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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Les diadoques de PAPON , à la faveur d'un autre évènement déclencheur pourraient à l'avenir reprendre du service, sans avoir aucun état d'âme particulier. Impossible de chasser cette idée de l'esprit, quand bien même ils n'eussent rien fait de condamnable, sauf à avoir tenu des propos négationistes, par lesquels, ils se perçoivent inexorablement en diadoques de PAPON...

Tiens, j'avais laissé passer ça.

Vous nous parlez de "diadoques". Savez-vous seulement ce qu'est un "diadoque"? On appelle diadoque les généraux d'Alexandre III le Grand, qui se partagèrent son empire après sa mort.

Merci, une fois de plus, de nous montrer votre ignorance de l'Histoire.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Papon n'était qu'un fonctionnaire en 1961, aucune de ses décisions ne s'est prise sans l'accord du Chef de l'État ; ceux qui crachent sur le Papon de 1961 crachent donc sur le Général de Gaulle.

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Membre, Posté(e)
BELLA23 Membre 9 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tiens, j'avais laissé passer ça.

Vous nous parlez de "diadoques". Savez-vous seulement ce qu'est un "diadoque"? On appelle diadoque les généraux d'Alexandre III le Grand, qui se partagèrent son empire après sa mort.

Merci, une fois de plus, de nous montrer votre ignorance de l'Histoire.

Le titre de diadoque (du grec ancien διάδοχος / diádokhos, qui signifie « successeur » ou « héritier »)

De rien

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Le titre de diadoque (du grec ancien διάδοχος / diádokhos, qui signifie « successeur » ou « héritier »)

De rien

Et ce titre désigne uniquement les généraux d'Alexandre ou les princes grecs.

Toutes les définitions le précisent.

Nom de ceux qui se disputèrent l'empire d'Alexandre.

http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/diadoque

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/diadoque/

Dans l'Antiquité, les diadoques sont les généraux d'Alexandre le Grand, qui se partagèrent son empire à sa mort en 323 av. J.-C. :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Diadoque

On continue?

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Réponse complètement à coté de la plaque. C'est sûr que c'est plus facile que de répondre à un "où sont vos sources".

Quel intérêt? J'en vois au moins deux.

D'abord, c'est part intégrale de cette destruction de l'Histoire de France. L'objectif étant que les gens soient complètement déracinés. Qui ne sait d'où il vient ne sait où il va.

Ensuite, il y a là une volonté de repentance, de haine de soi. Toujours la vieille rengaine de la légende noire de la colonisation: on les a massacrés, on les as spoliés, on les a opprimés, etc... C'est de notre faute si tout va mal chez eux, il faut payer, il faut qu'on répare. Cela sert, entre autre, à faire avaler la couleuvre d'une immigration Nord-Africaine toujours plus invasive.

Voila qui illustre parfaitement ce que pense des nationalistes en manque de reconnaissance.

Pense tu vraiment que la France a été exemplaire envers ses colonies ? si oui c'est a désespérer.

Cinquante et un ans ! De Gaulle est mort, Papon est mort, la droite française n’est toujours pas mûre pour regarder en face l’histoire de la guerre d’Algérie.:sleep:

La responsabilité de Papon dans la déportation de juifs (ce n’est pas un point Godwin, merci) a été reconnue, il faudra bien qu’on arrive à reconnaitre sa responsabilité dans le massacre de dizaines ou peut être centaines d’Algériens (de musulmans, dit le reporter radio) ce 17 octobre 1961 !

François Hollande a commencé : la France « reconnait avec lucidité » le massacre d’Algériens. C’est un bon début ... que les témoins et les historiens continuent. C’est un devoir vis à vis de tous ces morts et de leur famille.

L'Intervention de Claude Bourdet au Conseil muni­ci­pal de Paris, le 27 octo­bre 1961, apostrophant Papon. Ca fait plutôt froid dans le dos

Nooon. Vous sous-entendez juste que c'est ce que je pense.

Ce qui, au fond, revient au même.

Mais tu le pense je ne le sous entend pas,même discourt,c'est juste un constat.

Quand on connaît votre haine -que dis-je? Votre psychose- à propos du FN, (qui est le mal absolu!) une référence à ce parti revient à une tentative de décrédibilisation de l'autre. Et non à un simple constat.

Vous êtes un hypocrite.

Je me fous royalement que mon discours ressemble à celui de Le Pen. Je ne l'ai pas copié.

Cela change-t-il quoi que ce soit à la pertinence de ce que je dis?

Pertinence......... :smile2:

Est ce ma faute si tes propos sont souvent en adéquation avec ceux de la PME Le pen ?

Et alors?

Est-il coutume, avec vous, de tout ramener au FN?

On fera aussi remarquer que lorsque vous faites entrer le FN en jeu, ça dérive toujours. On est donc en droit de se demander ce que vous êtes venu faire ici.

En l’occurrence c'est toi qui en fait tout un plat,je n'ai fais qu'un lien entre tes propos et ces discours.:sleep:

De la part d'un type qui n'en a jamais eu...

:smile2:

Haut de gamme l'insulte ,très révélatrice de ta personnalité imbue d'elle même.:sleep:

Mais encore? Un smiley n'est pas preuve de vérité.

Ce cinquantenaire du massacre du 17 Octobre 1961 a été le plus médiatisé à ce jour. Parallèlement, de nombreuses parutions, la diffusion d’un livre et d’un film censurés, la réactulisation des recherches historiques, un documentaire cinéma et deux web-documentaires permettent une meilleure compréhension de ces évènements. L’absence de toute diffusion de documentaires à la télévision cette semaine n’y changera rien. Il est désormais impossible d’ignorer la réalité de ce massacre.

« Ratonnades à Paris », le premier livre censuré

Après cette nuit macabre, la journaliste Paulette Préju écrit dans l’urgence « Ratonnades à Paris ». Ses enquêtes témoignent de la violence de la répression. L’ouvrage est saisi par la police judiciaire chez l’imprimeur. Ce livre sera réédité 40 ans plus tard, en octobre 2000.

« Le 17 Octobre des Algériens », censuré

Marcel et Paulette Préju écrivent un deuxième livre de témoignages « Le 17 Octobre des Algériens ». La parution est prévu pour l’été 1962. Selon Gilles Manceron, « le gouvernement de Ben Bella demande à ce qu’il ne paraisse pas ».

Ce livre est enfin publié en octobre 2011, accompagné du texte « la triple occultation d’un massacre » de Gilles Manceron. Dans cette analyse très intéressante, l’historien décrypte les raisons du silence sur ces évènements. La première est la volonté du gouvernement de dissimuler les faits. Ensuite, la mémoire du 17 Octobre 1961 est effacée par celle de la répression de Charonne en février 1962 par la gauche institutionnelle. Enfin, il y a le silence du premier gouvernement algérien car les organisateurs de la manifestation sont devenus leurs opposants.

« Octobre à Paris », le film censuré

Jacques Panijel, ancien résistant, est témoin des évènements. Il propose l’idée d’un film, mais aucun cinéaste n’accepte de le réaliser. Le chercheur scientifique devient réalisateur. Il tourne dans la clandestinité durant six mois dans les bidonvilles et à la Goutte d’Or. Ce film documentaire est conçu comme une tragédie en trois actes. L’organisation et le départ de la manifestation sont reconstitués. Le déroulement de la manifestation est raconté par des photographies, notamment celles d’Elie Kagan. Viennent ensuite les témoignages.

Lors de sa première diffusion en salles, la police saisit les bobines. Le film est projeté clandestinement en France. Il n’obtient son visa d’exploitation qu’en 1973, suite à la grève de la faim d’un autre cinéaste, René Vautier. Mais le film ne sera jamais distribué.

« Octobre à Paris » sort en salles pour la première fois ce mercredi 19 octobre 2011.

Durant 23 ans, il n’y aura plus aucun article, aucun livre, aucun film, aucune recherche historique sur ces évènements.

« Meurtres pour mémoire », le premier roman

En 1984, c’est étrangement par la fiction que le massacre du 17 Octobre 1961 réapparaît aux yeux du public. Le roman policier « Meurtres pour mémoire » de Didier Daeninckx commence par la description de la manifestation et sa répression. L’inspecteur Cadin mène l’enquête et découvre des évènements que l’on a tout fait pour cacher…Le livre est un succès. Il sera adapté l’année suivante à la télévision.

En Octobre 2011, Didier Daeninckx a scénarisé la bande dessinée « Octobre noir », dessins de Mako, avec une préface de l’historien Benjamin Stora et en postface la liste des victimes.

« Les Ratonnades d’Octobre », le premier livre

En 1985, l’historien Michel Levine publie ses recherches dans « Les Ratonnades d’Octobre : un meurtre collectif à Paris en 1961 ». C’est un échec. Le livre est ignoré par la critique et le public. Il est aujourd’hui réédité dans une édition augmentée.

« La Bataille de Paris », Le livre qui a fait date

L’historien Jean Einaudi commence ses recherches en 1986 et publie son enquête en 1991. Il s’attache à recueillir les témoignages des victimes, souvent illettrés, qui n’ont jamais osé témoigner. Il déconstruit la version officielle. Il établit la première liste des morts, que Maurice Papon qualifiait de « morts mythiques ». En 2011, les dernières recherches de Jean-Luc Einaudi sont publiées dans un livre essentiel « Octobre 1961. Un massacre à Paris ».

« Le Silence du Fleuve », le premier documentaire

En 1991, Mehdi Lallaoui et Agnès Denis réalisent le premier documentaire historique. Les témoins sont désormais visibles. Financé par l’association « Au nom de la mémoire », le film circule dans les salles d’Art et d’Essai. Il sera diffusé 10 ans plus tard sur France 5. Il est à nouveau en salles et sur internet.

Cette semaine, sur vos écrans, 50 ans après, aucun documentaire ne sera diffusé ou rediffusé à la télévision. Il faut plus de temps, a-t-on dit au réalisateur Mehdi Allaoui. Les moyens sont mis dans des documentaires plus généralistes pour le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, en 2012, a-t-on répondu aux producteurs.

Tous ces livres et ces documentaires ont un point commun : la lutte contre le déni et l’oubli. Face à ces témoignages, il y a le silence de l’Etat. En 2011, la version officielle est toujours celle de Maurice Papon : 2 morts.:sleep:

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Nouveau, 42ans Posté(e)
phenixos Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Il ne s'agit en rien d'une repentance mais d'une reconnaissance de l'utilisation abusive de la violence...pas de quoi non pluq monter au rideau

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Papon n'était qu'un fonctionnaire en 1961, aucune de ses décisions ne s'est prise sans l'accord du Chef de l'État ; ceux qui crachent sur le Papon de 1961 crachent donc sur le Général de Gaulle.

oui! cela fait parti des erreurs du Général de Gaulle sur la guerre d'Algérie l’erreur est humaine et le général n'échappe pas à la règle

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Non, de Gaulle et Papon ont très bien agi le 17 octobre 1961.

Voila qui illustre parfaitement ce que pense des nationalistes en manque de reconnaissance.

Ça veut dire quoi, "nationaliste en manque de reconnaissance" ?

Pense tu vraiment que la France a été exemplaire envers ses colonies ?

Que peut bien vouloir dire être "exemplaire envers ses colonies" dans la bouche d'un anticolonialiste ?

La responsabilité de Papon dans la déportation de juifs (ce n’est pas un point Godwin, merci) a été reconnue, il faudra bien qu’on arrive à reconnaitre sa responsabilité dans le massacre de dizaines ou peut être centaines d’Algériens (de musulmans, dit le reporter radio) ce 17 octobre 1961 !

La responsabilité de Papon en 1961 est celle d'un fonctionnaire qui ne prend aucune décision sans l'accord de sa hiérarchie, la responsabilité de Papon en 1961 est donc celle du général de Gaulle. Mais vous n'avez pas les couilles d'attaquer directement de Gaulle avec votre manipulation de l'histoire du 17 octobre 1961, alors Papon sert de coupable idéal.

Modifié par Hussard Noir
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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Voila qui illustre parfaitement ce que pense des nationalistes en manque de reconnaissance.

Qu'est-ce que cela vient faire ici, ça? C'est une incantation?

Pense tu vraiment que la France a été exemplaire envers ses colonies ? si oui c'est a désespérer.

Je ne porte pas de jugement de valeur sur le passé. Il y a eu du bien, il y a eu du mal. Seuls les cons, les ignorants et les manipulateurs viennent nous dire que "la colonisation, c'était bien" ou, comme dans votre cas, "la colonisation, c'était vraiment horrible".

Cinquante et un ans ! De Gaulle est mort, Papon est mort, la droite française n’est toujours pas mûre pour regarder en face l’histoire de la guerre d’Algérie.:sleep:

Il n'est pas question de regarder en face quelque chose qui a été inventé de toute pièce par la gauche. Surtout quand on sait que c'est à la gauche que l'on doit la colonisation massive.

La responsabilité de Papon dans la déportation de juifs (ce n’est pas un point Godwin, merci) a été reconnue, il faudra bien qu’on arrive à reconnaitre sa responsabilité dans le massacre de dizaines ou peut être centaines d’Algériens (de musulmans, dit le reporter radio) ce 17 octobre 1961 !

On attend toujours de savoir où sont passés les corps de tous ces morts... Apparemment, les morgues vous contredisent.

Mais tu le pense je ne le sous entend pas,même discourt,c'est juste un constat.

Donc, vous dites que je considère Papon comme un gentil administrateur parfait. Donc vous placez cela dans ma bouche, contrairement à ce que vous disiez plus tôt.

Et en plus, vous avez tort.

Je constate, quand à moi, que vous avez la bonne habitude de tronquer les propos des autres et de penser à leur place. La gauche ne perd pas ses vieilles habitudes de manipulations et de mensonges.

Pertinence......... :smile2:

Est ce ma faute si tes propos sont souvent en adéquation avec ceux de la PME Le pen ?

Nouvelle et "itérative remontrance": et alors?

En l’occurrence c'est toi qui en fait tout un plat,je n'ai fais qu'un lien entre tes propos et ces discours.:sleep:

On se demande bien pourquoi vous insistez à ce point sur ce prétendu lien.

Ce cinquantenaire du massacre du 17 Octobre 1961 a été le plus médiatisé à ce jour. Parallèlement, de nombreuses parutions, la diffusion d’un livre et d’un film censurés, la réactulisation des recherches historiques, un documentaire cinéma et deux web-documentaires permettent une meilleure compréhension de ces évènements. L’absence de toute diffusion de documentaires à la télévision cette semaine n’y changera rien. Il est désormais impossible d’ignorer la réalité de ce massacre.

« Ratonnades à Paris », le premier livre censuré

Après cette nuit macabre, la journaliste Paulette Préju écrit dans l’urgence « Ratonnades à Paris ». Ses enquêtes témoignent de la violence de la répression. L’ouvrage est saisi par la police judiciaire chez l’imprimeur. Ce livre sera réédité 40 ans plus tard, en octobre 2000.

« Le 17 Octobre des Algériens », censuré

Marcel et Paulette Préju écrivent un deuxième livre de témoignages « Le 17 Octobre des Algériens ». La parution est prévu pour l’été 1962. Selon Gilles Manceron, « le gouvernement de Ben Bella demande à ce qu’il ne paraisse pas ».

Ce livre est enfin publié en octobre 2011, accompagné du texte « la triple occultation d’un massacre » de Gilles Manceron. Dans cette analyse très intéressante, l’historien décrypte les raisons du silence sur ces évènements. La première est la volonté du gouvernement de dissimuler les faits. Ensuite, la mémoire du 17 Octobre 1961 est effacée par celle de la répression de Charonne en février 1962 par la gauche institutionnelle. Enfin, il y a le silence du premier gouvernement algérien car les organisateurs de la manifestation sont devenus leurs opposants.

« Octobre à Paris », le film censuré

Jacques Panijel, ancien résistant, est témoin des évènements. Il propose l’idée d’un film, mais aucun cinéaste n’accepte de le réaliser. Le chercheur scientifique devient réalisateur. Il tourne dans la clandestinité durant six mois dans les bidonvilles et à la Goutte d’Or. Ce film documentaire est conçu comme une tragédie en trois actes. L’organisation et le départ de la manifestation sont reconstitués. Le déroulement de la manifestation est raconté par des photographies, notamment celles d’Elie Kagan. Viennent ensuite les témoignages.

Lors de sa première diffusion en salles, la police saisit les bobines. Le film est projeté clandestinement en France. Il n’obtient son visa d’exploitation qu’en 1973, suite à la grève de la faim d’un autre cinéaste, René Vautier. Mais le film ne sera jamais distribué.

« Octobre à Paris » sort en salles pour la première fois ce mercredi 19 octobre 2011.

Durant 23 ans, il n’y aura plus aucun article, aucun livre, aucun film, aucune recherche historique sur ces évènements.

« Meurtres pour mémoire », le premier roman

En 1984, c’est étrangement par la fiction que le massacre du 17 Octobre 1961 réapparaît aux yeux du public. Le roman policier « Meurtres pour mémoire » de Didier Daeninckx commence par la description de la manifestation et sa répression. L’inspecteur Cadin mène l’enquête et découvre des évènements que l’on a tout fait pour cacher…Le livre est un succès. Il sera adapté l’année suivante à la télévision.

En Octobre 2011, Didier Daeninckx a scénarisé la bande dessinée « Octobre noir », dessins de Mako, avec une préface de l’historien Benjamin Stora et en postface la liste des victimes.

« Les Ratonnades d’Octobre », le premier livre

En 1985, l’historien Michel Levine publie ses recherches dans « Les Ratonnades d’Octobre : un meurtre collectif à Paris en 1961 ». C’est un échec. Le livre est ignoré par la critique et le public. Il est aujourd’hui réédité dans une édition augmentée.

« La Bataille de Paris », Le livre qui a fait date

L’historien Jean Einaudi commence ses recherches en 1986 et publie son enquête en 1991. Il s’attache à recueillir les témoignages des victimes, souvent illettrés, qui n’ont jamais osé témoigner. Il déconstruit la version officielle. Il établit la première liste des morts, que Maurice Papon qualifiait de « morts mythiques ». En 2011, les dernières recherches de Jean-Luc Einaudi sont publiées dans un livre essentiel « Octobre 1961. Un massacre à Paris ».

« Le Silence du Fleuve », le premier documentaire

En 1991, Mehdi Lallaoui et Agnès Denis réalisent le premier documentaire historique. Les témoins sont désormais visibles. Financé par l’association « Au nom de la mémoire », le film circule dans les salles d’Art et d’Essai. Il sera diffusé 10 ans plus tard sur France 5. Il est à nouveau en salles et sur internet.

Cette semaine, sur vos écrans, 50 ans après, aucun documentaire ne sera diffusé ou rediffusé à la télévision. Il faut plus de temps, a-t-on dit au réalisateur Mehdi Allaoui. Les moyens sont mis dans des documentaires plus généralistes pour le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, en 2012, a-t-on répondu aux producteurs.

Tous ces livres et ces documentaires ont un point commun : la lutte contre le déni et l’oubli. Face à ces témoignages, il y a le silence de l’Etat. En 2011, la version officielle est toujours celle de Maurice Papon : 2 morts.:sleep:

Bon, listons...

Les premiers ouvrages viennent de Paulette Préju. Journaliste, non historienne. Exit.

Ensuite, vient Jacques Panijel. Lui non plus n'est pas historien, mais journaliste aussi (on se pose des questions quand on voit autant de journaliste causer de ce genre de trucs). Mais bon, il a été résistant. Ca doit lui servir de diplôme et de formation historique... Exit.

Après, il y a Michel Levine... "Historien des Droits de l'Homme"... Inconnu au bataillon. On ne sait même pas s'il l'est réellement. Bref, exit aussi.

Ensuite, Jean Einaudi. Lui, c'est un historien. Son oeuvre repose sur une liste de victimes. Sauf que ...

- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n’a jamais existé. Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même (!!!) à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms…

http://bernardlugan.blogspot.fr/2012/10/apres-lesclavage-le-17-octobre-1961-la.html

... Mr Brunet démonte cette liste. Exit aussi cet imposteur.

Quand aux deux derniers, ils sont aussi de parfaits inconnus. Historiens? Journalistes? On l'ignore.

Pas fameuse, votre liste de "preuves". A jeter.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Non, de Gaulle et Papon ont très bien agi le 17 octobre 1961.

Ça veut dire quoi, "nationaliste en manque de reconnaissance" ?

Que peut bien vouloir dire être "exemplaire envers ses colonies" dans la bouche d'un anticolonialiste ?

La responsabilité de Papon en 1961 est celle d'un fonctionnaire qui ne prend aucune décision sans l'accord de sa hiérarchie, la responsabilité de Papon en 1961 est donc celle du général de Gaulle. Mais vous n'avez pas les couilles d'attaquer directement de Gaulle avec votre manipulation de l'histoire du 17 octobre 1961, alors Papon sert de coupable idéal.

je pense que tu fais une grande erreur car a l"époque c'est bien Papon qui a pris ça sur son bonnet mais avec bien sur le titus de De gaulle voila la vérité que j'ai vécus à l'époque et pourtant je suis un fan du général !maintenant je me fiche des écrits de ceux qui n'ont pas vécu cette époque ou qui étaient ailleurs aux moments des évènements là.

Modifié par papy75
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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est-ce que la réciprocité va avoir lieu ? Des dizaines de gardiens de la paix ont été assassinés par le FLN alors qu’ils rentraient à leur domicile après leur service. Des harkis ont été égorgés… des algériens qui refusaient de payer l’impôt révolutionnaire aussi.

  • Like 1
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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

je pense que tu fais une grande erreur car a l"époque c'est bien Papon qui a pris ça sur son bonnet mais avec bien sur le titus de De gaulle

Alors il n'y a aucune erreur...

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Bon ok les journalistes,les rescapés mentent,les élus aussi,les photographes itou,tous les politiques aujourd'hui mis a part MLP le reconnaissent mais non c'est une manipulation de la gauche.:smile2:

Heureusement que le ridicule ne tue pas vous seriez morts depuis longtemps.:sleep:

Et vous quelle sont vos preuves edehors de la propagande de l’époque ?

Est-ce que la réciprocité va avoir lieu ? Des dizaines de gardiens de la paix ont été assassinés par le FLN alors qu’ils rentraient à leur domicile après leur service. Des harkis ont été égorgés… des algériens qui refusaient de payer l’impôt révolutionnaire aussi.

Ce n'est pas ce qui nous occupe sur ce topiq.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
Et vous quelle sont vos preuves edehors de la propagande de l’époque ?

forum

Après l’esclavage, le 17 octobre 1961… La coupe de la repentance déborde !

17/10/2012

« un mensonge, une manipulation, un montage grossier » ...

    En reconnaissant la responsabilité de l’Etat et en rendant hommage aux « victimes » de la manifestation interdite du 17 octobre 1961[1], François Hollande s’est comporté en militant sectaire, non en président de tous les Français. D’autant plus que, pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent un tel exemple de manipulation qu’ils sont étudiés comme un cas exemplaire de fabrication d’un mythe ; comme Timisoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak !

Tout repose en effet sur des chiffres gonflés ou manipulés et sur des cadavres inventés. Dans une inflation du nombre des morts, les amis du FLN algérien et les porteurs de valises communistes ont ainsi joué sur les dates, additionnant aux 3 morts avérés du 17 octobre ceux des jours précédents ainsi que les décès postérieurs. Pour eux, tout Nord Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961 est forcément une victime de la répression policière…même les victimes des accidents de la circulation.

Il est possible d’affirmer cela sans crainte d’être démenti car :

- En 1998, le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern qu’il chargea de faire la lumière sur ces évènements. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière des accusations portées contre la police française[2]. Or, ce rapport consultable sur le net n’a visiblement pas été lu par François Hollande.

- En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période, publia un livre extrêmement documenté qui démontait la thèse du « massacre » du 17 octobre (Brunet, J-P., Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961.Paris).

- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n’a jamais existé. Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même (!) à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms… Monsieur Hollande pouvait-il ignorer tout cela ? Si oui, la nullité ou l’aveuglement militant de ses conseillers laisse pantois.

Quel est donc le vrai bilan de cette manifestation ?

- Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord Africain dans la terminologie de l’époque).

- Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?

- En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre.

Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne fut donc de 3 morts. Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de « noyés » auxquels l’actuel occupant de l’Elysée a rendu hommage !

Certes, nous dit-on, mais les cadavres ont été déposés à la morgue les jours suivants. Faux, car ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’Institut Médico Légal de Paris puisque, entre le 18 et le 21 octobre, « seuls » 4 cadavres de « NA » furent admis à la Morgue :

- Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.

- Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.- Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

Nous voilà donc bien loin des 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains et pour lesquels M. François Hollande a reconnu la responsabilité de la France ! D’autant plus que le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 »[3], nous apprend que du 1° au 30 octobre 1961, sur les 90 corps de « NA » entrés à l’Institut Médico Légal, la plupart étaient des victimes du FLN. Plus encore, pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, la plupart ayant péri dans la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Ainsi, au mois d’octobre 1961, sur les 34 cadavres de « N.A » retirés de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons puis conduits à l’IML, la quasi totalité étaient des harkis, des partisans de la France ou des membres du MNA, une des méthodes d’assassinat du FLN consistant à noyer ses opposants. La police française n’est pour rien dans ces noyades.

François Hollande devra donc rendre compte au tribunal de l’Histoire car il a couvert de son autorité un mensonge, une manipulation, un montage grossier qui va être utilisé contre la France par ceux que son ministre de l’Intérieur a qualifiés d’ «ennemis de l’intérieur ».

L'article...

forum Source: Bernard Lugan, historien spécialiste de l'Afrique, enseignant à l'université de Lyon III, conférencier (au CHEM, à l'IHEDN et au CID), expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), ONU.

Pour en savoir plus :

- Brunet, J-P., (2002) « Enquête sur la nuit du 17 octobre 1961 ». Les Collections de l’Histoire, hors série n°15, mars 2002.

- Brunet, J-P., (2008) « Sur la méthodologie et la déontologie de l’historien. Retour sur le 17 octobre 1961 ». Commentaire, vol 31, n°122, été 2008.

- Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.

[1] Voir à ce sujet le dossier spécial de l’Afrique réelle, novembre 2011 intitulé Pour en finir avec le mythe du « massacre » des Algériens à Paris le 17 octobre 1961.

[2] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne.

[3] Voir l’Afrique réelle, novembre 2011.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

En quoi est ce plus crédible que les liens que j'ai donné ?

Bernard Lugan est celui qui ce repend le plus sur la toile avec sa théorie reprise par le FHaine,normal car c'est un contributeur régulier de plusieurs titres réputés proches de la droite et de l’extrême droite dans les années 1980, via notamment des entretiens sur la situation africaine.:sleep:

http://www.europe1.fr/France/Ils-ont-massacre-les-Algeriens-1279141/

Modifié par transporteur
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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Jean-Paul Brunet, est une tête 72 ans il a écrit beaucoup néanmoins j'ai toujours eut de la méfiance sur les Historiens politiques?

Jean-Paul Brunet intègre l'École normale supérieure en 1959 et passe son agrégation d'histoire en 1963. Enseignant à la Sorbonne jusqu'en 1979, Il soutient en 1978 sa thèse de doctorat d'État intitulée Une banlieue ouvrière : Saint-Denis (1890-1939). Problèmes d'implantation du socialisme et du communisme. Professeur d'histoire contemporaine à l'Université d'Orléans entre 1980 et 1988 et à l'université de Paris VIII-Saint-Denis entre 1988 et 1995, il a également été directeur du Département d'histoire de l'ENS entre 1995 et 2002[1].

il a écrit notament:

  • Police contre FLN. Le drame d'octobre 1961, Flammarion, Paris, 1999
  • Charonne. Lumières sur une tragédie, Flammarion, Paris, 2003
  • La police de l'ombre, Éditions du Seuil, Paris, 2007

Modifié par papy75
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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Avant le voyage officiel d’hollande dans cette dictature, cette affaire refait surface. Avant de se prononcer il aurait mieux fait d’attendre l’avis des historiens après les avoir laissés consulter les archives de l’époque. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’unanimité ne règne pas sur le nombre de morts et l’origine de ceux qui les ont commis. Certes des policiers ont pu se venger après la série d’attentats dont-ils furent victimes, mis rien ne prouve que les chiffres n’ont pas été trafiqué .certains même avancent le fait que les tueurs du FLN on pu régler des comptes avec des mouvements indépendantistes rivaux comme le MNA

Édifiant lorsqu’on lit cela sur Wikipédia.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_17_octobre_1961

On le voit ,on a affaire à des terroristes et des racketteurs .Les pauvres gens qui sont aller manifester y sont allés, pour beaucoup, contraints et forcés ,sous peine de représailles

Lancée en 1955 sous l’impulsion de Mohamed Labjaoui, sa principale mission au départ était de soustraire la communauté algérienne de France de l'influence du MNA incarné par le leader nationaliste Messali Hadj. La guerre fratricide que vont se livrer les groupe de choc du FLN et ceux de son rival du MNA par des « règlements de compte » très meurtriers va faire plus de 4 000 morts et de 12 000 blessés. La Fédération de France prend le dessus définitivement en 1958. Elle est alors dirigée par Omar Boudaoud et Ali Haroun.C' est la première fois dans l' histoire qu' un mouvement d' indépendance perpétra des attaques sur le sol du colonisateur.

Suite à l'arrestation de Terbouche Mourad, premier chef de la fédération FLN en France, l'enquête révéla que lors d'une réunion tenue à Zurich le 23 mai 1955, Mohamed Boudiaf, Ali Mahsas et Yacef Saadi avaient décidé de liquider les principaux dirigeants du MNA, à commencer par Messali Hadj. 

 

Alors tous les cadavres repêchés dans la seine sont-ils le fait exclusif de la police ? Les tueurs du FLN n’ont-ils pas profité de l’effet d’aubaine pour régler des comptes ?

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Membre, homme libre, 40ans Posté(e)
S-Nova Membre 1 760 messages
40ans‚ homme libre,
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J'attends le moment où quelqu'un va dire que la manif n'a pas eu lieu biggrin.gif

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Invité s
Invités, Posté(e)
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17 octobre 1961 : "Ce massacre a été occulté de la mémoire collective"

A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d'un des plus grands massacres de gens du peuple de l'histoire contemporaine de l'Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d'Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de ce épisode majeur de la guerre d'Algérie sera occultée.

L'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), explique les mécanismes qui ont contribué à cette amnésie organisée.

Portfolio sonore : Les photos inédites du 17 octobre

Chronologie : La bataille de Paris racontée par les archives du "Monde"

Pourquoi la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 a-t-elle été occultée pendant si longtemps ?

Il s'agit d'un événement d'une gravité exceptionnelle, dont le nombre de morts a fait dire à deux historiens britanniques [Jim House et Neil MacMaster, Les Algériens, la République et la terreur d'Etat, Tallandier, 2008] qu'il s'agit de la répression d'Etat la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l'histoire contemporaine.

Comment une répression de cette ampleur a-t-elle pu ne pas être considérée pendant plusieurs décennies comme un événement de notre histoire ? L'historien Pierre Vidal-Naquet a employé le terme d'"énigme". Je me suis interrogé sur les facteurs qui permettent d'expliquer comment ce massacre a été occulté de la mémoire collective.

Il me semble tout d'abord qu'il y a une volonté de faire le silence de la part des autorités françaises. En premier lieu, bien sûr, les autorités impliquées dans l'organisation de cette répression : le préfet de police de la Seine, Maurice Papon, le premier ministre, Michel Debré, ainsi que Roger Frey, ministre de l'intérieur. Mais également le général de Gaulle, qui de toute évidence a pourtant été très irrité par cet épisode. Il a néanmoins voulu tirer le rideau sur cette affaire et fait en sorte que les Français passent à autre chose.

Par quels moyens le pouvoir a-t-il réussi à imposer le silence, et donc cette amnésie ?

Sur le moment, il y a eu censure de la presse, avec l'empêchement des journalistes à se rendre sur les lieux de détention des Algériens, par exemple. Et puis très vite, les instructions judiciaires ont été closes sans aboutir. Il y en a eu une soixantaine, elles ont toutes débouché sur des non-lieux. Une volonté d'oubli judiciaire, qui s'est combinée avec les décrets d'amnistie, qui couvraient les faits de maintien de l'ordre en France, une difficulté à accéder aux archives, l'épuration d'un certain nombre de fonds... tout cela a contribué à ce phénomène d'occultation jusqu'à la fin des années 1970.

Par la suite, d'autres facteurs ont pris le relais. En 1961, Gaston Deferre, à l'époque sénateur, avait protesté de façon très vigoureuse contre la répression policière. Mais quand Jean-Louis Béninou, journaliste à Libération, va le voir pour lui demander de faire la lumière sur cet événement, au début des années 1980, M. Deferre, devenu ministre de l'intérieur, lui répond qu'il n'en est pas question. Il a fait le choix de ne pas ouvrir ce dossier.

Comment s'est finalement faite toute la lumière sur l'ampleur du massacre ?

A travers des publications, notamment. Le roman policier de Didier Daeninckx [Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1984], qui associe la recherche sur le passé de Maurice Papon sous l'Occupation à son rôle en 1961, ou des travaux d'historiens comme La Bataille de Paris, de Jean-luc Einaudi [1990, Seuil], ont joué un rôle. Et puis avec la constitution d'une association, Au nom de la mémoire, par des enfants issus de l'immigration algérienne, la mémoire a commencé à émerger.

La procès de Maurice Papon pour complicité de crimes contre l'humanité en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde pendant l'Occupation a certainement contribué à ouvrir le dossier du 17 octobre 1961 et à le faire surgir dans l'espace médiatique. Lors du procès Papon en 1997-1998, des témoins ont parlé de sa personnalité, de son rôle en Algérie et à la préfecture de police de Paris. Parmi eux, Jean-Luc Einaudi, qui a publié une tribune dans Le Monde du 20 mai 1998, où il employait le terme de "massacre" à propos du 17 octobre. Papon a trouvé bon de poursuivre Einaudi pour diffamation. Il a été débouté de sa plainte. Le terme de "massacre" a été considéré comme légitime par le tribunal. C'est un véritable tournant.

Comment expliquer que cette répression ait eu lieu alors que venaient de s'ouvrir les négociations d'Evian, qui allaient aboutir à l'indépendance de l'Algérie ?

Les négociations d'Evian entre des représentants français et ceux du FLN s'ouvrent en mai 1961. A ce moment-là, on pouvait penser que le sort de la guerre ne pouvait déboucher que sur une indépendance. C'était la volonté du général de Gaulle, approuvée par les Français et les Algériens. En janvier 1961 un référendum avait donné une très nette majorité (75 %) en France métropolitaine comme en Algérie en faveur de ce processus.

Mais cette politique était contestée par un certain nombre de forces, parfois au sein même de l'appareil d'Etat. Le premier ministre, Michel Debré, qui avait été dessaisi du dossier algérien par de Gaulle, avait insisté pour qu'on lui laisse celui du maintien de l'ordre en France métropolitaine, et il a pu déployer une action qui prenait le contre-pied de l'action mise en œuvre par le général de Gaulle.

Pour ce faire, il s'entoura de Roger Frey, nommé au ministère de l'intérieur en mai 1961 au moment où s'ouvrent les négociations d'Evian, en remplacement de Pierre Chafenet. Surtout, il obtient le remplacement fin août d'Edmond Michelet, le garde des sceaux, qui s'opposait aux méthodes brutales et illégales mises en œuvre par Papon. Il sera remplacé par Bernard Chenot, un homme jugé plus accommodant, ce qui laissera les mains libres à Papon pour se livrer à la répression du 17 octobre.

Le général de Gaulle, qui est arrivé au pouvoir avec l'aide de Michel Debré en 1958, est un peu prisonnier des conditions de son accession au pouvoir. Il essaye de préserver l'essentiel, c'est-à-dire la fin de la guerre via les négociations, et fait des concessions. Il cherche à garder à ses côtés des gens qui lui sont fidèles, quand bien même ces derniers désapprouveraient sa politique algérienne. Il fait donc savoir son mécontentement à Michel Debré au lendemain du 17 octobre, mais s'abstient de rendre publique sa désapprobation. Il garde le silence, et prolonge d'une certaine manière l'occultation de cet événement.

Propos recueillis par Soren Seelow

LeMonde

Modifié par samira123
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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Au delà de la bataille des chiffres, la France se devait de reconnaître mes exactions commises par sa police !

Bien entendu que les attentats envers les flics par le FLN et donc ses nombreuses victimes avaient mis la pression sur ces hommes là ! Mais la police n' est elle pas sensée agir au delà de tout sentiment, de toute action partisane, en toute impartialité ???

Une guerre de chiffre fait oublier que ce 17 octobre 1961 la police s' en est donné à coeur joie face à une manif pacifique !

un petit rappel :

"Le 26 mars 1999, en déboutant Maurice Papon de sa plainte, le tribunal a reconnu la réalité de ces massacres.

par Philippe Bernard [Le Monde - 28 mars 1999]

Relevant que « l’ensemble des témoignages » cités par Jean-Luc Einaudi « n’est pas réfuté [...] », le tribunal a constaté que « les éléments produits conduisent à retenir que certains membres des forces de l’ordre, relativement nombreux, ont agi avec une extrême violence, sous l’empire d’une volonté de représailles, dans un climat d’exaspération qui résultait des multiples attentats commis contre les fonctionnaires de police dans la période précédente », que « cette violence n’était pas justifiée par le comportement des militants ce soir-là », qu’ « elle s’est exercée non seulement "à chaud" lors de la manifestation elle-même, mais également "à froid" dans les centre d’internement hâtivement constitués pour accueillir les personnes arrêtées », que « le nombre des victimes a été important, en tout cas largement supérieur à celui du bilan officiel ».""

lire la suite sur :http://www.ldh-toulo...p.php?article99

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