"Supprimons le bac pour sauver le savoir !"

ha la découverte des "talents" individuels, c'est un art au quel peu d'enseignant sont formés et dont beaucoup sont contre, pourquoi je ne l'ai pas encore compris......

A-t-on parlé QUE des métiers manuels ? Il existe un grand nombre de métiers nullement manuels et qui ne s'enseignent pas en faculté.

J'explique seulement que le Bac et l'enseignement universitaire ne correspondent pas toujours aux besoins d'une société (une population) et de l'économie.

Au collège on m'a proposé une orientation de chaudronnier... J'étais un gamin faignant flirtant entre 9 et 10 de moyenne parce que révasser dans ma tête était largement plus intéressant que les affluant de la Loire et la coupure à l'hémistiche. Du coup l'ivrogne qui faisait office de conseillé d'orientation balançait les élèves moyens à mauvais dans des branches aujourd'hui en crise.

On a du avoir le même... :D

A-t-on parlé QUE des métiers manuels ? Il existe un grand nombre de métiers nullement manuels et qui ne s'enseignent pas en faculté.

J'explique seulement que le Bac et l'enseignement universitaire ne correspondent pas toujours aux besoins d'une société (une population) et de l'économie.

Il y a des gens qui regrettent le service militaire obligatoire et bien moi je regrette que tous les français ne passent pas une année dans un enseignement universitaire. ça ne correspond pas au besoin de la société mais tant que ça correspond au désir de l'étudiant c'est tout ce qui importe. C'est d'autant plus appréciable pour la société qu'une accumulation d'étudiant en science ou en droit offre une plus grande concurrence et oblige l'étudiant à se dépasser.

Quand aux métiers qui ne sont pas en vogue la France reste ouvert à l'immigration.

Que faire alors des étudiants hyper formés qui ne trouvent pas de travail? Et bien ils sont entré à l'université en sachant que décrocher un métier n'est pas automatique et ils se retrouvent avec 2 options: s'expatrier (ville ou pays) ou se réorienter (et leurs connaissances leur servira dans leur nouvelle affectation).

On va aussi beaucoup à l'université par "défaut" ou par "dépit" de nos jours... Combien de fois j'ai entendu: "oh je vais faire une année de bio ou de psycho, après je verrai..."

C'est à ce moment qu'après avoir "vu", certains encaissent très mal l'idée de se retrouver au MacDo...

J'ai réalisé l'interview d'un jeune bachelier de la promotion 2011, la voici :

Salut Mattéo, alors, content d'être bachelier ?

Grav ! ekoute franchement je kif, je vé pouvoir fère des étudess LOL

Vers quelles études t'orientes-tu ?

Je c pas, la filo ou bien l'histoire car j'aime l'histoire de la révolussion franssaise de 1914-18, sa m'intéresse.

C'est génial ! Et quel métier voudrais-tu faire ?

Prof kar a cauze des vacansses MDR

Professeur, c'est un noble métier...

Oué sé pas 1 truc de bolosse, pi tu par pa vrément de l'école \o !

J'ai réalisé l'interview d'un jeune bachelier de la promotion 2011, la voici :

Tous les jeunes sont des cons...youhou...merci...bon je retourne loler sur Facebook...parce que c'est bien connu, les jeunes ils ont que ça dans leur vie

Plus sérieusement, c'est vrai que le niveau baisse...mais j'en ai un peu marre des plus de 35 ans qui méprisent les étudiants d'aujourd'hui en mode "Tu fais une licence ? Bof, ça vaut pas le niveau de mon certificat d'étude..."

Tous les jeunes sont des cons...youhou...merci...bon je retourne loler sur Facebook...parce que c'est bien connu, les jeunes ils ont que ça dans leur vie

Plus sérieusement, c'est vrai que le niveau baisse...mais j'en ai un peu marre des plus de 35 ans qui méprisent les étudiants d'aujourd'hui en mode "Tu fais une licence ? Bof, ça vaut pas le niveau de mon certificat d'étude..."

Bonjour,:)

Je reprends ton post, parce que tu es jeune, donc ce que tu dis ici compte aussi.

(et pour les "pas forts" en études scolaires) tu es un exemple aussi de personne jeune qui n'est pas à dévaloriser ni à "enfoncer"

C'est vrai que depuis ma propre jeunesse, qu'est-ce que je ne me suis pas pris dans les oreilles sur le fait d'avoir fait des études plus poussées.

Ils manquent vraiment d'humour, les jeunes.

Bonjour,

j'ai le bac "S" (un peu le saint graal de celui qui veut faire des études).

Sans mentir, j'ai pas ouvert un bouquin durant mon année de terminale (y'a quand même déjà 15 ans). :D

Quand je constate à quoi me sert mon bac, ben j'ai juste envie de dire " rien". Pas besoin de diplômes pour être mère au foyer. :p

Je ne ferais pas la même erreur que mes parents à asséner un "passe ton bac d'abord" à mes gosses. Bien au contraire, je les orienterais volontiers vers une formation diplômante ou un apprentissage, en fonction de leurs désirs.

S'il ouvre les portes des universités ( ce qui est indéniable), le BAC n'est plus aujourd'hui une garantie de savoir. C'est un papelard que presque n'importe qui peut obtenir dès lors qu'on est débrouillard.

Le supprimer? Non. Le réformer et en faire un véritable outil de mesure des acquis : oui. :)

Quand on voit que le bac L n'implique aucune épreuve de math depuis peu...c'est un vrai problème je pense.

On va aussi beaucoup à l'université par "défaut" ou par "dépit" de nos jours... Combien de fois j'ai entendu: "oh je vais faire une année de bio ou de psycho, après je verrai..."

C'est à ce moment qu'après avoir "vu", certains encaissent très mal l'idée de se retrouver au MacDo...

Et pourquoi pas? N'est ce pas déjà l'école de la vie de faire des choix et de se tromper? On apprend à rebondir après une année de psycho ou de philo avant de faire droit et de se trouver à l'aise dans son domaine. En général on va vers ce qu'on connait: si mes parents sont dans le milieu médical alors je serait plus enclin à choisir ce domaine... Il me faudra des rencontres pour découvrir d'autres métiers.

Le mc do reste une solution provisoire, une façon de se faire un peu de thune en parallèle de la fac. Y a pas de honte à avoir à bosser dans la restauration, en plus on se fait des potes qui viennent réclamer plus de frites

J'ai réalisé l'interview d'un jeune bachelier de la promotion 2011, la voici :

(...)

Faire prof c'est loin d'être facile, je m'étais inscrit pour passer un CAPES de musique et j'ai reçu un dossier qui traitait de l'influence du catholicisme par la musique sous Charlemagne... Tout ça pour faire souffler "au clair de la lune" à des collégiens dans ces maudites flutes à bec.

Bonjour,

j'ai le bac "S" (un peu le saint graal de celui qui veut faire des études).

Sans mentir, j'ai pas ouvert un bouquin durant mon année de terminale (y'a quand même déjà 15 ans). :D

Quand je constate à quoi me sert mon bac, ben j'ai juste envie de dire " rien". Pas besoin de diplômes pour être mère au foyer. :p

Je ne ferais pas la même erreur que mes parents à asséner un "passe ton bac d'abord" à mes gosses. Bien au contraire, je les orienterais volontiers vers une formation diplômante ou un apprentissage, en fonction de leurs désirs.

S'il ouvre les portes des universités ( ce qui est indéniable), le BAC n'est plus aujourd'hui une garantie de savoir. C'est un papelard que presque n'importe qui peut obtenir dès lors qu'on est débrouillard.

Le supprimer? Non. Le réformer et en faire un véritable outil de mesure des acquis : oui. :)

Ok, d'acc' nono, tu as choisi ta vie.

Personne ne te le reproche.

Mais juste une petite et m^me très grande objection sur le mot, pas de bac, métier manuel ou de technicien = débrouillard (pour ne pas dire bien moins con et bien plus démerde que les intellos).

Expliques-moi bien pourquoi, oui, pourquoi, la serrure du volet roulant du local qu'on loue (pas cher mais nécessaire+indispensable) avec l'asso, en Zup Sud, est juste scotchée avec du gros scotch et que depuis bien 3 mois, n'importe qui pourrait venir fracturer la porte vitrée la nuit, et voler: ordinateur, imprimante, bouquins, tous les dossiers, et tout le mobilier sommaire, mais absolument nécessaire.

Je suis allé moi-m^me en personne 3 fois là où ça pourrait être réparé, j'ai écrit lettres aux services concernés, était là aux RV fixés par le technicien, suis allé voir prix et offres de remplacements sur internet, mais depuis, statu quo complet.Bien 3 mois.

Faut dire qu"on" s'occupe de choses très réprouvées par la bonne société et de personnes très réprouvées par la bonne société.

Ouais, je voudrais bien qu'on m'explique pourquoi on nous laisse risquer un nouveau vol ( notre ordi a déjà été piqué 1 fois il y a envrion 5 ans.Il a fallu en racheter 1)?

Sont nuls et pas imaginatifs ces fameux techniciens toujours super débrouillards ?

Ou quoi?

Oui, qu'on m'explique bien.

Moi, je crois qu'ils sont nuls, feignants, ne veulent pas se faire un peu chier à chercher et à faire, et ont laissé tomber le truc.

Va falloir qu'on se démerde tous seuls pour cette serrure de volet roulant à la con.Et qu'on paye de notre poche.

Je sens ça gros comme une maison (familiale.... )(ben oui nono, on a aussi charge de familles et d'enfants)(mais c'est pas les bons enfants ni les bons parents :D )

@ fichée, ta question est du ressort des pouvoirs publics, et n'a aucun intérêt ici.

Quand je parle de débrouillardise, c'est uniquement pour expliquer que celui qui sait se servir du mode "mémoire" d'une calculatrice n'aura aucunement besoin d'apprendre les formules mathématiques, les trucs de physiques ou encore les machins géologiques. Il se débrouillera pour ressortir tout ça le jour de l'examen du bac.

Donc aujourd'hui le bac n'a plus cette aura de "savoir", c'est un simple billet d'entrée pour les études supérieures. Et c'est dommage.

Un billet d'entrée au Paradis, aussi !

http://www.20minutes.fr/societe/1166925-20130603-bac-2013-91-ans-plus-vieux-candidat-histoire-presente-annee

Gardez aussi à l'esprit que l'école n'est pas là pour nous apprendre des trucs ultra nécessaire qui nous servent dans la vie de tout les jours mais pour nous aider développer notre réseau neuronal. On sollicite notre mémoire et on nous donne des tas d'informations à assimiler: certaines seront de la culture général (1492 Colomb croit découvrir les Indes) et d'autres seront oublié (le nom des roi catholiques). Mais avec le développement de la mémoire et les méthodes de recherches on entraine notre cerveau à mieux réfléchir.

En ce sens, un manuel qui sait bosser vaut un intellectuel qui sait bosser... et un manuel con vaut un intellectuel con (oui ça existe, ce sont des gens qui ont fait la fac mais qui ne font que faire ce qu'on leur dit de faire sans vraiment comprendre).

Le but n'est pas de mettre en opposition intellectuel vs. travailleur manuel. Mais de bien faire comprendre que l'un ne vaut rien sans l'autre justement. Un ingénieur ou un architecte n'a aucune utilité si il n'y a pas d'artisans ou d'ouvriers pour fabriquer le produit qu'il a conçu ou construire son immeuble.

Hors, on a fait justement l'erreur d'orienter un grand nombre de jeunes vers les études supérieures (université/grandes écoles) en transformant les métiers plus modestes en tâches ingrates.

crabe_fantome et riposte ont parfaitement compris les enjeux de la complémentarité à faire passer et à revaloriser, mais les "pédagogues" sont ils apte à comprendre ces enjeux du vivre ensemble, de l'inter besoin des uns et des autres ?

Et rien n'interdit dans la formation continue qu'elle puisse aussi valoriser les connaissances et aptitudes manuelles, pour qu'enfin - un jour n'importe qui puisse aussi bénéficier de la connaissance "générale" pour le simple plaisir d'y accéder, ce qui pourrait être enfin une forme de loisir.

Le but n'est pas de mettre en opposition intellectuel vs. travailleur manuel. Mais de bien faire comprendre que l'un ne vaut rien sans l'autre justement. Un ingénieur ou un architecte n'a aucune utilité si il n'y a pas d'artisans ou d'ouvriers pour fabriquer le produit qu'il a conçu ou construire son immeuble.

Hors, on a fait justement l'erreur d'orienter un grand nombre de jeunes vers les études supérieures (université/grandes écoles) en transformant les métiers plus modestes en tâches ingrates.

Il y a eu une erreur de com', je te l'accorde très volontiers, à dénigrer des métiers qui sont difficiles mais qui finalement rapportent pas mal. Pour illustrer on a un "plâtrier carreleur" qui roule en Ferrari dans notre petite ville... Du coup le mec c'est une pub géante pour les gamins qui n'ont pas forcément le gout des longues études.

Mais mon propos consiste à laisser chacun décider, avec la liberté qui est la sienne, de suivre une université, une formation et de devenir ce qu'il souhaite devenir et non devenir ce que la société voudrait qu'il devienne.

Ça va de soi disons. Mais pour ça, il faut d'abord changer les mentalités, faire comprendre que toute formation professionnelle ou universitaire est bonne, qu'il n'y a aucun mal à être artisan boulanger, maçon, avocat, gendarme, infirmier, coiffeur, etc...

Par expérience, la faute revient en partie au corps enseignant : une cousine qui est au collège s'en sort plutôt bien, avec de bons résultats, etc... Mais elle aspire à devenir esthéticienne. Hors, les professeurs ont convoqué ma tante pour leur faire part que sa fille "mérite" mieux au regard de ses résultats scolaires (traduction : faire un bac général plutôt qu'une formation à la sortie du collège).

C'est un exemple de mauvaise habitude à briser parmi d'autres, venant de divers horizons.