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Mais qu'est ce que le Bonheur?


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ce n'est certainement pas la première fois que cette question est posée, mais tentons l'aventure une nouvelle fois!

Le Bonheur ne serait il pas une inanité, une chimère ou un concept inatteignable comme l'immortalité, voire sans fondement ou un non-sens?

Bonheur, me faisant penser à bien-heureux, donc à une connotation religieuse, au même titre que le Paradis, a t-il une réalité ici-bas?

Mais si celui-ci peut se comprendre indépendamment de son origine, comment devons nous l'interpréter?

Quelle sont les pistes à suivre, les critères à remplir ou les buts à atteindre pour qualifier le résultat de Bonheur?

Est ce un but, une cause, une méthode ou un moyen?

Est ce en lien avec les émotions?

Ne sommes nous pas formatés par notre éducation, nos apprentissages ou nos expériences sur ce qu'est ou doit être le bonheur?

Quand nous sommes enfants, on nous raconte des histoires, des contes, on regarde des dessins-animés ayant une sorte de conclusion moralisatrice, plus tard l'industrie du cinéma, du livre, entretiennent le mythe du bonheur car cela plait et fait vendre. Notre vision du bonheur n'est elle pas tout simplement calquée sur ces idéalisations, ou dit autrement un archétype de l'inconscient collectif?

Le Bonheur me semble quelque chose de très subjectif, et il est fort probable que celui-ci soit aussi divers qu'il y a d'individus, ne nous appartient-il pas dès lors de rechercher par soi-même, si cette notion a un sens, ce que doit être son bonheur?

Si pour être bien-heureux il faut être "innocent", simple, ne suivre que sa bonne conscience, mais pour celui qui se pose des questions, qui doutent, pourra t-il dans ce cas être un bien-heureux, car une première question engendrant une ou plusieurs autres questions, le repos de l'esprit semble impossible, sommes nous condamnés d'avance à ne pas être bien-heureux? D'un autre coté, nul Homme peut prétendre avoir toujours bien agit, sa conscience ne risque t-elle pas de l'éloigner de son but, est ce compatible avec notre nature animale?

Merci d'avance pour vos réponses.

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Membre, 53ans Posté(e)
Connexion. Membre 407 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Le bonheur, entre autre, c'est l'odeur du café chaud, quand il fait très froid dehors. C'est, au petit matin, un rayon de soleil qui traverse les volets.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le bonheur c'est la liberté. Et c'est pas en france qu'on l'aura.

Dictature: ceci et cela obligatoire.

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Je ne dirais pas "le bonheur, qu'est-ce que c'est ?", mais "le bonheur, comment c'est ?"

Le bonheur est un sentiment, une émotion, et je pense que c'est assez proche d'une personne à une autre, mais ça ne se vit pas, d'une personne à une autre, pour les mêmes raisons !

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Le bonheur c'est la liberté. Et c'est pas en france qu'on l'aura.

Dictature: ceci et cela obligatoire.

Je ne crois pas en la liberté. Ni ici ni ailleurs.

Mais encore faut-il parler de la même chose : est-ce celle d'agir, de choisir, ou autre chose?

Pour le bonheur en lui-même, je ne vois pas comment un être subjectif peut être capable d'en parler objectivement, déjà. Même avec une grande abstraction, il ne peut pas se renier véritablement. Donc il ne peut pas le connaître, ni même le conceptualiser. Et le fait que la question se pose le montre plus qu'il ne faut.

Le bonheur, si bonheur il y a, est possiblement subjectif. Mais parler de plaisir, de satisfaction, de joie, me semble du coup plus approprié. Le bonheur n'étant rien de défini, dire "je suis heureux" revient à dire souvent "je suis content" ou "je suis joyeux". Tous ces mots se ressemblent, s'utilisent indifféremment, ou presque.

Mais le fait que la philosophie se pose la question pousse les gens à croire qu'il y a une sorte d'idéal au-delà de ce qu'ils peuvent connaitre eux-mêmes. Selon les auteurs, on passe de Dieu à l'ataraxie ou que sais-je encore. Bref, une pluralité certes intéressante des solutions. Cela peut montrer deux choses : soit il existe des auteurs qui ne réfléchissent pas réellement objectivement, soit réfléchir au bonheur est une erreur, quelque part.

Et, au risque de passer pour un foutu nihiliste, je dirais que le bonheur n'existe pas. Non pas qu'il est impossible d'être "heureux", c'est-à-dire connaître des moments de joie intense et plutôt durable, en général, mais il me semble que le concept en lui-même se veut au-dessus de notre condition, et donc inadapté. En effet, si nous recherchons pour beaucoup d'entre nous la même chose, c'est-à-dire ce qui nous fera plaisir, nous rendra "heureux", à savoir bien souvent l'amour, la passion, qu'importe sa nature réelle, il y a dans le détail une différence.

Pour être plus clair et ne pas me contredire : je dis généralement que nous sommes tous les mêmes. En réalité, je tiens compte d'un premier niveau qui est plutôt conceptuel, celui où l'on trouve le fait que chacun tente de "trouver sa place" ou, dit différemment, de ressentir cette impression d'être quelqu'un. Peu importe ici la manière, seule l'objectif compte. Mais, il existe un second niveau, celui qui veut qu'un homme cherchera à être tantôt par l'amour, le pouvoir ou la générosité, tantôt par l'art, la philosophie ou la science. Les exemples ne manquent pas. Nous en sommes tous. En cela, nous sommes différents. Différents sans l'être réellement.

Le bonheur serait donc ce sentiment qui nous laisse penser que nous sommes ce que nous devons être. C'est une façon de parler. Etre soi. Voilà pourquoi quelqu'un qui ne se sent pas à sa place, qui ne parvient pas à avoir ce qu'il projette ou cherche, se sent inutile, se sent mal.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

je donne un exemple de bonheur :

un jours j'ai acheté un truc à 10 dh chez l’épicier , je lui ai donné 50 dh , et au lieu de me rendre 40 dh , l’épicier m'a donné la monnaie de 100 dh c'est à dire 90 dh ;

je lui ai dis : tu dois me rendre seulement 40 dh et non pas 90 dh . alors il m'a remercié et là j'ai ressenti un bonheur énorme .

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Le bonheur, entre autre, c'est l'odeur du café chaud, quand il fait très froid dehors. C'est, au petit matin, un rayon de soleil qui traverse les volets.

je donne un exemple de bonheur :

un jours j'ai acheté un truc à 10 dh chez l’épicier , je lui ai donné 50 dh , et au lieu de me rendre 40 dh , l’épicier m'a donné la monnaie de 100 dh c'est à dire 90 dh ;

je lui ai dis : tu dois me rendre seulement 40 dh et non pas 90 dh . alors il m'a remercié et là j'ai ressenti un bonheur énorme .

Je crois que votre définition du Bonheur est un instant assez éphémère, même si il est parfaitement tangible!

Est ce bien ce que l'on entend couramment par cette notion, ou simplement une émotion particulière passagère?

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Je ne crois pas en la liberté. Ni ici ni ailleurs.

Mais encore faut-il parler de la même chose : est-ce celle d'agir, de choisir, ou autre chose?

Pour le bonheur en lui-même, je ne vois pas comment un être subjectif peut être capable d'en parler objectivement, déjà. Même avec une grande abstraction, il ne peut pas se renier véritablement. Donc il ne peut pas le connaître, ni même le conceptualiser. Et le fait que la question se pose le montre plus qu'il ne faut.

Le bonheur, si bonheur il y a, est possiblement subjectif. Mais parler de plaisir, de satisfaction, de joie, me semble du coup plus approprié. Le bonheur n'étant rien de défini, dire "je suis heureux" revient à dire souvent "je suis content" ou "je suis joyeux". Tous ces mots se ressemblent, s'utilisent indifféremment, ou presque.

Mais le fait que la philosophie se pose la question pousse les gens à croire qu'il y a une sorte d'idéal au-delà de ce qu'ils peuvent connaitre eux-mêmes. Selon les auteurs, on passe de Dieu à l'ataraxie ou que sais-je encore. Bref, une pluralité certes intéressante des solutions. Cela peut montrer deux choses : soit il existe des auteurs qui ne réfléchissent pas réellement objectivement, soit réfléchir au bonheur est une erreur, quelque part.

Et, au risque de passer pour un foutu nihiliste, je dirais que le bonheur n'existe pas. Non pas qu'il est impossible d'être "heureux", c'est-à-dire connaître des moments de joie intense et plutôt durable, en général, mais il me semble que le concept en lui-même se veut au-dessus de notre condition, et donc inadapté. En effet, si nous recherchons pour beaucoup d'entre nous la même chose, c'est-à-dire ce qui nous fera plaisir, nous rendra "heureux", à savoir bien souvent l'amour, la passion, qu'importe sa nature réelle, il y a dans le détail une différence.

Pour être plus clair et ne pas me contredire : je dis généralement que nous sommes tous les mêmes. En réalité, je tiens compte d'un premier niveau qui est plutôt conceptuel, celui où l'on trouve le fait que chacun tente de "trouver sa place" ou, dit différemment, de ressentir cette impression d'être quelqu'un. Peu importe ici la manière, seule l'objectif compte. Mais, il existe un second niveau, celui qui veut qu'un homme cherchera à être tantôt par l'amour, le pouvoir ou la générosité, tantôt par l'art, la philosophie ou la science. Les exemples ne manquent pas. Nous en sommes tous. En cela, nous sommes différents. Différents sans l'être réellement.

Le bonheur serait donc ce sentiment qui nous laisse penser que nous sommes ce que nous devons être. C'est une façon de parler. Etre soi. Voilà pourquoi quelqu'un qui ne se sent pas à sa place, qui ne parvient pas à avoir ce qu'il projette ou cherche, se sent inutile, se sent mal.

Ben mon vieu, quel pavé pour ça ?! :gurp:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je ne crois..............................................................................................................................................................................sans l'être réellement.

Le bonheur serait donc ce sentiment qui nous laisse penser que nous sommes ce que nous devons être. C'est une façon de parler. Etre soi. Voilà pourquoi quelqu'un qui ne se sent pas à sa place, qui ne parvient pas à avoir ce qu'il projette ou cherche, se sent inutile, se sent mal.

Merci Jedino pour ce très beau commentaire, plein de sagesse. :)

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Est ce bien ce que l'on entend couramment par cette notion, ou simplement une émotion particulière passagère?

rien n'est éternel , tout est passager , on zig zag entre bonheur et tristesse ,

mais il y a le bonheur matériel et le bonheur spirituel , il faut faire un équilibre entre les deux .

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ben mon vieu, quel pavé pour ça ?! :gurp:

J'aurais pu dire ce que c'était pour moi, on m'aurait demandé de me justifier. Au moins, c'est fait ;)

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

C'est clair ! :dev:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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C'est clair ! :dev:

Mais je t'en prie, dis-moi où je me trompe!

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Ben t'as dit que c'était fait, alors oui c'est fait !

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Ben t'as dit que c'était fait, alors oui c'est fait !

Libre à toi! ;)

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Ce n'est certainement pas la première fois que cette question est posée, mais tentons l'aventure une nouvelle fois!

Le Bonheur ne serait il pas une inanité, une chimère ou un concept inatteignable comme l'immortalité, voire sans fondement ou un non-sens?

Bonheur, me faisant penser à bien-heureux, donc à une connotation religieuse, au même titre que le Paradis, a t-il une réalité ici-bas?

Mais si celui-ci peut se comprendre indépendamment de son origine, comment devons nous l'interpréter?

Quelle sont les pistes à suivre, les critères à remplir ou les buts à atteindre pour qualifier le résultat de Bonheur?

Est ce un but, une cause, une méthode ou un moyen?

Est ce en lien avec les émotions?

Je pense que l'acceptation de soi peut rendre la notion du bonheur accessible à un individu isolé mais il faut être deux au moins pour partager le bonheur.

Le Bonheur me semble quelque chose de très subjectif, et il est fort probable que celui-ci soit aussi divers qu'il y a d'individus, ne nous appartient-il pas dès lors de rechercher par soi-même, si cette notion a un sens, ce que doit être son bonheur?

Si pour être bien-heureux il faut être "innocent", simple, ne suivre que sa bonne conscience, mais pour celui qui se pose des questions, qui doutent, pourra t-il dans ce cas être un bien-heureux, car une première question engendrant une ou plusieurs autres questions, le repos de l'esprit semble impossible, sommes nous condamnés d'avance à ne pas être bien-heureux? D'un autre coté, nul Homme peut prétendre avoir toujours bien agit, sa conscience ne risque t-elle pas de l'éloigner de son but, est ce compatible avec notre nature animale?

Merci d'avance pour vos réponses.

C'est le plus dur et le plus facile paradoxalement : savoir être juste(et) indulgent sans être détaché de ses propres actions , se connaitre pour s'accepter et pour pouvoir progresser sur le chemin de la béatitude .

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Je ne crois pas au bonheur au sens béat et utopique auquel certains hédonistes débridés peuvent parfois faire allègrement allusion sans remise en question.

Mais je crois à la satisfaction rationnelle, la tranquillité, le sentiment du devoir accompli, cette paix antérieure qu'on ressent quand on a réussi un truc difficile, ce sentiment d'oxygénation spirituelle que j'ai ressenti le jour où j'ai su que j'avais le Bac .... pas exactement le bonheur, mais le fait d'être libéré d'un poids....

La tranquillité et la satisfaction rationnelle, c'est déjà très bien. Quand tu rentres du boulot, que ta femme n'es toujours pas rentrée, alors tu fais la cuisine en son absence... et quand elle arrive elle est contente. Et toi, tu sais que tu as bien fait. Ces petites choses là sont suffisantes pour apprécier la vie que l'on mène.

Pas la peine d'aller se vautrer vulgairement dans l'avidité hédoniste, dans le syndrome du jeune con qui veut partir à la recherche de lui-même je ne sais où....

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

1-Je pense que l'acceptation de soi peut rendre la notion du bonheur accessible à un individu isolé mais il faut être deux au moins pour partager le bonheur.

2-C'est le plus dur et le plus facile paradoxalement : savoir être juste(et) indulgent sans être détaché de ses propres actions , se connaitre pour s'accepter et pour pouvoir progresser sur le chemin de la béatitude .

1-Mais notre Bonheur ne dépend t-il pas justement des autres!?

2-La béatitude terme lui aussi à connotation religieuse, non? Donc cette notion de Bonheur ne serait qu'en rapport à la religion, sans réalité terrestre?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Mais je crois à la satisfaction rationnelle, la tranquillité, le sentiment du devoir accompli, cette paix antérieure qu'on ressent quand on a réussi un truc difficile, ce sentiment d'oxygénation spirituelle que j'ai ressenti le jour où j'ai su que j'avais le Bac .... pas exactement le bonheur, mais le fait d'être libéré d'un poids....

La tranquillité et la satisfaction rationnelle, c'est déjà très bien. Quand tu rentres du boulot, que ta femme n'es toujours pas rentrée, alors tu fais la cuisine en son absence... et quand elle arrive elle est contente. Et toi, tu sais que tu as bien fait. Ces petites choses là sont suffisantes pour apprécier la vie que l'on mène.

Cela ressemble plus a une sorte d'abandon de cette recherche et se contenter de ce que l'on a: les petits plaisirs du quotidien ou un petit extra de temps en temps?

Comme celui qui renonce de jouer au loto et préfère mettre sa mise de coté, en même temps qu'il se préserve une utopique victoire, il se met aussi à l'abri d'une émotion incroyable, non?

Supprimer les maux et aller au delà de la "normalité", ce n'est pas la même chose! Socrate disait un peu pareils lorsqu'il parlait de se gratter pour supprimer une démangeaison, le sentiment qui en résulte pouvait selon lui s'apparenter à cette notion de bien être.

Sinon je comprends cette démarche effectivement rationnelle

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

1-Mais notre Bonheur ne dépend t-il pas justement des autres!?

2-La béatitude terme lui aussi à connotation religieuse, non? Donc cette notion de Bonheur ne serait qu'en rapport à la religion, sans réalité terrestre?

1- Oui c'est la grande question , peut-on être heureux tout seul ? et doit-on l'être aussi un peu pour pouvoir partager pleinement ce "début" de bonheur avec une ou plusieurs autres personnes?

Je pense que même si tout les cas de figure sont à envisager , le bonheur est atteint avec les autres et aussi les bonnes circonstances de la vie.

2- Pourquoi aussi ?? (à connotation religieuse) ; mais euh...,non stp pas la religion?:snif: je n'ai pas employé ce terme pour ça , c'est dans l'idée du bonheur qui est présent quoiqu'il arrive , infini , un bonheur peut-être inatteignable en somme... c'est ce que j'ai voulu dire , j'aurai du préciser :sleep:

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