Cruauté.

Ce topic me fait penser à l'histoire suivante, qui est une assez jolie mise en abyme :

"Le masochiste dit au sadique :

- Fais moi mal...

- Non ! répond le sadique."

Où est la cruauté dans cette histoire ?

Salut Femzi :D

Ton sujet m'intéresse, tu le sais bien, je fais parti de tout les sujets qui traitent des sadiques en tout poils.

Mais je vais m'abstenir de donner une réponse en ma personne, et aller dans ton sens.

Répertorier des individus et faire des fichiers sont des méthodes que je trouve comment dire..... beurk.

Je suis pas policier hein!

:gurp:

c'est juste de la curiosité dans mon cas, si ca te choque/offusque/dégoute j'y peux rien désolé!

Ce topic me fait penser à l'histoire suivante, qui est une assez jolie mise en abyme :

"Le masochiste dit au sadique :

- Fais moi mal...

- Non ! répond le sadique."

Où est la cruauté dans cette histoire ?

Mort De Rire!

:smile2:

excellente annecdote en effet.

cela dit il est impossible de repondre a la question.

ca me laisse meme perplexe enfait!

:gurp:

J'ai des trucs qui me blessent le cœur, depuis l'enfance. J'y pense souvent, toujours avec ce même remord que je trainerais en guise de sanction, jusqu'à la fin de mes jours. C'est la première fois que j'en parle ouvertement... peut être que ça me fera du bien.

Quand j'étais enfant, j'ai tabassé une fille de mon age. Elle ne m'avait strictement rien fait. J'avais juste une phénoménale envie de faire mal, et elle a croisée mon chemin. Je l'ai massacrée à coups de poings et de pieds, et j'en éprouvais un sentiment de bien être intense de satisfaction. Elle ne s'est pas défendue, s'est contentée de rester recroquevillée. J'ai fait la même chose avec un garçon, plus jeune que moi.

Le souvenir de ces scènes est imprimé dans ma mémoire.

Depuis, j'ai grandi, il n'y a plus une once de méchanceté en moi et je sais pourquoi j'ai fait ça. La violence, l'humiliation, le manque d'amour total, l'injustice, sont les mots qui qualifieraient au mieux mon enfance.

Adulte, j'ai appris à être aimée, à aimer et à m'aimer. Si je n'avais pas eu la chance d'avoir croisé sur ma route des gens "normaux", je pense que je serais devenue une criminelle, j'avais tant de haine et de rage en moi.

voila...

c'est a la fois triste et touchant ce que tu raconte JAVADE.

disons que désormais tout ca est derriere toi!

Adulte, j'ai appris à être aimée, à aimer et à m'aimer.

Dans quel ordre ?

c'est a la fois triste et touchant ce que tu raconte JAVADE.

disons que désormais tout ca est derriere toi!

Non pas vraiment. ce serait derrière moi si je pouvais retrouver ces deux personnes et leur présenter mes plus sincères regrets. Sauf que je ne me souviens même plus de leurs prénoms...

Adulte, j'ai appris à être aimée, à aimer et à m'aimer.

Dans quel ordre ?

à aimer en premier, à accepter qu'on puisse m'aimer, en second, à m'aimer en dernier même si on m'aime bien plus que je ne m'aime.

Non, envers un animal certainement pas, envers un animal de race humaine, ben non plus.

J'ai été la fille que JAVADE a tabassé et ce, plusieurs fois, avec des violences sexuelles parfois,j'ai jamais vraiment eu envie de me venger, je plains plutot ceux qui m'ont fait cela, ce sont des êtres limités affectivement et intellectuellement qui ne peuvent accéder à ce que j'accède.

Par contre, que quelqu'un touche à mes enfants, et là, je sais que souffrance, cruauté, douleur et mort s'abattront sur le coupable , ses ascendants et descendants.

ce sont des êtres limités affectivement et intellectuellement qui ne peuvent accéder à ce que j'accède.

Affectivement, oui, intellectuellement, non ! En contre partie, maintenant que cette carence affective qui avait fait de moi, l'enfant si violente que j'étais, est cicatrisée, je suis convaincue d'avoir accédé à bien plus que toi : la compréhension et l’empathie sont des qualités que je suis fière de posséder, et que visiblement, tu n'as pas acquis. Mais je ne te plaindrais pas, comme tu aimes à le faire, car plaindre quelqu'un, c'est se sentir supérieur à lui.

J'étais une gosse maltraitée, donc violente. M'associer aux violeurs d'enfants, prouve une grande limite d'esprit !

Javade tu réponds à la bassesse par la bassesse, le sage sait quel est le moment où il est opportun de se taire pour laisser parler l'idiot

Tu as raison, je n'avais finalement aucune raison valable de répondre à une telle intervention...

Je me rappelle. J'avais neuf ans. La fille de la concierge avait la chance d'avoir un petit chien. Il s'est retrouvé hors de la loge, seul avec moi... et moi qui adore les chiens, je l'ai martyrisé... je suis sûre que c'est parce que je l'ai identifié à sa maitresse que je n'aimais pas.

Je ne sais plus ce que je lui faisais, je crois que je l'empêchais de partir. Je ne le battais pas, mais j'étais méchante avec lui.

voilà mon témoignage d'un acte sadique gratuit:(.