Du “virilisme” à la “masculinophobie”

je viens de lire cet article, qu'en pensez-vous ?

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Du “virilisme” à la “masculinophobie” : les nouvelles frontières du féminisme intégriste

20/03/2012

(Shutterstock)“Féminisme”, les médias n’ont plus que ce mot à la bouche…

Zut alors. Entre nos copines-”Chiennes qui montent la Garde”, les autres qui sont “Ni Putes ni Soumises”, entre deux “Happy-Women-Day” : “Journée de la Jupe”, “Journée de la Femme”… plus les petites “Marches de Salopes” digestives, on ne sait plus où donner de la tête. Aujourd’hui, une femme qui n’afficherait pas clairement sa carte de syndiquée féministe, passe au mieux pour une “has-been”, au pire pour une sous-femme, voire carrément une “réac’”.

Textuellement, le féminisme est un “ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales, cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société”. On ne peut donc qu’adhérer au concept, puisque son but premier est d’abolir toutes formes d’inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes.

“Féminisme” : un terme dépassé et réducteur

Les sociologues considèrent que ce mouvement a connu trois grandes vagues successives, desquelles découlent manifestement trois degrés, ou niveaux de revendications féministes.

La première vague, initialisée au siècle des lumières, est celle qui a vu naître notre “libération”. Celle qui nous à permi d’être égales aux hommes devant la loi : nous y avons revendiqué (et parfois acquis) des droits primaires, tels que le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la maitrise de nos biens, le droit de vote, etc.

La deuxième vague féministe intervient à la fin des années 1960, avec la naissance du Mouvement de Libération des Femmes (MLF) et du Women’s Lib. On y dénonce, non plus une société patriarcale, mais sexiste. Les revendications portent alors plus sur le droit des femmes à disposer de leur propre corps (avortement, contraception…), et sur la “dénaturalisation” des rapports entre les sexes.

Enfin, les années 1990 ont vu naître la troisième vague féministe. Une vague un peu “fourre-tout”, qui désigne un large panel de revendications diverses et variées, exprimées par des militantes féministes issues de groupes multiples et minoritaires.

Désormais, le terme “féminisme” ne veut plus rien dire… ou plutôt, tout dire et rien dire à la fois : il est devenu un concept “package”, qui peut se décliner à l’infini.

Bref… aujourd’hui on ne peut plus dire “je suis féministe”, sans se demander :”oui… mais féministe comment?”

Un féminisme “orienté”, voire “récupéré”

Preuve en sont tous les courants de féminisme qui se sont développés “à l’usage”, et qui se distinguent :

Le féminisme s’est en quelque sorte “diversifié” sous la pression de lobbyings politiques, sociaux, culturels, ethniques ou religieux. Cela, en totale opposition avec les valeurs universelles qu’il est censé véhiculer et soutenir.

Le paradoxe du “virilisme”

Parmi les féministes les plus activistes, certaines adoptent une attitude dite de “virilisme”: elles font une fixation sur ce que (selon elles) les hommes ont de plus, et recherchent à tout prix un alignement complet sur les droits et les mœurs masculines, au détriment d’une véritable promotion du féminin dans l’humanité.

On a alors découvert avec stupéfaction que les femmes étaient aussi capables de jouer au foot, au rugby et même de conduire un camion. Et alors? Alors, çà nous fait une belle jambe (… à défaut d’une paire de testicules…!).

Certains détracteurs du féminisme vont même jusqu’à penser que “l’égalitarisme abstrait, qui effacerait les différences sexuelles, prolonge en fait l’androcentrisme de l’universalisme masculin”. C’est dire si “trop de féminisme tue le féminisme”… !

Le piège du “féminisme-masochiste”

Appâtées par la perspective du buzz médiatique, certaines abattent leur dernière carte féministe : celle de la provoc’. Ces jeunes femmes ukrainiennes sur-médiatisées et ultra-stéréotypées, qui montrent leurs seins en guise d’action revendicative, en sont la triste illustration.

Gros paradoxe, en effet, que ces femmes qui se déshabillent pour dénoncer l’oppression masculine : elles ne veulent pas être “chosifiées”, ni que leur corps soit “objectisé”, mais instrumentalise pourtant ce dernier, en se servant de leur nudité comme d’une arme.

Le syndrôme du “M.O.C” : “Masculinophobie Obsessionnelle Convulsive”

Certes les blagues androphobes nous ferons toujours rire : “Une femme sans un homme c’est comme un poisson sans bicyclette”, ou encore : “Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme.”

Mais si le rejet d’une vision “essentialiste” de la femme parait définitivement sain, une diabolisation systématique de la mascunilité est, en revanche, pathétique. Chez certaines ultra-féministes, la psychose d’une domination masculine omniprésente est telle, qu’elles traquent de façon obsessionnelle et sans relâche, le “caractère sexiste” partout : en sociologie, en droit, en politique, et même dans le langage.

On critique, on critique, mais on peut les remercier chaudement, les féministes… si, si, grâce à leur acharnement, finies les insultes : le terme “mademoiselle” sera enfin bani des formulaires administratifs. La rédactrice d’un article sera enfin reconnue en tant qu’”auteure” et non plus “auteur”, et surtout, nos petites filles ne subiront plus la dictature du “plaire#aux#mecs#comme#les#grandes”, car Tata Chantal (Jouanno) et son rapport sur l’”hypersexualisation des petites filles”, sont là pour les protéger des affreux vilains.

La solidarité féminine, plutôt que le séparatisme

De grâce, que le féminisme valorise la solidarité entre les femmes, mais que cela ne nous conduise pas jusqu’au séparatisme ! Revendiquer son droit à la féminité sans faire la guerre des sexes, oui c’est possible… Et c’est même un devoir. Car comme le dit l’adage : “Sans de vrais hommes, point de vraies femmes”.

Mais gardons-nous bien de tomber dans le féminisme intégriste et ses dérives médiatiques.

A bon entendeur… pardon, à bonne entendeuse, salut.

Nathalie Blu-Perou

c'est bien beau tous ça, mais bon desormais il faut peut etre faire ces manifestations dans les pays ou le femme est ouvertement baffouée, en tout cas pluss que en France

c'est bien beau tous ça, mais bon desormais il faut peut etre faire ces manifestations dans les pays ou le femme est ouvertement baffouée, en tout cas pluss que en France

bah non,pas possible!si elles font une manif dans ces pays elles vont étre lapidées par les mecs!hé pas folle les guépes!

alors qu'ici elles font ce qu'elles veulent et y a méme des mecs qui se joignent à elle(en mode misogyne)

Perso je ne me retrouve pas trop dans cet article, qui concerne pourtant les femmes, mais bon, si certaines féministes sont en manque de combats, pourquoi ne bataillent-elles pas pour qu'il y ait plus d'accessibilité à la garde des enfants en France ? Dans ce pays, quand une femme veut reprendre un travail, il n'est pas rare qu'elle ne le peuve pas à cause du manque de crèches, d'aides maternelles, etc., à moins d'avoir une paye assez conséquente pour s'offrir une garde de choix. Ce n'est pas normal, c'est un moyen détourné de dire aux femmes : la carrière ou les enfants, il faut choisir ! Pourtant une femme devrait avoir le droit d'être mère, sans être bannie du marché de l'emploi, non ? Ah mais, c'est vrai, être mère ça ne fait pas assez "mec" pour les féministes de bas étages !

Perso je ne me retrouve pas trop dans cet article, qui concerne pourtant les femmes, mais bon, si certaines féministes sont en manque de combats, pourquoi ne bataillent-elles pas pour qu'il y ait plus d'accessibilité à la garde des enfants en France ? Dans ce pays, quand une femme veut reprendre un travail, il n'est pas rare qu'elle ne le peuve pas à cause du manque de crèches, d'aides maternelles, etc., à moins d'avoir une paye assez conséquente pour s'offrir une garde de choix. Ce n'est pas normal, c'est un moyen détourné de dire aux femmes : la carrière ou les enfants, il faut choisir ! Pourtant une femme devrait avoir le droit d'être mère, sans être bannie du marché de l'emploi, non ? Ah mais, c'est vrai, être mère ça ne fait pas assez "mec" pour les féministes de bas étages !

non non c'est juste que dans le monde du travail ils considérent que tu dois étre 100% disponible pour ton travail alors déja pour un mec c'est dur alors pour les drh, femmes=risque d'enfants un jour=arret maternité donc c'est niet d'entrée méme si la femme n'a pas l'intention d'avoir d'enfants mais ça ils s'en foutent:y a 3 millions de chomeurs Modifié le 28 juin 2012 par yakiba

Donc, Yakiba, la femme est rejetée par le monde de l'entreprise à cause de sa féminité ? (Puisque la maternité est partie intégrante de la féminité). C'est une injustice, selon moi, dont les féministes devraient se préoccuper sérieusement. Pourquoi ne pas obliger les entreprises et les administrations à établir des coins garderie dans leurs locaux ?

Donc, Yakiba, la femme est rejetée par le monde de l'entreprise à cause de sa féminité ? (Puisque la maternité est partie intégrante de la féminité). C'est une injustice, selon moi, dont les féministes devraient se préoccuper sérieusement. Pourquoi ne pas obliger les entreprises et les administrations à établir des coins garderie dans leurs locaux ?

bah oui et pourquoi pas interdire les licenciement abusif,les persécutions au travail,les accords entre les syndicats vendus et le patronnat,etc...?

je suis d'accord avec toi mais y a tellement à faire et ils sont tellement puissants et appuyés par l'état que c'est trés trés trés dur

OK avec toi Yakiba, beaucoup à faire encore !

OK avec toi Yakiba, beaucoup à faire encore !

holala c'est rien de le dire!et ça va pas s'arranger

Au final assez d'accord sur les excès décrits par la 3ème phase du "féminisme".

Mais par contre, l'article semble tourner la page du féminisme "orignelle", comme si désormais les seules causes à défendre étaient justement des obsessions bien plus sexistes que le sexisme qu'elles pensent dénoncer : il n'en est malheureusement rien, et le féminisme, en dehors de la récupération médiatique ou des différents lobby ou "mouvement de mode", a encore un sens dans notre société, et bien des luttes à mener.

De grâce, que le féminisme valorise la solidarité entre les femmes, mais que cela ne nous conduise pas jusqu’au séparatisme ! Revendiquer son droit à la féminité sans faire la guerre des sexes, oui c’est possible… Et c’est même un devoir. Car comme le dit l’adage : “Sans de vrais hommes, point de vraies femmes”.

Voilà, cette phrase résume pour moi le paradoxe même du féminisme "obsessionnel" et au final sexiste que l'article dénonce. Pourquoi parler de "solidarité entre les femmes", reconnaissant ainsi qu'il serait légitime de place la femme à une place particulière dans la société, et tentant juste d'améliorer cette place.

Pour moi, le vrai féminisme consiste à faire voler tout carcan imposé par la société, et ne justement pas tomber dans une considération sexiste du combat à mener.

Les féministes contemporaines sont, le plus souvent, animées par la haine du mâle ..... qui est pourtant le père de leurs enfants ....

je trouve également la plupart du temps les féministes a la limite de la mysoginie....A cause de toutes ces revendications inutiles ( dans lesquelles se cache de vrais combat ), ce mouvement a tendance a me sortir par les trous de nez.

Meme ma femme n'est que rarement d'accord avec les féministes...

si depuis des siècles la Femme n'avait pas été infériorisée...

si aujourd'hui, ici, mais partout dans le monde, il n'y avait plus de discrimination...

je le répète encore et encore, le féminisme n'existe pas par hasard, juste pour emm***** les hommes

Les féministes contemporaines sont, le plus souvent, animées par la haine du mâle ..... qui est pourtant le père de leurs enfants ....

Oui en effet, il est curieux que très souvent le "bon papa" , le "cheri" devient par la magie féminine/féministe, un "salaud", "un pédophile " ,etc bref le mal parceque mâle..... 50 ans de féminisme, cela laisse des traces....

Donc, Yakiba, la femme est rejetée par le monde de l'entreprise à cause de sa féminité ? (Puisque la maternité est partie intégrante de la féminité). C'est une injustice, selon moi, dont les féministes devraient se préoccuper sérieusement. Pourquoi ne pas obliger les entreprises et les administrations à établir des coins garderie dans leurs locaux ?

Oui en effet, il faut que l'image de la maternité change et qu'elle soit intégrée à 100% dans la vie des entreprises, car finalement la majorité des employé(e)s sont concerné(e)s: les femmes par la grossesse et tout ce qu'il s'y rapporte avant et après, les hommes car pères et époux/compagnons.....

Une absence pour s'occuper des enfants doit être "normale" tout comme l'intégration dans chaque entreprise de la petite enfance, comme la très petite enfance avec par exemple la possibilité d'allaiter tout en travaillant....

Voilà un vrai combat, qui concerne femmes et hommes !

Ça s'appelle combattre le capitalisme

a la vitesse ou vont les féministes, il va falloir envoyer un recommandé avec accusé de réception a notre épouse ,pour faire l,amour ,ne riez pas on y va!!

Oui en effet, plus on avance plus les femmes se rendent inaccessibles, exigeantes, hautaines, etc...

..Côté sexualité elles sont entrain de nous remplacer par les sex-toys, suffit de regarder à quelle vitesse de développent les ventes dans ce domaine.

Analyse pour le moins original

Oui en effet, plus on avance plus les femmes se rendent inaccessibles, exigeantes, hautaines, etc...

..Côté sexualité elles sont entrain de nous remplacer par les sex-toys, suffit de regarder à quelle vitesse de développent les ventes dans ce domaine.

t'inquiète, y a plein de mecs qui en achètent aussi