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Sévérité dans l'éducation d'enfants


Invité Call-Of-Duty

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Invité Call-Of-Duty
Invités, Posté(e)
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Invité Call-Of-Duty Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Hier, en pendant une journée de formation, un professeur nous a fait un cours sur le développement de l'enfant.

L'évolution de ses aptitudes physiques, motrices, sociales de 0 à 6 ans ect...

Bref je ne suis pas venu vous faire tout le détail du contenu de mon cours, mais juste une petite partie de se qui y a été dit.

Voilà, à un moment du cours, le prof parlais des raisons de l'agitation de certains enfants à l'égard des autres en milieu collectif. Il disait (un peu comme se que j'entends assez souvent), que cela était lié au faite que les parents sont trop sévère, voir même parfois violent, envers leur propres enfants. Et donc, que ces enfant reproduisent cette violence sur les autres.

A un moment donné une camarade de classe, a dis au prof

-"Moi avec mes enfants, je pense que je devrai être dure, je voudrais qu'ils puissent se défendre s'ils ont des soucis, je voudrais pas qu'ils se laissent faire et qu'ils deviennent des hommes"

Le prof lui a dit que ce n'était pas forcément la meilleur méthode pour éduquer un enfant, que cela est une sorte de "peur", de l'inquiétude que l'on a, à l'idée de voir son enfant faire face à la société (si méchante). Il a dit qu'un enfant a toujours besoin de se sentir aimé par ses parents, de se sentir rassurer par cet amour afin qu'il puisse prendre confiance en lui.

Et que s'il ne ressent pas cette amour, et qu'il ne subit que la dureté de sa mère et ce de manière excessive, il est clair qu'il va devenir dure envers les autres.

Et il a ajouté qu'il pourrait devenir dur au point même de DENIGRER l'amour de ses parents...

Et là quelque chose m'a interpellé... car je pense que quand on en arrive à dénigrer cet amour parental, cela se passe plus tard..Je pense vers l'adolescence.

Je pense qu'il y a les enfants (ados) qui eux ne supportent pas le milieu familiale, qui on envi de s'évader et de voir autre chose d'une part.

Et d'autre part, ceux qui dénigrent l'amour de leurs parents...

Et sur ce point, je me demande jusqu'où cela peut il aller ?

Et s'il y a un point de retour pour que les choses s'arrangent, ou que c'est vraiment difficilement envisageable?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 252 messages
108ans‚ ©,
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Bonjour,

Il y a sévérité et sévérité... Jusqu'où ça peut aller ? Jusqu'au coupage de ponts définitifs.

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Membre, la blonde chocolatée, 37ans Posté(e)
tihaa Membre 3 766 messages
37ans‚ la blonde chocolatée,
Posté(e)

voila, il y a severe et severe, si l'enfant a peur de ses parents et ne se sent pas en securité forcément il grandira "seul" et aura un rapport assez difficile voir oui couper les ponts en grandissant.

Meme enfant on a l'instinct d'essayer de se proteger un peu je pense..

Mais il est clair que pour la suite, ses enfants la se débrouilleront seuls et estimeront de ne pouvoir compter que sur eux même a mon avis..

Je crois que selon la gravité ,même s'ils passent outre ou pardonnent , ils oublieront pas.

Ca peut aussi servir le jour ou ils auront a leurs tour des enfants.. faire autrement..

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 252 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Ou malheureusement faire pareil, ou pire, en ayant conscience de "mal faire" ou en étant persuadé de "bien faire".... Pas de règles....

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Membre, la blonde chocolatée, 37ans Posté(e)
tihaa Membre 3 766 messages
37ans‚ la blonde chocolatée,
Posté(e)

c'est a dire que reproduire pour en avoir deja bien souffert soit même j'ai du mal a comprendre, ou alors par ce qu'on ne connait que ça on peut le reproduire inconsciemment? shrunkface.gif

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 252 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

La plupart du temps ce sont des personnes qui n'ont pas intégré la gravité de la violence subie. Ils nient donc ce qu'ils ont subi, et idéalisent leurs parents, ou s'accusent eux-même de la violence subie (ma mère me tapait mais c'était parce que j'étais insupportable etc)

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Invité brindetendresse
Invités, Posté(e)
Invité brindetendresse
Invité brindetendresse Invités 0 message
Posté(e)

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises méthodes il y a des méthodes différentes c'est tout à partir du moment où ce n'est pas dans l'excès; La sévérité où l'enfant est violenté tout le monde se doute que c'est à proscrire mais l'ENV qui est de plus en plus "à la mode" en ce moment est aussi dangereux; ce qu'on appelle Education Non Violente pour ceux qui ne connaitraient pas c'est le fait d'éviter toute frustration à l'enfant, cosleeping, allaitement pendant plusieurs années, ne rien lui interdire, dans les milieux extrême les enfants ne sont même pas scolarisé parce que l'école est source de frustration donc l'enseignement à souvent lieu à la maison; Donc pour ton formateur qui est surement Educateur de Jeunes Enfants non ? il met en avant ses propres idées ce qui est normal mais ça ne signifie pas qu'il a entièrement raison parce que l'éducation des enfants c'est bien un domaine où il n'y a pas de vérités absolues;

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Membre, 112ans Posté(e)
oh-dae-soo Membre 802 messages
Baby Forumeur‚ 112ans‚
Posté(e)

Désolé mais si il a une bonne "façon" de faire et les autres. (Bien sur il n'y a pas de bonne méthode)

Lautrey (1980), lui, a envisagé évaluer la structuration du milieu familial à partir des attitudes et des pratiques éducatives. La structuration de milieu familial est cernée en fonction de valeurs (qualités souhaitées chez l'enfant, et principes d'éducation. Le milieu familial pouvant présenter un degré de structuration plus ou moins élevé, il trouve trois styles éducatifs familiaux en fonction de leur structuration :

- la structuration rigide : elle se caractérise par des régularités importantes qui font que chaque événement est prévisible et se répète, et offre peu d'occasions de perturbation. Des règles immuables fixent ce que l'enfant doit faire quelles que soient les circonstances,

- la structuration faible : elle correspond à un ensemble de pratique que l'on peut qualifier d'aléatoires, imprévisibles. Elle n'offre pas les régulations nécessaires à l'incorporation des perturbations dans les structures cognitives préexistantes, et donc peu d'occasions de rééquilibrations cognitives,

- la structuration souple : elle se caractérise par une combinaison entre les structurations précédentes. Les régularités ne sont pas systématiques. Elle n'offre pas un cadre stable. Des règles organisent les activités de l'enfant avec des conditions souples.

Un ensemble de recherches menées dans leur centre permettent à Palacio-Quintin & Lacharité (1989) d'identifier les principales pratiques éducatives qui distinguent les mères selon le développement cognitif de leur enfant.

Les mères dont les enfants ont de meilleures performances cognitives :

- aident l'enfant à explorer davantage par lui-même;

- orientent plus soigneusement l'enfant à la tâche;

- encouragent l'enfant à évaluer les conséquences de ses actions futures à vérifier les résultats des actions déjà effectuées;

- donnent plus de feed-back positif;

- donnent plus d'indices et d'informations spécifiques et pertinentes;

- posent plus de questions.

Les mères dont les enfants réussissent moins bien cognitivement ont plutôt de tendance à :

- être plus directives et contrôlantes;

- intervenir à la place de l'enfant;

- s'exprimer sous forme impérative;

- donner des solutions et ne pas offrir le choix entre plusieurs possibilités;

- orienter peu l'enfant à la tâche;

- donner plus de feedback négatif.

Allès-Jardel & Genest (1988) étudie les pratiques parentales d'éducation en définissant différents styles éducatifs à partir d'un questionnaire (inspiré de celui de Lautrey (1980)) adressé aux parents :

- attitude éducative contrôlée : parents hyper-protecteurs, anxieux, ou rigide et sévères, se concrétisent en direction de l'enfant jeune par un contrôle important de ses activités et comportements,

- nuancée ou souple : le parent a une attitude de fermeté bienveillante, de compréhension et d'affection. Il propose même s'il doit parfois imposer. Il essaie d'obtenir la coopération de l'enfant tout en le guidant dans la recherche de son autonomie,

- laisser-faire : on note l'absence de contrainte générale et de règles fixant la vie quotidienne de l'enfant. L'adulte ne s'impose pas et n'a pas d'exigence particulière.

Lehalle & Mellier (2005) citent Bukatko & Dachler (1992) qui distinguent quatre grands styles éducatifs tels qu'ils se présentent dans les familles selon les modalités de contrôle et d'attention éducative :

- les parents "autoritaires" valorisent l'obéissance stricte ; ils contrôlent l'activité des enfants par des techniques plutôt coercitives (punitions, menaces), laissant généralement de côté les explications et raisonnement ; ils sont aussi globalement moins attentifs à leurs enfants ;

- les attitudes "démocratiques" privilégient le dialogue et l'explication ; les parents savent indiquer clairement à l'enfant ce qu'ils attendent de lui ; ils utilisent plus volontiers les récompenses que les punitions ou les menaces ; l'enfant se trouve ainsi considéré de façon plus mature, il connaît les attentes parentales et les limites à ne pas dépasser ; les exigences parentales sont donc fortes, mais il y a plus d'attention éducative portée à l'enfant ;

- le style "permissif" est celui des parents qui n'imposent que peu de limites aux enfants et qui n'ont pas d'exigences importantes concernant l'acquisition de comportements "matures" par leurs enfants ; en conséquence,la vie quotidienne se régule sans cadre imposé, et les enfants font ce qu'ils veulent.

- enfin, les parents "désengagés" apparaissent centrés sur leurs propres préoccupations et objectifs avec à la fois peu d'exigence et de contrôle et peu d'attention vis-à-vis des enfants ; en fait, ils ne s'intéressent guère à la vie de leur enfant et ne s'informent pas de ce qui lui arrive quotidiennement.

D'abord, les aspirations parentales entretiennent une dynamique entre parents et enfants. Elles ont pour fonction de préparer les membres de la famille au départ de l'enfant, à sa prise d'autonomie, et en même temps, d'aider l'enfant à devenir adulte. Ce sont ces aspirations parentales qui le projettent dans l'avenir et l'obligent à se positionner en accord ou en désaccord avec elles. Quelle que soit la position adoptée par l'enfant, ses aspirations ont, en général, un impact positif ou négatif sur les performances scolaires (Marini, 1978) et sur les projets scolaires des enfants (Marjoribanks, 1984). On s'accorde aujourd'hui pour reconnaître que les pratiques éducatives familiales ont une fonction importante dans l'adaptation scolaire des enfants et que l'origine sociale exerce à égard un effet différenciateur : plus elle est basse, plus les parents tendent à valoriser l'obéissancetce ou l'assimilation des normes de conduite (la soumission à l'autorité) et moins ils encouragent leur enfant à cultiver l'exploration autonome. Lorsque le niveau social s'élève, ils ont au contraire tendance à favoriser l'autonomie, la curiosité, l'esprit critique. Les formes de contrôle sont dans ce cas moins immédiates et laissent davantage de place à l'initiative personnelle (Cuisinier, 1996 ; Pourtois & Desmet, 1998). Or, selon Cèbe (2001, P.60), « on a régulièrement établi que les méthodes éducatives les plus favorables au développement intellectuel sont celles qui visent explicitement la construction des compétences qui sous-tendent l'autorégulation (ou l'autocontrôle) du fonctionnement cognitif » : les élèves ayant acquis lesdites compétences s'adaptent toujours mieux aux changements et à l'école que les autres et, partant, y réussissent mieux.
Jimerson, Egeland, Sroufe & Carlson (2000) observent que la qualité de l'environnement familial et la qualité des soins dispensés à l'enfant sont de puissants prédicteurs de la réussite scolaire ou du décrochage scolaire. Le manque de supervision et les pratiques éducatives inadéquates sont aussi rapportées (McNeal, 1999). A cet égard, Potvin, Deslandes, Beaulieu, Marcotte, Fortin, Royer & Leclerc (1999) montrent que les pratiques éducatives des parents telles que le peu de soutien des parents le peu d'engagement dans les activités scolaires et le peu d'encadrement sont fortement associées au risque de décrochage scolaire.

Le climat affectif dans lequel baigne l'enfant intervient, lui aussi, dans la réussite scolaire.

Scheifer & Bayley (1963) établissent qu'une atmosphère chaleureuse centrée sur l'affectivité des parents pour les enfants est plus associée à l'évolution intellectuelle de l'enfant. Motaze (1999) a montré que les élèves qui réussissent sont ceux qui bénéficient d'un climat affectif positif.

Avanzini (1977, P.78), pour sa part, estime que dans un climat affectif familial caractérisé par la mésentente entre les parents, le sentiment de méfiance, d'insécurité, l'élève développe un sentiment de culpabilité, de crainte et de frustration qui le prédispose à l'échec. Il affirme que « une sorte d'indisponibilité d'esprit, un affaiblissement des intérêts scolaires l'affecte puisque tout se passe comme si une telle situation provoquait chez lui une ankylose intellectuelle. »

Dans une étude de Crandall (cité par Tchable, 1999) menée sur 120 garçons et filles d'âge scolaire et leurs parents, les résultats montrent des corrélations significatives entre les attitudes des parents et les performances de leurs enfants. Les parents qui donnent plus d'affection à leurs enfants les voient réussir bien à l'école, alors que pour ceux qui n'en témoignent pas ou pas assez, leurs enfants sont confrontés à l'échec scolaire ou à des résultats médiocres.

Indépendamment du niveau d'aspiration et des pratiques éducatives parentales, du climat affectif familial, deux autres variables, liées au contexte familial, agissent sur la réussite scolaire. Il s'agit du niveau d'instruction des parents et des conditions matérielle liées au niveau socio-éconimique de la famille (Bouteyre, 2004).

Lautrey (1980) essaie de mettre en relation la structuration de milieu familial et le développement cognitif. Le milieu familial est, dans cette recherche, considérée comme une variable intermédiaire entre la classe sociale et l'intelligence.

La structure du milieu familial est évaluée à partir des attitudes et des pratiques éducatives. Pour cela, il a interrogé 1385 familles de garçons âgés de 10 ans appartenant aux trois milieux socioculturels différents afin de cerner la structuration du milieu familial en fonction de valeurs (qualités souhaitées chez un enfant) et principes d'éducation. Il avait effectué auparavant des entretiens approfondis de type semi-directif portant sur soixante dix comportements éducatifs de la vie quotidienne auprès de 50 familles.

Il élabore un questionnaire de quinze items relatifs aux activités quotidiennes de l'enfant : repas, jeux, qualités souhaitées chez l'enfant, principes et valeurs d'éducation. Le développement cognitif de l'enfant est mesuré à l'aide de quatre tests composites d'intelligence. Le milieu peut présenter un degré de structuration plus ou moins élevé. Cela lui a permis de distinguer trois styles éducatifs familiaux en fonction de leur structuration :

- structuration faible : pas de règles ;

- structuration souple : une règle existe, mais elle peut être modulée selon les circonstances ;

- structuration rigide : une règle existe, mais elle est systématiquement appliquée sans tenir compte des circonstances.

A terme, il constate que :

- plus la profession du père se situe en haut de la hiérarchie sociale, plus le type de structuration de l'environnement familial tend à être souple;

- les familles dont la mère a fait des études supérieures sont structurées d'une façon plus souple que les familles dont le niveau d'études de la mère est bas ;

- les règles des familles nombreuses sont plus rigides que celles des familles

moins nombreuses.

- une structuration souple du milieu familial est associée à une meilleure réussite aux épreuves cognitives et à une avance développementale.

Ayant adopté le modèle de Lautrey (1980), les pratiques éducatives familiales ici se référent aux différents types de structuration de environnement familial. De ce fait, les modalités et indicateurs des pratiques éducatives se présentent comme suit :

v Pratiques éducatives souples :

- L'adolescent discute avec ses parents sur ses choix,

- L'adolescent peut se servir de lames ou aiguilles mais sous la surveillance d'une personne adulte,

- L'adolescent est reproché calmement lorsqu'il désobéit,

- L'adolescent peut jouer en dehors des endroits choisis pour lui.

v Pratiques éducatives rigides :

- Les parents choisissent tout pour l'adolescent,

- Les parents évitent que l'adolescent utilise les aiguilles ou lames,

- Les parents infligent une punition corporelle en cas de désobéissance,

- L'adolescent joue uniquement dans les endroits choisis pour lui.

v Pratiques éducatives laxistes :

- Les parents laissent l'adolescent choisir ce qu'il veut,

- L'adolescent utilise les lames ou aiguilles comme il veut,

- Les parents ne réagissent pas quant l'adolescent désobéit,

- L'adolescent joue n'importe où dans la maison.

Quelques passages du lien que j'avais mis plus haut, il y a plusieurs pages et c'est sur qu'il faut être un peu courageux pour tout lire.

Sinon vous avez qu'à acheter Biba ou écouter jean pierre pecno.

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

merci pour ton lien!

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