'est à mon sens assimilable à du commerce. Et donc du commerce d'être humain, si c'est fait pour l'argent. Si c'est volontaire, c'est bien sûr un peu différent, mais ça me semble impossible à réguler : en effet, si on demande à une femme si elle fait ça volontairement pour le plaisir en quelque sorte ou si elle le fait pour des raisons financières, elle n'est pas idiote, elle connait la "bonne réponse"... Comment réguler la chose ? Ca me semble impossible à l'heure actuelle... Et nécessairement ça mènera à des débordements. Certaines le feraient volontairement, peut être, mais c'est impossible à contrôler, ou alors je ne vois pas comment.

Si la loi du pays interdit la rémunération de la mère porteuse, bah du coup elle ne fera pas ça pour l'argent. Si en plus il y a un cadre hospitalier, voire psychiatrique, je ne vois pas de quoi avoir peur.

Ça ne mène pas nécessairement à des débordements. La GPA est légale dans plusieurs pays, sans pour autant qu'il y ait des débordements.

Les débordements viennent justement du fait que dans certains pays ça soit interdit, et que du coup, les gens voulant y avoir recours aille faire ça à l'étranger, dans des conditions pas forcément saines.

A l'heure actuelle, il existe de toute façon des mères porteuses illégales en France, qui font ça pour l'argent. Et là ça mène à des débordements, comme par exemple le traffic de corps humain, ou le fait que des années après, la mère porteuse réclame l'enfant qu'elle a porté, privant ainsi ses parents de leur enfant.

Si c'est légalisé, il y en aura toujours qui feront ça pour l'argent, au black. MAIS il y en aura aussi qui feront ça volontairement, pour aider des personnes. Ce qui n'est pas actuellement le cas.

Bien sûr, mais il ne s'agit pas seulement du fait que quelqu'un coure un risque, il s'agit de vendre une partie de son corps, et de prendre le risque qu'il y ai des abus dangereux...

Ce n'est pas la seule différence, et surtout la GPA n'est pas la seule solution...

Le principe de précaution s'applique ici car, du fait de l'impossibilité de contrôler la volonté réelle de la mère porteuse, le risque d'abus est clairement avéré... Donc le principe de précaution s'applique... Je serai curieux de savoir comment ils régulent ça en Angleterre, parce que je n'ai aucune idée de comment c'est possible.

A noter pour éviter la confusion que je n'ai pas vraiment d'avis très tranché sur la GPA... J'avoue que je ne sais pas trop, mais que je suis frileux pour les raisons que l'explique... Si on me demandait mon avis je crois que je voterai blanc... Mais ce que tu me dis là ne suffit clairement pas à me convaincre...

Vendre une partie de son corps : déjà répondu.

La GPA n'est pas la seule solution, certes. Mais la PMA est impossible pour les gens qui demandent la GPA, puisque c'est pour les gens non équipé pour porter un enfant (femme sans utérus, homme). Il reste l'adoption.

MAIS comme je l'ai dit dans un précédent message, la différence entre l'adoption et la GPA, c'est que dans le cas de la GPA, le père (ou un des pères pour les homos) est le père biologique.

Il est parfaitement fertile, mais c'est sa femme ou son homme qui n'est pas équipé pour porter un enfant. S'il avait été avec une autre femme, il aurait pu avoir un bébé, portant son patrimoine génétique. Mais l'amour ça ne se contrôle pas, on ne choisit pas sa femme avec comme critère qu'elle ait un utérus.

Du coup, ces hommes qui auraient pu avoir biologiquement un bébé n'ont plus qu'une seule solution : adopter un enfant qui en général ne sera pas un bébé, et qui sera potentiellement très différent de son père.

Pourquoi refuser à ces hommes d'avoir leur propre enfant alors qu'ils en ont la capacité biologique, et qu'une femme est prête à les aider en portant leur enfant ?

Et pourquoi refuser à des femmes d'avoir un bébé sous prétexte qu'elles n'ont pas d'utérus ? C'est limite discriminatoire...

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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Les mères porteuses ne serviraient pas qu'aux homos, mais aussi (et surtout, à mon avis) à des couples hétéros où les femmes ne pouvent pas faire d'enfant elles-mêmes parce que par exemple elles n'ont pas d'utérus.

Aujourd'hui, pour avoir un enfant, soit ces couples doivent adopter, soit aller à l'étranger, recourir à une mère porteuse et ensuite soit rester dans le pays, soit revenir en France où la parentalité de ces familles n'est pas reconnues.

Ce qui crée du trafic, car les mères porteuses existent déjà en France, même si c'est illégal. Ou alors, ces couples sont obligés d'aller dans un pays où les mères porteuses sont plus ou moins exploitées.

Donc légaliser les mères porteuses me semble une évidence. C'est légal au Royaume-Uni, et il n'y a pas de problème.

Ce n'est pas une question de mariage homo ou pas.

si arrête l'hypocrisie :gurp::gurp::mef:

sinon on l'aurais accepter pour les hétéros depuis longtemps

si toi tu veux t'amuser a accepter des femmes payer a avoir des enfants faire le choix de l'enfant idéal

encore quelqu'un qui regardes juste la petite partie de ce qu'est une gpa

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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Un don d'orgasme c'est bien aussi !

Ce que je trouve contraire à l'éthique c'est le fait d'avoir recours à la PMA systématiquement !

on donne pas un enfant comme ont donne un organes :dort::dort:

mere-porteuse.png

:mef:

c'est un peu ça l'idée

on devient des apprentis sorcier de la reproduction

l’évolution ne va pas dans le bon sens avec des avancée medicale comme ça

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

sinon on l'aurais accepter pour les hétéros depuis longtemps

Non on ne l'aurait pas accepter aussi aux hétéros car il y a l'éthique de la religion, de la biomédecine,...

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Membre, Dazzling blue², 51ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
51ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

bebe-hangar.jpg

:mef:

Jill Hawkins, la mère porteuse de 48 ans pour 20 mille dollars

Cette femme célibataire de 48 ans n'a pas ses propres enfants, mais elle est au service des couples infertiles pour 20 mille dollars. Elle a donné naissance à huit bébés entant que mère porteuse, et elle est maintenant enceinte de jumeaux...

Jill Hawkins est la plus grand maman de substitution en grande Bretagne avec 10 bébés et sans partenaire. Cette femme célibataire de 48 ans n'a pas ses propres enfants, mais elle est au service des couples infertiles pour 20 mille dollars. Elle a donné naissance à huit bébés entant que mère porteuse, et elle est maintenant enceinte de jumeaux . Et même si elle a eu des complications avec sa dernière grossesse et a été traitée pour dépression et une fois menacé de se suicider, elle veut donner naissance à deux jumeaux avant qu'elle arrive à l'âge de 50 ans. :police:

Jill Hawkins a passé la plupart des années en congé de maladie et a été confiné au lit pendant plusieurs jours des nausées, maux de tête et souffrances... C'est pourquoi plusieurs médecins se demandent: cette femme pas comme les autres, est-elle une personne saine psychologiquement?. A vous de juger.

http://www.femmezoom...e_dollars.xhtml

133051075011.jpg

Usine à bébé pour les autres ...effrayant !

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

(je vais classer un peu...)

Arrête de parler de "commerce", puisque suivant la régulation des pays, soit il y a commerce (Etats-Unis ou d'autres pays), soit non (Royaume-Uni). Donc ce n'est pas un argument valable.

Vois plutôt ça comme quelqu'un qui aide une autre personne.

[...]

Pour que ce soit un produit commercial, il faut qu'il y ait un commerce. J'ai répondu en 1ère partie.

Au Royaume-Uni (j'y reviens toujours XD), après la naissance du bébé, ça marche comme une procédure d'adoption. La mère porteuse a même un délai pour changer d'avis et garder l'enfant.

[...]

Si la loi du pays interdit la rémunération de la mère porteuse, bah du coup elle ne fera pas ça pour l'argent.

Bah une mère porteuse est forcément rémunérée : elle a des frais liée à sa grossesse, bien sûr, mais aussi des frais de la vie courante, factures, voitures, loisirs, ... Et ces frais il faut bien qu'elle les assure. Pour les assurer elle a besoin de revenus. Comme elle est enceinte, elle ne peut pas (ou pas tout le temps) travailler, donc elle doit être prise en charge, et rémunérer... pour vivre. Il y a donc nécessairement une rémunération sous une forme quelconque quelque part. Et ce que je crains, c'est comme tu le dis, que ça devienne une sorte de métier : une manière d'assurer ses revenus (au moins pendant 1 an) comme une autre.

Impossible de ne pas la prendre en charge financièrement d'une manière ou d'une autre, à moins de l’emprisonner ou quasiment... Et encore, ça coûte des sous... Il faut bien un moment que quelqu'un paye, et ce n'est pas à la mère porteuse de le faire, donc quelq'un doit payer des frais à sa place, c'est une forme de rémunération... Je ne vois vraiment pas comment faire autrement ...

Comment l'encadrer cela ? C'est ça la question... comment font ils, concrètement, en UK ?

Si je comprends bien, tu es d'accord pour qu'on prenne des risques pour soi-même (grossesse pour soi-même, sport extrême, etc.), mais pas qu'on prenne un risque pour aider quelqu'un d'autre, volontairement ?

Si la personne choisit de prendre ce risque, pourquoi lui refuser ?

Si en plus ça peut aider des gens, pourquoi lui refuser ?

Le risque peut être un question de choix, c'est vrai. Mais pourquoi permettre de prendre un risque alors qu'on peut faire autrement ?

Accessoirement, il y a des risque qui ne sont pas en libre choix en france, comme le stupéfiants par exemple...

Ça ne mène pas nécessairement à des débordements. La GPA est légale dans plusieurs pays, sans pour autant qu'il y ait des débordements.

Je ne demande qu'à m'en assurer... Et pour pouvoir m'en assurer, il faudrait qu'on puisse vraiment le mesurer. Si un système fonctionne, ok... Mais j'ai comme un gros doute...

Les débordements viennent justement du fait que dans certains pays ça soit interdit, et que du coup, les gens voulant y avoir recours aille faire ça à l'étranger, dans des conditions pas forcément saines.

[...]

A l'heure actuelle, il existe de toute façon des mères porteuses illégales en France, qui font ça pour l'argent. Et là ça mène à des débordements, comme par exemple le traffic de corps humain, ou le fait que des années après, la mère porteuse réclame l'enfant qu'elle a porté, privant ainsi ses parents de leur enfant.

Si c'est légalisé, il y en aura toujours qui feront ça pour l'argent, au black. MAIS il y en aura aussi qui feront ça volontairement, pour aider des personnes. Ce qui n'est pas actuellement le cas.

Ça je te l'accorde. Il est vrai que la demande engendre nécessairement l'offre, et que si la demande existe autant que l'offre soit encadré autant que possible... C'est un argument contre lequel je ne peux pas aller. Toutefois, s'il entre dans la case du "pour", d'autres, qui entre dans la case du "contre", me rendent indécis...

Par ailleurs, je suis le premier à dire que la loi doit s’adapter à la réalité sociale, mais à une condition : qu'il n'y ai aucune raison objective de ne pas le faire. Or moi j'en vois une : le risque sociale de commerce légal d'être humains. Il y aura toujours des gens hors la loi. Certains réclameront que la loi s'adapte à leur situation, et parmi eux certains seront légitime et d'autres non. De la même manière qu'on ne peut pas dire que la loi doit être rigide pour être rigide, on peut pas dire que la loi doit être malléable à souhait sans vraiment analyser tous les tenant et aboutissant.

La GPA n'est pas la seule solution, certes. Mais la PMA est impossible pour les gens qui demandent la GPA, puisque c'est pour les gens non équipé pour porter un enfant (femme sans utérus, homme). Il reste l'adoption.

MAIS comme je l'ai dit dans un précédent message, la différence entre l'adoption et la GPA, c'est que dans le cas de la GPA, le père (ou un des pères pour les homos) est le père biologique.

Je me bats par ailleurs pour expliquer que rien ne permet de justifier objectivement que le fait d'avoir un ou deux parents biologiques est nécessairement dans l'intérêt de l'enfant. Le fait de vouloir être le père biologique a donc une autre raison, personnelle et subjective, mais je n'y vois pas vraiment de raison objective si ce n'est que c'est "plus rapide que l'adoption", mais ça ne me semble guère suffisant. Si cette demande peut permettre de répondre à un souhait il ne faut pas que les conséquence soit néfaste, en clair, la liberté, et donc le droit, s'arrête là ou commence celle des autres. S'il y a un risque pour un concitoyen, un risque avéré, alors la demande doit justifier le risque pris. Et quand je parle de risque, je ne parle pas seulement du risque sanitaire pour la mère porteuse, mais aussi du risque sociale de ne pas réussir à encadrer la pratique...

Il est parfaitement fertile, mais c'est sa femme ou son homme qui n'est pas équipé pour porter un enfant. S'il avait été avec une autre femme, il aurait pu avoir un bébé, portant son patrimoine génétique. Mais l'amour ça ne se contrôle pas, on ne choisit pas sa femme avec comme critère qu'elle ait un utérus.

Bien évidemment, mais encore une fois la GPA n'est pas la seule solution... S'il n'existait que cela, encore. Mais non. Explique moi en quoi la GPA peut être objectivement et dans l'intérêt de l'enfant mieux que l'adoption ? .. S'il y a une raison objective de préférer la GPA à l'adoption, je veux bien, mais tu l'as dit : la seule différence est la paternité biologique... En quoi cette paternité biologique constitue-t-elle une raison objective dans l'intérêt de l'enfant ? ...

Si la raison objective n'existe pas, pourquoi prendre un risque alors qu'on pourrait ne pas le prendre ?

Qu'est ce qui dérange ces parents dans l'adoption ? Pourquoi ne veulent ils pas adopter ? Sachant que l'un des deux parents devra de toute façon adopter puisqu'il ne sera pas le parent biologique ? ... C'est ça que je n'arrive pas à comprendre objectivement tu vois. Ce n'est pas que je ne comprends pas leur demande. Bien sûr je comprends cette envie naturelle que chacun peut avoir de faire un enfant. Mais ce que je ne comprend pas c'est que cette envie soit telle qu'on est prêt faire courir un risque à une personne ? Qu'on est près à prendre le risque que la loi permette d'une certaine manière et sous certaine condition de "préter" ou "louer" son corps ?

On a un problème qui est un véritable sac de noeud à l'image de la prostitution en fait. Je veux dire que le cas de figure est tout à fait comparable : certaines le font par envie, par choix, d'autres par contraintes. Les clients quant à eux emettent le besoin d'avoir des relations sexuelles, et qui est on pour les en empécher... Si techniqument pour diverse raison ils ne peuvent pas réussir à séduire ? La question est : est ce que la légalisation va limiter ou au contraire stimuler le risque que ce soit par contrainte ? ... C'est très difficile de répondre objectivement à cette question... Pour moi il y a du pour et du contre... J'arrive vraiment pas à départager... Comme pour la GPA... Mais si le risque existe, puisqu'il est avéré, je pars sur le principe de précaution...

Du coup, ces hommes qui auraient pu avoir biologiquement un bébé n'ont plus qu'une seule solution : adopter un enfant qui en général ne sera pas un bébé, et qui sera potentiellement très différent de son père.

Ah. Voila une raison déjà plus objective : l'âge de l'enfant. C'est un point pour... Je dois le reconnaître. Dans l'intérêt de l'enfant, je pense qu'être adopté à 7 ou 8 ans n'est pas forcément génial, et qu'il vaut mieux qu'il soit accueilli le plus vite possible dans la famille d'accueil. Mais c'est aussi un point à mettre plutôt sur une réforme de l'adoption pour qu'elle puisse répondre à ce problème de l'âge de l'adoption quand il se pose. Ca n'implique pas de manière unique la GPA.

Quant à la ressemblance physique, non... Très franchement, c'est aussi un pari risqué avec la GPA : et si l'enfant était le prtrait craché de ... sa mère... :D ... C'est pas vraiment un argument ça : on ne choisi pas un enfant dans un catalogue parce qu'il est plus mignon celui là que celui ci ^^

Pourquoi refuser à ces hommes d'avoir leur propre enfant alors qu'ils en ont la capacité biologique, et qu'une femme est prête à les aider en portant leur enfant ?

Parce qu'un enfant adopté sera aussi leur propre enfant, sans différence... Et surtout parce que s'ils considèrent que l'enfant est "plus le leur s'il est biologique qu'adopté", je crains qu'un des deux parents, forcé d'adopté dans tous les cas, vive assez mal que son conjoint lui dise : "c'est plus le mien que le tien" ... shrunkface.gif ...Ca craint un peu... Si un problème de cette teneur existe dans le couple à l'endroit de l'adoption, ils devront le régler, la société ne peut pas le faire à leur place.

Et pourquoi refuser à des femmes d'avoir un bébé sous prétexte qu'elles n'ont pas d'utérus ? C'est limite discriminatoire...

Et bien on ne le leur refuse pas, puisqu'elles peuvent être candidates à l'adoption. Il n'existe pas de "doit à l'enfant". Il existe un droit d'être reconnu comme une famille, comme une structure adequat à accueillir un enfant, mais aucunement de droit de vie (ou de mort) sur qui que ce soit. Ceci est très clair pour moi...

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(je vais classer un peu...)

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Bah une mère porteuse est forcément rémunérée : elle a des frais liée à sa grossesse, bien sûr, mais aussi des frais de la vie courante, factures, voitures, loisirs, ... Et ces frais il faut bien qu'elle les assure. Pour les assurer elle a besoin de revenus. Comme elle est enceinte, elle ne peut pas (ou pas tout le temps) travailler, donc elle doit être prise en charge, et rémunérer... pour vivre. Il y a donc nécessairement une rémunération sous une forme quelconque quelque part. Et ce que je crains, c'est comme tu le dis, que ça devienne une sorte de métier : une manière d'assurer ses revenus (au moins pendant 1 an) comme une autre.

Impossible de ne pas la prendre en charge financièrement d'une manière ou d'une autre, à moins de l’emprisonner ou quasiment... Et encore, ça coûte des sous... Il faut bien un moment que quelqu'un paye, et ce n'est pas à la mère porteuse de le faire, donc quelq'un doit payer des frais à sa place, c'est une forme de rémunération... Je ne vois vraiment pas comment faire autrement ...

Comment l'encadrer cela ? C'est ça la question... comment font ils, concrètement, en UK ?

Mère porteuse, ce n'est pas un métier, tu ne peux pas faire ça tous les jours pendant toute ta vie. Donc elles ont un métier à côté. Quand elles sont enceintes et qu'elles doivent prendre un congé, c'est comme un congé maternité.

Quant aux frais lié à la grossesse, au lieu de les payer pour la femme qui ne peut pas être enceinte, ils sont payés pour la mère porteuse, mais au final ça revient au même.

Ça je te l'accorde. Il est vrai que la demande engendre nécessairement l'offre, et que si la demande existe autant que l'offre soit encadré autant que possible... C'est un argument contre lequel je ne peux pas aller. Toutefois, s'il entre dans la case du "pour", d'autres, qui entre dans la case du "contre", me rendent indécis...

Par ailleurs, je suis le premier à dire que la loi doit s’adapter à la réalité sociale, mais à une condition : qu'il n'y ai aucune raison objective de ne pas le faire. Or moi j'en vois une : le risque sociale de commerce légal d'être humains. Il y aura toujours des gens hors la loi. Certains réclameront que la loi s'adapte à leur situation, et parmi eux certains seront légitime et d'autres non. De la même manière qu'on ne peut pas dire que la loi doit être rigide pour être rigide, on peut pas dire que la loi doit être malléable à souhait sans vraiment analyser tous les tenant et aboutissant.

Je me bats par ailleurs pour expliquer que rien ne permet de justifier objectivement que le fait d'avoir un ou deux parents biologiques est nécessairement dans l'intérêt de l'enfant. Le fait de vouloir être le père biologique a donc une autre raison, personnelle et subjective, mais je n'y vois pas vraiment de raison objective si ce n'est que c'est "plus rapide que l'adoption", mais ça ne me semble guère suffisant. Si cette demande peut permettre de répondre à un souhait il ne faut pas que les conséquence soit néfaste, en clair, la liberté, et donc le droit, s'arrête là ou commence celle des autres. S'il y a un risque pour un concitoyen, un risque avéré, alors la demande doit justifier le risque pris. Et quand je parle de risque, je ne parle pas seulement du risque sanitaire pour la mère porteuse, mais aussi du risque sociale de ne pas réussir à encadrer la pratique...

Etre le parent "biologique" est important pour certaines personnes. Puisqu'ils en ont la capacité physique, il n'y a pas de raison objective de leur refuser. Les femmes qui utilisent un don de sperme, pourquoi n'adopteraient-elles pas à la place ? Puisque de toute façon, si elles sont mariées, le père ne sera pas le père biologique.

C'est la même chose.

Bien évidemment, mais encore une fois la GPA n'est pas la seule solution... S'il n'existait que cela, encore. Mais non. Explique moi en quoi la GPA peut être objectivement et dans l'intérêt de l'enfant mieux que l'adoption ? .. S'il y a une raison objective de préférer la GPA à l'adoption, je veux bien, mais tu l'as dit : la seule différence est la paternité biologique... En quoi cette paternité biologique constitue-t-elle une raison objective dans l'intérêt de l'enfant ? ...

Si la raison objective n'existe pas, pourquoi prendre un risque alors qu'on pourrait ne pas le prendre ?

Qu'est ce qui dérange ces parents dans l'adoption ? Pourquoi ne veulent ils pas adopter ? Sachant que l'un des deux parents devra de toute façon adopter puisqu'il ne sera pas le parent biologique ? ... C'est ça que je n'arrive pas à comprendre objectivement tu vois. Ce n'est pas que je ne comprends pas leur demande. Bien sûr je comprends cette envie naturelle que chacun peut avoir de faire un enfant. Mais ce que je ne comprend pas c'est que cette envie soit telle qu'on est prêt faire courir un risque à une personne ? Qu'on est près à prendre le risque que la loi permette d'une certaine manière et sous certaine condition de "préter" ou "louer" son corps ?

On a un problème qui est un véritable sac de noeud à l'image de la prostitution en fait. Je veux dire que le cas de figure est tout à fait comparable : certaines le font par envie, par choix, d'autres par contraintes. Les clients quant à eux emettent le besoin d'avoir des relations sexuelles, et qui est on pour les en empécher... Si techniqument pour diverse raison ils ne peuvent pas réussir à séduire ? La question est : est ce que la légalisation va limiter ou au contraire stimuler le risque que ce soit par contrainte ? ... C'est très difficile de répondre objectivement à cette question... Pour moi il y a du pour et du contre... J'arrive vraiment pas à départager... Comme pour la GPA... Mais si le risque existe, puisqu'il est avéré, je pars sur le principe de précaution...

Les mères porteuses illégales existent, et existeront encore si jamais la GPA est légalisée. Mais il y aura aussi des mères porteuses légales, et ça permettra au moins à des familles d'avoir des enfants de manière légale alors qu'elles ne le pouvait pas avant.

Ah. Voila une raison déjà plus objective : l'âge de l'enfant. C'est un point pour... Je dois le reconnaître. Dans l'intérêt de l'enfant, je pense qu'être adopté à 7 ou 8 ans n'est pas forcément génial, et qu'il vaut mieux qu'il soit accueilli le plus vite possible dans la famille d'accueil. Mais c'est aussi un point à mettre plutôt sur une réforme de l'adoption pour qu'elle puisse répondre à ce problème de l'âge de l'adoption quand il se pose. Ca n'implique pas de manière unique la GPA.

Quant à la ressemblance physique, non... Très franchement, c'est aussi un pari risqué avec la GPA : et si l'enfant était le prtrait craché de ... sa mère... :D ... C'est pas vraiment un argument ça : on ne choisi pas un enfant dans un catalogue parce qu'il est plus mignon celui là que celui ci ^^

L'âge de l'enfant est à mon avis le point le plus essentiel.

Quant à l'adoption, elle est complètement saturée. Des couples qui mériteraient amplement d'avoir un enfant n'en auront finalement jamais par la voie de l'adoption. Sans compter qu'avec le mariage gay, les demandes d'adoption vont encore augmenter.

Et l'adoption ne doit pas être une solution "par défaut". Il ne faut pas adopter en se disant qu'au moins on fait une bonne action, alors qu'il y a d'autres solutions possibles (mères porteuses à l'étranger, PMA) qui nous conviendraient mieux. Il faut adopter parce qu'on a envie d'adopter, pas par résignation.

Offrir des alternatives à l'adoption me semble beaucoup plus sains que de n'offrir que l'adoption. La PMA est une alternative, malheureusement, elle est impossible pour certaines personnes.

Parce qu'un enfant adopté sera aussi leur propre enfant, sans différence... Et surtout parce que s'ils considèrent que l'enfant est "plus le leur s'il est biologique qu'adopté", je crains qu'un des deux parents, forcé d'adopté dans tous les cas, vive assez mal que son conjoint lui dise : "c'est plus le mien que le tien" ... shrunkface.gif ...Ca craint un peu... Si un problème de cette teneur existe dans le couple à l'endroit de l'adoption, ils devront le régler, la société ne peut pas le faire à leur place.

Et bien on ne le leur refuse pas, puisqu'elles peuvent être candidates à l'adoption. Il n'existe pas de "doit à l'enfant". Il existe un droit d'être reconnu comme une famille, comme une structure adequat à accueillir un enfant, mais aucunement de droit de vie (ou de mort) sur qui que ce soit. Ceci est très clair pour moi...

Le droit à l'enfant existe : N'importe qui peut faire un enfant avec n'importe qui, n'importe quand, sans rendre de compte à personne (du moins, pas avant que l'enfant ne soit né). Il n'y a pas besoin de permis pour faire un enfant. On ne contrôle pas la famille dans lequel l'enfant va naître.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je me demande comment ça se passe dans la pratique... Je veux dire qu'une grossesse c'est contraignant et j'ai du mal à admettre qu'on ferait ça par simple plaisir (à moins qu'il ne s'agisse de son propre enfant). Mais si tu le dis. Je ne suis pas une femme, donc ne m'estime pas en mesure de vraiment le juger. Ceci dit, ça me semble étrange...

Pareil, ça me dérange profondément ce genre de pratiques. A mon avis, ça ne passera pas, parce que la position de la France en matière d'éthique ça a toujours été de refuser la marchandisation de l'humain. Le seul truc qui me parait possible sans violer ce principe, c'est la gestation gratuite pour un proche. Si on peut donner de son vivant un rein à un proche, pourquoi pas lui prêter son uterus ?

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Membre, X-Banni-X, 42ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
42ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Bonjour,

la différence entre la PMA et la GPA est que lors d'une GPA on peut (ou pas) fournir son propre matériel génétique.

De plus dans le cadre de la GPA, la mère porteuse peut développer un lien affectif avec l'enfant à venir, compliquant la "livraison" de l'enfant. D'autant plus si c'est elle qui fournit les ovocytes.

C'est une pratique qui doit être strictement encadrée, et je pense que le paramètre "sentimental" ne pouvant être maitrisé, il faut faire très attention.

Il faudrait pouvoir faire porter un enfant, non issu des ses gènes, à une femme si généreuse qu'elle ne demanderait que la prise en charge des frais liés à sa grossesse et son accouchement. Ce qui me semble vraiment utopique.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Mère porteuse, ce n'est pas un métier, tu ne peux pas faire ça tous les jours pendant toute ta vie. Donc elles ont un métier à côté. Quand elles sont enceintes et qu'elles doivent prendre un congé, c'est comme un congé maternité.

Quant aux frais lié à la grossesse, au lieu de les payer pour la femme qui ne peut pas être enceinte, ils sont payés pour la mère porteuse, mais au final ça revient au même.

Mais c'est bien ça le problème... Elle est rémunérée. Quand un couple attend un enfant, la mère arrête un moment de travailler. Pour sa santé et celle de l'enfant. Dans ce cas, la société l'aide à assumer cette condition qui l'empèche d'avoir des revenus, et donc paye au frais de la sécu (à hauteur je crois de 80%) et de l'entreprise qui l'emploie (à hauteur de 20%) le salaire de cette personne. Dans ce cas, la personne conserve son emploie. Si la mère est une mère porteuse qu'elle le fait, comme tu le dis, pour rendre service, il y a un problème : moi, je n'ai pas le droit de quitté mon poste, tout en étant payé, pour aller filer un coup de main à un pote qui n'arrive pas à monter une étagère... L'entreprise ne me paye pas pour rendre des services aux autres, mais bien pour fournir un travail. Si je veux rendre service, je prends soit sur mes heures de repos, soit sur mes congés payées. Le congé maternité n'est pas un congé payé. C'est un dispositif permettant de préserver la santé d'une femme enceinte et de son enfant, et auquel l'employeur contribue. Si un employeur se voit dans l'obligation de contribuer aussi au système des mère porteuse, ça va être un bronx indescriptible : les entreprise refuseront tout simplement d'employer quelqu'un qui risque du jour au lendemain de vouloir "rendre service" aux frais de la princesse... Alors les entreprises se dégageront de ce système et ne paieront rien. La sécu ou les parents devront donc prendre en charge tous les frais. Si ce sont les parents, alors ça s'apparente à un système à deux vitesse : ceux qui ont les moyens payent une mère porteuse, ce qui ne l'ont pas se "contente" de l'adoption... Si c'est la sécu qui paye, alors on a un autre problème : la sécu n'arrive déjà pas à prendre en charge des gens pour qui s'est vital. Des personnes agées se trouve dans des situations ou elles ne peuvent plus se soigner car les médiacaments sont de moins en moins remboursé, et c'est autrement plus grave et important que la volonté (qui n'est pas un besoin...) d'avoir recours à une mère porteuse...

Le fonctionnement de notre système de santé est de donner en fonction de ses moyens et de recevoir en fonction de ses besoins... De ses besoins et non de ses volontés...

Quoiqu'il en soit, c'est une forme de rémunération pour la mère porteuse. Donc, c'est une forme de commerce, un commerce de son corps. On peut mettre tout le lustre qu'on veut dessus, le principe est le même : quelqu'un est payé pour modifier son corps, non par nécessité mais par volonté (car il n'y aurait nécessité que si c'était le seul moyen, ce qui n'est pas le cas). Et ça ce n'est éthiquement pas acceptable...

Etre le parent "biologique" est important pour certaines personnes. Puisqu'ils en ont la capacité physique, il n'y a pas de raison objective de leur refuser.

Pour faire un enfant il faut être deux jusqu'à nouvel ordre. La capacité de faire un enfant ne se définit pas par la capacité individuel de chacun, mais bien par la capacité du couple à faire un enfant. De fait, on ne refuse rien ces gens : on ne leur refuse aucunement le droit de faire un enfant, mais s'ils ne peuvent physiologiquement pas, la société et qui plus est la médecine et la science n'ont pas à leur donner physiologiquement cette capacité. On ne parle pas ici de "droit" mais de "capacité naturelle" or la loi ne peut ni refuser ni autoriser cette capacité naturelle...

SI ces gens ne peuvent pas avoir d'enfant biologique, ce n'est pas parce que la loi le leur refuse, c'est parce que leur couple (puisque faire un enfant est un problème du couple et non de l'individus... ) ne le leur permet pas... Mais la loi ne leur refuse pas le droit d'avoir un enfant a priori puisqu'elle leur permet l'adoption...

Les femmes qui utilisent un don de sperme, pourquoi n'adopteraient-elles pas à la place ? Puisque de toute façon, si elles sont mariées, le père ne sera pas le père biologique.

C'est la même chose.

Et bien non ce n'est pas la même chose. Car dans le cas de la GPA, on prète ou loue une fonction biologique du corps humain. Dans le cas de la PMA, on fait don d'un gamette. La comparaison qui tient est la suivante :

Don de sperme <-> don d'ovule (c'est à dire, un cas éventuel ou la mère n'a pas d'ovule mais peut acceuillir l'enfant).

Dans ces cas, aucune tierce personne ne modifie son corps ou ne prend de risque.

Mère porteuse <-> "prêt d'utérus" <-> ... rien du côté de l'homme, car l'homme n'est pas biologiquement concerné par la grossesse (seulement par la fécondation en fait).

Donc la GPA n'est pas comparable à la PMA, qui a aussi ses problèmes d'éthiques, mais qui sont moindres...

Les mères porteuses illégales existent, et existeront encore si jamais la GPA est légalisée. Mais il y aura aussi des mères porteuses légales,

Les tueurs à gages illégaux existent aussi :D ... De même que les drogués illégaux... Avant d'autoriser tout, il faut une vraie raison de le faire qui dépasse la simple volonté de chacun. Il faut qu'il y ai un déséquilibre dans le droit dont le rétablissement n'entraîne pas de conséquences néfastes sur la société. Le droit traite de la société, et non de la biologie...

et ça permettra au moins à des familles d'avoir des enfants de manière légale alors qu'elles ne le pouvait pas avant.

Et bien encore une fois non... Puisqu'elles le peuvent par adoption. Donc il est abusif de dire qu'elle "ne le peuvent pas". C'est juste qu'elle ne le "souhaite pas", pour des raisons qui n'ont rien d'objectif (dans le sens ou c'est une simple question d'envie, et non une nécessité, d'avoir un enfant biologique), à part l'âge peut être de l'enfant mais on y reviendra un peu plus loin.

L'âge de l'enfant est à mon avis le point le plus essentiel.

Oui, c'est un point crucial, mais il ne justifie pas à lui seul d'aller contre l"éthique médicale et scientifique. Rappellons que la première ligne du serment d'Hypocrate est : "d'abord, ne pas nuire". Ce qui signifie que la médecine n'a auncunement vocation à dégrader la santé d'un patient, ce qui explique que beaucoup de médecin soient opposés à l'euthanasie (même si d'autres ne sont pas contre, car il estime que dans certains cas particulier, la médecine peut accompagner la mort de manière paliative pour des raison de souffrance de l'individu). Mais ça reste des cas extrèmement ponctuel et en aucune façon une simple formalité... Je doute très sérieusement que les médecins français acceptent le principe de la GPA pour cette même raison d'éthique.

Quant à l'adoption, elle est complètement saturée.

Oui, c'est exacte. Mais si c'est le cas, c'est justement parce que quand il s'agit d'enfant, il ne s'agit pas de produit, c'est à dire que le fait d'avoir un enfant ou pas n'est pas une question "d'offre et de demande". C'est vrai qu'il y a une forme d'injustice, au moins dans le ressenti, des gens qui n'y arrivent pas. Mais cette injustice n'est le fait de la loi, elle est le fait de la nature malheureusement et la loi ne peut pas la rétablir.

Des couples qui mériteraient amplement d'avoir un enfant n'en auront finalement jamais par la voie de l'adoption.

Mais ils en ont le droit. Ce qu'il n'ont pas c'est la possibilité biologique, et ça, on n'y peut malheuresement rien... De même que moi, homme célibataire, ne peut contrairement à une femme porter un enfant (que j'aurais l'occasion du coup d'un soir...) et que j'assumerai seul. J'en ai parfaitement le droit... Mais pas lapossibilité physiologique / biologique. Suis je donc légitime pour revendique qu'on me greffe un utérus afin que je puisse le faire ? .... Je ne crois pas non...

Sans compter qu'avec le mariage gay, les demandes d'adoption vont encore augmenter.

Et oui... Mais l'enfant n'est pas un droit en soi. S'il n'existe (et j'y reviendrais) pas de droit à l'enfant, il existe bel et bien un droit de l'enfant. S'il y a des enfants orphelins, il faut, dans leur intérêt à eux qu'ils soient accueuillis dans des familles. Mais s'il n'existe pas d'enfant orphelins, malgré la demande, on ne peut adapter l'offre sur mesure afin de fournir un enfant à chacun parce qu'il l'élèverai bien... Ce n'est pas la loi qui décide si oui ou non tu auras un enfant biologique, c'est la biologie... Et la loi n'y peut rien.

Et l'adoption ne doit pas être une solution "par défaut". Il ne faut pas adopter en se disant qu'au moins on fait une bonne action, alors qu'il y a d'autres solutions possibles (mères porteuses à l'étranger, PMA) qui nous conviendraient mieux. Il faut adopter parce qu'on a envie d'adopter, pas par résignation.

Il faut adopter d'abord et toujours en premier lieu dans l'intérêt de l'enfant qui prévaut devant l'envie ou la volonté de n'importe qui. Alors oui, quelqu'un qui n'a pas envie d'adopter, on ne peut pas le forcer, mais pas parce qu'il n'a pas envie : parce qu'il ce n'est pas dans l'intérêt de l'enfant. Il existe bien d'autres solution, même hormis la GPA ... Le kidnapping, par exemple... Est ce une raison de le légalisé simplement parce que l'adoption est saturée ? Non... Pourquoi, par ce que l'enfant n'est pas un objet et on ne peut pas dire "c'est moi qui l'a vu en premier !! il est à moi !!"... C'est complètement absurde.

De la même manière, j'estime que la GPA n'est pas éthique, pour les raisons spécifiées plus haut, et donc la demande élevé et la saturation de l'adoption ne sont pas des raisons suffisantes.

Offrir des alternatives à l'adoption me semble beaucoup plus sains que de n'offrir que l'adoption. La PMA est une alternative, malheureusement, elle est impossible pour certaines personnes.

On ne peut pas faire des généralités comme celle là. Ce n'est pas "sain" parce que c'est "une alternative". Des alternatives au sens général du terme il en existe bien plus que la simple GPA comme spécifié, et toutes ne sont pas acceptables. J'estime pour le moment (mais je changerai peut être d'avis) que la GPA fait encore partie de celles qui ne sont pas acceptables. La PMA, je trouve qu'elle est acceptable, mais que c'est un peu limite, il y a du pour mais aussi du contre, le pour l'emporte.

Le droit à l'enfant existe : N'importe qui peut faire un enfant avec n'importe qui, n'importe quand, sans rendre de compte à personne (du moins, pas avant que l'enfant ne soit né). Il n'y a pas besoin de permis pour faire un enfant. On ne contrôle pas la famille dans lequel l'enfant va naître.

Ce droit est un droit d'ordre biologique lié à la capacité d'un couple (et non d'un individu) d'avoir un enfant. Ce n'est pas de l'ordre du droit civil. Le droit civil se rapportera à l'enfant et aux parent une fois qu'il sera né, mais jamais le droit civil n'a droit de "vie" ou "de mort" sur quique ce soit (sauf peine de mort, interdite en France, ce que j'estime juste). L'individu lui même peut réclamer un droit à la vie ou à la mort pour lui même, à condition qu'il n'engage que lui. On ne peut pas t'empêcher de te suicider, on ne peut pas non plus t'empécher de naitre, ou de vivre (c'est à dire te tuer). Par contre, il t'es interdit de tuer qui que ce soit. Il t'est autorisé de donné la vie si tu le peux, mais il ne t'ai aucunement autorisé de revendiquer le droit à donner la vie... Sinon, en tant qu'homme, je devrais pouvoir revendiquer qu'on me greffe un utérus, parce que j'ai envie de porter un enfant et qu'il n'y a aucune raison de me l'interdire... Aucune ? ... et bien on ne me l'interdit pas par la loi... C'est ma nature qui m’empêche de porter un enfant, et la loi ni la médecine ne peut aller contre ça. Par contre, la loi me dit que je suis apte à élever un enfant, et que je peux donc en adopter un si je le souhaite, et s'il existe un enfant à qui il manquerait d'une famille.

Mais s'il n'existe pas d'enfant à qui il manquerait une famille, nous n'avons aucunement le "droit" d'en "fabriquer"...

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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Non on ne l'aurait pas accepter aussi aux hétéros car il y a l'éthique de la religion, de la biomédecine,...

non juste la marchandisation du corps est déjà un bon argument

POURQUOI LE RECOURS À LA PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE OU À LA GESTION POUR AUTRUI PAR DES COUPLES HOMOSEXUELS EST CONDAMNABLE Dans l’hypothèse d’un couple homosexuel, la PMA ou GPA se traduit par l’éducation de l’enfant par un parent (ou, plus rarement, par les deux) qui n'est pas le parent biologique.i Être élevé par un parent (ou les deux) qui n'est pas le sien d’un point de vue biologique peut s'avérer perturbant (il peut tout aussi bien ne pas l'être). Personne n'est en mesure d’affirmer si, ou non, cet enfant attachera de l'importance à son origine biologique. Précisons que perturber un enfant, c'est altérer son épanouissement. Prenons maintenant la définition du risque (provenant du dictionnaire Le Petit Robert) : "Un danger éventuel plus ou moins prévisible" On est désormais en mesure d’établir les dépendances suivantes : PMA ou GPA → danger éventuel plus ou moins prévisible de perturber → risque Étape suivante : sur qui/quoi repose le risque ? Dans le cas présent, le danger est de perturber l’épanouissement de l’enfant, c'est donc ce dernier qui est porteur du risque. Qui est à l’origine de ce risque ? Les personnes qui ont décidé de recourir à la PMA (ou GPA), c’est-à-dire le couple homosexuel. Ainsi conscient de tout cela, maintenir sa décision de recourir à la PMA ou GPA, c’est prendre le risque de ne pas donner toutes les chances à l’enfantii. Concrètement c'est dire à l'enfant : "Nous prenons un risque, risque dont le danger repose sur toi, à savoir ton épanouissement ; nous avons fait passer notre désir d'avoir un enfant en priorité sur ce risque." Faire le choix de donner la vie et d’élever un enfant, c’est s’assurer que les conditions sont réunies pour que celui-ci puisse pleinement s’épanouir. Et s’il est évident qu’il n’y a pas de recette magique (une multitude de facteurs externes vont jouer un rôle qu’il sera difficile de contrôler) il est tout aussi évident qu’à la connaissance d’un obstacle, cet obstacle doit être considéré, évalué et solutionné. Passer outre cet obstacle révèle une attitude égoïste et irresponsable. Égoïste en ce sens que, conscient du risque non négligeable que cela engendre, le couple homosexuel fait passer

suite

http://www.fichier-p...es-homosexuels/

http://pourquecessentlesviolencesenverslesfemmesetlesenfants.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/01/09/gestation-pour-autrui-gpa-et-condition-de-la-femme.html

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

:mef: :mef: :mef: :mef:

:dort: :dort: :dort: :dort:

Pour les moyenâgeux et les "je pense qu'à ma gueule", c'est de la marchandisation du corps !!!

Modifié par Yoannbzh
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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Pareil, ça me dérange profondément ce genre de pratiques. A mon avis, ça ne passera pas, parce que la position de la France en matière d'éthique ça a toujours été de refuser la marchandisation de l'humain. Le seul truc qui me parait possible sans violer ce principe, c'est la gestation gratuite pour un proche. Si on peut donner de son vivant un rein à un proche, pourquoi pas lui prêter son uterus ?

C'est en effet peut être un des seuls systèmes relativement fiable pour le faire. Il me semble plus cohérent que l'ouverture de la GPA en général, car le fait qu'il s’agisse nécessairement d'un proche, (d'une proche, d'ailleurs :D ) permet de pouvoir dire que oui, dans la très grande majorité, c'est bien par volonté non pour raison financière. Si la GPA ce limite à ça, j'avoue ne pas y voir d'inconvénient majeur...

Reste à définir "proche"... Je vois mal ma soeur se faire inséminée par mon sperme ... Il faut donc que ce soit un proche non pas du donneur, mais du/ de la compagnon du donneur. Et il faudra aussi être clair sur les iveaux de parentés. Cousin ça marche ? Jusqu'à quel degré c'est un "proche" ? ... Bref... pourquoi pas, mais ça va demander un sacré boulot pour l'encadrer.

Pour les moyenâgeux et les "je pense qu'à ma gueule", c'est de la marchandisation du corps !!!

Merci ... sleep8ge.gif

rtfm.gif

A savoir que l'éthique et le aussi l'argument qui interdit l'euthanasie, le clonage humain, l'avortement après une certaine période, etc...

Elle peut être une raison valable pour interdire certaines choses. La science et la médecine, et par extension les scientifique et les médecins ne sont pas tout puissants... Ils ne peuvent se prendre pour des Dieu, et la société ne peut pas les considérer comme tel. L'éthique, c'est qui a été bafoué pour fabriquer les pire armes, et j'aurais parfois vraiment aimé qu'on la respecte un peu plus. Pas toujours, mais parfois. Il convient d'analyser le problème dans son entièreté avant de savoir si l'éthique est légitime ou non.

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Et aussi pour ce qui ne voit que de la marchandisation partout mais ne voit pas aussi le "gratuit" !!!

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Et bien le problème c'est que sais bien ce que signifie gratuit... Mais que ça me semble concrètement de l'ordre de l'utopie... Comme je l'ai dit, ce qui est concret, c'est qu'une mère porteuse a des frais liés à sa grossesse et des frais de vie courante. Pour assurer ces frais elle a besoin d'une forme de revenu, d'où qu'il vienne... Et ce n'est donc pas gratuit. On peut appeler ça "aide" , "prise en charge", "soutien" , comme tu voudras... Ca reste un revenu en euro sur un compte en banque... Et c'et donc une forme de commerce... Et là j'ai un soucis avec l'éthique, puisqu'il ne s'agit pas de vendre une compétence, ou un travail, mais bien une fonction biologique...

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Invité Sylareen
Invités, Posté(e)
Invité Sylareen
Invité Sylareen Invités 0 message
Posté(e)

Mais c'est bien ça le problème... Elle est rémunérée. Quand un couple attend un enfant, la mère arrête un moment de travailler. Pour sa santé et celle de l'enfant. Dans ce cas, la société l'aide à assumer cette condition qui l'empèche d'avoir des revenus, et donc paye au frais de la sécu (à hauteur je crois de 80%) et de l'entreprise qui l'emploie (à hauteur de 20%) le salaire de cette personne. Dans ce cas, la personne conserve son emploie. Si la mère est une mère porteuse qu'elle le fait, comme tu le dis, pour rendre service, il y a un problème : moi, je n'ai pas le droit de quitté mon poste, tout en étant payé, pour aller filer un coup de main à un pote qui n'arrive pas à monter une étagère... L'entreprise ne me paye pas pour rendre des services aux autres, mais bien pour fournir un travail. Si je veux rendre service, je prends soit sur mes heures de repos, soit sur mes congés payées. Le congé maternité n'est pas un congé payé. C'est un dispositif permettant de préserver la santé d'une femme enceinte et de son enfant, et auquel l'employeur contribue. Si un employeur se voit dans l'obligation de contribuer aussi au système des mère porteuse, ça va être un bronx indescriptible : les entreprise refuseront tout simplement d'employer quelqu'un qui risque du jour au lendemain de vouloir "rendre service" aux frais de la princesse... Alors les entreprises se dégageront de ce système et ne paieront rien. La sécu ou les parents devront donc prendre en charge tous les frais. Si ce sont les parents, alors ça s'apparente à un système à deux vitesse : ceux qui ont les moyens payent une mère porteuse, ce qui ne l'ont pas se "contente" de l'adoption... Si c'est la sécu qui paye, alors on a un autre problème : la sécu n'arrive déjà pas à prendre en charge des gens pour qui s'est vital. Des personnes agées se trouve dans des situations ou elles ne peuvent plus se soigner car les médiacaments sont de moins en moins remboursé, et c'est autrement plus grave et important que la volonté (qui n'est pas un besoin...) d'avoir recours à une mère porteuse...

Le fonctionnement de notre système de santé est de donner en fonction de ses moyens et de recevoir en fonction de ses besoins... De ses besoins et non de ses volontés...

Quoiqu'il en soit, c'est une forme de rémunération pour la mère porteuse. Donc, c'est une forme de commerce, un commerce de son corps. On peut mettre tout le lustre qu'on veut dessus, le principe est le même : quelqu'un est payé pour modifier son corps, non par nécessité mais par volonté (car il n'y aurait nécessité que si c'était le seul moyen, ce qui n'est pas le cas). Et ça ce n'est éthiquement pas acceptable...

Si la GPA était autorisée et encadrée, n'importe qui ne pourrait pas devenir mère porteuse. Pour une entreprise, le risque qu'une de ses employéess tombe enceinte pour elle-même ou qu'un employé décide de faire don d'un organe et soit convalescent pendant plusieurs mois est bien plus élevé.

De toute façon, que ça soit une grossesse pour soi-même ou pour quelqu'un d'autre, la femme doit arrêter de travailler un certain temps. Pour l'entreprise ça revient au même.

Quant au système à deux vitesse, il existe déjà, avec l'adoption : les familles aisées avec une grande maison, famille "classique" (pas recomposée, pas célibataire), etc. sont largement favorisées dans l'adoption.

Pour faire un enfant il faut être deux jusqu'à nouvel ordre. La capacité de faire un enfant ne se définit pas par la capacité individuel de chacun, mais bien par la capacité du couple à faire un enfant. De fait, on ne refuse rien ces gens : on ne leur refuse aucunement le droit de faire un enfant, mais s'ils ne peuvent physiologiquement pas, la société et qui plus est la médecine et la science n'ont pas à leur donner physiologiquement cette capacité. On ne parle pas ici de "droit" mais de "capacité naturelle" or la loi ne peut ni refuser ni autoriser cette capacité naturelle...

SI ces gens ne peuvent pas avoir d'enfant biologique, ce n'est pas parce que la loi le leur refuse, c'est parce que leur couple (puisque faire un enfant est un problème du couple et non de l'individus... ) ne le leur permet pas... Mais la loi ne leur refuse pas le droit d'avoir un enfant a priori puisqu'elle leur permet l'adoption...

Et pourtant, les personnes qui ne peuvent pas avoir d'enfant biologiquement mais qui sont équipés pour ont le droit de recourir à la PMA. Elles ont un utérus, mais pas forcément d'ovule. Biologiquement, elles ne peuvent pas faire d'enfant. Pourtant, la loi leur donne ce droit. Pourquoi ne pas le donner à d'autres personnes qui ne peuvent pas non plus biologiquement faire d'enfant, mais pour une autre raison ?

Et bien non ce n'est pas la même chose. Car dans le cas de la GPA, on prète ou loue une fonction biologique du corps humain. Dans le cas de la PMA, on fait don d'un gamette. La comparaison qui tient est la suivante :

Don de sperme <-> don d'ovule (c'est à dire, un cas éventuel ou la mère n'a pas d'ovule mais peut acceuillir l'enfant).

Dans ces cas, aucune tierce personne ne modifie son corps ou ne prend de risque.

Mère porteuse <-> "prêt d'utérus" <-> ... rien du côté de l'homme, car l'homme n'est pas biologiquement concerné par la grossesse (seulement par la fécondation en fait).

Donc la GPA n'est pas comparable à la PMA, qui a aussi ses problèmes d'éthiques, mais qui sont moindres...

La finalité est la même.

La manière de procéder est différente, mais si les mères porteuses sont volontaires, encore une fois je ne vois pas de raison de leur refuser. Si elles sont prête à prendre les risques de la grossesse à la place d'une autre personne, pourquoi leur refuser ?

Les pompiers sont équipés pour éteindre des feux : on ne les empêche pas de prendre les risques d'éteindre les incendies à la place des autres gens. Pourtant il y a d'autres solution : on pourrait prendre des seau d'eau et les balancer sur le feu jusqu'à ce qu'il s'éteigne.

Les pompiers prennent un risque volontairement. Pourquoi les mères porteuses n'auraient pas le droit.

(tirée par les cheveux comme comparaison, mais ça montre qu'on ne peut pas empêcher quelqu'un de prendre un risque volontairement pour quelqu'un d'autre)

Les tueurs à gages illégaux existent aussi :D ... De même que les drogués illégaux... Avant d'autoriser tout, il faut une vraie raison de le faire qui dépasse la simple volonté de chacun. Il faut qu'il y ai un déséquilibre dans le droit dont le rétablissement n'entraîne pas de conséquences néfastes sur la société. Le droit traite de la société, et non de la biologie...

Et bien encore une fois non... Puisqu'elles le peuvent par adoption. Donc il est abusif de dire qu'elle "ne le peuvent pas". C'est juste qu'elle ne le "souhaite pas", pour des raisons qui n'ont rien d'objectif (dans le sens ou c'est une simple question d'envie, et non une nécessité, d'avoir un enfant biologique), à part l'âge peut être de l'enfant mais on y reviendra un peu plus loin.

Oui, c'est un point crucial, mais il ne justifie pas à lui seul d'aller contre l"éthique médicale et scientifique. Rappellons que la première ligne du serment d'Hypocrate est : "d'abord, ne pas nuire". Ce qui signifie que la médecine n'a auncunement vocation à dégrader la santé d'un patient, ce qui explique que beaucoup de médecin soient opposés à l'euthanasie (même si d'autres ne sont pas contre, car il estime que dans certains cas particulier, la médecine peut accompagner la mort de manière paliative pour des raison de souffrance de l'individu). Mais ça reste des cas extrèmement ponctuel et en aucune façon une simple formalité... Je doute très sérieusement que les médecins français acceptent le principe de la GPA pour cette même raison d'éthique.

Puisqu'il s'agit de risque inhérent à la grossesse, les médecins acceptent de prendre le risque de nuire à la santé d'autrui avec la PMA.

La personne qui veut être enceinte a recours à la PMA, et s'ensuit tous les risques liés à la grossesse.

Là, les risques seraient exactement les mêmes. Sauf qu'après, l'enfant va à d'autres parents.

Pour les médecins, il n'y a pas plus de risque à faire la PMA que la GPA.

Oui, c'est exacte. Mais si c'est le cas, c'est justement parce que quand il s'agit d'enfant, il ne s'agit pas de produit, c'est à dire que le fait d'avoir un enfant ou pas n'est pas une question "d'offre et de demande". C'est vrai qu'il y a une forme d'injustice, au moins dans le ressenti, des gens qui n'y arrivent pas. Mais cette injustice n'est le fait de la loi, elle est le fait de la nature malheureusement et la loi ne peut pas la rétablir.

La loi rétablit cette injustice avec la PMA, mais pas pour d'autres personnes.

Mais ils en ont le droit. Ce qu'il n'ont pas c'est la possibilité biologique, et ça, on n'y peut malheuresement rien... De même que moi, homme célibataire, ne peut contrairement à une femme porter un enfant (que j'aurais l'occasion du coup d'un soir...) et que j'assumerai seul. J'en ai parfaitement le droit... Mais pas lapossibilité physiologique / biologique. Suis je donc légitime pour revendique qu'on me greffe un utérus afin que je puisse le faire ? .... Je ne crois pas non...

Les greffes d'utérus sont à un stade très expérimental. Sinon, il n'y aurait pas ce débat sur les mères porteuses.

Crois moi, les personnes stériles préféreraient ne pas l'être, quitte à subir les douleurs de l'accouchement et les risques de la grossesse.

Et oui... Mais l'enfant n'est pas un droit en soi. S'il n'existe (et j'y reviendrais) pas de droit à l'enfant, il existe bel et bien un droit de l'enfant. S'il y a des enfants orphelins, il faut, dans leur intérêt à eux qu'ils soient accueuillis dans des familles. Mais s'il n'existe pas d'enfant orphelins, malgré la demande, on ne peut adapter l'offre sur mesure afin de fournir un enfant à chacun parce qu'il l'élèverai bien... Ce n'est pas la loi qui décide si oui ou non tu auras un enfant biologique, c'est la biologie... Et la loi n'y peut rien.

Il faut adopter d'abord et toujours en premier lieu dans l'intérêt de l'enfant qui prévaut devant l'envie ou la volonté de n'importe qui. Alors oui, quelqu'un qui n'a pas envie d'adopter, on ne peut pas le forcer, mais pas parce qu'il n'a pas envie : parce qu'il ce n'est pas dans l'intérêt de l'enfant. Il existe bien d'autres solution, même hormis la GPA ... Le kidnapping, par exemple... Est ce une raison de le légalisé simplement parce que l'adoption est saturée ? Non... Pourquoi, par ce que l'enfant n'est pas un objet et on ne peut pas dire "c'est moi qui l'a vu en premier !! il est à moi !!"... C'est complètement absurde.

De la même manière, j'estime que la GPA n'est pas éthique, pour les raisons spécifiées plus haut, et donc la demande élevé et la saturation de l'adoption ne sont pas des raisons suffisantes.

Le kidnapping consiste à enlever à des gens leur enfant. C'est comme un vol.

La GPA consiste à porter l'enfant d'un autre couple. C'est comme un don. Les deux ne sont pas comparables.

On ne peut pas faire des généralités comme celle là. Ce n'est pas "sain" parce que c'est "une alternative". Des alternatives au sens général du terme il en existe bien plus que la simple GPA comme spécifié, et toutes ne sont pas acceptables. J'estime pour le moment (mais je changerai peut être d'avis) que la GPA fait encore partie de celles qui ne sont pas acceptables. La PMA, je trouve qu'elle est acceptable, mais que c'est un peu limite, il y a du pour mais aussi du contre, le pour l'emporte.

Ce droit est un droit d'ordre biologique lié à la capacité d'un couple (et non d'un individu) d'avoir un enfant. Ce n'est pas de l'ordre du droit civil. Le droit civil se rapportera à l'enfant et aux parent une fois qu'il sera né, mais jamais le droit civil n'a droit de "vie" ou "de mort" sur quique ce soit (sauf peine de mort, interdite en France, ce que j'estime juste). L'individu lui même peut réclamer un droit à la vie ou à la mort pour lui même, à condition qu'il n'engage que lui. On ne peut pas t'empêcher de te suicider, on ne peut pas non plus t'empécher de naitre, ou de vivre (c'est à dire te tuer). Par contre, il t'es interdit de tuer qui que ce soit. Il t'est autorisé de donné la vie si tu le peux, mais il ne t'ai aucunement autorisé de revendiquer le droit à donner la vie... Sinon, en tant qu'homme, je devrais pouvoir revendiquer qu'on me greffe un utérus, parce que j'ai envie de porter un enfant et qu'il n'y a aucune raison de me l'interdire... Aucune ? ... et bien on ne me l'interdit pas par la loi... C'est ma nature qui m’empêche de porter un enfant, et la loi ni la médecine ne peut aller contre ça. Par contre, la loi me dit que je suis apte à élever un enfant, et que je peux donc en adopter un si je le souhaite, et s'il existe un enfant à qui il manquerait d'une famille.

Mais s'il n'existe pas d'enfant à qui il manquerait une famille, nous n'avons aucunement le "droit" d'en "fabriquer"...

La nature empêche certaines personnes d'avoir un enfant, mais la loi et la médecine vont contre ça avec la PMA.

Pourquoi ne pas le faire aussi pour d'autres personnes qui ne peuvent pas avoir un enfant par voie naturelle, ni par PMA ? Puisque la solution existe.

Puisqu'on a le droit de "fabriquer" un enfant avec la PMA, pourquoi ne pas avoir le droit de "fabriquer" un enfant avec la GPA ?

Et bien le problème c'est que sais bien ce que signifie gratuit... Mais que ça me semble concrètement de l'ordre de l'utopie... Comme je l'ai dit, ce qui est concret, c'est qu'une mère porteuse a des frais liés à sa grossesse et des frais de vie courante. Pour assurer ces frais elle a besoin d'une forme de revenu, d'où qu'il vienne... Et ce n'est donc pas gratuit. On peut appeler ça "aide" , "prise en charge", "soutien" , comme tu voudras... Ca reste un revenu en euro sur un compte en banque... Et c'et donc une forme de commerce... Et là j'ai un soucis avec l'éthique, puisqu'il ne s'agit pas de vendre une compétence, ou un travail, mais bien une fonction biologique...

Quand bien même ce serait du "commerce" (ce que je réfute), où serait le problème, du moment que c'est encadré ?

Un mec qui travaille dans une scierie vend ses mains, quitte à perdre des doigts.

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