La sonde voyager 1 en dehors du système solaire

Bonjour/Bonsoir,

Une astronome française, Rosine Lallement, pense avoir récupéré le signal correspondant au franchissement de la frontière entre notre système solaire et le milieu interstellaire. Ce serait le premier objet «humain» à franchir cette limite.

Après 35 ans de pérégrinations, la sonde Voyager 1 semble avoir quitté notre système solaire. Rosine Lallement, astronome à l'Observatoire de Paris, en est convaincue après avoir reçu un jeu de données inédit provenant de cette bouteille à la mer spatiale lancée en 1977. La Nasa devrait confirmer la nouvelle très prochainement. Elle avait déjà annoncé fin juin que la sonde arrivait «aux confins du système solaire». Le moment est émouvant dans la mesure où c'est la première fois qu'un objet fabriqué par l'homme quitte le système solaire.

Jusqu'à présent, Voyager 1 baignait, comme la Terre, dans le gaz dégagé par le Soleil, mieux connu sous le nom de vents solaires. Ce «nuage» de matière dilué qui nous entoure, aussi appelé héliosphère, définit les contours du système solaire et nous protège des particules cosmiques - des protons et des électrons envoyés dans l'espace à des vitesses proches de celle de la lumière par l'explosion d'étoiles en fin de vie appelées supernovae. Conséquence: plus la sonde Voyager s'approchait du bord de ce nuage, plus elle était frappée par les particules cosmiques qui passaient au travers du filtre.

Le 7 mai 2012, le phénomène s'est brusquement accentué. «Il y a un sursaut d'intensité puis une stabilisation début juillet: cela ne peut correspondre qu'au franchissement de la frontière entre notre système solaire et le milieu stellaire environnant», assure-t-elle. «La théorie prévoyait à cet endroit une fine zone de turbulence, appelée héliopause, qui est compatible avec les mesures.» Pour Gérard Belmont, chercheur au laboratoire de physique des plasmas de l'école Polytechnique, il s'agit à n'en pas douter «d'une très belle traversée de frontière».

Le flux de particules cosmiques mesuré par la sonde Voyager 1 depuis le début de l'année 2012. (crédits: Rosine Lallement, observatoire de Paris)

La sortie de Voyager 1 du système solaire, si elle est confirmée par les instruments de mesure de la Nasa, nous permettra d'avoir enfin une idée précise de sa taille. «Nous ne savions pas exactement où était située l'héliopause», explique Vincent Tatischeff, spécialiste des rayons cosmique au CNRS. On sait désormais qu'elle ferait environ une demi-unité astronomique du Soleil (1 UA = distance Terre-Soleil = 150 millions de km), soit 75 millions de km environ et qu'elle serait située à 120 UA du Soleil. Pour donner une idée de lcette distance, il faut s'imaginer que la lumière émise par le Soleil met plus de 16 heures à la parcourir!

La sonde va maintenant poursuivre sa route à sa vitesse de croisière, plus de 60.000 km/h, dans le nuage interstellaire, qui nous entoure. Elle va ainsi mesurer précisément la nature et l'intensité du rayonnement cosmique qui nous était masqué, en partie, par l'héliosphère, se réjouit Vincent Tatischeff. Dans quelques années, Voyager 2, envoyée la même année que sa jumelle dans une autre direction, la rejoindra dans le grand inconnu.

Source: http://www.lefigaro....eme-solaire.php

..................................................

Le voyage continu, apportant son lot de données, qui à n'en pas douter, serviront de bases aux prochaines explorations que nous ménerons en dehors de nôtre berceau

Et un petit cocorico au passage :)

Ça ne m'apporte rien, mais je trouve ça énorme :D Je regrette de ne pas pouvoir vivre plus longtemps pour voir tout ce que peut nous réserver l'espace :D

Ben, je croyais que c'était le champ de gravité qui définissait la limite du système solaire. Je ne crois pas que le vent de particules ait une influence sur la "vitesse de croisière" de la sonde ...!

Le truc qui me choque moi c'est que d'après le texte sorti du système solaire on devrait avoir une augmentation très importante du nombre de collisions avec des particules, or le graphique nous montre que ça passe de 2,65 à 2,9 (très beau graphique sans unité d'ailleurs.., moi on me tapait sur les doigts au collège qu'en j'en mettais pas )

Sinon, comme la sonde s’éloigne de plus en plus de notre système, elle devrait gagner en vitesse non? (enfin de manière négligeable je pense maintenant, mais c'est toujours ça de gagner)

Bonjour/Bonsoir,

Une astronome française, Rosine Lallement, pense avoir récupéré le signal correspondant au franchissement de la frontière entre notre système solaire et le milieu interstellaire. Ce serait le premier objet «humain» à franchir cette limite.

Après 35 ans de pérégrinations, la sonde Voyager 1 semble avoir quitté notre système solaire. Rosine Lallement, astronome à l'Observatoire de Paris, en est convaincue après avoir reçu un jeu de données inédit provenant de cette bouteille à la mer spatiale lancée en 1977. La Nasa devrait confirmer la nouvelle très prochainement. Elle avait déjà annoncé fin juin que la sonde arrivait «aux confins du système solaire». Le moment est émouvant dans la mesure où c'est la première fois qu'un objet fabriqué par l'homme quitte le système solaire.

Jusqu'à présent, Voyager 1 baignait, comme la Terre, dans le gaz dégagé par le Soleil, mieux connu sous le nom de vents solaires. Ce «nuage» de matière dilué qui nous entoure, aussi appelé héliosphère, définit les contours du système solaire et nous protège des particules cosmiques - des protons et des électrons envoyés dans l'espace à des vitesses proches de celle de la lumière par l'explosion d'étoiles en fin de vie appelées supernovae. Conséquence: plus la sonde Voyager s'approchait du bord de ce nuage, plus elle était frappée par les particules cosmiques qui passaient au travers du filtre.

Le 7 mai 2012, le phénomène s'est brusquement accentué. «Il y a un sursaut d'intensité puis une stabilisation début juillet: cela ne peut correspondre qu'au franchissement de la frontière entre notre système solaire et le milieu stellaire environnant», assure-t-elle. «La théorie prévoyait à cet endroit une fine zone de turbulence, appelée héliopause, qui est compatible avec les mesures.» Pour Gérard Belmont, chercheur au laboratoire de physique des plasmas de l'école Polytechnique, il s'agit à n'en pas douter «d'une très belle traversée de frontière».

Le flux de particules cosmiques mesuré par la sonde Voyager 1 depuis le début de l'année 2012. (crédits: Rosine Lallement, observatoire de Paris)

La sortie de Voyager 1 du système solaire, si elle est confirmée par les instruments de mesure de la Nasa, nous permettra d'avoir enfin une idée précise de sa taille. «Nous ne savions pas exactement où était située l'héliopause», explique Vincent Tatischeff, spécialiste des rayons cosmique au CNRS. On sait désormais qu'elle ferait environ une demi-unité astronomique du Soleil (1 UA = distance Terre-Soleil = 150 millions de km), soit 75 millions de km environ et qu'elle serait située à 120 UA du Soleil. Pour donner une idée de lcette distance, il faut s'imaginer que la lumière émise par le Soleil met plus de 16 heures à la parcourir!

La sonde va maintenant poursuivre sa route à sa vitesse de croisière, plus de 60.000 km/h, dans le nuage interstellaire, qui nous entoure. Elle va ainsi mesurer précisément la nature et l'intensité du rayonnement cosmique qui nous était masqué, en partie, par l'héliosphère, se réjouit Vincent Tatischeff. Dans quelques années, Voyager 2, envoyée la même année que sa jumelle dans une autre direction, la rejoindra dans le grand inconnu.

Source: http://www.lefigaro....eme-solaire.php

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Le voyage continu, apportant son lot de données, qui à n'en pas douter, serviront de bases aux prochaines explorations que nous ménerons en dehors de nôtre berceau

Et un petit cocorico au passage :)

bonjour

plus la sonde s'éloigne du cocon de notre système solaire , plus elle risque beaucoup .

et puis , dans cinquante ou cent ans ou plus ,il faudrat attendre de plus en plus longtemps pour avoir de ses nouvelles, car les distances seront si grande que les signaux qu'elle emmétra mème à la vitesse de la lumière ,mettront plusieurs années pour nous parvenir et ensuite , plusieurs siècles .

bonne journée

La limite gravitationnelle du Soleil, si je ne me trompe, est à plus d'une année lumière, et voyager 1, comme le dit l'article, n'est qu'à 16h lumière ^^.

La limite qui vient d'être passée, est celle où les vents stellaires, surpassent les vents solaires.

Il y a plusieurs limites à l'influence de nôtre étoile.

@le merle,

Voyager 1, comme dit plus haut, n'est actuellement qu'à 16h lumière, après un voyage de 35 ans..

Dans 50 ou 100 ans, elle sera toujours toute proche de nous ^^.

De plus, cette sonde ne devrait emettre que jusqu'en 2025.

D'ici là, elle pourra nous en apprendre sur les conditions qui règnent en dehors de l'influence des vents solaires.

Ça ne m'apporte rien, mais je trouve ça énorme :D Je regrette de ne pas pouvoir vivre plus longtemps pour voir tout ce que peut nous réserver l'espace :D

Je partage ton avis Mais bon, à respectivement 23 et 29 ans, nous pouvons encore tout deux assister à des révélations qui pourraient changer notre vision de l'univers ... Je l'espère en tout cas :)

Ça ne m'apporte rien, mais je trouve ça énorme :D Je regrette de ne pas pouvoir vivre plus longtemps pour voir tout ce que peut nous réserver l'espace :D

+ 1 Oui malheureusement , on se met à rêver à savoir si les générations futures vont-elles ou non voyager à travers les étoiles ,; bref le vrai grand voyage , quoiqu'il faut tenir compte de la durée de vie d'une civilisation ....

Alors la lune prochaine passerelle pour accéder à Mars , ensuite l'exploitation du système solaire par l'homme pour voyager dans la voie lactée , puis l'exploitation de sa propre galaxie pour pouvoir voyager vers d'autres galaxies ...

Il y a des siècles de cela, il fallait plusieurs mois en bateau pour aller de la France aux États-Unis (qui n'existaient pas encore).

Il y a quelques années, on a pu le faire en un peu plus de 3 heures avec le Concorde.

Voyager I a mis 35 ans pour quitter le système solaire, mais un jour probablement, on ne mettra que quelques jours... Je suis assez optimiste.

Entre la révolution industrielle et aujourd'hui, il n'y a même pas deux siècles. Qui vous dit ce qu'on ne saura pas faire dans quelques décennies ??

Ce qui serait vraiment excellent, c'est si on arrivait à rester en contact avec Voyager I, et ce malgré la distance ultra-ubuesque qui la sépare désormais de la Terre.

Normalement en quittant l'héliosphère elle devrait prendre de la vitesse.

Je me surprends à fantasmer : et si Voyager I rencontrait une exoplanète d'environ 40 000 km de circonférence, à peu près 1 G de gravité et avec une atmosphère prometteuse ? :smile2:

, comme la sonde s’éloigne de plus en plus de notre système, elle devrait gagner en vitesse non?

Non ! Je ne vois vraiment pas quel raisonnement te conduit à écrire ça ?

Bah la gravité du soleil étant de moins en moins forte au fur et à mesure qu'on s’éloigne de celui-ci, ça me semblait logique, j'aimerais savoir pourquoi c'est faux, vu qu’apparemment ce n'est pas le cas

petit complément d'info:

Les sondes spatiales Voyager 1 et 2 sont les troisième et quatrième objets conçus par les êtres humains à quitter le système solaire. Elles ont été précédées par les sondes Pioneer 10 et 11, qui furent lancées respectivement en 1972 et1973. Les deux portaient également un message gravé sur une plaque de métal, présentant diverses informations sur la Terre et les Hommes.

Suite à ce premier succès, la NASA plaça un message plus complet et plus éclectique à bord des deux sondes Voyager, une sorte de capsule temporelle prévue pour communiquer une partie de notre histoire aux extraterrestres.

Le président des États-Unis d'Amérique, Jimmy Carter, fit la déclaration suivante au sujet des disques des sondes Voyager :

« This is a present from a small, distant world, a token of our sounds, our science, our images, our music, our thoughts and our feelings. We are attempting to survive our time so we may live into yours. »

Ce qui peut être traduit par : « C'est un présent d'un petit monde éloigné, une marque de nos sons, de notre science, de nos images, de notre musique, de nos pensées et de nos sentiments. Nous essayons de survivre à notre temps de sorte que nous puissions vivre dans le vôtre. »

Mais tant mieux que Voyager 1 se joigne au "ride" comme un vieux biker de l'espace tout lacéré de particules agressives.

Il serait grand temps d'inventer la propulsion supra-luminique (ET le sabre-laser !! couleur retenue: le vert fluo )

L'attraction solaire reste assez négligeable à cette distance. La sonde ne va avoir droit qu'à une décélération extrêmement lente [attention, on a dit EXTRÊMEMENT] due aux impacts avec les quelques atomes d'hydrogène se trouvant ça et là, mais pour le reste, la vitesse restera constante.

, la vitesse restera constante.

... sauf le jour, extrêmement lointain où la sonde s'approchera d'une étoile...

Ou qu'elle croisera un trou noir, ou une comète ou un nuage de gaz, ou un astéroïde.

Forcément, mais bon...

Ça ne m'apporte rien, mais je trouve ça énorme :D Je regrette de ne pas pouvoir vivre plus longtemps pour voir tout ce que peut nous réserver l'espace :D

Pfffiou... oui.

Une sonde qui s'éloigne lentement (très très lentement), en accélérant un peu (un tout tout petit peu), de temps en temps hop ! une particule enregistrée 24 heures auparavant et le tout sur un superbe fond noir étoilé.

pa-ssio-nant...

Et oui, il ne me faut pas grand chose, j'aime bien être heureux, ça fait du bien :blush: Tu devrais essayer :D