Peut-on consciemment passer à côté de sa propre vie ?

Salut les gens!

attention la pour le coup, mon cerveau a surchauffé sur ce topic special que je viens de vous pondre:

Que signifie pour vous le fait de passer a coté de sa vie?

>est ce le fait de trop priviligier sa vie professionelle a sa famille (foyer)?

manque d'equilibre dans ses projets de vies?

>est ce le fait d'adopter une attitude attentiste du bonheur entant qu'etat parfait et utopique?

constamment se dire que c'est demain qu'on sera vraiment heureux?

>est ce le fait de trop penser, de tout analyser systematique, d'etre obsede par la metaphysique?

(c'est bien la ma pire malediction semble t-il)

pouvez vous alors concevoir qu'une personne puisse VOLONTAIREMENT passer a coté de sa vie? c'est a dire qu'elle se rendrait parfaitement compte que ca ne va pas, que ca ne le convient pas, mais pourtant semblerait se complaire dans une telle situation!

est ce possible de s'auto-nuire et s'auto-detruire de la sorte?

Comment?

Pourquoi?

a vos claviers pour une joyeuse partie de prise de tete si vous le voulez bien!

:gurp:

et merci d'avance pour vos contributions!

qui a dit "c'est à l'heure de notre mort qu'on se rend compte qu'on n'a pas vécu" ou quelque chose dans ce genre ?

c'est un grand sujet, nous sommes tous concernés, il me vient tellement de réponses, attends, il faut que je réfléchisse, c'est trop.

Dès l'instant où l'on est profondément conscient que chaque instant , chaque seconde qui passe ne reviendra JAMAIS, il est fortement conseillé de faire un choix ...de vie, justement.

Et il y a autant de choix différents que d'individus différents. Donc , difficile de donner une réponse globale, à moins que chaque forumeur ne réponde pour son cas personnel, sans compter les quelques milliards qui ne répondront pas.

En considérant que le bonheur dépend de chacun, et que la vie, c'est le bonheur (surtout?), je dirais que la personne qui passe à côté de sa vie est celle qui ne correspond pas vraiment à sa vie, ce qui peut paraître compliqué, mais est extrêmement simple.

Le souci étant qu'on associe le fait de réussir sa vie à une vie qui est bien remplie. Plus tu en fais, plus tu es heureux, comme si le bonheur était un peu la fuite de l'ennui. Et, je doute que ce soit ceci. Pour tout le monde, en tout cas.

Dit plus simplement, une vie réussie est une vie où on aime ce qu'on fait, qu'importe ce à quoi ce "fait" rapporte.

oui, tout à fait, la réponse est oui.

au nom de quoi ? pour passer pour quelqu'un de "normal", se conformer à la norme imposée par la pression sociale.

pouvez vous alors concevoir qu'une personne puisse VOLONTAIREMENT passer a coté de sa vie? c'est a dire qu'elle se rendrait parfaitement compte que ca ne va pas, que ca ne le convient pas, mais pourtant semblerait se complaire dans une telle situation!

est ce possible de s'auto-nuire et s'auto-detruire de la sorte?

Certains se suicident bien.

et d'autres mal...

Passer à côté de sa vie?

La servitude volontaire dont parlait Etienne de la Boétie est encore dominante aujourd'hui. Oui, les gens passent parfois à côté de leur vie, fatigués d'avance par l'effort qu'aurait constitué le fait de reflechir par eux-même. Rester dans ce conformisme végétatif, ne pas essayer de raisonner ni d'apprendre, oui, c'est passer à côté de sa vie.

"Trop penser" comme tu dis, c'est aussi ça la vie. Celui qui analyse et reflechis ne regarde pas passer sa vie comme s'il était spectateur et passif, il est acteur, je veux dire, il est vivant! "Je pense donc je suis".

Je ne sais pas si ce que je dis est très clair mdr, mais au moins j'aurais tenté ah ah!

En effet, il est tout à fait possible de passer à côté de sa vie et ce, de manière consciente (et qui plus est, dans l'incapacité de changer les choses). De nos jours, " vivre sa vie " comme on l'entend est un luxe il ne faut pas se le cacher. Tu soulèves une excellente question qui est un véritable débat de société à l'heure actuelle

Combien de personnes se lèvent tous les matins pour se rendre à un boulot qu'ils n'aiment pas plus que ça ? Combien de personnes rêvent de telle ou telle chose avec cette petite voix intérieure qui leur confie : " Et mon/ma grand(e), ça c'est pour dans une autre vie ... Reviens un peu sur terre maintenant ! " Voici un des plus grands échecs de notre société qui prône la liberté pour tous mais qui en définitive, s'avère être un leurre pour maintenir les moutons bien sagement dans leur cage.

c'est simple de passer a coté de sa vie quand on travaille 5j/7j

et qu'on fait 365 x par an

ça c'est exactement l'equation de passer à coté de sa vie

pour la metaphysique les nde ou emi : experience de mort imminentes

ça pourait vachement aider

justement j'ai fait un topic dessus ici : experience mort imminente

moi je trouve que ça peut aider à regler pas mal de questions ?

Oui on peut passer consciemment à coté de sa vie

pourquoi?

parce qu'on réfléchit de trop pour trouver un moyen de vivre la vie qu'on veut selon certain moyen financier et le temps passe

la solution? Je suis ouvert à tout....

En considérant que le bonheur dépend de chacun, et que la vie, c'est le bonheur (surtout?), je dirais que la personne qui passe à côté de sa vie est celle qui ne correspond pas vraiment à sa vie, ce qui peut paraître compliqué, mais est extrêmement simple.

Le souci étant qu'on associe le fait de réussir sa vie à une vie qui est bien remplie. Plus tu en fais, plus tu es heureux, comme si le bonheur était un peu la fuite de l'ennui. Et, je doute que ce soit ceci. Pour tout le monde, en tout cas.

Dit plus simplement, une vie réussie est une vie où on aime ce qu'on fait, qu'importe ce à quoi ce "fait" rapporte.

Je me rends compte que je n'avais pas vraiment répondu à la question, ce matin, donc je vais essayer de corriger ça!

C'est en lisant les réponses venant ensuite que j'ai remarqué avoir négligé un détail plus qu'important, le "consciemment".

A vrai dire, cela ne change, selon la conception que j'en ai, rien du tout, puisque quelqu'un qui aura la vie qu'il souhaite ne se posera pas la question ou le saura, et que la personne ayant le sentiment de ne pas avoir la vie qu'elle désire en sera nécessairement consciente.

Cela laisse, du coup, la place à la situation : "je n'ai pas celle qu'il me faut, et je n'en suis pas conscient". Mais, le fait de ne pas l'être n'indique-t-il pas, d'une certaine façon, qu'on s'en satisfait, malgré tout, ou malgré nous? Autrement dit, elle n'existe pas, puisque la non correspondance d'une vie sous-entend la conscience de détails qu'on pense devoir corriger. La question de le pouvoir ou non ne se pose pas même, du coup.

Cependant, on pourrait objecter que certaines personnes, une fois "vieille", apparemment, disent être passées à côté de leurs vies. J'en doute, cependant. Quelqu'un qui souhaite vraiment une vie ne se donne-t-il pas les moyens de l'obtenir? Bien sûr, la nostalgie des rêves d'enfances, le sentiment de ne pas avoir fait grand chose, de ne pas avoir apporté grand chose, peut surgir. Mais, ce n'est là que nostalgie, justement, et non pas nécessité.

En gros, je dirais que chaque jour est à notre image, et que si nous pensons qu'il ne l'est, on cherchera forcément à le modifier.

Post intéressant Femzi, et d'accord avec la plupart des réponses.

Passer à côté de sa vie, ça peut-être aussi volontairement ignorer des personnes qui pourraient la changer, mais que l'on préfère snober, voir blesser, par suffisance et ignorance, parce-que l'on estime que l'on vaut mieux.

Les mois et les années passent, jusqu'à la désillusion, quand il est réellement trop tard...

au risque de ne pas avoir suffisament tenu compte des reponses precedentes je voudrais dire ceci:

savoir si l'on peut consciemment passer a coter de sa vie pose en filigrane la question de savoir a quelle point il "suffit" de vouloir pour pouvoir dans la vie.

car beaucoup ont soulignes ici avec pragmatisme le fait que si on est pas heureux de sa vie il faut la changer.

oui certes.

mais c'est toujours plus facile a dire qu'a faire ce genre de sage conseil. sachant que ce n'est pas toujours qu'une question de (bonnne/mauvaise) volonte tant les circonstances peuvent nous depasser.

enfin bref moi je ne dirai qu'une chose:

c'est que bien qu'avoir deja conscience de sa mauvaise situation est une bonne chose, pouvoir l'ameliorer est une autre paire de manche!

:gurp:

(ou alors c'est encore moi qui ai l'art de me compliquer la vie)

Que chacun mène sa vie comme il l'entend, du moment que la Loi n'est pas enfreinte.

On m'a déjà dit que je passais à côté de ma vie, mais j'en ai rien à foutre. Enfin si j'en ai à foutre, mais je ne veux pas... enfin c'est compliqué à expliquer. Evidemment, ça m'emmerde si je passe pour un coincé, j'essaie de ne pas passer pour ça, mais d'un autre côté j'ai une morale assez rigide qui ne laisse pas la place à certaines choses....

Notre société est trop hédoniste de toute façon...

Je ne crois pas à l'hedonisme de notre société.

je pense plutôt qu'elle incite les êtres à une avidité, une boulimie d'immédiateté.

Ce qui éloigne ces personnes des véritables plaisirs de la vie qui résident souvent dans le temps que l'on dispense à les savourer.

c'est une approche interressante que tu avances la Bran Ruz.

tu estimes donc que le consumerisme est incompatible qui rime avec immediatete est incompatible avec le plaisir zen et lent de savourer quelque chose.

ca pose donc deux questions en une seule:

s'il existe des plaisirs "meilleurs" que d'autres, au nom de quoi pourrait on les classer.

concretement par exemple pourquoi deguster durant une heure dans un restaurant gastronomique serait meilleur que de bouffer en dix minutes dans un fast food.

n'est ce pas la un pure jugement de valeur subjectif?

quand je travaillais je me disais ,quand je serais a la retraite je ferais tout ce que j'aime et que je n'ai pas pu faire ,et aujourd'hui ,je ne travaille plus ,et je ne me souviens plus de ce que j'aimais,boulot dodo ,te faconne de maniére a te vider de toute envie de recherche du bonheur ,lobotomisé! donc il faut que je me reconstruise ,que j ouvre a nouveau les yeux que je fasse le ménage dans ma tete ,que j'elimine ce conditionnement qui m'a enlever toute personnalité de mon moi reel ,mais en aurai je la force ?je vais essayé .

Oui.

et Non.

Au sens social, oui, on peut passer à coté de sa vie, c'est à dire ne pas aimer sa vie mais la vivre quand même, emberlificoté dans la société que nous sommes, mais d'autres ont déjà soutenus cette thèse ici.

Mais dans l'absolu, c'est une expression qui n'a pas réellement de sens concret. On ne passe pas à coté de sa vie, on la vit pleinement, intégralement, individuellement. On est LA "personne" qui vit notre vie, indéniablement. Au final, si tout se résume à nos choix (comme la notion de libre arbitre nous le laisse entendre) et à leurs conséquences sur nos vie, on est complètement dans notre vie, pas à coté.

Qu'on puisse juger à un moment qu'on aimerait en avoir une autre est une chose. Cependant, si l'on croie en l'éternité de son âme au travers d'une succession de vies, et si on relativise notre vie (et l'inadéquation de nos espérances avec notre quotidien) vis à vis de cette éternité, on perçoit qu'on vit pleinement notre vie, on ne passe pas à coté, on est en plein dedans.

C'est bien raisonné

mais ne pas oublier que nous vivons à coté d'autre vie, nous subissons même ces influences

on vit dedans dans notre vie, mais on passe consciemment car ne pas agir sur toute les vies étexrieur , nous loupons obligatoirement un facteur de notre vie

si j'avais parler à telle personne, ou alors pas avec celle là mais avec une autre personne, ou si au lieu de chercher le kébab, je vais au mac do etc etc, on peut prendre autant d'exemple qu'il y' a de facteur.... Le temps est là pour nous rapeller qu'on peut pas tout vivre...

On ne passe jamais à côté de sa vie. On vit exactement ce que l'on souhaite, ce que l'on cherche, même si cela peut paraitre difficile à entendre pour ceux qui se sentent des victimes d'un système trop oppressant, je dis bien "on", dans notre ensemble.

Si nous avions un fondamental, celui de la solidarité, chacun de nos problèmes serait entendu par les autres, et chacun pourrait alors essayer de s'entraider et de se soutenir dans les différentes problématiques que nous rencontrons. Mais déjà d'une part la plupart des gens sont trop timides pour exposer leurs problèmes, mais en plus ceux qui les entendent sont trop individualistes pour faire quoique ce soit à part les écouter.

Si nous voulons qu'un changement se fasse, ce sera tous ensemble, ou il ne se passera jamais.