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Membre, 38ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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"A la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d'un esprit plus élevé que leurs sujets, qu'ils savent donc mieux ce qui est profitable à leurs sujets que leurs sujets eux-mêmes"

Ludwig Von Mises

Pour Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme. C'est un être mauvais et égoïste qui, à l'état de nature, n'a d'autre préoccupation que de servir ses propres intérêts au détriment de ses semblables. L'état de nature c'est "bellum omnium contra omnes", la guerre de tous contre tous et seule l'intervention de l'Etat, appareil social de coercition, peut contraindre l'homme à adopter un comportement compatible avec une vie en société. C'est de cette idée fondatrice que découle la justification même de l'Etat moderne.

Hobbes fonde sa philosophie politique, notre philosophie politique, sur deux hypothèses. La première, c'est que la poursuite de nos propres intérêts est incompatible avec l'existence d'une société juste et harmonieuse. C'est une idée que les libéraux contestent : nous pensons, au contraire, que c'est précisément en agissant dans le sens de leurs intérêts particuliers que les hommes permettent l'émergence d'un ordre spontané qui, si'l n'est pas nécessairement un état idéal, est toujours supérieur au résultat issu d'un processus de décision centralisé. La deuxième hypothèse de Hobbes, c'est que l'homme est mauvais, pervers et égoïste.

Si Hobbes a raison, si l'homme est par nature mauvais, pervers et égoïste, alors ce principe et aussi vrai pour les hommes qui composent et dirigent l'Etat. L'appareil d'Etat n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais une entité désincarnée : l'Etat est une organisation humaine dirigée par des politiciens et des hauts fonctionnaires. Les uns comme les autres sont humains, au même titre que vous et moi et, si l'on suit Hobbes, sont donc aussi mauvais, pervers et égoïstes que n'importe lequel d'entre nous. Dès lors, quelle logique y a-t-il à confier à de tels hommes un pouvoir aussi immense que celui du monopole de la violence ? Si l'homme est un loup pour l'homme, alors l'Etat est une meute de loups qui contrôle la justice, la police et l'armée.

C'est là le drame des électeurs. Convaincus que l'homme est mauvais, que seule l'action de l'Etat est à même d'oeuvrer dans le sens de l'intérêt général, ils placent tous leurs espoirs en elle. Mais lorsque les solutions s'avèrent finalement pires que le mal qu'elles prétendaient combattre, lorsque les échecs s'enchaînent, les électeurs déçus n'envisagent pas un instant de remettre en cause leur foi en l'action publique : ils reprochent au gouvernement d'avoir mis en oeuvre les mauvaises solutions ou de n'avoir pas agi avec assez de vigueur et lui cherchent un remplaçant. Les psychologues parleraient sans doute de dissonance cognitive. Déception après déception, une partie grandissante du corps électoral se détourne des politiciens tandis que grandit une autre tentation, plus funeste celle-là : la recherche d'un homme providentiel. Providentiel parce que débarrassé des vices qui accablent l'humanité, cet homme sera plus sage et plus vertueux que le commun des mortels. Lui seul réalisera la promesse prométhéenne d'un Etat enfin capable de faire régner l'ordre, l'harmonie et la justice sociale. Ainsi naissent toutes les idéologies totalitaires.

Bien sûr, Hobbes se trompe. L'homme n'est pas fondamentalement mauvais ; pas plus qu'il n'est naturellement bon. L'homme est tout simplement humain et ceux qui nous gouvernent n'échappent pas à cette règle. Eux aussi ont des ambitions, eux aussi ont des rêves, eux aussi ont un orgueil et eux aussi cherchent à améliorer les conditions matérielles de leur existence. Bref, eux aussi poursuivent leurs intérêts propres. Comment peut-on faire preuve d'un tel pessimisme quant au commun des mortels et, dans le même mouvement, se montrer à ce point naïf dès lors qu'il est question de ceux qui nous gouvernent ou prétendent le faire ?

De la même manière que votre boulanger ne se lève pas aux aurores dans le but de concourir à l'intérêt général mais pour gagner sa vie, politiciens et hauts fonctionnaires sont en quête de pouvoir, d'une meilleure rémunération, d'une satisfaction de leur ego ou du plaisir de voir leurs idées triompher. Mais, à la différence de votre boulanger qui doit jour après jour veiller à satisfaire ses clients, politiciens et hauts fonctionnaires disposent du monopole de la coercition. Il n'est pas ici question de nier les qualités des hommes et des femmes qui dirigent l'appareil d'Etat. De la même manière que votre boulanger s'efforce, ne serait-ce que par amour de son métier, de produire le meilleur pain possible, politiciens et hauts fonctionnaires, par conviction ou par sens du devoir, cherchent sans doute à servir nos intérêts au mieux de leurs capacités. Mais ils restent faillibles et disposent d'un pouvoir que vous, votre boulanger ou moi n'avons pas.

Lord Acton disait que "tout pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument". Plus il y a de pouvoirs confiés à l'Etat et plus susceptibles d'être corrompus sont les hommes qui le dirigent. Il n'est pas seulement question ici de malversations ou d'abus de confiance, mais plus généralement de comment les défaillances humaines des détenteurs du pouvoir peuvent les amener à prendre des décisions en contradiction avec l'intérêt général. Il s'agit des situations où un homme se convainc lui-même de rendre service au plus grand nombre alors qu'en réalité, c'est son propre intérêt qu'il poursuit.

Au-delà des affaires de corruption avérées, des trafics d'influence illégaux et des abus de biens publics, combien d'investissements pharaoniques motivés par la volonté de laisser une trace de son mandat ? Combien de contrats publics inutiles accordés à quelque ami qui vous est désormais redevable ? Combien de subventions versées pour assurer une réélection ?

L'Etat idéal, presque sur-humain, auquel se réfèrent inconsciemment ceux qui appellent de leurs voeux sa toute-puissance, n'a jamais existé et n'existera sans doute jamais. La concentration du pouvoir et son absence de limitation n'ont jamais mené à rien d'autre qu'au totalitarisme. Quels que furent les détenteurs du pouvoir, aussi pures qu'aient pu être leurs intentions, les mêmes causes n'ont jamais produit d'autres effets.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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d'une satisfaction de leur ego ou du plaisir de voir leurs idées triompher
Ou le plaisir de voir leur idées imposées à tous. Ainsi certains se sentent dominant, en imposant au peuple une soumission au lieu de laisser chaque individu libre de décider pour lui-même. De même, certains fonctionnaires se sentent à un plus haut niveau social car ils contribuent à imposer les idées et l'opinion du chef, les idées de la classe dirigeante. Inconsciemment ils se sentent probablement mieux protégé par le chef. Ces volontés et ces comportements semblent instinctifs chez certains être humains.

Mais certains autres êtres humains n'ont pas de volonté de dominer autrui et sont pour l'égalité et la liberté individuelle.

Les êtres humains qui ont une volonté de dominer sont probablement plus enclin à s'engager en politique, ce qui expliquerai pourquoi tous les gouvernement ont une forte tendance dictatoriale, et qu'il n'existe aucun pays de liberté dans le monde.

Exemple de dictature imposée au peuple par la classe dirigeante: le sport obligatoire au lycée, les arts et la musique obligatoires au collège. Les arts sont aussi imposés dans les lycées professionnels. Livres littéraires rébarbatifs au point d'être de la torture psychologique obligatoires, rédactions sur des sujets tordus ou sur lesquels il est difficile de trouver quelque chose à dire, obligatoire, etc...

Le principe du respect mutuel, base de toute société civilisée, impose de laisser autrui libre de décider pour lui-même. Mais la classe dirigeante, soutenue par des fonctionnaires ayant un niveau social inférieur mais qui se sentent proches du chef, essayent de nous faire croire que le monde va s’écrouler si on laisse les jeunes libres de faire ou non du sport, libres de faire ou non de la musique et des arts.

Certains mouvements de la classe dirigeante veulent même augmenter l'oppression scolaire en doublant heures et coefficients de sport au secondaire et en imposant le sport obligatoire jusqu'à bac+5. Il est probable qu'ainsi, ils pourraient satisfaire leur volonté de domination d'autrui en imposant au peuple de nouvelles oppressions, en lui imposant de nouvelles soumissions. Ça risque de finir comme dans le livre "1984", 30 minutes de sport par jour, obligatoire pour tous les citoyens.

Le fait de forcer, et notamment le sport ou l'on voit son corps contrôlé par les ordres donnés par un sous-chef, doit probablement habituer les jeunes a obéir et à se soumettre aux décisions du chef, du gouvernement, de la classe dirigeante.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Les deux principaux camps de la pensée économique, le marxisme et le libéralisme, se renvoient sans arrêt l'accusation de vouloir imposer à tous un système.

Mais le libéralisme recoupe les comportements individualistes, alors que le marxisme recoupe les comportements collectivistes.

Quel est le plus difficile à supporter ? L'individualisme ou le collectivisme ?

Dans l'individualisme, tu es plus ou moins livré à toi-même, et les autres ne sont pas tellement obligés de t'aider, tu n'es obligé de les aider, et surtout ils sont tenus de te laisser tranquille à ta demande éventuelle, et tu es tenu de les laisser tranquilles à leur demande éventuelle.

Dans le collectivisme, on fait confiance à l'autorité collective. La tranquilité, on s'assoit dessus, c'est la prédominance de l'obéissance aux autres, intrinsèquement à l'Etat.

L'obéissance existe aussi dans le libéralisme. Le maître se choisit et il peut-être abandonné à tout moment.

Dans le collectivisme, on ne change pas de maître : l'autre, la collectivité.

Deux exemples de dictatures :

-Un peuple collectiviste qui se verrait imposer un système individualiste.

-Un peuple individualiste qui se verrait imposer un système collectiviste.

Deux démocraties :

-Un peuple individualiste gouverné par un système individualiste.

-Un peuple collectiviste gouverné par un système collectiviste.

En France, on a une tradition de foi en l'Etat, c'est comme ça. L'Ancien Régime, puis l'Empire et maintenant la République.

Mais il y a différents étatismes. L'étatisme de gauche est très redistributeur, confiscatoire, inquisiteur.

L'étatisme de droite s'intéresse plutôt à l'ordre.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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Deux exemples de dictatures :

-Un peuple collectiviste qui se verrait imposer un système individualiste.

-Un peuple individualiste qui se verrait imposer un système collectiviste.

Deux démocraties :

-Un peuple individualiste gouverné par un système individualiste.

-Un peuple collectiviste gouverné par un système collectiviste.

On ne peut pas autoriser le vol et l'escroquerie sous prétexte que la majorité du peuple soit pour. Le capitalisme, c'est autoriser l'escroquerie des travailleurs. De plus, les richesses et les ressources naturelles d'un pays appartiennent à chaque individu et à ses descendants, elles appartiennent aussi aux générations futures. Il est illégitime de déposséder un peuple et les générations futures des ressources naturelles du pays. Si une personne souhaite se déposséder elle-même de la partie des ressources qu'elle possède temporairement, correspondant à sa durée de vie, alors libre à elle de donner à qui elle veut son revenu citoyen venant de l'exploitation des ressources faite par son pays.

Le capitalisme mène forcément à des contrats-escroquerie imposés aux travailleurs, les riches capitalistes on de quoi manger en attendant de trouver un travailleur plus affamé qui acceptera le contrat sous la menace de précarité alimentaire, de précarité de logement, ou autre précarité.

Dans un système communiste, les travailleurs ont le droit de bénéficier de 100% de leur travail et d'échanger équitablement une partie de leur travail avec celui des autres travailleurs, sans que le patronat ne prélève une partie de ce travail pour profiter du travail des autres de façon démesurée et non équitable.L'individualisme rejoint le communisme sur ce point, profiter de 100% de son travail est individualiste, par contre, vouloir profiter du travail des autres de façon non équitable, ce n'est plus de l'individualisme, c'est de l'esclavagisme.

Peut-on autoriser l'esclavage dans un pays où la majorité du peuple est pour l'esclavage ? La démocratie dit que oui, mais le pays devient alors une démocratie dictatoriale, une dictature, car une partie du peuple sera esclave, opprimée, et ne bénéficiera pas de la liberté qui lui est due.

La démocratie n'est pas synonyme de respect des droits de l'Homme, ni synonyme de liberté. La démocratie, c'est la dictature de la majorité, voir même, la dictature d'une majorité prise parmi la minorité constituée par des prétendus "représentants" du peuple. Il n'existe à ce jour aucune démocratie dans le monde, car les élus représentent leur partis, et non le peuple. Le peuple vote pour un gros paquets de réformes, et dans ce paquet il se peut que le parti élu soit pour une réforme alors que la majorité du peuple est contre.

Dans le monde, les pays se prétendant "démocratie" sont en réalité des oligarchies. Elles sont également des dictatures car elles ne mettent pas en oeuvre les droits de l'Homme et ne mettent pas en oeuvre la liberté individuelle, elles n'autorisent pas les citoyen à décider pour eux-même.

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Membre, 38ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Deux exemples de dictatures :

-Un peuple collectiviste qui se verrait imposer un système individualiste.

-Un peuple individualiste qui se verrait imposer un système collectiviste.

Je suis d'accord avec Liberte2012.

On ne peut pas dire qu'imposer le libéralisme à un peuple de communistes serait dictatorial car déjà, première erreur, ça supposerait que le peuple est une entité ayant sa propre volonté. Mais quand on dit que le peuple pense ceci ou cela, en réalité c'est une métaphore. C'est une vue de l'esprit. Le peuple ne pense pas. Ce sont les individus qui pensent.

La deuxième erreur serait de croire qu'on impose le libéralisme, mais ce n'est pas vrai. On n'impose pas la liberté. On peut imposer des contraintes mais on ne peut pas dire qu'on impose la liberté. Ce serait une contradiction. Le système libéral impose le respect de la liberté des autres. C'est ça la différence. Si voulez créer votre propre kolkhoze, vous pouvez le faire dans le système libéral mais avec uniquement des personnes consentantes. Dans le système communiste, l'Etat impose ses décisions que vous soyez d'accord ou pas. Donc le collectivisme est par nature tyrannique et le libéralisme est par définition ... libéral.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le système libéral impose le respect de la liberté des autres.
Non, puisqu'il autorise que des contrat-escroqueries soient imposés aux travailleurs par la menace de précarité.
Si voulez créer votre propre kolkhoze, vous pouvez le faire dans le système libéral
Pour ça il faut de l'argent, les pauvres n'ont pas le droit de le faire. Si un groupe de pauvres s'installe sur des terres qui "appartiennent à quelqu'un d'autre", alors la police viendra leur dire qu'ils n'ont pas le droit.
Dans le système communiste, l'Etat impose ses décisions que vous soyez d'accord ou pas. Donc le collectivisme est par nature tyrannique et le libéralisme est par définition ... libéral.
Interdire le vol, l'escroquerie, et le chantage à la précarité, ce n'est pas tyrannique. C'est l'inverse, le communisme consiste à c'est interdire à un groupe d'individu d'être tyrannique envers un autre groupe, dans le domaine de l'économie. Un pays communiste interdit la tyrannie économique, mais peut lui-même être tyrannique dans d'autres domaines, par exemple en imposant aux jeunes le sport obligatoire, la musique obligatoire, etc... Le communisme est avant tout un système économique.
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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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On ne peut pas autoriser le vol et l'escroquerie sous prétexte que la majorité du peuple soit pour.

Je crois plutôt que la démocratie te pose problème. sleep8ge.gif

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
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Il a le foie en l'état.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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Je crois plutôt que la démocratie te pose problème.
Seulement quand la majorité du peuple, ou la majorité de ses "représentants", est opposé à la liberté et aux droits de l'Homme.

Je suis opposé à tout type de dictature, même quand c'est celle voulue par la majorité du peuple. Je suis opposé aux démocraties dictatoriales.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Interdire le vol, l'escroquerie, et le chantage à la précarité, ce n'est pas tyrannique.

http://america-latina.blog.lemonde.fr/2012/07/30/cuba-le-cabildo-ferme-lopera-de-la-calle-censuree/

Bonne lecture .... lazy.gif

Seulement quand la majorité du peuple, ou la majorité de ses "représentants", est opposé à la liberté et aux droits de l'Homme.

Je suis opposé à tout type de dictature, même quand c'est celle voulue par la majorité du peuple. Je suis opposé aux démocraties dictatoriales.

Ton discours est de toute façon malhonnête. On ne peut pas réfléchir sainement avec toi.

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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Non, mon discours n'est pas mal-honète, tu dis ça car tu n'a pas de contre-arguments, alors tu te réfugie derrière des attaques personnelles.

Une démocratie peut-très bien être dictatoriale, quand elle ne met pas en oeuvre la liberté individuelle et l'égalité prévue par les droits de l'homme. C'est d'ailleurs le cas de toutes les prétendues "démocraties", aucune ne laisse les gens libres de décider pour eux-mêmes.

Par exemple, pour que tu te rende bien compte qu'une démocratie peut être une dictature: une démocratie où la majorité du peuple impose à la minorité de porter un piercing ou d'être circoncis, c'est une dictature, elle ne laisse pas les gens libres de décider pour eux-mêmes.

Interdire le vol, l'escroquerie, et le chantage à la précarité, ce n'est pas tyrannique.
http://america-latin...calle-censuree/
Ce n'est pas une économie communiste. C'est un système capitaliste qui ne met pas en oeuvre l'égalité entre tous les travailleurs.

Cuba a probablement toujours eut un problème de gestion du travail humain, en plus de souffrir d'un embargo économique, qui se traduit en une pauvreté. L'idéologie communiste a été mal appliquée, ce qui a aggravé les effets de l'embargo.

Dans une société capitaliste, il y a des entreprises qui récoltent plus d'argent que les autres, et qui peuvent donc mieux payer les travailleurs que les autres entreprises, mais ça reste un contrat non équitable, car le patron s'enrichit beaucoup plus et profitera de façon non équitable du travail des autres. De même les travailleurs mieux payés, profiteront de façon non-équitable du travail des autres.

Dans un système communiste, l'argent dépensé par les travailleurs est détruit dès qu'il a été dépensé, il ne va pas dans les poches de quelqu'un d'autre. Et l'argent est créé à chaque fois que quelqu'un travail 1 heure, on crée l'argent correspondant à une heure de travail et on le verse sur le compte bancaire du travailleur.

Le problème avec les pays officiellement communistes, c'est peut-être qu'il ne l'on jamais réellement été. Personne ne parle de la façon dont était créé l'argent dans les pays déclarés ou auto-déclarés "communistes".

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
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L'indice de liberté ne prend pas probablement pas en compte l'obligation de faire du sport, de la musique, etc...

En plus de ça, cet indice mélange les libertés liées au système économique et les autres libertés. On ne peut donc pas le prendre en compte pour évaluer le capitalisme ou le communisme.

Cet indice de liberté ne prend probablement pas en compte l'obligation pour les pauvres d'accepter des contrats de travail non-équitable, qui sont des escroqueries.

Par contre cet indice est probablement biaisé car il doit considérer que dans un système capitaliste il y a plus de liberté d'entreprendre. Alors que c'est l'inverse, dans un système communiste, pour créer une entreprise il suffit d'avoir une bonne idée qui soit profitable au peuple, dans un système capitaliste il faut une idée qui augmente fortement les richesses du patronat, et en plus il faut avoir de l'argent. La liberté d'entreprendre est plus élevée dans un vrai système communiste.

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Membre, 38ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Non, puisqu'il autorise que des contrat-escroqueries soient imposés aux travailleurs par la menace de précarité.

Non, il n'autorise que les contrats volontaires. Avez vous déjà étudié le droit des contrats ? Un contrat non-consenti ne peut être valide. Si un élément du contrat a été caché à l'une des parties, le contrat n'est pas valide.

Pour ça il faut de l'argent, les pauvres n'ont pas le droit de le faire. Si un groupe de pauvres s'installe sur des terres qui "appartiennent à quelqu'un d'autre", alors la police viendra leur dire qu'ils n'ont pas le droit.

Et vous trouvez ça anormal ? Je peux venir m'installer chez vous alors, vous n'y verrez pas d'inconvénient ?

Interdire le vol, l'escroquerie, et le chantage à la précarité, ce n'est pas tyrannique. C'est l'inverse, le communisme consiste à c'est interdire à un groupe d'individu d'être tyrannique envers un autre groupe, dans le domaine de l'économie. Un pays communiste interdit la tyrannie économique, mais peut lui-même être tyrannique dans d'autres domaines, par exemple en imposant aux jeunes le sport obligatoire, la musique obligatoire, etc... Le communisme est avant tout un système économique.

Le communisme n'interdit pas le vol, il le légalise. Vous venez de le démontrer au dessus.

Une démocratie peut-très bien être dictatoriale, quand elle ne met pas en oeuvre la liberté individuelle et l'égalité prévue par les droits de l'homme. C'est d'ailleurs le cas de toutes les prétendues "démocraties", aucune ne laisse les gens libres de décider pour eux-mêmes.

Pour quelqu'un qui se surnomme liberté, vous êtes tout le contraire d'un libéral. Vous n'avez rien compris au concepts d'égalité et de liberté. Vous confondez égalité en droit et égalité économique. La première est un concept libéral qui revient à interdire les privilèges, la deuxième est un concept marxiste liberticide car il revient à interdire la propriété et transformer les individus en esclaves de l'Etat.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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La liberté c'est aussi le droit de dire à l'autre : Me***, fiches-moi la paix !!

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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L'égalité un concept libéral, c'est à hurler de rire. Que le libéralisme accueille le concept de liberté, c'est un fait (à outrance selon moi, et de manière malsaine et hypocrite) mais l'égalité n'est pas un concept libéral.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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L'égalité en droit, SI.

Etre pro-mariage gay, pro-vote aux étrangers c'est une position libérale. sleep8ge.gif

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Non. Ça c'est de la récupération idéologique pure et simple. L'égalité en droit n'est pas un concept libéral. Le libéralisme valide l'égalité en droit, c'est tout.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Revoies l'histoire du libéralisme, ses fondements historiques.

Les libéraux français se sont battus contre la noblesse et le clergé en 1789.

Le mariage gay accepté, faire voter les étrangers, c'est moralement libéral.

Delanoë avait d'ailleurs grossièrement dit : "Je suis libéral et socialiste".

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Tu peux revoir l'histoire du libéralisme autant que tu veux. le terme même de libéralisme apparaît aux alentours de 1830. Donc stop avec la récupération idéologique, c'est vraiment puant.

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