Aurélie Fillipetti enterre la Maison de l’Histoire de France

Aurélie Fillipetti enterre la Maison de l’Histoire de France

L’Histoire de France étant un concept douteux, elle ne saurait avoir de musée…

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a annoncé l’abandon du projet de la Maison de l’Histoire de France. Cette décision rendue publique le 24 août sur France Inter, et passée quasiment inaperçue, était selon elle, nécessaire pour deux grandes raisons : le projet coûtait trop cher et il était « contestable idéologiquement ». Si le premier argument peut aisément se comprendre dans une période de rigueur, le second est plus inquiétant.

Après avoir tant critiqué le débat sur l’identité nationale, les actions des ministres Besson ou Hortefeux, ou l’instrumentalisation par Nicolas Sarkozy du passé de notre pays, les socialistes au pouvoir avaient là l’occasion rêvée de donner leur propre vision de la nation, de l’Histoire et de l’identité françaises. Rien n’aurait été plus simple pour le nouveau gouvernement que de nommer, à la tête de ce musée national, un universitaire de confiance, qui puisse donner corps une vision « progressiste » de ces quelques 2000 dernières années ou, a minima, un historien « consensuel », difficilement contestable par la droite.

Pourquoi aucun de ces choix n’a-t-il été fait ? Eh bien parce qu’il fallait avant tout éliminer ce projet emblématique du sarkozysme porteur des germes d’une dérive « droitière et nationaliste ». Au passage, on prive l’ancien président de son musée personnel. S’il en voulait un à tout prix, il n’avait qu’à parier, à l’instar de ses quatre prédécesseurs, sur des thématiques moins bouillantes, tels que les Arts premiers ou contemporain, le patrimoine littéraire ou les volcans d’Auvergne.

Mais revenons à Aurélie Filippetti : en condamnant le projet pour cause de manque congénital de neutralité, la ministre expose, en creux, une vision alternative : il n’y a pas lieu de créer un musée de l’Histoire de France, puisque le socle sur lequel elle s’appuie – la nation – n’existe pas. Ses propos sur France Inter étaient visiblement inspirés par une pétition¹ condamnant le « cadre historiquement daté du projet, qui redouble une vision idéologique, celle de l’Etat-nation se légitimant par l’histoire ». Bref, au cas où vous ne l’auriez pas compris, Il ne saurait y avoir d’Histoire de France puisque la nation n’est pas un objet mais une construction idéologique.

Si le problème n’est pas le MHF, mais le concept même d’Histoire de France, pourquoi ne pas le dire ouvertement ? Peut-être parce que les Français, dans leur grande majorité, ne sont pas, contrairement à leurs gouvernants du moment, prêts à liquider, même au nom des oukases du vivre-ensemble, notre socle national et notre culture commune.

Le projet originel de MHF n’était pas dénué d’ambiguïtés. S’appuyer sur l’Histoire pour graver dans le marbre une vision par trop univoque et triomphante de la France était naïf, un peu absurde et fatalement générateur de polémiques. Dont acte. Mais nier l’existence de notre identité nationale, condamner l’idée même l’Histoire de France est encore pire.

On imagine que les intellectuels à l’origine de ce néo-sectarisme ont voulu exorciser à marche forcée les démons sarkozystes et leur relents pétainistes. L’attachement des Français à leur Histoire étant ce qu’il est, ils ont peut-être joué un très mauvais tour à la gauche. Faut-il rappeler qu’Eva Joly a commencé à dévisser dans les sondages à partir de ses déclarations abolitionnistes sur le défilé du 14 juillet ?

*Photo : quinn.anya

1. Pétition de dix historiens parue dans Le Monde le 21 octobre 2010. ↩

Tant mieux! ça coutera moins chère... pas elle non plus qui va rentrer dans l'histoire....

Je propose un autre article, qui n'est pas à charge et surtout qui ne verse pas dans l'invective : http://www.lejournal...e-de-france.php

Dans lequel on voit que ce qui est enterré, c'est la Maison de l'Histoire de France dans son concept d'origine, mais qu'un nouveau projet est à l'oeuvre :

Interrogée vendredi sur la MHF, la ministre a laissé entendre que le projet ne verrait pas le jour tel qu’il était prévu par l’ancienne équipe. Aurélie Filippetti s’oriente vers un programme d’expositions itinérantes, complété par un site internet appuyé par un comité scientifique.

(...)

La Maison de l’histoire de France pourrait prendre la forme « d’une mise en réseau » de différents musées nationaux à vocation historique. Le cœur de ce nouveau projet : organiser de façon régulière des expositions itinérantes dans l’hexagone sur le thème de l’écriture de l’histoire de France. Un groupement d’intérêt public avait été créé il y a quelques mois, constitué de neuf musées nationaux « à la rencontre de l’art et de l’histoire ».

Et puis d'abord, c'est quoi la source de cette "article" ?

Article de chiotte.

Un musée de l'UMP nationaliste serait moins hypocrite.

C'est pas l'Union Soviétique ici.

Ah, parce que l'histoire de France est propriété de l'UMP ?

Un musée de l'UMP nationaliste serait moins hypocrite.

C'est pas l'Union Soviétique ici.

non mais clair, l'histoire de la France version UMP (ou PS) on n'en a rien a branler !

Source de l'article : Le causeur, par Hélène Terrom doctorante en droit international

http://www.causeur.f...re-la-mhf,18927

Il n'y a pas d'histoire de France qui est un concept, avec l'état nation, "daté" : donc, on étudie "l'écriture de l'histoire de France", nuance.

Source de l'article : Le causeur, par Hélène Terrom doctorante en droit international

Donc pas une historienne mais une juriste "Assas" pur sucre.

Poubelle.

Si je me souviens bien, ledit musée n'avait rien d'historique, et ressemblait bien plus à un musée de propagande. Les historiens gueulaient contre le projet en cela qu'il n'avait d'historique que le nom.

En dehors de toutes considérations politiques.

Exception de Charles de Gaulle, président de la République élu au suffrage universel, tous les présidents, qui lui ont succédé, sont tous à l'origine de la création ou l'embellissement d'un musée spécifique.

Pompidou, avec le musée Beaubourg, mise en valeur de l’art contemporain. (une réussite)

Giscard d'Estaing avec le musée dans l'ancienne gare ferroviaire d'Orsay sur la période des impressionnistes et du romantisme du XIXe siècle.(une réussite)

Mitterrand avec la rénovation du Louvre et sa pyramide transparente (une réussite),

Chirac avec son musée des arts premiers. (une réussite)

Sarkozy pas de musée.

Hollande pas de musée. (vraisemblablement)

D’une part, la durée du mandat présidentiel est passé de 7 ans à 5 ans.

D’autre part, la crise économique contraint tous les présidents à venir dans les années prochaines à utiliser l’argent public avec circonspection et parcimonie.

Si la capitale française est incontestablement et depuis longtemps une ville musée, concentrée sur un petit territoire, et même si l'ambition d'un président est de laisser une trace historique de son règne éphémère pour la postérité, il serait absurde de créer systématiquement un musée tous les cinq ans.

Donc pas une historienne mais une juriste "Assas" pur sucre.

Poubelle.

Et vous êtes ? Historien ? Non, bon, je suppose que vous connaissez le chemin vers la poubelle.

Ah l'adorateur de Bling-Bling 1er s'énerve...

Voici ce qu'en pensent de VRAIS historiens : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/13/une-autre-voie-est-possible-pour-la-maison-de-l-histoire-de-france_1717633_3232.html

Un musée de plus ou de moins, on en a bien assez à faire vire en France... Aurélie Fillipetti se targue d'avoir réinstitué l'Histoire dans les cursus où elle avait été enlevée. C'est bien beau de vouloir un musée qui n'attirera que les touristes ou les déjà instruits de l'histoire de France mais le coeur du problème est la transmission de cette histoire, qui doit être une éducation et non une propagande d'état ou un culte nationaliste.

Dommage que la politique s'en mêle, il paraît que les français aiment bien leur histoire.

Mais cela va dans la droite ligne du déracinement voulu par les oligarques cosmopolites : pas d'histoire, pas de nation, pas de peuple, que des consommateurs qui s'amusent à glisser un papier tous les cinq ans .

En fait, on apprend que c'était un projet de Sarko le Hongrois donc de la méchante droite affreusement nationaliste.

Alors c'est sûr François le Batave ne donne pas suite. Et toute une rimbambelle d'intellos de gauche ou gauchisés, vu qu'ils écrivent dans le Monde, qui s'énervent ( à la poubelle )

On aura peut-être droit, à un musée de l'histoire avec toutes les figures de la gauche depuis la Révolution : ça c'est de l'histoire à la soviétique, bien rouge, bien politiquement Korrect, un peu comme le feu Seigneur de Montepellier qui fait de Lénine et Mao des statues colossales, ça c'est de la bonne mémoire historique, ou comme le passage à la trappe dans les manuels de Clovis ( qui se fait baptisé, oh malheur, un qui est devenu chrétien ), Charles Martel ( pensez-donc celui qui a mis un arrêt à l'invasion mahométane, horreur ! les p'tits immigrés comme ils vont stigmatisé, les pauvres ), de Louis XIV ( bien trop monarchique) , de Napoléon ( celui qui a trahit les idéaux de 89, l'ogre dictateur - par contre Lénine et Mao on peut ! )

Le mieux c'est de ne faire l'impasse sur rien : ou on enseigne tout ou on n'enseigne rien ( d'ailleurs seulement 70 % des élèves de troisième ont les bases en histoire ) mais pas une histoire de gauche ou une de droite ; c'est sûr faudra ques les petites têtes d'élèves se mettent à apprendre, mon dieu, mon dieu !)

Vous aurez peut-être droit à un traitement médicamenteux pour soigner vos hallucinations paranoïaque.

Lénine et Mao dans l'histoire de France, je vous demande un peu !:gurp:

A vous écouter, on a l'impression que la mission de transmission de l'Histoire de France reposait entièrement sur ce projet. On a l'impression que ce musée était la clé ultime pour faire de chaque français un historien patenté spécialité France.

Il existe plein de moyen de se frotter à l'histoire de France : école, livres, émissions télé et radio, jeux vidéo, encyclopédie, internet,...

Je vois plutôt ce musée comme une lubie inutile, à part à nourrir la fausse idée d'une gauche anti-française, anti-nationale et tyrannique. La grande majorité des français n'y aurait pas foutu les pieds et comme le souligne Enchantant, ce n'est pas le moment de dilapider l'argent public en marotte de la sorte.

De toute façon, le "Musée de l'histoire de France" existant déjà, cette Maison n'aurait été qu'un piètre doublon au final.

Même si Filippeti fait bien pitié sur certains débats actuels, elle a raison de mettre au panier ce pseudo projet culturel qui ne proposerait de toute façon rien de neuf.

le coeur du problème est la transmission de cette histoire, qui doit être une éducation et non une propagande d'état ou un culte nationaliste.

On est d'accord : et cette initiative est dans la droite ligné de l'idéologie politique vendue par les élites, la négation totale de l'état nation et le survol complétement optionnel de l'histoire de France sur le thème "notre histoire fut tachée de sang et fut dégoutante/fasciste/colonialiste jusqu'à la lumineuse Union Européenne.

Dommage que la politique s'en mêle, il paraît que les français aiment bien leur histoire.

Mais cela va dans la droite ligne du déracinement voulu par les oligarques cosmopolites : pas d'histoire, pas de nation, pas de peuple, que des consommateurs qui s'amusent à glisser un papier tous les cinq ans .

En fait, on apprend que c'était un projet de Sarko le Hongrois donc de la méchante droite affreusement nationaliste.

Alors c'est sûr François le Batave ne donne pas suite. Et toute une rimbambelle d'intellos de gauche ou gauchisés, vu qu'ils écrivent dans le Monde, qui s'énervent ( à la poubelle )

On aura peut-être droit, à un musée de l'histoire avec toutes les figures de la gauche depuis la Révolution : ça c'est de l'histoire à la soviétique, bien rouge, bien politiquement Korrect, un peu comme le feu Seigneur de Montepellier qui fait de Lénine et Mao des statues colossales, ça c'est de la bonne mémoire historique, ou comme le passage à la trappe dans les manuels de Clovis ( qui se fait baptisé, oh malheur, un qui est devenu chrétien ), Charles Martel ( pensez-donc celui qui a mis un arrêt à l'invasion mahométane, horreur ! les p'tits immigrés comme ils vont stigmatisé, les pauvres ), de Louis XIV ( bien trop monarchique) , de Napoléon ( celui qui a trahit les idéaux de 89, l'ogre dictateur - par contre Lénine et Mao on peut ! )

Le mieux c'est de ne faire l'impasse sur rien : ou on enseigne tout ou on n'enseigne rien ( d'ailleurs seulement 70 % des élèves de troisième ont les bases en histoire ) mais pas une histoire de gauche ou une de droite ; c'est sûr faudra ques les petites têtes d'élèves se mettent à apprendre, mon dieu, mon dieu !)

J'imagine que certains ont du apprendre l'Histoire de France dans leur collection d'ancien numéros de "Signal" ou de "Je suis partout"...