Cauchemar d'un jeune couple à Morlanwelz: "Ils ont abattu des murs porteurs"

Cauchemar d'un jeune couple à Morlanwelz: "Ils ont abattu des murs porteurs"

Un jeune couple de Morlanwelz a vu son rêve tourner au cauchemar lorsque le voisin direct a entrepris des travaux sans autorisation. Aujourd'hui, l'habitation des jeunes gens menace de s'écrouler à tout instant.

La mésaventure qui frappe Sandra Gallez et Cédric Manandise est la hantise de tout propriétaire. En novembre 2011, le jeune couple s'offre un petit nid douillet à Mont-Sainte-Aldegonde dans la commune de Morlanwelz. Six mois plus tard, le rêve tourne au cauchemar.

Investissement: 136.000 euros

En novembre 2011, Cédric et Sandra achètent une maison située au 21 rue de la Concorde (maison de droite sur la photo). Pour cela, ils déboursent la somme de 116.000 euros. L'habitation est petite mais en bon état. Ils n'ont besoin de rien d'autre. Ils réalisent tout de même pour 20.000 euros de frais afin de la remettre un peu au goût du jour et rendre l'électricité conforme aux normes en vigueur. Leur voisin n'a malheureusement pas fait les choses avec la même rigueur et leur maison menace de s'écrouler.

La maison ne tient plus

Lorsque Sandra et Cédric ont rencontré leurs voisins directs il y a quelques mois, ces derniers leur ont fait part de leur intention de réaliser des travaux dans leur maison située au numéro 23. Ceux-ci ont commencé par de petits travaux mais ont rapidement décidé d'abattre un mur porteur mitoyen aux deux habitations. Suite à cela, une bonne moitié du numéro 23 s'est écroulée et il en sera bientôt de même de la maison de Sandra et Cédric.

"Ils ont abattu des murs porteurs"

Dans un premier temps, Cédric et Sandra ont essayé de trouver un terrain d'entente avec leurs voisins. Mais très rapidement, le dialogue a été rompu. Le jeune couple s'est alors adressé à la commune qui leur a appris le pire. "On nous a expliqué que nos voisins étaient dans l'illégalité totale, ils n'avaient introduit aucune demande pour les travaux", a expliqué Cédric à nos confrères de SudPresse qui rapportent l'information. "On nous a dit qu'ils ont abattu des murs porteurs…".

"On nous a proposé Fedasil"

Le site a finalement dû être sécurisé et le bourgmestre a pris un arrêté d'évacuation en avril dernier. A la rue, les malheureux ont demandé à la commune de les aider à trouver un hébergement provisoire. "Nous avons demandé à pouvoir bénéficier d'un logement, on nous proposait Fedasil, le centre pour réfugiés. Nous avons dit 'non'. Ce n'était pas acceptable, surtout pour la fille de Frédéric qui a 11 ans et qui vit avec nous. Finalement, la commune nous a trouvé un logement provisoire…", a jouté Sandra.

RTLInfo.be

faut poursuivre le voisin en justice

Ce genre d'affaire prend des années à aboutir ... et quand je dis "des", c'est plus proche de 10 que de 2.

Un problème avec des voisins ou des entrepreneurs et c'est un véritable enfer judiciaire qui commence.

Oui, ça va être une vrai galère. Car les travaux effectués sans autorisation ne seront pas couverts par l'assurance...

L'assurance des gentils devrait couvrir le carnage des méchants.

Je travaille dans l'ingénierie, et on voit ça tous les jours. Et même quand on fait des études, il y a les maçons qui sont incompétents et ruinent la baraque.

Alors conseil :

Avant de péter quoi que ce soit demander à un pro. En copro, si votre voisinage entreprend des travaux exiger une visite et surtout un constat d’huissier à la charge du mec qui fait les travaux. La visite permet de savoir ce qui se passe et le constat permet à l'entrepreneur de ne pas avoir à payer les dégâts qui ne sont pas les siens.

Pour descendre un mur porteur, il faut une note de calcul d'un bureau d'étude, qui lui est assuré pour ça. Un bon maçon, assuré, et surtout l'accord écrit du conseil syndical. Pas du syndic, j'insiste. Du conseil syndical.

Faut vraiment être crétin.

Malheureusement, on ne choisit pas ses voisins, mais là ils sont tombés sur de vrais guignols.

Mais peu importe, ils sont couverts par leur propre assurance. A elle ensuite de se retourner contre eux.

Il existe aussi un fond d'indemnisation pour être remboursé lorsque les auteurs ne sont pas assurés (je suppose qu'il en va de même lorsque leurs "agissements" n'entrent pas dans le cadre de leurs garanties).

J'ai l'impression que dans une telle histoire, c'est la responsabilité civile qui est en jeu, et elle fait partie du contrat d'habitation.

Il est vrai néanmoins que tout cela peut être très long, il n'y a qu'à voir le cas de la voisine du tueur de Toulouse.

Peut être qu'il y aura une réaction lorsque leur maison se sera complètement écroulée...