un jour... un poème

Anarchie mon amour Je m'endors chaque soir

En rêvant à ce jour Où tes grands drapeaux noirs Flotteront dans ce ciel

D'où n'existe aucun dieu

Quoi qu'en pensent il ou elle Quoi qu'en disent celles et ceux Qui trop simple d'esprit Ou par peur de l'errance Ont sacrifié leur vie Contre un bout d'ignorance

.Anarchie mon amour Mon cœur est espagnol

Et mon âme aux faubourgs Imitant Ravachol

Ne connaîtra jamais La soumission de l'être Ni remord, ni regret Je n'ai ni dieu ni maître

Comme aucun de mes frères Quelle que soit leur couleur

A jamais libertaire Utopiste et rêveur

Anarchie mon amour Tous ces hommes politiques Derrière leurs beaux discours Et leur jolies musiques Valent moins que la fiente Des pigeons de ma ville

Pris dans la dilettante De cette idée débile Que le peuple a besoin Au son des « a voté »

De se choisir quelqu'un Pour pouvoir exister.

il y a une heure, sam f a dit :

Anarchie mon amour Je m'endors chaque soir

En rêvant à ce jour Où tes grands drapeaux noirs Flotteront dans ce ciel

D'où n'existe aucun dieu

Quoi qu'en pensent il ou elle Quoi qu'en disent celles et ceux Qui trop simple d'esprit Ou par peur de l'errance Ont sacrifié leur vie Contre un bout d'ignorance

.Anarchie mon amour Mon cœur est espagnol

Et mon âme aux faubourgs Imitant Ravachol

Ne connaîtra jamais La soumission de l'être Ni remord, ni regret Je n'ai ni dieu ni maître

Comme aucun de mes frères Quelle que soit leur couleur

A jamais libertaire Utopiste et rêveur

Anarchie mon amour Tous ces hommes politiques Derrière leurs beaux discours Et leur jolies musiques Valent moins que la fiente Des pigeons de ma ville

Pris dans la dilettante De cette idée débile Que le peuple a besoin Au son des « a voté »

De se choisir quelqu'un Pour pouvoir exister.

Grandiose !

... Et parfaitement rythmé !...

"Anarchie mon amour, mon cœur est Espagnol ": Pas mieux !

Écrit samedi 15 juillet 2000

FC

Photo Base sous-marine Bx lors d’un événement musical, vue du bar où je bossais pour la prestation. 
aucun lien d’époque et de lieu entre le texte et la photo prise par Jim quelques années plus tard.

@Hyderabad

Petite réponse amusante vue hier dans un recueil de Julien Torma :

Et donc, plutôt Hyderabad d'Inde ou du Pakistan ?

Le 27/09/2023 à 10:49, Tequila Moor a dit :

@Hyderabad

Petite réponse amusante vue hier dans un recueil de Julien Torma :

Et donc, plutôt Hyderabad d'Inde ou du Pakistan ?

Bonjour Tequila Moor,

Hyderabad des Indes, ville où j’y ai fini mon périple malheureusement :

Le 27/09/2023 à 10:49, Tequila Moor a dit :

@Hyderabad

Petite réponse amusante vue hier dans un recueil de Julien Torma :

Et donc, plutôt Hyderabad d'Inde ou du Pakistan ?

Julien Torma 1902 1933 né dans la ville des bêtises (cambrais) 

*cet écrit me fait penser à Hanoï au Vietnam dont les bords de terres par la mer sont totalement souillés par les déchets (tellement loin des cartes postales d’antan quand tu te baignes et qu’un sac plastique t’arrive dessus)

^^je ne savais Pas qu’il existait une Hyderabad au Pakistan

F

Hello Hyderabad

Il y a 5 heures, Hyderabad a dit :

Bonjour Tequila Moor,

Hyderabad des Indes, ville où j’y ai fini mon périple malheureusement :

Julien Torma 1902 1933 né dans la ville des bêtises (cambrais) 

*cet écrit me fait penser à Hanoï au Vietnam dont les bords de terres par la mer sont totalement souillés par les déchets (tellement loin des cartes postales d’antan quand tu te baignes et qu’un sac plastique t’arrive dessus)

^^je ne savais Pas qu’il existait une Hyderabad au Pakistan

F

Ah, moi ce fut l'inverse : Hyderabad fut mon lieu d'arrivée en Inde. Ceci dit le séjour fut modérément court, et je n'y suis resté qu'une semaine. J'appris également par hasard l'existence d'une Hyderabad au Pakistan, en discutant avec une anthropologue connaissant bien le monde indien.

Bien entendu, je n'y suis jamais allé, mais le savoir permet de faire le cultivé.

Oui, peut-être que Torma a prophétisé avec un peu d'avance notre joyeuse tendance à créer des continents de détritus. On ne se méfie jamais assez des pataphysiciens...

il y a 1 minute, Tequila Moor a dit :

Hello Hyderabad

Ah, moi ce fut l'inverse : Hyderabad fut mon lieu d'arrivée en Inde. Ceci dit le séjour fut modérément court, et je n'y suis resté qu'une semaine. J'appris également par hasard l'existence d'une Hyderabad au Pakistan, en discutant avec une anthropologue connaissant bien le monde indien.

Bien entendu, je n'y suis jamais allé, mais le savoir permet de faire le cultivé.

Oui, peut-être que Torma a prophétisé avec un peu d'avance notre joyeuse tendance à créer des continents de détritus. On ne se méfie jamais assez des pataphysiciens...

Les jeunes portugais attaquent 32 pays pour leurs manquements à la participation écologiques non ?

à l’instant, Hyderabad a dit :

Les jeunes portugais attaquent 32 pays pour leurs manquements à la participation écologiques non ?

Tu sais si le Vietnam en fait parti ?

très rigolo ta phrase cultivée.

 Tu retiens quoi de la ville d’ Hyderabad toi ? Le plus marquant a été quoi ?

il y a 4 minutes, Hyderabad a dit :

Les jeunes portugais attaquent 32 pays pour leurs manquements à la participation écologiques non ?

Tu sais si le Vietnam en fait parti ?

très rigolo ta phrase cultivée.

Tu retiens quoi de la ville d’ Hyderabad toi ? Le plus marquant a été quoi ?

Je n'étais pas au courant... Non, il n'y a pas le Vietnam semble-t-il, plutôt des pays de la sphère européenne.

Hyderabad ? Cela risque de faire un peu "souvenirs carte postale" mais pourquoi pas :

- la douche au seau avec les bestioles qui s'invitent & les toilettes à l'indienne (bien obligé de se laver les mains, donc)

- un film de 3 heures en Telugu non sous-titré où l'action, le jeu d'acteurs, et l'ambiance dans la salle de cinéma suffisaient pour ne pas s'ennuyer,

- la circulation chaotique pour cause de grand "périphérique" routier autour de la ville, qui je crois était la seule voie d'importance à l'époque,

- une grande mosquée & le bazar pas loin,

- la gare ferrovière bondée et difficile à comprendre (le dernier jour, avant de partir en train pour Mumbaï)

- les meilleurs byrianis de toute ma vie

- etc...

Ce fut surtout un choc culturel, joyeux et énergétique. C'est ensuite, à Delhi, Amritsar ou au Rajasthan qu'il y eut des moments moins sympas. Mais Hyderabad est une collection de bons souvenirs.

Je voulais que mes doigts de poupée pénètrent dans les touches. Je ne voulais pas effleurer le clavier comme une araignée. Je voulais m’enfoncer, me clouer, me fixer, me pétrifier. Je voulais entrer dans le clavier pour entrer à l’intérieur de la musique pour avoir une patrie. Mais la musique bougeait, se pressait. Quand un refrain reprenait, alors seulement s’animait en moi l’espoir que quelque chose comme une gare s’établirait ; je veux dire : un point de départ ferme et sûr ; un lieu depuis lequel partir, depuis le lieu, vers le lieu, en union et fusion avec le lieu. Mais le refrain était trop bref, de sorte que je ne pouvais pas fonder une gare puisque je n’avais qu’un train un peu sorti des rails, qui se contorsionnait et se distordait.

Alors j’abandonnai la musique et ses trahisons parce que la musique était toujours plus haut ou plus bas, mai non au centre, dans le lieu de la rencontre et de la fusion. (Toi qui fus ma seule patrie, où te chercher ?

Peut-être dans ce poème que j’écris peu à peu.)

Alejandra Pizarnik-Figures du pressentiment.

Pour Nini & Cathoune    

 Pourvu que le temps passe

 Et qu’on ne se lasse pas

 Que toutes les mauvaises passes

 Disparaissent pas à pas

 Pourvu vu que l’on soit forte

 Et que l’on ne s’oublie pas 

 Que s’ouvrent enfin les portes  

 Et que l’on n’hésite pas 

 Fini le désespoir  

 Bonjour au grand bonheur  

 Près de moi viens t’asseoir  

 Ma chère et tendre Soeur.

écrit par MCC le 11/02/1995 

à sa cousine.

Le destin est ce bien curieux magicien,
Qui connaît secrètement nos lendemains,
Quelquefois, en un rien, il nous dépeint,
Surprise après surprise, ce qui advient.

Le destin, tel un intemporel bon gardien,
S’écrit, se libère et se délie de ses liens,
Il s’effeuille et jour après jour, nous vient,
Quelque nouvelle incertitude, à dessein.

Le destin est ce fuyant et déroutant devin,
Il s’avance à toute allure, allant bon train,
Mêlant futur incertain et passé opportun,
Se faufilant, dans les interstices sans fin.

Le destin, tel une légère plume, maintient,
En équilibre, notre vie d’éphémère terrien,
Sans jamais tant le connaître, il parvient,
En se laissant deviner, à instruire certains.

Le destin est cet invisible, intuitif chemin…
Il suit une ligne ininterrompue qu’une Main,
A dessiné, en un temps et lieu clandestins,
Du départ à l’arrivée de traitillés en petits points.

Le Destin- Nashmia Noormohamed

...

LE CHANT DE LA LIBERTÉ

C'est un chant doux
Aux fleurs des arbres fous
Dans une relation entre époux
C'est un chant qui se paie à moindre coût

Le chant de la liberté
C'est un chant d'oiseau qui bat ses ailles
Dans un feuillage qui ne dit pas son zèle
Au son du vent et de la caravanes
Un chant qui se déroule au silence de la savane

Le chant de la liberté
C'est un chant qui fait tomber les murs des prisons
C'est un chant qui brise les chaines des captifs
C'est un chant qui favorise les amours sans discrimination
C'est le chant d'oiseau qui siffle au rythme du train
C'est le chant qui vibre au silence de la nuit

Le chant de la liberté
C'est un chant qui célèbre l'égalité des Hommes
C'est un chant qui marque la fin de tous les fléaux
C'est un chant ou tous les Hommes marcherons la main dans la main
Chantons ensemble la liberté dans tous les quatre coins du monde

NTA ERIC STEPHAN

Il y a 2 heures, Axo lotl a dit :

LE CHANT DE LA LIBERTÉ

C'est un chant doux
Aux fleurs des arbres fous
Dans une relation entre époux
C'est un chant qui se paie à moindre coût

Le chant de la liberté
C'est un chant d'oiseau qui bat ses ailles
Dans un feuillage qui ne dit pas son zèle
Au son du vent et de la caravanes
Un chant qui se déroule au silence de la savane

Le chant de la liberté
C'est un chant qui fait tomber les murs des prisons
C'est un chant qui brise les chaines des captifs
C'est un chant qui favorise les amours sans discrimination
C'est le chant d'oiseau qui siffle au rythme du train
C'est le chant qui vibre au silence de la nuit

Le chant de la liberté
C'est un chant qui célèbre l'égalité des Hommes
C'est un chant qui marque la fin de tous les fléaux
C'est un chant ou tous les Hommes marcherons la main dans la main
Chantons ensemble la liberté dans tous les quatre coins du monde

NTA ERIC STEPHAN

LE CHANT DE LIGNORANCE HUMAINE

 

Dans l'ombre douce de l'incertitude, je m'égare, Cherchant la vérité, je me perds dans l'art de l'erreur. Les subtilités qui dansent, invisibles, m'interrogent, Les ombres trompeuses, douces, sont mon mystère à démêler.

L'erreur, une muse aux facettes changeantes, Elle cache la lumière, tout en promettant la clarté. Dans ses bras, je trouve des leçons dissimulées, Un voyage sinueux dans les méandres de la réalité.

Elle se glisse dans le silence, une lueur fugace, Se cachant dans les coins sombres de ma compréhension. Elle m'invite à creuser plus profondément, à chercher la grâce, À embrasser la subtilité qui réside dans chaque perception.

L'erreur, une étoile filante dans la nuit de l'ignorance, Éclaire le chemin de la découverte et de la connaissance. À travers ses ruses, je trouve la sagesse en abondance, Car c'est dans la subtilité de l'erreur que se trouve la vraie tolérance.

Alors, je célèbre l'erreur, cette compagne de mon voyage, Car en elle, je trouve la beauté dans chaque nuance. Dans la subtilité de l'erreur, je trouve le courage, De poursuivre ma quête de vérité, avec reconnaissance et persévérance.

by Axo lotl and CHatGPT

Aux Imbéciles

Quand nous irisons
Tous nos horizons
D’émeraudes et de cuivre,
Les gens bien assis
Exempts de soucis
Ne doivent pas nous poursuivre.
 
On devient très fin,
Mais on meurt de faim,
À jouer de la guitare,
On n’est emporté,
L’hiver ni l’été,
Dans le train d’aucune gare.
 
Le chemin de fer
Est vraiment trop cher.
Le steamer fendeur de l’onde
Est plus cher encor ;
Il faut beaucoup d’or
Pour aller au bout du monde.
 
Donc, gens bien assis,
Exempts de soucis,
Méfiez-vous du poète,
Qui peut, ayant faim,
Vous mettre, à la fin,
Quelques balles dans la tête.

(Charles Cros)

Voeux du poète

Lorsque je serai mort depuis plusieurs années,
Et que dans le brouillard les cabs se heurteront,
Comme aujourd'hui (les choses n'étant pas changées)
Puissé-je être une main fraîche sur quelque front !

Sur le front de quelqu'un qui chantonne en voiture
Au long de Brompton Road,
Marylebone ou Holborn,
Et regarde en songeant à la littérature
Les hauts monuments noirs dans l'air épais et jaune.

Oui, puissé-je être la pensée obscure et douce
Qu'on porte avec secret dans le bruit des cités,
Le repos d'un instant dans le vent qui nous pousse,
Enfants perdus parmi la foire aux vanités;
Et qu'on mette à mes débuts dans l'éternité,
L'ornement simple, à la Toussaint, d'un peu de mousse.

(Valery Larbaud)

L’horloge Nocturne 

2003 archives FC (toutes les idées, revisites de style, suggestions, vos avis sont les bien venu)

Chapter One: (00:15) le silence 

Minuit et quart, tu frappes à mon coeur,

battant des cils, je m’éveille 

Tu me manques tellement à cette heure 

Rien n’a plus d’éclat à ce temps, que toi mon soleil.

Chapter Two (01:30) le tic tac 

Une heure et demi, ça sonne à ma porte

L’idée que ce puisse être toi me déporte,

à la guerre dans ma tête, ce n’est qu’un rêve 

La goupille explose, boom, je demande une trêve.

Chapter… 03:30 l’angoisse

Trois heures trente, je tremble.

Toujours pas de nouvelles du totem.

Les indiens sont partis danser au harem,

où les femmes en latex de toutes leurs mains m’étranglent.

Fin

Songe étrange à travers les anges.

Toute la nuit je t’ai écouté respirer.

Tes soupirs dans mon coeur se rangent.

Quel rêve, quel ange laisserait expirer,

sussurer, entendre de ta bouche… Je t’aime.

J'ai sauté de moi jusqu'à l'aube.
J'ai laissé mon corps près de la clarté
et j'ai chanté la tristesse de ce qui naît.
Rien que la soif
et le silence
nulle rencontre,

prends garde mon amour prends garde
à la silencieuse dans le désert
la voyageuse au verre vide
prends garde à l'ombre de son ombre

Elle saute, chemise en flammes,
d'étoile en étoile,
d'ombre en ombre.
Elle meurt de mort lointaine
l'amoureuse du vent.


un faible vent
peuplé de visages fermés
que je découpe en forme d'objets à aimer,


tu as édifié ta maison,
donné plumage à tes oiseaux
battu le vent
avec tes os

tu as achevé seule
ce que nul n'avait commencé


dans la cage du temps
la dormeuse regarde ses yeux esseulés

le vent lui apporte, ténue,
la réponse des feuilles

Alejandra Pizarnik

Si je fais mes cils charbonneux 
Et mes yeux de plus de lumière 
Et mes lèvres plus écarlates, 
Demandant à tous les miroirs 
Si tout est comme je veux

Nulle vanité ! Je recherche 
Le visage qui fut le mien 
Avant qu'il n'y ait le monde

Pourquoi me dire cruelle ? 
Pourquoi se croire trahi ? 
Je le veux aimant ce qui fut 
Avant qu'il n'y ait le monde 

Et qu'importe si je regarde
Un homme tout comme si
C'était mon amour quand pourtant 
Mon sang est demeuré froid
Et mon cœur ne bat pas plus vite 

Pourquoi me dire cruelle ? 
Pourquoi se croire trahi ? 
Je le veux aimant ce qui fut 
Avant qu'il n'y ait le monde 

Mon sang est demeuré froid 
Mon cœur ne bat pas plus vite 

Qu’avant

Avant qu’il n’y ait le monde 

Avant 

Pourquoi me dire cruelle ? 
Pourquoi se croire trahi ?
Je le veux aimant ce qui fut 
Avant qu'il n'y ait le monde. 

Poème de William Butler Yeats, traduit de l'anglais par Yves Bonnefoy et mis en chanson par Feu! Chatterton

Fini

Mais sans limites

L’univers. *

Nuit blanche -

Voir la vie en rose

Parfumer mon âme.

Pour assouvir ma soif

D’un ciel étoilé

Une lune laiteuse.

— Stéphen Moysan,
- * Michel Onfray
Autour du ciel