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Ceux qui hurlent dès qu'on emploie le mot race

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Dionys

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Peut-être serait-il bon de se demander si les pays comme les Etats Unis ou l'Angleterre auraient la même réaction que la France s'ils avaient connu, et imprimé dans leur mémoire collective, l'occupation nazie et la déportation au nom d'une race "supérieure".

C'est juste une interrogation.

Alors relax. C'est pour discuter. Pas pour se disputer.

Les Etats Unis connurent l'esclavage raciale pendant une période bien plus longue que l'occupation nazie en France.

Votre argument tombe donc à l'eau.

Modifié par Zarathoustra2
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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Tremblez, bande de sales races ! Votre planète est en péril et vous en êtes toujours au même point depuis des millénaires !

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Membre, 83ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 83ans‚
Posté(e)

Les races ne sont pas immortels, certaines disparaissent, d'autres naissent. Mais si je devais catégorier les métis par le simple aspect visuel, je dirai qu'ils se raprochent le plus de l'Antillais ou de l'Indien. J'entend métis par un croisement de blanc et noir, tout deux ayant des ascendants blanc pour l'un et noir pour l'autre.

Quand à la société de brassage dont nous serions tous condamnés à se métisser sans notre consentement, je trouve ça extrèmement dangereux.

Je n'ai pas bien compris la fin. Cela veut dire quoi exactement, « consentement» ? Si l'on tombe amoureux d'une personne d'origine musulmane ou africaine, il faut l'autorisation de quelqu'un ?

le musulman est africain ?

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Membre, RAMBO, 45ans Posté(e)
ivo marin Membre 1 338 messages
45ans‚ RAMBO,
Posté(e)

Les races ne sont pas immortels, certaines disparaissent, d'autres naissent. Mais si je devais catégorier les métis par le simple aspect visuel, je dirai qu'ils se raprochent le plus de l'Antillais ou de l'Indien. J'entend métis par un croisement de blanc et noir, tout deux ayant des ascendants blanc pour l'un et noir pour l'autre.

Quand à la société de brassage dont nous serions tous condamnés à se métisser sans notre consentement, je trouve ça extrèmement dangereux.

Je n'ai pas bien compris la fin. Cela veut dire quoi exactement, « consentement» ? Si l'on tombe amoureux d'une personne d'origine musulmane ou africaine, il faut l'autorisation de quelqu'un ?

Ca veut dire que la politique socialiste de multiculturalisme que nous connaissons en France nous met dans une atmosphère d'antiracisme qui pousse ceux qui n'aime pas les musulmanes ou les africaines a l'accepter quand même, au nom de l'antiracisme.

Ca me rapelle le communisme Soviétique, ou beaucoup de gens ont été marier de force sans pourvoir choisir librement leur conjoint.

La société de brassage des cultures est une forme d'eugénisme.

Modifié par ivo marin
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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Le mot race fait peur pour certains ,mais ce n'est qu'un mot du dictionnaire pour désigné clairement une origine morphologique , géographique et continental de l'individu comme pour les animaux ;sauf les plantes qui elles se classent par familles . le raciste est celui qui croit qu'il est supérieur à une autre race ou individu.Honte à celui qui a honte de sa race qu'il représente .

tu ne sais vraiment pas pourquoi ce mots et utiliser

et encore 1 fois il y'a qu'une race humaine

lazy.gif

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Membre, 41ans Posté(e)
Dionys Membre 992 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

tu ne sais vraiment pas pourquoi ce mots et utiliser

et encore 1 fois il y'a qu'une race humaine

lazy.gif

Repeter une bétise n'en fait pas une vérité

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Membre, canal de Lumière, 45ans Posté(e)
Immateriel Membre 1 136 messages
45ans‚ canal de Lumière,
Posté(e)

Est-ce qu'un labrador brun est d'une autre race qu'un labrador beige ? Je ne pense pas :smile2:

Et bien c'est pareil pour les humains.

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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

tu ne sais vraiment pas pourquoi ce mots et utiliser

et encore 1 fois il y'a qu'une race humaine

lazy.gif

Repeter une bétise n'en fait pas une vérité

une bêtise ? thumbdown.gifthumbdown.gif

renseigne toi et tu verras ton ignorencelazy.gif

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

La tentation de la race.

On la croyait enterrée pour de bon. Tuée par la science. Mise en miettes par la génétique, dont les premiers résultats ramenaient toute l'humanité à une seule même et grande famille. Las ! Voilà la notion de race remise en selle. Et pas par n'importe qui : par l'Américain James Watson lui-même, codécouvreur, avec Francis Crick et Rosalind Franklin, de la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique).

Interrogé mi-octobre par le Sunday Times, pour la promotion de son dernier ouvrage (Avoid Boring People, Oxford University Press, 14,99 £), le Prix Nobel de médecine 1962, aujourd'hui âgé de 79 ans, a expliqué sans ambages qu'il était "profondément pessimiste sur le futur de l'Afrique". Pourquoi ? Parce que, a-t-il dit, "toutes nos politiques de développement sont basées sur le fait que leur intelligence (celle des Africains) est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas". "Ceux qui ont eu affaire à des employés noirs", a-t-il ajouté, savent ce qu'il en est.

Retour d'un "racisme scientifique" qu'on croyait disparu ? Ou simples élucubrations d'un vieil homme qui s'est dit, quelques jours plus tard, "mortifié" par ses propres mots, alors que toutes ses conférences au Royaume-Uni étaient annulées et que son institution, le Cold Spring Harbor Laboratory, le remerciait sans délai.

Que James Watson dévoile aujourd'hui sa pensée, de manière aussi crue et décomplexée, sur un sujet aussi sensible, ne doit rien au hasard. Le co-inventeur de la double hélice de l'ADN, explique le généticien Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin, "se situe dans la mouvance de la droite déterministe anglo-saxonne, un vieux courant de pensée inégalitariste, scientiste et flirtant parfois avec le racisme". Or, selon M. Kahn, ce mouvement idéologique connaît un regain : "Après la seconde guerre mondiale, ce à quoi avait abouti le paroxysme de cette vision et l'horreur qu'elle avait suscitée dans le monde l'ont durablement disqualifiée, l'ont en quelque sorte mise entre parenthèses. Mais cette parenthèse, aujourd'hui, se dissipe."

Les tabous tombent. En septembre 2005, la revue Science - l'une des plus prestigieuses institutions scientifiques au monde - publie les travaux d'une équipe de chercheurs américains portant sur deux gènes impliqués dans la microcéphalie : ASPM et MCPH-1. Ces deux séquences génétiques ont subi deux mutations, apparues respectivement il y a 5 800 ans et 37 000 ans, qu'ils pensent être impliquées dans l'augmentation du volume cérébral. La rapide diffusion de ces mutations dans la population montrerait, selon les auteurs, que ces deux caractéristiques sont soumises à une forte "pression sélective". Soit, en d'autres termes, que la sélection naturelle s'est opérée au fil des siècles en favorisant les humains porteurs de ces deux gènes mutés, du fait de leurs meilleures capacités intellectuelles.

Bien sûr, ce n'est pas tout. "Les auteurs ajoutaient sans frémir que ces deux mutations étaient largement présentes dans les populations européennes et asiatiques et, au contraire, qu'elles étaient rares en Afrique, explique Axel Kahn. Il a été depuis montré que tout était faux, mais ce que dit aujourd'hui M. Watson n'est rien d'autre que la traduction de ce que ces chercheurs ont prétendu, à tort, avoir démontré."

A l'époque, l'émoi, discret, provoqué par Science, ne transparaît guère dans la presse grand public. Il demeure pour l'essentiel cantonné à des débats techniques sur la fragilité des statistiques mises en oeuvre. "Beaucoup d'équipes ont réanalysé leurs données : il n'y a aucune preuve de ce qu'ils avançaient", confirme François Balloux, chercheur au département de génétique humaine de l'université de Cambridge (Royaume-Uni).

Reste la notion de race. La génétique l'a-t-elle évacuée ? Ou, au contraire, les dernières méthodes d'analyse tendent-elles à opérer une distinction entre les peuples, rangeant les uns ici, les autres là ? Un nombre considérable de travaux scientifiques s'attache, depuis quelques années, à relever les particularités génétiques de telle ou telle population, en fonction de la géographie ou des origines ethniques.

En décembre 2002, une équipe américano-russe avait déjà publié dans Science l'un des articles les plus cités sur le sujet : en analysant plus de 300 marqueurs génétiques chez environ un millier d'individus appartenant à 52 populations différentes, les chercheurs sont parvenus à isoler 5 à 6 grands groupes humains, cohérents avec les grands ensembles géographiques. Peut-on parler de races ? Pas vraiment. Il s'agit, précise le généticien Vincent Plagnol (université de Cambridge), "d'une simplification de la réalité" puisque dans ce type de modèle "personne n'appartient à 100 % à un groupe, les individus étant décrits comme appartenant à une combinaison de ces ensembles". Du coup, la notion "scientifique" de race devrait demeurer une virtualité.

Voire une ineptie. "La notion de race n'est scientifiquement pas pertinente, estime ainsi Lluis Quintana-Murci, généticien des populations (CNRS-Institut Pasteur). Il est impossible d'isoler une race : les variations des populations humaines sont graduelles et continues, de l'Europe du Nord à la Chine méridionale. Il n'existe jamais de fossé génétique entre deux ethnies."

"Même en ayant accès au génome d'un individu, il est impossible de le rattacher à une race' au sens populaire' du terme, poursuit le chercheur. Imaginons que moi, Lluis Quintana-Murci, je commette un crime et que l'on retrouve sur place un échantillon de mon ADN. On pourrait dire, en forçant à peine les choses, que le criminel est originaire du Moyen-Orient, car mon chromosome Y appartient à la lignée J, qui y est particulièrement fréquente. Alors même que ma famille est, à ma connaissance, espagnole depuis toujours." La récente profusion d'études visant à segmenter et catégoriser génétiquement les populations humaines n'est pas le fait d'une névrose classificatrice. Ni d'un racisme latent.

C'est surtout, depuis peu, un enjeu important de la recherche biomédicale. La circulation de pathologies génétiques dans certaines communautés ou au sein de certaines ethnies est bien documentée. Comme l'est la prédisposition génétique à certaines maladies multifactorielles. Thalassémie ou hémophilie dans certains pays arabo-musulmans, où l'union entre cousins n'est pas prohibée. Maladie de Gaucher ou syndrome de Tay-Sachs chez les juifs d'Europe de l'Est. Troubles cardio-vasculaires deux à trois fois plus fréquents chez les Afro-Américains que dans les autres communautés d'Amérique du Nord. Etc.

Une prédisposition à la maladie ne fait pas une race. Mais la génétique va désormais plus loin dans la différenciation. Certains cherchent à déceler des mécanismes génétiques de tolérance ou de réponse à telle ou telle molécule, plus probablement présents dans certaines communautés que dans d'autres. Les motivations de ces travaux pourraient être économiques. "Il y a, hélas, très peu de nouvelles molécules thérapeutiques qui arrivent sur le marché puisque nombre d'entre elles, qui ont pourtant nécessité des investissements lourds, présentent trop d'effets indésirables même si ces derniers sont variables selon les individus, avance François Balloux. La tentation est forte de remettre en selle certaines de ces molécules, en les destinant à certaines catégories de la population."

En attendant l'émergence annoncée d'une médecine individualisée, dans laquelle chaque traitement serait administré en concordance avec les particularités génétiques du patient, des laboratoires pharmaceutiques pourraient miser sur une médecine ethno-raciale. Une médecine ou le patient déclare, lui-même, son appartenance à un groupe en même temps qu'il décrit ses symptômes.

Premier signe de cette tendance : l'autorisation du BiDil, en 2005 aux Etats-Unis, un médicament contre l'hypertension artérielle spécifiquement destiné aux Afro-Américains. En 1997, sa commercialisation avait d'abord été refusée par la Food and Drug Administration (FDA). Cette médecine "racialisée" ne convainc pas l'ensemble de la communauté médicale aux Etats-Unis. Loin s'en faut. Dans une tribune publiée fin septembre dans la revue PLoS Medicine, un groupe de médecins américains en contestent la pertinence et critiquent la classification forcément réductrice des patients qui, selon eux, "peut conduire à des erreurs de diagnostic et à des traitements inappropriés".

Aux Etats-Unis, la tentation ethno-raciale dans la recherche biomédicale s'officialise. Depuis 2001, les chercheurs financés par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) doivent catégoriser les individus participant à des essais dans l'un des cinq ensembles ethno-raciaux prédéfinis par l'administration : Amérindiens ou natifs d'Alaska ; Asiatiques ; Noirs ou Afro-Américains ; natifs d'Hawaï ou de toute autre île du Pacifique ; Blancs.

Nul doute que les variations génétiques, ténues et invisibles, ainsi réaffirmées par la biologie, seront récupérées à des fins idéologiques de hiérarchisation. Mais, rappelle Axel Kahn, la prédisposition à une maladie, comme la réponse à un traitement médicamenteux, tient à des variations relativement simples "sur très peu de gènes". "Alors que les capacités cognitives reposent, elles, sur un équilibre extraordinairement subtil entre l'inné et l'acquis, conclut le généticien. Equilibre dont nous ne savons aujourd'hui presque rien."

Stéphane Foucart.

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Membre, 83ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 83ans‚
Posté(e)

Le mot race fait peur pour certains ,mais ce n'est qu'un mot du dictionnaire pour désigné clairement une origine morphologique , géographique et continental de l'individu comme pour les animaux ;sauf les plantes qui elles se classent par familles . le raciste est celui qui croit qu'il est supérieur à une autre race ou individu.Honte à celui qui a honte de sa race qu'il représente .

tu ne sais vraiment pas pourquoi ce mots et utiliser

lazy.gif

Il est de quelle race ton chien ! ah oui selon ton Raisonnement il y a qu'une race de chien : le chien!:smile2: ou encore cette femme noire est de race humaine ? drôle hein! ou cette Française de race humaine ! blanche? ou noire , explique un peu ton raisonnement comment dirais tu tout ce que je viens de dire ,je serais curieux?

Modifié par papy75
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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Le mot "race" à toujours existé mais de nos jours, certains préfèrent dire "espèce" pour ne pas froisser des personnes, se faire traiter de raciste, avoir des plaintes de telles ou telles associations,..

Un mot, qui j'espère, restera encore pendant un long moment dans le dico, dans la vie de tous les jours,... et ne changera en rien sa définition !!!

Un bon topic !!! :bo:

Modifié par Yoannbzh
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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La tentation de la race.

On la croyait enterrée pour de bon. Tuée par la science. Mise en miettes par la génétique, dont les premiers résultats ramenaient toute l'humanité à une seule même et grande famille. Las ! Voilà la notion de race remise en selle. Et pas par n'importe qui : par l'Américain James Watson lui-même, codécouvreur, avec Francis Crick et Rosalind Franklin, de la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique).

Interrogé mi-octobre par le Sunday Times, pour la promotion de son dernier ouvrage (Avoid Boring People, Oxford University Press, 14,99 £), le Prix Nobel de médecine 1962, aujourd'hui âgé de 79 ans, a expliqué sans ambages qu'il était "profondément pessimiste sur le futur de l'Afrique". Pourquoi ? Parce que, a-t-il dit, "toutes nos politiques de développement sont basées sur le fait que leur intelligence (celle des Africains) est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas". "Ceux qui ont eu affaire à des employés noirs", a-t-il ajouté, savent ce qu'il en est.

Retour d'un "racisme scientifique" qu'on croyait disparu ? Ou simples élucubrations d'un vieil homme qui s'est dit, quelques jours plus tard, "mortifié" par ses propres mots, alors que toutes ses conférences au Royaume-Uni étaient annulées et que son institution, le Cold Spring Harbor Laboratory, le remerciait sans délai.

Que James Watson dévoile aujourd'hui sa pensée, de manière aussi crue et décomplexée, sur un sujet aussi sensible, ne doit rien au hasard. Le co-inventeur de la double hélice de l'ADN, explique le généticien Axel Kahn, directeur de l'Institut Cochin, "se situe dans la mouvance de la droite déterministe anglo-saxonne, un vieux courant de pensée inégalitariste, scientiste et flirtant parfois avec le racisme". Or, selon M. Kahn, ce mouvement idéologique connaît un regain : "Après la seconde guerre mondiale, ce à quoi avait abouti le paroxysme de cette vision et l'horreur qu'elle avait suscitée dans le monde l'ont durablement disqualifiée, l'ont en quelque sorte mise entre parenthèses. Mais cette parenthèse, aujourd'hui, se dissipe."

Les tabous tombent. En septembre 2005, la revue Science - l'une des plus prestigieuses institutions scientifiques au monde - publie les travaux d'une équipe de chercheurs américains portant sur deux gènes impliqués dans la microcéphalie : ASPM et MCPH-1. Ces deux séquences génétiques ont subi deux mutations, apparues respectivement il y a 5 800 ans et 37 000 ans, qu'ils pensent être impliquées dans l'augmentation du volume cérébral. La rapide diffusion de ces mutations dans la population montrerait, selon les auteurs, que ces deux caractéristiques sont soumises à une forte "pression sélective". Soit, en d'autres termes, que la sélection naturelle s'est opérée au fil des siècles en favorisant les humains porteurs de ces deux gènes mutés, du fait de leurs meilleures capacités intellectuelles.

Bien sûr, ce n'est pas tout. "Les auteurs ajoutaient sans frémir que ces deux mutations étaient largement présentes dans les populations européennes et asiatiques et, au contraire, qu'elles étaient rares en Afrique, explique Axel Kahn. Il a été depuis montré que tout était faux, mais ce que dit aujourd'hui M. Watson n'est rien d'autre que la traduction de ce que ces chercheurs ont prétendu, à tort, avoir démontré."

A l'époque, l'émoi, discret, provoqué par Science, ne transparaît guère dans la presse grand public. Il demeure pour l'essentiel cantonné à des débats techniques sur la fragilité des statistiques mises en oeuvre. "Beaucoup d'équipes ont réanalysé leurs données : il n'y a aucune preuve de ce qu'ils avançaient", confirme François Balloux, chercheur au département de génétique humaine de l'université de Cambridge (Royaume-Uni).

Reste la notion de race. La génétique l'a-t-elle évacuée ? Ou, au contraire, les dernières méthodes d'analyse tendent-elles à opérer une distinction entre les peuples, rangeant les uns ici, les autres là ? Un nombre considérable de travaux scientifiques s'attache, depuis quelques années, à relever les particularités génétiques de telle ou telle population, en fonction de la géographie ou des origines ethniques.

En décembre 2002, une équipe américano-russe avait déjà publié dans Science l'un des articles les plus cités sur le sujet : en analysant plus de 300 marqueurs génétiques chez environ un millier d'individus appartenant à 52 populations différentes, les chercheurs sont parvenus à isoler 5 à 6 grands groupes humains, cohérents avec les grands ensembles géographiques. Peut-on parler de races ? Pas vraiment. Il s'agit, précise le généticien Vincent Plagnol (université de Cambridge), "d'une simplification de la réalité" puisque dans ce type de modèle "personne n'appartient à 100 % à un groupe, les individus étant décrits comme appartenant à une combinaison de ces ensembles". Du coup, la notion "scientifique" de race devrait demeurer une virtualité.

Voire une ineptie. "La notion de race n'est scientifiquement pas pertinente, estime ainsi Lluis Quintana-Murci, généticien des populations (CNRS-Institut Pasteur). Il est impossible d'isoler une race : les variations des populations humaines sont graduelles et continues, de l'Europe du Nord à la Chine méridionale. Il n'existe jamais de fossé génétique entre deux ethnies."

"Même en ayant accès au génome d'un individu, il est impossible de le rattacher à une race' au sens populaire' du terme, poursuit le chercheur. Imaginons que moi, Lluis Quintana-Murci, je commette un crime et que l'on retrouve sur place un échantillon de mon ADN. On pourrait dire, en forçant à peine les choses, que le criminel est originaire du Moyen-Orient, car mon chromosome Y appartient à la lignée J, qui y est particulièrement fréquente. Alors même que ma famille est, à ma connaissance, espagnole depuis toujours." La récente profusion d'études visant à segmenter et catégoriser génétiquement les populations humaines n'est pas le fait d'une névrose classificatrice. Ni d'un racisme latent.

C'est surtout, depuis peu, un enjeu important de la recherche biomédicale. La circulation de pathologies génétiques dans certaines communautés ou au sein de certaines ethnies est bien documentée. Comme l'est la prédisposition génétique à certaines maladies multifactorielles. Thalassémie ou hémophilie dans certains pays arabo-musulmans, où l'union entre cousins n'est pas prohibée. Maladie de Gaucher ou syndrome de Tay-Sachs chez les juifs d'Europe de l'Est. Troubles cardio-vasculaires deux à trois fois plus fréquents chez les Afro-Américains que dans les autres communautés d'Amérique du Nord. Etc.

Une prédisposition à la maladie ne fait pas une race. Mais la génétique va désormais plus loin dans la différenciation. Certains cherchent à déceler des mécanismes génétiques de tolérance ou de réponse à telle ou telle molécule, plus probablement présents dans certaines communautés que dans d'autres. Les motivations de ces travaux pourraient être économiques. "Il y a, hélas, très peu de nouvelles molécules thérapeutiques qui arrivent sur le marché puisque nombre d'entre elles, qui ont pourtant nécessité des investissements lourds, présentent trop d'effets indésirables même si ces derniers sont variables selon les individus, avance François Balloux. La tentation est forte de remettre en selle certaines de ces molécules, en les destinant à certaines catégories de la population."

En attendant l'émergence annoncée d'une médecine individualisée, dans laquelle chaque traitement serait administré en concordance avec les particularités génétiques du patient, des laboratoires pharmaceutiques pourraient miser sur une médecine ethno-raciale. Une médecine ou le patient déclare, lui-même, son appartenance à un groupe en même temps qu'il décrit ses symptômes.

Premier signe de cette tendance : l'autorisation du BiDil, en 2005 aux Etats-Unis, un médicament contre l'hypertension artérielle spécifiquement destiné aux Afro-Américains. En 1997, sa commercialisation avait d'abord été refusée par la Food and Drug Administration (FDA). Cette médecine "racialisée" ne convainc pas l'ensemble de la communauté médicale aux Etats-Unis. Loin s'en faut. Dans une tribune publiée fin septembre dans la revue PLoS Medicine, un groupe de médecins américains en contestent la pertinence et critiquent la classification forcément réductrice des patients qui, selon eux, "peut conduire à des erreurs de diagnostic et à des traitements inappropriés".

Aux Etats-Unis, la tentation ethno-raciale dans la recherche biomédicale s'officialise. Depuis 2001, les chercheurs financés par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) doivent catégoriser les individus participant à des essais dans l'un des cinq ensembles ethno-raciaux prédéfinis par l'administration : Amérindiens ou natifs d'Alaska ; Asiatiques ; Noirs ou Afro-Américains ; natifs d'Hawaï ou de toute autre île du Pacifique ; Blancs.

Nul doute que les variations génétiques, ténues et invisibles, ainsi réaffirmées par la biologie, seront récupérées à des fins idéologiques de hiérarchisation. Mais, rappelle Axel Kahn, la prédisposition à une maladie, comme la réponse à un traitement médicamenteux, tient à des variations relativement simples "sur très peu de gènes". "Alors que les capacités cognitives reposent, elles, sur un équilibre extraordinairement subtil entre l'inné et l'acquis, conclut le généticien. Equilibre dont nous ne savons aujourd'hui presque rien."

Stéphane Foucart.

Trop long à lire mais on a l'impression que les gens confondent le mot race et racisme.

Qu'est ce que cela peut faire si certains disent race blanche ou race noire, il n'y a pas là-dedans une volonté de classer, de différencier, d'analyser ou que sais-je d'autre, dans le sens de supérieur ou inférieur.... Les gens ne vont pas chercher aussi loin, il s'agit simplement d'identifier les gens par rapport à leur aspect physique. Il faudrait être d'une mauvaise fois excessive pour nier ces différences, que ce soit au niveau de la morphologie, des traits ou de la couleur.

C'est curieux cette façon qu'on certains de voir le mal partout, on peut aller loin dans les malentendus...

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Membre, 41ans Posté(e)
Dionys Membre 992 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

L'article de pasdeparano, parle de chercheurs qui ont inventé des medicaments qui peuvent traiter specifiquement une Race.

Par exemple un médicament contre l'hypertension qui soignerait ceux d'origine noir-africaine.

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Membre+, Statut : de la liberté, 36ans Posté(e)
doug Membre+ 8 023 messages
36ans‚ Statut : de la liberté,
Posté(e)

Ca veut dire que la politique socialiste de multiculturalisme que nous connaissons en France nous met dans une atmosphère d'antiracisme qui pousse ceux qui n'aime pas les musulmanes ou les africaines a l'accepter quand même, au nom de l'antiracisme.

Ca me rapelle le communisme Soviétique, ou beaucoup de gens ont été marier de force sans pourvoir choisir librement leur conjoint.

La société de brassage des cultures est une forme d'eugénisme.

Il est bien beau ton pamphlet, mais ça ne répond toujours pas à ma question ?

Je résume pour être clair : tu dis qu'il faut un consentement, une approbation, une autorisation. J'en déduis donc que m'acoquiner avec une fille française d'origine musulmane ou africaine ne te convient pas, c'est ça ?

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Membre, 41ans Posté(e)
Dionys Membre 992 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

J'ai pas d'attirance pour les africaines mais assez pour les asiatiques de l'est. Suis--je raciste? :D

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

Peut-être serait-il bon de se demander si les pays comme les Etats Unis ou l'Angleterre auraient la même réaction que la France s'ils avaient connu, et imprimé dans leur mémoire collective, l'occupation nazie et la déportation au nom d'une race "supérieure".

C'est juste une interrogation..

Eh bien, je te répondrai que les français sous l'occupation s'intéressaient fort peu aux motivations idéologiques

des allemands. Pour eux, c'étaient des fritz, des parasites à cause desquels ils ne bouffaient pas à leur faim. Qu'ils aient été nazis n'était pas leur problème !

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Membre, canal de Lumière, 45ans Posté(e)
Immateriel Membre 1 136 messages
45ans‚ canal de Lumière,
Posté(e)
Il est de quelle race ton chien ! ah oui selon ton Raisonnement il y a qu'une race de chien : le chien!:smile2: ou encore cette femme noire est de race humaine ? drôle hein! ou cette Française de race humaine ! blanche? ou noire , explique un peu ton raisonnement comment dirais tu tout ce que je viens de dire ,je serais curieux?

J'ai expliqué le raisonnement approprié ici.

Dire qu'un noir ou qu'un chinois sont "de races différentes", c'est comme dire qu'un labrador brun est d'une autre race qu'un labrador beige. C'est totalement faux.

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Membre, 41ans Posté(e)
Dionys Membre 992 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Le polymorphisme génétique (du grec "poly" plusieurs et "morphos" formes) est la coexistence de plusieurs allèles pour un gène ou locus donnés, dans une population1. C'est le fait qu'une espèce présente donc des individus différents aux caractères phénotypiques différents (appelés morphotypes) au sein d'une même population.

Le terme a été utilisé pour la première fois pour décrire des formes visibles comme la couleur du pelage mais on l'utilise aujourd'hui pour tous types de phénotypes tels que les groupes sanguins.

Le polymorphisme concerne toutes les espèces. Ce sont des variations liées aux mutations génétiques et aux différentes adaptations. Cela correspond par exemple aux mimétismes de formes des papillons et de certaines formes de mites, les motifs sur les coquilles d'escargot, les groupes sanguins humains et de nombreux autres cas.

*Le phénotype est l'ensemble des caractères observables d'un individu.

Et il entre dans la determination des races.

Modifié par Dionys
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Membre, 83ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 83ans‚
Posté(e)
Il est de quelle race ton chien ! ah oui selon ton Raisonnement il y a qu'une race de chien : le chien!:smile2: ou encore cette femme noire est de race humaine ? drôle hein! ou cette Française de race humaine ! blanche? ou noire , explique un peu ton raisonnement comment dirais tu tout ce que je viens de dire ,je serais curieux?

J'ai expliqué le raisonnement approprié ici.

Dire qu'un noir ou qu'un chinois sont "de races différentes", c'est comme dire qu'un labrador brun est d'une autre race qu'un labrador beige. C'est totalement faux.

Non ton exemple et raisonnement sont faux ,regarde sur google et tape race de chien ! la couleur du poil du chien n'a rien a voir car une race a plusieurs individus de couleur de poil , comme un humain de race blanche a plusieur couleurs de cheveux

Modifié par papy75
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Membre, canal de Lumière, 45ans Posté(e)
Immateriel Membre 1 136 messages
45ans‚ canal de Lumière,
Posté(e)

La pigmentation des cheveux ne détermine pas la race, mais celle de la peau, si ? :smile2:

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