Bolloré, Afrique et services secrets

Depuis l'investiture de Nicolas Sarkozy, un nouveau patron a fait irruption dans le cercle du pouvoir. Souvenons-nous. Au lendemain de sa victoire, le président fraîchement élu déclare partir quelques jours en "retraite" pour "prendre la mesure de sa charge". Près de Malte, il effectue avec sa famille une croisière au bord du Paloma, yacht de luxe prêté par un industriel classé seizième fortune de France : Vincent Bolloré.

Le 9 mai 2007, face aux nombreuses critiques dénonçant le lien entre le plus haut responsable de l'Etat français et des intérêts privés, Nicolas Sarkozy réplique : "Vincent Bolloré n'a jamais travaillé avec l'Etat. (...) Il fait honneur à l'économie française. Je souhaite pour l'économie française beaucoup de Vincent Bolloré." De son côté, Vincent Bolloré affirme que son groupe "n'a jamais eu aucune relation commerciale avec l'Etat Français". Vérification faite, plusieurs journaux publient le lendemain des extraits du Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) mettant en évidence des contrats de plusieurs millions d'euros entre l'Etat français et SDV, une filiale de Bolloré. Mais il y a plus.

Le groupe Bolloré mérite en effet toute notre attention. Empire industriel et médiatique pesant six milliards d'euros de chiffre d'affaires, il emploie plus de 20.000 personnes dans le monde. En France, ses activités industrielles sont multiples : distribution de produits pétroliers, production de films plastiques, d'emballages, de batteries pour voitures électriques... Parallèlement, Bolloré, qui brigue le rachat de TF1, investit de plus en plus dans les médias et la publicité : agence de presse Associated Press, agence de publicité Havas, journaux gratuits Direct soir et Direct matin plus, chaîne de télévision Direct 8, studios de télévision SFP (l'un de ces studios reçut le débat du 2 mai 2007 entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal), diffusion de contenus internet Streampower, ou encore institut de sondage CSA. Le 11 mai 2007, cet institut publiait un opportun sondage affirmant que 65% des Français n'étaient "pas choqués" par le cadeau de Vincent Bolloré à Nicolas Sarkozy.

Pendant la polémique sur les vacances du nouveau président, les médias français ont peu insisté sur la composante africaine du groupe Bolloré. Dans ce domaine, ses intérêts sont pourtant étroitement imbriqués avec ceux de l'Etat français. Et comment l'affirme Vincent Bolloré lui-même, "ce qui fait la spécificité de notre groupe, c'est son implantation en Afrique." Presque bicentenaire, le groupe Bolloré doit une grande part de sa fortune à son histoire coloniale. Présent dans plus de 37 pays africains, il s'agit de la plus grosse entreprise française d'Afrique après TotalFinaElf, son chiffre d'affaires sur le continent ayant encore augmenté de plus de 15% en 2007. Bolloré possède environ 50.000 hectares de plantations d'hévéas, de palmiers à huile, de bananes, d'ananas, de coton, de café et de cacao, et réalise près de 20% de son chiffre d'affaires en Afrique. En situation de quasi-monopole sur les transports Europe-Afrique, il contrôle de nombreux ports, chemins de fers, routes, filiales de logistique et de transport, son objectif étant de créer "un service de transport intégré, de bout en bout, de la sortie de l'usine jusqu'à la porte de l'utilisateur final." Jusqu'en 2005, Vincent Bolloré possédait sa propre flotte, soit une cinquantaine de cargos sous pavillon de complaisance (immatriculé à l'étranger).

En 2000, l'association Survie jetait une lumière crue sur les stratégies africains de Bolloré dans un Dossier noir, Bolloré, monopoles, services compris. Cette enquête décrit comment le groupe développe une proximité croissante avec certains services secrets français, son activité économique africaine visant l'établissement de monopoles, le plus souvent par l'obtention de passe-droits, avec la complicité de pouvoirs corrompus.

Pour ce faire, Vincent Bolloré "a su s'entourer d'une garde prétorienne d'ex-membres des services secrets, de la magistrature et de la police pour travailler offshore en Afrique, sans obligés". Ainsi Michel Roussin : vice-président, chargé des relations africains du groupe Bolloré, également président du Comité Afrique-Caraïbes-Pacifique du Medef. Ancien n°2 des services secrets français, ancien ministre de la Coopération d'Edouard Balladur de 1993 à 1994, Roussin est surtout connu pour avoir été directeur de cabinet de Jacques Chirac de 1982 à 1993, à la Marie de Paris puis à Matignon. A ce titre, il a été condamné le 20 février 2008 à quatre ans de prison avec sursis pour "complicité de corruption active et passive" dans l'affaire des marchés publics des lycées d'Ile-de-France. Au cours de ce procès, Michel Roussin fut décrit comme le pilier du système de corruption liant les entreprises du BTP et le RPR. Une partie des ponctions effectuées à Paris était blanchie via plusieurs pays d'Afrique, dont la Côte d'Ivoire, le Congo-Brazzaville, probablement le Cameroun. En Suisse, sur les comptes de sociétés-écrans basées en divers paradis fiscaux, l'argent des rackets parisiens se mêlait aux énormes caisses noires d'Elf et aux rétro-commissions sur les ventes d'armes.

Ses nombreuses relations permettent à Michel Roussin de consolider l'activité du groupe Bolloré en Afrique, en s'appuyant sur la fidélité d'anciens collègues des services secrets. Bolloré tisse des partenariats avec les pires dictatures du continent, la Guinée équatoriale, le Congo-Brazzaville, le Tchad, etc. Ainsi en 1998, le groupe achetait une plantation d'hévéas au Libéria, alors contrôlé par le seigneur de guerre Charles Taylor, initiateur d'une longue et atroce guerre civile, à caractère mafieux, de 1989 à 1996.

Le groupe Bolloré usait également des services de Jean-Pierre Prouteau (aujourd'hui décédé), ancien militaire, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Monsieur Afrique du CNPF (futur Medef), fortement introduit dans les milieux diplomatiques.

Ces réseaux d'influence permettent au groupe Bolloré de créer des monopoles en impliquant financièrement les dirigeants locaux, en obtenant des passe-droits ou des aménagements fiscaux. Ainsi, au Cameroun, le groupe Bolloré est suspecté d'avoir violé les règlementations forestières, en complicité avec le président Paul Biya. Les bonnes relations avec l'Etat français permettent également de bénéficier des garanties de la Compagnie français d'assurance pour le commerce extérieure (COFACE) et de l'Agence française de développement (AFD).

Samuël Foutoyet, Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée, Flibuste, p.77-82

Que pensez-vous de tous ces arrangements ?

Des magouilles qui ne sont que trop peu dénoncées...

... il n'y a rien de choquant dans tout cela pour qui veut s'implanter en Afrique. Les africains sont tous corrompus jusqu'à la moelle ... inutile de mettre sa main devant la bouche en poussant des grands HOOOOO!!! c'est une réalité incontournable. il vaut mieux continuer à cultiver nos propres réseaux France-Afrique sinon nous aurions à faire directement à ceux des mafias africaines ...

Selon ton raisonnement, les africains sont corrompus, donc on peut être corrompu ! Mais non, les dirigeants africains seulement, et les dirigeants français seulement sont corrompus.

Et l'action commune Bolloré/Jack Lang lors des dernières élections ivoiriennes ? :D

Bizarre qu'on ne nous présente que des hommes de droite dans cet article, bien orienté.

Bolloré aide la France à garder une petite influence en Afrique (on parle de Chinafrique aujourd'hui, mais bon...). Certes la France prend toujours un certain ton paternaliste avec l'Afrique de l'Ouest, je préfère ce ton là à un autre, celui qui a cours de l'autre côté du continent, et là ce ne sont pas les français qui sont aux manettes. Comparez.... (Soudan, Ethiopie, Somalie...).

Le jour ou Bolloré, qui est un relais indiscutable (pour moi) pour la France en Afrique de l'Ouest, disparaitra, un Bolloré chinois fera son apparition, et celui-là amenera d'autres méthodes de coopération.

Bolloré, un moindre mal.

J'adore l'angélisme qui pousse à regarder le monde au travers les yeux d'un enfant... c'est toujours tellement touchant. :smile2:

Et l'action commune Bolloré/Jack Lang lors des dernières élections ivoiriennes ? :D

Bizarre qu'on ne nous présente que des hommes de droite dans cet article, bien orienté.

Bolloré aide la France à garder une petite influence en Afrique (on parle de Chinafrique aujourd'hui, mais bon...). Certes la France prend toujours un certain ton paternaliste avec l'Afrique de l'Ouest, je préfère ce ton là à un autre, celui qui a cours de l'autre côté du continent, et là ce ne sont pas les français qui sont aux manettes. Comparez.... (Soudan, Ethiopie, Somalie...).

Le jour ou Bolloré, qui est un relais indiscutable (pour moi) pour la France en Afrique de l'Ouest, disparaitra, un Bolloré chinois fera son apparition, et celui-là amenera d'autres méthodes de coopération.

Bolloré, un moindre mal.

oui et dans la liste France-Afrique rendons un vibrant hommage à Jean-Christophe Mitterand grand africain et ex-taulard qui s'est emmêlé les pinceaux entre trafic d'armes et comptes perso ...

:D

Bizarre qu'on ne nous présente que des hommes de droite dans cet article, bien orienté.

Ce n'est pas une question de droite-gauche. Tous les grands partis profitent de la corruption en Afrique. Après, si, il y a quand même un rapport avec la droite au sens où l'on associe le nationalisme, le FN et la GLNF à la droite. Mais en fait, plus fondamentalement, le gaullisme est aussi impliqué. D'ailleurs, De Gaulle a été le premier à nommer Jacques Foccart aux affaires africaines, faisant le l'Elysée un partenaire privilégié avec les réseaux de corruption.

Bolloré aide la France à garder une petite influence en Afrique (on parle de Chinafrique aujourd'hui, mais bon...).

En quoi une ambition de pouvoir pour un pays justifie de malmener des peuples étrangers ? C'est cela la définition négative du nationalisme.

Certes la France prend toujours un certain ton paternaliste avec l'Afrique de l'Ouest, je préfère ce ton là à un autre, celui qui a cours de l'autre côté du continent, et là ce ne sont pas les français qui sont aux manettes.

Personnellement, je ne m'intéresse pas beaucoup au ton employé, mais visiblement, on accable encore et toujours les africains pour ce qui leur arrive, niant l'action délétère du gouvernement français (et d'autres) en Afrique. Que ce soit financièrement par la dette du tiers-monde, par la guerre contre insurrectionnelle ou le soutien matériel aux dictateurs, ce n'est pas seulement d'un ton dont il s'agit mais d'actions très concrètes complètement à l'opposé du principe de co-développement.

Le jour ou Bolloré, qui est un relais indiscutable (pour moi) pour la France en Afrique de l'Ouest, disparaitra, un Bolloré chinois fera son apparition, et celui-là amenera d'autres méthodes de coopération.

Bolloré, un moindre mal.

Toujours le même argument : on est corrompu, mais d'autres sont pires. Un peu facile. Imaginez un individu disant "je l'ai tabassé, mais vous savez, il y en a dans d'autres pays qui tuent avec des pistolets, alors laissez-moi faire". Alors qu'on ne soit pas responsable des actions des autres, on est d'accord, mais qu'on nie ses propres responsabilités, là, pas d'accord.

Il est où le développement africain ? Que fait-on pour ne pas que les aides versées aillent aux dictateurs ? On soutient ces dictateurs ! Que fait-on pour la liberté des africains ? On soutient militairement le matage des populations !

Alors évidemment, en tant que citoyen de base, on est pas coupable de cela, et encore moins quand on ne sait même pas. Mais ce sont des événements dramatiques pour lequel nous avons la possibilité de faire pression auprès de nos dirigeants. Mais bon, tout cela est loin, on ne voit pas les africains se faire taper dessus, on ne voit pas les armes distribuées, etc. Et comme Milgram l'a montré depuis longtemps, quand on ne perçoit pas quelque chose, on ne fait pas grand chose pour l'empêcher. Et quand on est beaucoup de français, on sent notre responsabilité diluée, et en plus ce n'est pas nous, c'est le gouvernement, et c'est l'autorité, alors on obéit.

Selon ton raisonnement, les africains sont corrompus, donc on peut être corrompu ! Mais non, les dirigeants africains seulement, et les dirigeants français seulement sont corrompus.

Toute l'Afrique est corrompue des Chefs d'Etats à l'homme des rues. Aucun pays n'échappe à cette triste règle pas même l'Afrique du sud plus développée qui n'a jamais connu autant de corruption depuis la fin de l'Apartheid. Les structures étatiques sont ignorées, la citoyenneté est un songe creux, le civisme une vaste rigolade. Du touriste à l'homme d'affaire, le blanc est considéré comme un "faiseur de billets dans sa chambre d'hôtel" (expression africaine) qu'il faut arnaquer au plus vite. L'africain ne vit que pour la satisfaction immédiate de ses besoins, la planification même dans le court terme lui est étrangère ... A partit de là, il est impossible d'être en affaire avec eux autrement qu'en payant leurs ribambelles d'intermédiaires à pot de vin pour le moindre échange à traiter mêmes les plus insignifiants.. et ensuite malgré ce parcours du combattant vous n'êtes toujours pas sûr d'arriver à vos fins. Qu'on ne vienne pas nous dire que c'est la faute de la colonisation ... cet état de fait était déjà monnaie courante avant l'arrivée des blancs sur le continent ...

Tu as une vision déplorable des africains. Figure-toi qu'il y en a qui se battent, qui se font emprisonné ou assassiner ! Tout le monde n'est pas un héros, alors quand on déglingue méthodiquement toutes les personnes dont la tête dépasse, effectivement le résultat est triste.

Ce n'est pas une question de droite-gauche. Tous les grands partis profitent de la corruption en Afrique. Après, si, il y a quand même un rapport avec la droite au sens où l'on associe le nationalisme, le FN et la GLNF à la droite. Mais en fait, plus fondamentalement, le gaullisme est aussi impliqué. D'ailleurs, De Gaulle a été le premier à nommer Jacques Foccart aux affaires africaines, faisant le l'Elysée un partenaire privilégié avec les réseaux de corruption.

C'est bien de le rappeler, on associe bien souvent les sphères d'influence française en Afrique à la droite... C'est un fait.

Personnellement, je ne m'intéresse pas beaucoup au ton employé, mais visiblement, on accable encore et toujours les africains pour ce qui leur arrive, niant l'action délétère du gouvernement français (et d'autres) en Afrique. Que ce soit financièrement par la dette du tiers-monde, par la guerre contre insurrectionnelle ou le soutien matériel aux dictateurs, ce n'est pas seulement d'un ton dont il s'agit mais d'actions très concrètes complètement à l'opposé du principe de co-développement.

La France soutient ce que lui dicte ses intérêts. Elle peut soutenir Gbagbo et deux semaines plus tard Ouatarra, Khadaffi et un mois plus tard ses opposants, Ben Ali et plus tard ses opposants, Husseïn et deux mois plus tard faire semblant de se réjouir de sa chute alors qu'il y avait beaucoup de relations commerciales entre la France et l'Irak... etc.

Elle soutient qui promet de lui garder quelques marchés au chaud à l'avenir. Indépendemment de soutenir telle ou telle personne pour des raisons politiques. Se placer. Qui de mieux que Bolloré pour servir les intérêts de la France ? Il fait le sale boulot, comme Pasqua a fait le sale boulot. Le sale boulot, il faut le faire.

Tu veux dicter aux africains comment bosser ? On soupçonnera la France bien vite d'ingérence. Alors la France s'adapte aux habitudes locales.

Blâmer les africains. Un peu, oui, quand même. Demande aux français de quitter l'Afrique de l'Ouest, et tu les verras bien vite s'entre-déchirer pour se partager le butin.

Toujours le même argument : on est corrompu, mais d'autres sont pires. Un peu facile. Imaginez un individu disant "je l'ai tabassé, mais vous savez, il y en a dans d'autres pays qui tuent avec des pistolets, alors laissez-moi faire". Alors qu'on ne soit pas responsable des actions des autres, on est d'accord, mais qu'on nie ses propres responsabilités, là, pas d'accord.

On en revient toujours au même débat que sur la colonisation. Responsables, oui, puisque personne d'autre semble être en mesure de prendre ces responsabilités. Garants, aussi. Verre à moitié plein ou à moitié vide....

Il est où le développement africain ? Que fait-on pour ne pas que les aides versées aillent aux dictateurs ? On soutient ces dictateurs ! Que fait-on pour la liberté des africains ? On soutient militairement le matage des populations !

Démago. Oui, dans beaucoup de pays africains, une partie de l'aide est détournée par l'armée, par des dirigeants, par des clans, par qui tu veux. Ce n'est pas soutenir ces dictateurs, c'est ne pas s'ingérer plus qu'il n'en faut dans leurs affaires. Le jour ou tu ne permets plus qu'une partie de l'aide aille dans les poches de quelques-uns, tu n'y mettras certainement plus les pieds.

Tu as une vision déplorable des africains. Figure-toi qu'il y en a qui se battent, qui se font emprisonné ou assassiner ! Tout le monde n'est pas un héros, alors quand on déglingue méthodiquement toutes les personnes dont la tête dépasse, effectivement le résultat est triste.

pas déplorable. Simplement réaliste. Vécu tous les jours à chaque affaire, chaque projet.

Qui de mieux que Bolloré pour servir les intérêts de la France ? Il fait le sale boulot, comme Pasqua a fait le sale boulot. Le sale boulot, il faut le faire.

Ben non, on peut faire autrement. Accompagner au lieu de dicter, forcer, magouiller etc.

Tu veux dicter aux africains comment bosser ?

De fait, la France a plus ou moins dicté la politique dans beaucoup de pays d'Afrique. Il suffit de voir l'implication dans les affaires, les services secrets avec Elf, les interventions militaires, les formations militaires, l'ingérence dans les gouvernements, etc.

Ce dont je parle, c'est d'arrêter de nuire, de faire du co-développement, de viser l'autonomie démocratique au lieu de la plomber.

Blâmer les africains. Un peu, oui, quand même. Demande aux français de quitter l'Afrique de l'Ouest, et tu les verras bien vite s'entre-déchirer pour se partager le butin.

Une fois que le chaos est installé quelque part, qu'on a participé à la création de ce chaos, évidemment on prétend maintenir l'ordre.

Tu as une vision déplorable des africains. Figure-toi qu'il y en a qui se battent, qui se font emprisonné ou assassiner ! Tout le monde n'est pas un héros, alors quand on déglingue méthodiquement toutes les personnes dont la tête dépasse, effectivement le résultat est triste.

pas déplorable. Simplement réaliste. Vécu tous les jours à chaque affaire, chaque projet.

Tu peux développer un peu ?

Tu as une vision déplorable des africains. Figure-toi qu'il y en a qui se battent, qui se font emprisonné ou assassiner ! Tout le monde n'est pas un héros, alors quand on déglingue méthodiquement toutes les personnes dont la tête dépasse, effectivement le résultat est triste.

je sais Existence ce n'est pas politiquement ni moralement correct ce que j'ai écris ... mais malheureusement c'est la triste réalité africaine pour les avoir pratiqué et je suis loin d'être le seul à penser ainsi ... Tant que tu vas las bas pour te balader ça passe encore bien que parfois .. mais essaye de faire en Afrique ce que tu pratiques couramment ici : travailler, échanger, commercialiser, faire une formalité administrative, donner un rendez-vous, attendre la tenue d'un engagement, d'une parole donnée et après on en reparlera ...

C'est bien, le monde ira de mieux en mieux avec des gens comme vous.

Ravageons les forêts, polluons, de toute façon, si c'est pas nous, c'est les autres.

Quand nous serons tous crevé, en rira bien.

Sinon, les pragmatiques, vous pensez quoi des jeunes africain qui parlent de niquer la France ? Puisque la France les nique, n'est ce pas légitime de demander la réciproque ?

:smile2:

Encore une comparaison avec des entreprises étrangères en France pourrait passer.

Mais comparer un réseau garant de l'exploitation des ressources d'un pays (donc emplois, retombées pour le pays concerné) et des raclures de troisième zone... :smile2:

Sauf que les populations locales ne voient rien de ces fumantes retombées, si ce n'est la pollution.