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papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
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17 octobre 1961 : "Ce massacre a été occulté de la mémoire collective"

A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d'un des plus grands massacres de gens du peuple de l'histoire contemporaine de l'Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d'Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de ce épisode majeur de la guerre d'Algérie sera occultée.

L'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), explique les mécanismes qui ont contribué à cette amnésie organisée.

Pour les articles homonymes, voir Manceron.Gilles Manceron est un historien français spécialiste du colonialisme français[1] issu du journalisme. Il n'a pas de formation historique universitaire ni de diplome

Pourquoi la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 a-t-elle été occultée pendant si longtemps ?

Il s'agit d'un événement d'une gravité exceptionnelle, dont le nombre de morts a fait dire à deux historiens britanniques [Jim House et Neil MacMaster, Les Algériens, la République et la terreur d'Etat, Tallandier, 2008] qu'il s'agit de la répression d'Etat la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l'histoire contemporaine.

Comment une répression de cette ampleur a-t-elle pu ne pas être considérée pendant plusieurs décennies comme un événement de notre histoire ? L'historien Pierre Vidal-Naquet a employé le terme d'"énigme". Je me suis interrogé sur les facteurs qui permettent d'expliquer comment ce massacre a été occulté de la mémoire collective.

Un intellectuel engagé à gauche

Il me semble tout d'abord qu'il y a une volonté de faire le silence de la part des autorités françaises. En premier lieu, bien sûr, les autorités impliquées dans l'organisation de cette répression : le préfet de police de la Seine, Maurice Papon, le premier ministre, Michel Debré, ainsi que Roger Frey, ministre de l'intérieur. Mais également le général de Gaulle, qui de toute évidence a pourtant été très irrité par cet épisode. Il a néanmoins voulu tirer le rideau sur cette affaire et fait en sorte que les Français passent à autre chose.

Par quels moyens le pouvoir a-t-il réussi à imposer le silence, et donc cette amnésie ?

Sur le moment, il y a eu censure de la presse, avec l'empêchement des journalistes à se rendre sur les lieux de détention des Algériens, par exemple. Et puis très vite, les instructions judiciaires ont été closes sans aboutir. Il y en a eu une soixantaine, elles ont toutes débouché sur des non-lieux. Une volonté d'oubli judiciaire, qui s'est combinée avec les décrets d'amnistie, qui couvraient les faits de maintien de l'ordre en France, une difficulté à accéder aux archives, l'épuration d'un certain nombre de fonds... tout cela a contribué à ce phénomène d'occultation jusqu'à la fin des années 1970.

Par la suite, d'autres facteurs ont pris le relais. En 1961, Gaston Deferre, à l'époque sénateur, avait protesté de façon très vigoureuse contre la répression policière. Mais quand Jean-Louis Béninou, journaliste à Libération, va le voir pour lui demander de faire la lumière sur cet événement, au début des années 1980, M. Deferre, devenu ministre de l'intérieur, lui répond qu'il n'en est pas question. Il a fait le choix de ne pas ouvrir ce dossier.

Comment s'est finalement faite toute la lumière sur l'ampleur du massacre ?

A travers des publications, notamment. Le roman policier de Didier Daeninckx [Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1984], qui associe la recherche sur le passé de Maurice Papon sous l'Occupation à son rôle en 1961, ou des travaux d'historiens comme La Bataille de Paris, de Jean-luc Einaudi [1990, Seuil], ont joué un rôle. Et puis avec la constitution d'une association, Au nom de la mémoire, par des enfants issus de l'immigration algérienne, la mémoire a commencé à émerger.

La procès de Maurice Papon pour complicité de crimes contre l'humanité en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde pendant l'Occupation a certainement contribué à ouvrir le dossier du 17 octobre 1961 et à le faire surgir dans l'espace médiatique. Lors du procès Papon en 1997-1998, des témoins ont parlé de sa personnalité, de son rôle en Algérie et à la préfecture de police de Paris. Parmi eux, Jean-Luc Einaudi, qui a publié une tribune dans Le Monde du 20 mai 1998, où il employait le terme de "massacre" à propos du 17 octobre. Papon a trouvé bon de poursuivre Einaudi pour diffamation. Il a été débouté de sa plainte. Le terme de "massacre" a été considéré comme légitime par le tribunal. C'est un véritable tournant.

Comment expliquer que cette répression ait eu lieu alors que venaient de s'ouvrir les négociations d'Evian, qui allaient aboutir à l'indépendance de l'Algérie ?

Oui et aussi comment expliquer cette manif commandé par le FLM ! sinon que le FLM voulait aux accord avoir une superiorité et du poid!!!pour faire aboutir les accords en sa faveur hein!

Les négociations d'Evian entre des représentants français et ceux du FLN s'ouvrent en mai 1961. A ce moment-là, on pouvait penser que le sort de la guerre ne pouvait déboucher que sur une indépendance. C'était la volonté du général de Gaulle, approuvée par les Français et les Algériens. En janvier 1961 un référendum avait donné une très nette majorité (75 %) en France métropolitaine comme en Algérie en faveur de ce processus.

Mais cette politique était contestée par un certain nombre de forces, parfois au sein même de l'appareil d'Etat. Le premier ministre, Michel Debré, qui avait été dessaisi du dossier algérien par de Gaulle, avait insisté pour qu'on lui laisse celui du maintien de l'ordre en France métropolitaine, et il a pu déployer une action qui prenait le contre-pied de l'action mise en œuvre par le général de Gaulle.

Pour ce faire, il s'entoura de Roger Frey, nommé au ministère de l'intérieur en mai 1961 au moment où s'ouvrent les négociations d'Evian, en remplacement de Pierre Chafenet. Surtout, il obtient le remplacement fin août d'Edmond Michelet, le garde des sceaux, qui s'opposait aux méthodes brutales et illégales mises en œuvre par Papon. Il sera remplacé par Bernard Chenot, un homme jugé plus accommodant, ce qui laissera les mains libres à Papon pour se livrer à la répression du 17 octobre.

Le général de Gaulle, qui est arrivé au pouvoir avec l'aide de Michel Debré en 1958, est un peu prisonnier des conditions de son accession au pouvoir. Il essaye de préserver l'essentiel, c'est-à-dire la fin de la guerre via les négociations, et fait des concessions. Il cherche à garder à ses côtés des gens qui lui sont fidèles, quand bien même ces derniers désapprouveraient sa politique algérienne. Il fait donc savoir son mécontentement à Michel Debré au lendemain du 17 octobre, mais s'abstient de rendre publique sa désapprobation. Il garde le silence, et prolonge d'une certaine manière l'occultation de cet événement.

Propos recueillis par Soren Seelow

LeMonde

Est-ce que la réciprocité va avoir lieu ? Des dizaines de gardiens de la paix ont été assassinés par le FLN alors qu’ils rentraient à leur domicile après leur service. Des harkis ont été égorgés… des algériens qui refusaient de payer l’impôt révolutionnaire aussi.

Tout a fait véridique merci de me l'avoir rappelé aussi le FLM en a profité de jeté dans la seine ces victimes encombrantes bonne aubaine.

Modifié par papy75
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Constantinople Membre 18 329 messages
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Le FLN avait rispoté contre le couvre feu, tous les algériens devaient rentrer chez eux vers 20h00, il me semble et beaucoup avaient un travail la nuit, ce qui n'était pas possible, pour cela il y a eu cette manifestation.

Il y avait un couvre feu parce que les algériens se massacraient entre eux sur sol français, des morts entre algériens qu'on attribue toujours à la police française, qu'on ne parle plus de vérité historique dans cette mascarade de repentance que ce type à orchestré.

C’est bien mais pas assez. Le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a salué mercredi « les bonnes intentions » manifestées par la France pour tourner la page de la répression sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961 dont ont été victimes des citoyens algériens, mais sans oublier ces faits. Mais les Algériens attendent des excuses officielles pour les crimes coloniaux.<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; "><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; ">Le Premier ministre algérien, cité par l’agence officielle APS, a souligné que la visite attendue du président français François Hollande en Algérie dans le courant du mois de décembre prochain constituerait un gage de la volonté de tourner cette page de l’histoire sans toutefois signifier, a-t-il insisté, l’oubli.

Ben tient ! Le pire c'est qu'il serait capable de le faire, ce con....

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Il y avait un couvre feu parce que les algériens se massacraient entre eux sur sol français, des morts entre algériens qu'on attribue toujours à la police française, qu'on ne parle plus de vérité historique dans cette mascarade de repentance que ce type à orchestré.

Ben tient ! Le pire c'est qu'il serait capable de le faire, ce con....

S'il y avait un couvre feu, c'est à cause du FLN, non à cause de ces manifestants pacifiques.

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Papy75, qu'il y en ait eu de gauche ou de droite... ce qui est important c'est que plusieurs ont reconnu ses faits. Jean Luc Einaudi a gagné son procès contre Papon, il y a eu deux archivistes qui ont donné des preuves accablantes à l'époque. Après que le FLN a aussi ses tords, certainement mais comme je l'ai dit, le plus important n'est pas d'accuser qui que ce soit mais qu'il y ait une reconnaissance de ces morts pour les familles concernées et on ne peut pas nier qu'à l'époque, la police a mal agit envers ses manifestants. Après si cela s'est passé comme ça, c'est qu'il y a eu des problèmes avec la police et le FLN ou autres mais beaucoup d'innocents ont été tués ce jour là.

Modifié par samira123
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vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
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Hollande va plus diviser que rassembler . Selon lui …..accompagné en cela par l’intelligentsia de gauche sur ce sujet, il n’ y a que des bons morts: ceux qui étaient sous la coupe du FLN

Les autres on en parle pas. Des milliers d’algériens tués par le FLN des femmes kidnappées pour alimenter leurs bordels et j’en passe. Est-ce qu’arrivé sur le sol Algérien il va demander à la dictature en place de reconnaitre les crimes commis pendant cette période ? On peut en douter …parce qu’il a besoin des tortionnaires pour contrer les islamistes du nord-mali qui pourraient à plus ou mois long termes mettre en péril les intérêts français dans cette partie du monde. Qui a dit que la fancafrique c’était fini……?

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
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Ceux qui ont la pauvreté argumentaire de ramener le FN sur le tapis alors qu'il n'a strictement aucun rapport avec la conversation, iront-ils jusqu'à accuser l'historien Jean-Paul Brunet d'être "d'extrême droite" alors qu'il fut engagé par le gouvernement Jospin pour travailler sur les archives du 17 octobre 1961...

Parceque eux ils connaissent la vraie histoire alors que personne n'a accès aux archives !

C'est faux : merci de démontrer votre méconnaissance du sujet. Les historiens que je cite ont eu accès aux archives. En 1997, Chevènement ministre de l'intérieur du gouvernement Jospin a fait ouvrir les archives sans attendre le délai fixé des soixante ans. Il mandate alors Jean-Paul Brunet et quelques autres historiens pour travailler sur ces archives. Conclusion :

- En 1998, le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern qu’il chargea de faire la lumière sur ces évènements. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière des accusations portées contre la police française[2]. Or, ce rapport consultable sur le net n’a visiblement pas été lu par François Hollande.

- En 1999, Jean-Paul Brunet, universitaire spécialiste de la période, publia un livre extrêmement documenté qui démontait la thèse du « massacre » du 17 octobre (Brunet, J-P., Police contre FLN. Le drame d’octobre 1961.Paris).

- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n’a jamais existé.

Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms…

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C'est, une vaste enquête à -laquelle s'est livré J.-F Brunet pour resituer la vérité historique. A l'aide d'archives jusqu'ici interdites, notamment celles de la Préfecture de Police, il a pu reconstituer la manifestation du 17 octobre, le climat de haine et de terreur qui régnait alors, les pressions du FLN sur les ressortissants algériens et le comportement d'une police à laquelle son patron avait laissé toute liberté. Si le nombre de morts est moins spectaculaire que ce que certains ont pu dire, l'ouvrage apporte une vaste moisson d'informations dont certaines, étonnantes, contribuent à saisir les ingrédients du drame d'octobre. Au-delà, il explique la « mauvaise conscience » algérienne de la France.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
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Pour ceux que la vérité historique intéresse, tout est dit dans cet article du Figaro :

forum

17 octobre 1961 : «La tension était extrême»

18/10/2012

INTERVIEW

    Jean-Paul Brunet, auteur de Police contre FLN, le drame du 17 octobre 1961, affirme que Maurice Papon a eu le tort de se laisser surprendre par l'ampleur de la manifestation.

LE FIGARO. - Comment expliquer le drame du 17 octobre 1961?

Jean-Paul BRUNET. - La guerre d'Algérie durait depuis sept ans. De Gaulle menait des négociations avec le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne), tandis que le FLN commettait de fréquents attentats contre la police parisienne. Les forces de l'ordre avaient déploré 48 tués et 140 blessés entre 1958 et 1961. La tension était extrême. Des barrières de béton armé et des guérites en ciment entouraient les commissariats. Certains agents étaient tentés de ne plus obéir à leur hiérarchie et de se faire justice eux-mêmes.

Quelle est la responsabilité de Maurice Papon, préfet de police de l'époque?

Sa responsabilité est pleinement engagée, mais il ne faut pas trop personnaliser cette affaire. Le préfet n'a fait qu'obéir aux instructions du général de Gaulle en réprimant la manifestation.

Pour le chef de l'État, il était hors de question de laisser le FLN faire une démonstration de force en plein Paris.

Papon a eu le tort de se laisser surprendre par la manifestation. Il n'en a été averti qu'au petit matin du 17 octobre et disposait de peu d'hommes pour réagir. Ce fait a joué un rôle non négligeable. Moins les policiers sont nombreux face à une manifestation, plus le risque existe qu'ils se montrent violents pour la contenir. En outre,

Papon avait tenu des propos très douteux qui semblaient encourager les policiers à commettre des bavures et promettre de les couvrir.

Que s'est-il passé exactement ?

Le soir du 17 octobre, alors que la nuit était tombée, 20 000 à 30 000 Algériens encadrés par le FLN se rendent à Paris par toutes les voies d'accès. Certains sont venus sous la contrainte, de peur des représailles en cas de refus. Mais le FLN était aussi en train de réussir à fédérer le sentiment nationaliste des Algériens en métropole.

Au pont de Neuilly, le choc avec la police a été terrible. Le jour même, on ne compte que 4 ou 5 victimes parmi les manifestants. Mais plus de 11 000 sont arrêtés et internés. Une partie d'entre eux vont être passés à tabac le lendemain. En totalisant les morts du 17 octobre, ceux du 18, les blessés ultérieurement décédés et les victimes supposées d'éléments incontrôlés de la police en dehors de la manifestation, j'évalue les victimes à 14 certaines, 8 vraisemblables, 4 probables et 6 possibles, soit un total de 32 en comptant large.

Le chiffre de plusieurs centaines de victimes, souvent avancé, serait donc sans fondement ?

On n'arrive à ce chiffre fantaisiste qu'en attribuant à la police des meurtres d'Algériens perpétrés par le FLN, qui cherchait à raffermir son contrôle sur les Algériens en métropole. Le FLN tuait des Algériens qui refusaient de rejoindre ses rangs, de payer leurs «cotisations» ou d'observer les préceptes coraniques. Des militants du mouvement rival de Messali Hadj ont aussi été assassinés au cours de ces semaines. Au total, plusieurs milliers d'Algériens ont été tués par le FLN en métropole pendant la guerre d'Algérie.

Que pensez-vous de l'idée de repentance ?

Pour un historien, cette notion n'a pas de sens. Je suis atterré de voir ma discipline instrumentalisée pour conforter des positions moralisantes ou politiques. L'histoire n'a pas à porter de jugement moral, mais à tenter d'expliquer comment les événements ont pu survenir.

L'article...

forum Source: Le Figaro
Modifié par Hussard Noir
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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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Bon ok les journalistes,les rescapés mentent,les élus aussi,les photographes itou,tous les politiques aujourd'hui mis a part MLP le reconnaissent mais non c'est une manipulation de la gauche.:smile2:

Lorsque l'on parle d'Histoire, il est normal que les historiens aient prééminence.

Les journalistes ne sont pas des historiens. Leur façon de travailler sur les évènements diffèrent complètement. Aujourd'hui plus encore qu'auparavant. Les rescapés... Il faut toujours se méfier des témoignages. Pas les rejeter, mais s'en méfier. D'ailleurs la justice a le même point de vue: le témoignage oral n'est pas suffisant en général.

Par ailleurs, que faites-vous des témoignages qui nous disent que le FLN obligeait les gens à participer?

Les élus, les politiques... Non mais franchement! S'il y a bien un domaine où les élus devraient la fermer c'est en Histoire. S'il y en a bien qui manipulent toujours l'Histoire, ce sont eux. Alors que les politiciens reconnaissent ces évènements serait presque une garantie de manipulation.

Pour ceux que la vérité historique intéresse,

La vérité, c'est un truc de fasciste. :o°

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
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Lorsque l'on parle d'Histoire, il est normal que les historiens aient prééminence.

Les journalistes ne sont pas des historiens. Leur façon de travailler sur les évènements diffèrent complètement. Aujourd'hui plus encore qu'auparavant. Les rescapés... Il faut toujours se méfier des témoignages. Pas les rejeter, mais s'en méfier. D'ailleurs la justice a le même point de vue: le témoignage oral n'est pas suffisant en général.

Par ailleurs, que faites-vous des témoignages qui nous disent que le FLN obligeait les gens à participer?

Les élus, les politiques... Non mais franchement! S'il y a bien un domaine où les élus devraient la fermer c'est en Histoire. S'il y en a bien qui manipulent toujours l'Histoire, ce sont eux. Alors que les politiciens reconnaissent ces évènements serait presque une garantie de manipulation.

La vérité, c'est un truc de fasciste. :o°

Moi qui a vécu ces évènements de près, je suis d'accord avec le récit de Brunet il est totalement véridique .

Modifié par papy75
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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

François Normal, lorsqu’il sera en face des chefs de la dictature ,demandera-t-il à ces derniers s’ils veulent bien demander pardon pour l’assassinat des moines de tibhirine, par exemple.

On pensait avoir touché le fond avec l’ex…malheureusement…. le fond est plus bas qu’on ne le pensait..

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Ceux qui ont la pauvreté argumentaire de ramener le FN sur le tapis alors qu'il n'a strictement aucun rapport avec la conversation, iront-ils jusqu'à accuser l'historien Jean-Paul Brunet d'être "d'extrême droite" alors qu'il fut engagé par le gouvernement Jospin pour travailler sur les archives du 17 octobre 1961...

Si je parle du FHaine c'est parce que Brunet alimente leur thèse sur cette affaire et qu'il n'y a pas de hasard, si tu t’intéresse au personnage tu constatera qu'il a beaucoup écrit pour l’extrême droite.

Que Jospin a fait appel a lui c'est possible comme Sarko a fait appel a Buisson.:sleep:

Papy75, qu'il y en ait eu de gauche ou de droite... ce qui est important c'est que plusieurs ont reconnu ses faits. Jean Luc Einaudi a gagné son procès contre Papon, il y a eu deux archivistes qui ont donné des preuves accablantes à l'époque. Après que le FLN a aussi ses tords, certainement mais comme je l'ai dit, le plus important n'est pas d'accuser qui que ce soit mais qu'il y ait une reconnaissance de ces morts pour les familles concernées et on ne peut pas nier qu'à l'époque, la police a mal agit envers ses manifestants. Après si cela s'est passé comme ça, c'est qu'il y a eu des problèmes avec la police et le FLN ou autres mais beaucoup d'innocents ont été tués ce jour là.

:plus:

Modifié par transporteur
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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Si je parle du FHaine c'est parce que Brunet alimente leur thèse sur cette affaire et qu'il n'y a pas de hasard, si tu t’intéresse au personnage tu constatera qu'il a beaucoup écrit pour l’extrême droite.

Que Jospin a fait appel a lui c'est possible comme Sarko a fait appel a Buisson.:sleep:

:plus:

Jean-Paul Brunet né vers 1940 est un historien français du temps présent, spécialisé d'abord dans le socialisme et le communisme en France, puis des archives de la préfecture de police de Paris pendant la Guerre d'Algérie.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

La vérité historique n'a pas de couleur politique, contrairement aux discours gerbants du vel d'hiv et du 17 octobre de François Hollande qui manipule l'histoire pour ses propres besoin et sa propre idéologie.

Si on veut sortir les cadavres du placard, sortons les pour de bons, arrêtons de donner des chiffrés fantaisistes complètements fous, dénombrons le nombre de policiers tués, dénombrons le nombre d'algériens tués, torturés, et rackettés sur sol français aussi par d'autres algériens : Le couvre feu avait une bonne raison d'exister je le rappelle, les algériens s'entretuaient entre eux.

Modifié par Constantinople
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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Ceux qui ont la pauvreté argumentaire de ramener le FN sur le tapis alors qu'il n'a strictement aucun rapport avec la conversation, iront-ils jusqu'à accuser l'historien Jean-Paul Brunet d'être "d'extrême droite" alors qu'il fut engagé par le gouvernement Jospin pour travailler sur les archives du 17 octobre 1961...

Je faisais référence a Bernard Lugan dont tu te servais comme référence pas Brunet autant pour moi dans le fil de la discussion je me suis embrouillé sur les noms.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Je faisais référence a Bernard Lugan dont tu te servais comme référence pas Brunet autant pour moi dans le fil de la discussion je me suis embrouillé sur les noms.

cela m'arrive aussi .

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Je faisais référence a Bernard Lugan dont tu te servais comme référence pas Brunet autant pour moi dans le fil de la discussion je me suis embrouillé sur les noms.

En effet, et Bernard Lugan ne fait que citer le travail de Jean-Paul Brunet duquel vous n'aurez rien de mesquin à lui reprocher.

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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:rofl:

Je me suis écroulé par terre en lisant ça.

Les premiers mot de l'article: "Officiellement, il y a eu trois morts. Mais l'historien Jean-Luc Einaudi a chiffré à plusieurs centaines le nombre d'Algériens tués le 17 octobre 1961 lors d'une manifestation du FLN à Paris"

Or on a déjà dis plus haut que ce cher Jean-Luc avait trafiqué sa liste de morts et son ouvrage.

Comme source, y'a mieux.

Ensuite, on a quoi? Un témoignage d'un "sympathisant français de la cause nationaliste algérienne". Bref, un traître, quoi. Quelle témoignage!

Et puis ce qui me fait le plus rire ... c'est de voir transporteur essayer de lutter contre des historiens avec ... un article de presse! Hilarant!

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Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Plus tard, les photographies d'Elie Kagan, un des rares journalistes à couvrir les événements cette nuit-là, témoigneront de l'horreur. En 1991, Jean-Luc Einaudi publie "La Bataille de Paris, 17 octobre 1961" (Seuil). Lors du procès Papon, il témoigne et relance l'affaire. L'ancien préfet de police porte plainte en diffamation. Jean-Luc Einaudi gagne ce procès, ce qui permettra d'établir officiellement la réalité du massacre, et d'ouvrir les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, des Fonds d’action sociale. Le bilan de la terrible nuit du 17 octobre 1961, après trente ans de censure -malgré deux livres qui circulaient sous le manteau dès 1962- sera enfin établi: 200 morts, 200 disparus, hommes, femmes, enfants. 12.000 arrestations. 2.000 Algériens envoyés dans le camp d'internement de Béni Messous, à Alger.

NouvelObservateur

jean Luc Einaudi a gagné son procès ce qui permettra d'établir officiellement la réalité du massacre.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Merci de me servir sur un plateau le militant communiste (et accessoirement fossoyeur de l'histoire) Jean-Luc Einaudi, car toute la manipulation de l'histoire du 17 octobre 1961 part de lui.

En 1991, quand le militant communiste Jean-Luc Einaudi a écrit son torchon, les archives n'étaient pas accessibles. Ce n'est qu'en 1997 que le gouvernement Jospin a fait ouvrir les archives, en engageant Jean-Paul Brunet et d'autres historiens pour y travailler.

Conclusion : Jean-Paul Brunet, archives en main, a démonté point par point l'imposture de Jean-Luc Einaudi.

- En 2003, le même Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, document qui sert de point de départ à J.L Einaudi, auteur du livre sur lequel repose toute la manipulation (Octobre 1961, un massacre à Paris), n’a jamais existé.

Reprenant la liste des morts donnée par Einaudi, il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms…

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