Aimes-tu ton prochain comme toi-même?

Cela suppose, vous l'aurez noté, que beaucoup d'entre nous se détestent eux-mêmes.

Soit! Laissons ceux-ci de côté.

Aimer son prochain comme soi-même.

Cette petite phrase/doctrine fait-elle encore écho chez quelques-uns ou....?

Par extension, faut-il être Chrétien pour agir en Chrétien?

Et puis concrètement, ça se traduit comment, au quotidien, l'amour de son prochain?

Merci.

Je dirais que je suis à priori quelqu'un qui a tendance à croire en la bonté humaine et à aimer "l'autre" ... mais que je déchante malheureusement bien trop souvent !

Pour moi, aimer son prochain c'est avoir naturellement envie de lui rendre service (aider une vieille dame à traverser la rue ou une personne à porter ses courses...ect...), de lui faire plaisir ou de sourire à quelqu'un que l'on ne connait pas, juste comme ça. Mais cela devient de plus en plus difficile d'agir comme ça sans paraître intéressé ou franchement bizarre

Bonjour,

Sujet interessant, ma réponse serait qu'il n'y a pas besoin d'être Chrétien pour suivre cet enseignement.

Pour moi, au quotidien l'amour pour son prochain se traduit tout d'abord par la bonne humeur, la jovialité, la politesse et le respect.

Moi au quotidien j'essaye de sourire tout le temps et à tout le monde, de dire bonjour le plus possible etc....

Sinon j'essaye de toujours me mettre à la place de la personne en face quand je fait quelque chose.

J'essaye d'être le plus possible à l'écoute des réactions des autres.

Voila c'est tout ce qui me vient à l'esprit je rajouterais si d'autre chose me vienne en tête

Bonne journée

Autant je peux aimer certaines personnes, autant je peux ne pas aimer voir en détester certaines ...

Si je n'aime pas mon prochain, je me console en me disant que j'aimerai peut être davantage le prochain.

Et si je n'ai pas toujours aimé mon prochain, j'ai souvent davantage aimé ma prochaine.

Pourtant ce n'était la prochaine que rétrospectivement et avant que je ne trouve la prochaine évidemment.

Et je crois qu'au final, ça m'a réconcilié avec mon prochain.

J'ai pigé la question !

La dame de la poste, elle dit "au suivant !" Le gars qui était le prochain dans la file d'attente s'avance vers le guichet et celui qui suivait devient alors le prochain. Les suivants attendront encore un peu pour être à leur tour le prochain à qui la dame dira encore "au suivant !"

Moi, j'aime bien être le prochain à la poste, je me dis que ça avance cette queue qui n'en finit pas, pas vous ? Donc vous aimez être le prochain comme moi-même.

Voilà ! =^.^=

A La Poste : OUIIIIII

Chez le dentiste : NOOOOOOON

Trêve de plaisanterie, on est beaucoup moins tolérant avec les autres qu'avec soi-même. On se trouve toujours mille et une excuses pour justifier notre comportement.... Surtout quand on est border-line. Par contre, les autres tant que tout roule, on les aime, on les adore mais lorsqu'un problème surgit...

J'ai déjà discuté avec des chrétiens qui me soutenaient que seuls les chrétiens étaient vraiment bons et altruistes, parce qu'ils veulent plaire à leur dieu tout puissant et ne pas cramer en enfer, ce qui suppose que pour ces personnes on ne fait le bien autour de soi que dans la crainte de quelque chose, bref, quelle hypocrisie. Personnellement je ne suis pas chrétienne du tout, je n'adhère à aucune religion et faut croire que je n'ai pas besoin de ça pour aimer tout le monde, sauf les connards qui devraient cramer en enfer.

Dieu préfère les bons athées aux chrétiens haineux. Cette phrase est vieille, mais résume très bien la réflexion.

Non, on n'a pas besoin d'être chrétien pour considérer que des enseignements chrétiens sont pertinents.

Aimer son prochain comme soi-même se traduit notamment par ne pas faire à autrui ce que l'on ne voudrait pas que l'on nous fasse, mais aussi et surtout par faire à autrui ce que l'on aimerait que l'on fasse pour nous. Cela va de l'action la plus banale de tenir la porte à quelqu'un derrière soi à d'autres actes bien plus "significatifs".

Non, on n'a pas besoin d'être chrétien pour considérer que des enseignements chrétiens sont pertinents.

Mieux, on n'a même pas besoin d'être au courant que le christianisme existe pour être altruiste.

Oui, il faut essayer d'aimer son prochain, mais sans trop se faire des illusions..! Aimer tout le monde c'est être aussi un peu simplet..!

Si vous laissez une veille dame passer devant vous à la caisse d'un supermarché, il va de soit qu'elle vous dise merci.. Mais si elle vous regarde d'un air hautain en se disant que c'est son droit, là je dit ;"négatif", la prochaine fois, elle ira se faire foutre..!!

Pour aimer les autres, il faut d'abord avoir confiance, et savoir à peu près à qui on a affaire ..!!

J'ai déjà discuté avec des chrétiens qui me soutenaient que seuls les chrétiens étaient vraiment bons et altruistes, parce qu'ils veulent plaire à leur dieu tout puissant et ne pas cramer en enfer, ce qui suppose que pour ces personnes on ne fait le bien autour de soi que dans la crainte de quelque chose, bref, quelle hypocrisie. Personnellement je ne suis pas chrétienne du tout, je n'adhère à aucune religion et faut croire que je n'ai pas besoin de ça pour aimer tout le monde, sauf les connards qui devraient cramer en enfer.

rires!

Je savais pas qu'il y avait que les chrétiens qui aimaient leurs prochains ,les autres non !

Musulman , juif, athé, boudhiste et j'en passe, eux n'aiment personne, curieux préjugés, ou alors j'ai rien compris au film

Je tombe par hasard sur ce thread fort intéressant, par vos réactions déjà – ce qui est assez interpellant.

Un peu d’histoire :

Tu aimeraston prochain comme toi-même"

Vayiqra (Lévitique) 19, 18 dans la 30eParacha : Qéddochim "Soyez saints"

Cette mitsva est l'une des plus connues. Hélas, depuis des siècles, un fond d'antisémitisme chrétien a réussi à faire croire au monde que cela n'est pas écrit dans la Torah, mais dans le texte nouveau de l'autre religion,en ajoutant que les Juifs n'avaient que la crainte, la lettre et pas l'esprit.

La phrase initiale à son importance, aimer l’autre comme soi même.

Comment aimer si on ne connaît pas, comment s’aimer si on n’acceptes pas de se connaître soi-même, et qu’on se voile la face sur une facette de notre personnalité qui ne nous plait pas ou qu’on refuse de reconnaître ?

Dés lors si on n’arrive pas à s’aimer soi même, comment pourrait-on aimer l’autre ?

vaste débat et vaste problème de se dire qu’on pourrait ne pas être mieux que celui qu’on passe son temps à juger ?

Ce que je trouve étonnant, c'est la puissance du concept 'aimer son prochain' rapporté au fait que la plupart des communautés ont du mal à simplement pouvoir se supporter.

D'ailleurs, je trouve la position de Tolérance frileuse rapport à la position d'Amour.

Et pourtant, elle me semble déjà très avancée dans ce bas monde.

Quant on rappelle le 'Tu ne tueras point', c'est qu'on est bien loin du 'Aimons nous les uns les autres'.

Bref, Peace and love my friends.

le concept initial est encore plus fort:

«aimer l'autre comme soi-même» la vrai difficulté et de se connaître et de continuer à s'aimer, partant aimer l'autre comme on s'aime soi même devient assez ardu.

J'ai toujours été dans le sens de la règle d'or : la réciprocité

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_de_r%C3%A9ciprocit%C3%A9

Et quand on applique cette règle à sois même, que n'importe quel mollusque peut comprendre, mais que l'on se trouve face à des gens de pure mauvaise foi, qui ne la respecte pas, je suis pour la loi du Talion :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Talion

A mes yeux, voilà le fameux combo qui rendrait le monde différent....

On peut toujours rêver...

Je voudrais pas casser le mythe, mais le principe de réciprocité à ses limites et faire ce qu'on aimerait qu'on nous fasse peut avoir des conséquences étonnantes.

Certains veulent être reconnus pour leur travail, d'autres pour leurs valeurs, d'autres pour leur personnalité, d'autres pour leur jovialité, d'autres pour leur image, d'autres pour leur implication etc etc

Et il y a beaucoup de différences dans le caractère des individus.

Dites à une première personne au travail qu'elle est élégante aujourd'hui et vous la verrez peut être vous faire un grand sourire en vous remerciant pour votre bon goût naturel et coutumier et ça lui donnera un petit brin d'énergie en plus.

Dites le à une seconde personne et vous la verrez peut être se renfrogner en pensant que cette andouille qui complimente ferait mieux de voir le boulot abattu plutôt que la jupe portée et que vous êtes un rustre incapable de voir les compétences.

Croyez moi ou pas, il faut faire aux gens le bien qu'ils voudraient qu'on leur fasse et non pas celui que vous voudriez qu'on vous fasse.

Et c'est bien plus difficile.

Merci pour cette analyse.

Croyez moi ou pas, il faut faire aux gens le bien qu'ils voudraient qu'on leur fasse et non pas celui que vous voudriez qu'on vous fasse.

C'est, à mon sens, semi-exact.

En effet, il est exact que tout le monde ne recherche pas la même chose. Mais parallèlement, il est exact aussi qu'un individu n'a pas à se considérer comme devant aider tout but à être atteint.

À mon sens, l'aide à une personne doit être, effectivement, tu as raison, selon ce qu'elle souhaiterait, MAIS tempéré par nos valeurs.

Aimer son prochain comme soi-même implique donc à la fois le respect de l'autre, mais aussi de soi, et c'est surtout cet équilibre qui est difficile à obtenir. Certains décident de s'aimer soi, et donc deviennent coercitif. D'autres décident d'aimer l'autre, et s'y perdent.

De là, au final, ne peut-on pas dire qu'aimer son prochain comme soi-même, n'est pas un rapport d'égalité, mais un rapport d'équité ? C'est à dire qu'il ne faut pas s'aimer comme on aime l'autre, mais s'aimer AUTANT que l'on aime l'autre ?

Cette discussion est intéressante.