Récits religieux : réalités ou mythes ?

«Les créateurs des mythes avaient en vue deux choses: d’un côté la nature, de l’autre notre esprit».

(Olympiodore, Commentaire sur le Gorgias)

«Les créateurs des mythes avaient en vue deux choses: d’un côté la nature, de l’autre notre esprit».

Je suis plutôt d'accord avec cela, mais les mythes peuvent parfois avoir pour roles des enjeux politique,guerrier ou pouvoir

je n'ai jamais dit le contraire :cool: les archéologue et historien confronte souvent leur découvertes et thèse entre eux donc oui il faut garder un esprit critique sur des ouvrage, mais de là a douter de tout non

Donc oui je suis tout a fait capable d'étudier d'ancienne civilisation comme l'Egypte antique ou les sumériens

je n'est pas dit que tu étais incapable nul mon attention juuken !! je pense que tu aime étudier les civilisations mais je voulais savoir si tu l'étudiais avec circonspection!

maintenant tu sais que oui

j'adore la critique historique et archéologique, c'est justement l'une des raisons pour laquelle j'ai crée ce topic voyant de nombreux postes sur des récits religieux fait sur ce forum et je voulais donc y faire une critique avec ces intervenants

«Bien des parties de l’Odyssée semblent sans lien logique entre elles. On pourrait donc considérer ce long poème, apparemment décousu et si mouvementé, comme une composition de plusieurs textes différents. Mais du point de vue de la Philosophie Hermétique, nous y trouvons, au contraire, une remarquable unité.»

(E. d’Hooghvorst, Le Fil de Pénélope)

et tu crois tous ces historiens et archéologues car ils peuvent se tromper ne croit tu pas? ils peuvent se tromper quand a leurs descriptions des objets malgré la datation au carbone 14 leurs découvertes n'est elles pas aussi dépendante de leurs subjectivités imaginatives!

Eux... sur ce point, il y a tout de même des limites. L'archéologie se caractérise tout de même par du purement factuel et matériel. Le coeur de sa démarche demeure la prudence, l'interrogation, la compilation, la comparaison. Néanmoins, quand un archéologue retrouve au bord d'un bras de fleuve un long mur plongeant dans un lit de rivière, avec renfoncement en forme de "coque de bateau" : il y a tout lieu de songer à un quai.

De la même manière, l'écartement purement hypercritique du mythe demeure une démarche subjective voire inconstructive. L'archéologie ne vient pas pourfendre le mythe, elle vient l'éclairer. Lorsque paléopalynologues, paléothonlogues etc. restituent le contexte de la faune et de la flore de l'Italie centrale du VIIIe siècle av. J.-C., ils éclairent l'importance des animaux sauvages et de la forêt, dont le loup, dans les croyances des italiques, dont témoigne la découverte, par les archéologues, de la grotte du Lupercal où, selon le mythe, Remus et Romulus auraient été allaités une fois arrachés des eaux du Tibre.

maintenant tu sais que oui

j'adore la critique historique et archéologique, c'est justement l'une des raisons pour laquelle j'ai crée ce topic voyant de nombreux postes sur des récits religieux fait sur ce forum et je voulais donc y faire une critique avec ces intervenants

ok

Eux... sur ce point, il y a tout de même des limites. L'archéologie se caractérise tout de même par du purement factuel et matériel. Le coeur de sa démarche demeure la prudence, l'interrogation, la compilation, la comparaison. Néanmoins, quand un archéologue retrouve au bord d'un bras de fleuve un long mur plongeant dans un lit de rivière, avec renfoncement en forme de "coque de bateau" : il y a tout lieu de songer à un quai.

De la même manière, l'écartement purement hypercritique du mythe demeure une démarche subjective voire inconstructive. L'archéologie ne vient pas pourfendre le mythe, elle vient l'éclairer. Lorsque paléopalynologues, paléothonlogues etc. restituent le contexte de la faune et de la flore de l'Italie centrale du VIIIe siècle av. J.-C., ils éclairent l'importance des animaux sauvages et de la forêt, dont le loup, dans les croyances des italiques, dont témoigne la découverte, par les archéologues, de la grotte du Lupercal où, selon le mythe, Remus et Romulus auraient été allaités une fois arrachés des eaux du Tibre.

d'accord avec toi magus :)

... le loup, dans les croyances des italiques, dont témoigne la découverte, par les archéologues, de la grotte du Lupercal où, selon le mythe, Remus et Romulus auraient été allaités une fois arrachés des eaux du Tibre.

«Le loup (lykos) est une image d’Apollon, parce que la nuit après laquelle le Soleil se manifeste est qualifiée de “environ louvette” (amphilyke)».

(Eustathe de Thessalonique, Commentaires sur l'Iliade)

Certes, mais j'évoquais un contexte plutôt italique, pour le coup, voire totalement étrusque : d'ailleurs sa signification chez ces maîtres du Latium vetus ne fait guère d'équivoque sur les accointances de l'origine de la symbolique du lupus romain.

... l'origine de la symbolique du lupus romain.

«D'après certains, le nom lupus signifie en quelque sorte leopus (“aux pieds de lion”), parce que, comme chez le lion, sa vertu se trouve dans ses pieds».

(Isidore, Etymologies)

Voilà qui est bien mystérieux!

Personnellement, je suis convaincu que l'homme a été créé à partir de la poussière de la terre grâce au souffle de vie issue des narines de Dieu et que la femme a été crée à partir de la côte de l'homme.

Les récits religieux ne désignent pas des réalités; ils ont été réalisés plusieurs siècles, et même infiniment plus, après les "faits" indiqués qui sont créés pour le récit mythique qui sert d'abord à la communauté religieuse et sociale __comme par exemple l'histoire de Thésée et le Minotaure et l'histoire de Romulus.

Personnellement, je suis convaincu que l'homme a été créé à partir de la poussière de la terre grâce au souffle de vie issue des narines de Dieu et que la femme a été crée à partir de la côte de l'homme.

j'aurais pensé qu'il aurait été créé par le hasard et la nécessité :D

Personnellement, je suis convaincu que l'homme a été créé à partir de la poussière de la terre grâce au souffle de vie issue des narines de Dieu et que la femme a été crée à partir de la côte de l'homme.

par contre sait tu que ce mythe se retrouve chez les sumériens ? c'est assez intéressant de voir le cheminement d'un mythe polythéiste vers une croyance monothéiste

... par exemple l'histoire de Thésée et le Minotaure.

«Voilà l’explication de toute l’œuvre, comme un fil d’Ariane, qui te fait échapper aux inextricables détours du labyrinthe et au bestial Minotaure, en guidant adroitement tes pas et en te faisant sortir vers la lumière».

(Jean Tzetzès, Allégories de l'Odyssée)

«Voilà l’explication de toute l’œuvre, comme un fil d’Ariane, qui te fait échapper aux inextricables détours du labyrinthe et au bestial Minotaure, en guidant adroitement tes pas et en te faisant sortir vers la lumière».

(Jean Tzetzès, Allégories de l'Odyssée)

Cela n'est pas tout: Thésée a nullement remercié et manifesté de la gratitude amoureuse envers Ariane qui a fini par....

C'est en effet le secours qu'elle apporte à Thésée qui permet à ce dernier d'obtenir la victoire sur le Minotaure : contre la promesse de l'épouser, elle lui fournit un fil qu'il dévide derrière lui afin de retrouver son chemin. Mais, après avoir tué le Minotaure, le héros l'abandonne sur l'île de Naxos.À partir de là, les versions divergent tant pour ce qui concerne la cause de la conduite de Thésée que pour le sort ultérieur d'Ariane.

Dans une version, elle quitte finalement l'île pour suivre le dieu Dionysos, qui l'emmène à Lemnos. Elle eut de lui plusieurs enfants dont Céramos, Thoas, Œnopion, Eurymédon, Phlias, Préparathos et Staphylos. Selon d'autres traditions, elle mourut de chagrin ; selon Homère, elle fut tuée à Naxos d'une flèche d'Artémis, sur ordre de Dionysos, jaloux, sans avoir eu d'enfants de lui. La version homérique a été reprise par Jean Racine dans ces fameux vers :

Cela n'est pas tout...

(En effet, Monsieur Wikipédia est très loin d'épuiser le sujet...)

«Labyrinthe de la parole

Un dédale infernal

Aux cercles concentriques,

Des dalles d'achoppement,

Artistement construit.

En son centre est gardé

Mi-dieu mi bête,

Ce fils de la magicienne

Pasiphaé que tous voient,

Car d'Hélios engendrée;

Redoutable victime

D'un nécessaire sacrifice.

En combat inégal,

Il tue l'imprudent

Égaré en ce lieu.

Si l'Art-y-aide-ne doute

Que la belle Ariadne,

Par l'amour embrasée,

Dans les détours obscurs

Sûrement te guidera

De son fil de lumière,

Et, papillon resplendissant,

Tu reverras le ciel étoilé.»

(C.H., Paroles d'exil)

Je cherche sur Wikipédia...alors que vos poèmes personnels sont plus beaux que mes copier-coller...Je suis rien, vous êtes à la fois une réalité et un mythe. Quand je vous lis, j'i-mythe....

Vos poèmes personnels sont plus beaux que mes copier-coller.

(Le poème n'est pas de moi, Darius, mais cela fait plaisir que vous l'appréciez. Du reste, j'essaie de donner quelques extraits d'auteurs qui ont bien voulu indiquer le sens de tel ou tel mythe.)

«Le roi Minos nous rappelle l'origine législative du labyrinthe: un dédale au milieu duquel le sage a caché son sel.

On n'en peut sortir vainqueur sans cette épée et ce fil qui sont un don divin.

Toute la mythologie, elle aussi, est un dédale dont il est impossible de sortir seul.»

(E.H., Le Fil de Pénélope, t. I)

Il est dit aussi: «Il n'est pas bon que l'homme soit seul».