Et si on écrivait notre Bible ?

L'idée est la suivante : si on se base sur les standards modernes de l'éthique et de la morale, qu'est-ce qu'on écrirait pour faire notre livre "sacré" ?

Bon alors je commence.

Règle 1. Dans la très grande majorité des cas, il ne faut pas tuer autrui. Mettre fin à la vie d'un être humain n'est possible que dans de rares cas où il n'y a pas d'autre solution (par exemple un mourant qui demande l'euthanasie pour stopper son agonie).

Règle 2. On ne doit pas utiliser les minorités (homosexuels, juifs) ou les personnes en position de faiblesse (numérique, physique) pour défouler son agressivité.

A vous...

Règle 3. Les mineurs doivent être protéger (cf la charte des droits de l'enfant)

Règle 4: Abolir le vouvoiement. Aucun individu ne mérite plus de respect de la part d'autrui qu'un autre.

Règle 5. Les personnes âgées, personnes malades ou personnes en situation de handicap doivent être pris en charge par la collectivité. Dans des locaux adaptés et confortables et leur octroyer les ressources nécessaires ainsi que les soins dont ils ont besoin.

Il faut surtout proclamer haut et fort que dieu n'existe pas ,que depuis qu'il y a eu des spoutniks ,on en est sûr et certain ,les gars ,pas d'erreur possible ...(nos ancêtres avaient quelques qualités ,mais.... les pauvres .....ils se faisaient manipuler par ces coquins de prêtres!!! ....heureusement on a fait des progrés !!!(voyez la hauteur des gratte ciel et comme les vieilles cathédrales sont .......ridicules à côté ...

Donc pas de dieu ..et comme ça on pourra faire tranquillement notre petite cuisine et dire ce qui est bien ,ce qui est mal,

marre des patrons .....c'est nous les chefs ...

(Je viens de me dire qu'on pourrait me prendre à la lettre et ne pas comprendre que je fais de l'ironie .Donc bien évidemment ;ceci n'est pas ma pensée ,mais c'est celle hélas.... de beaucoup .....)

Chacun pense ce qu'il veut.. Cela te dérange qu'une petite vieille aille à la messe?:p

Règle numéro 1: le consentement mutuel est la base de tout.

Règle numéro 2: les mineurs ne peuvent pas consentir.

Règle numéro 3: toute autre règle est inutile.

Et un majeur en situation de handicap avec déficience profonde il peut consentir ?

Et une jeune fille de 16 ans qui veut prendre la pilule et ses parents s'y opposent ?

Et une jeune fille de 16 ans qui demande un IVG alors que ses parents s'y opposent ou qui veut poursuivre sa grossesse alors que ces parents s'y opposent ?

Règle 6. Que chacun ait accès à une instruction de qualité.

Règle 7. Que la collectivité prenne soin des personnes qui demandent à en faire partie et cela sans aucune discrimination sociale, ethnique, culturelle ou sexuelle.

A part ces particularités, les différences entre les versions sont dues au choix des mots par les traducteurs, pour rendre la signification des termes hébreux ou grecs. C'est ce que nous allons voir.

avec toutes ces bibles les chretiens trouvent pas mal de contradictions dans les textes et tu veux ecrire une nouvelle version sur mesure 2012, bon l'epoque ou ont vis toute est permis.

Ben je parle d'écrire une Bible à partir de zéro.

Pour revenir à ce que disait casdenor, le consentement est quelque chose d'essentiel, mais la formulation était simpliste.

Et un majeur en situation de handicap avec déficience profonde il peut consentir ?

Et une jeune fille de 16 ans qui veut prendre la pilule et ses parents s'y opposent ?

Et une jeune fille de 16 ans qui demande un IVG alors que ses parents s'y opposent ou qui veut poursuivre sa grossesse alors que ces parents s'y opposent ?

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Règle 8 : Que les ressources naturelles servent à l'humanité et non à quelques un seulement.

Mais tout ça ressemble plus à une constitution qu'à une bible.

Effectivement, tu as raison, une nouvelle déclaration des droits de l'Homme.

Je pense que ce qui manque peut être par rapport à la bible, c'est la notion du punition et de dévotion à un seul.

esseye mais je suis sur que personne ne peut ecrire ne se resque une ligne pour ne pas dire une phrase d'une bible a partir de zero comme tu dit.

Règle 9 : la punition doit être évitée, et à la place la réparation et l'incitation à faire le bien doivent être utilisés. La punition n'est permise que si elle est nécessaire, proportionnée et pédagogique.

Règle 10 : aucun individu ne doit être considéré comme fondamentalement au dessus des autres. Les textes sacrés ne peuvent être que des élaboration collectives reconnues par tous comme ayant un valeur morale.

reconnues par tous ?...... on va s'amuser ....

moi je veux qu'on reconnaisse que mon petit chien est un individu ,et qu'il vaut mieux que vous ...na!

je veux qu'il puisse aller à l'école de dressage gratuitement et sans distinction de race ou de statut social .

marre de ce colonialisme des humains sur les" bêtes"

on devrait interdire le mot "bête" ,c'est de la ségrégation !......na .

Ecrire notre propre Bible? Nos propres commandements?

Vous retombez dans l'erreur d'Adam et Eve. L'homme se prend pour Dieu. Vous pensez n'avoir besoin de rien pour vivre, que c'est à vous d'établir les règles, ect...

Vous vous prenez pour Dieu.

règle 11 : que personne n'empêche l'union de deux êtres consentants et en âge de le faire qui s'aiment.

règle 12 : que personne n'oblige son prochain contre sa volonté.

reconnues par tous ?...... on va s'amuser ....

moi je veux qu'on reconnaisse que mon petit chien est un individu ,et qu'il vaut mieux que vous ...na!

je veux qu'il puisse aller à l'école de dressage gratuitement et sans distinction de race ou de statut social .

marre de ce colonialisme des humains sur les" bêtes"

on devrait interdire le mot "bête" ,c'est de la ségrégation !......na .

Voilà une note d'humour. Mais derrière cela, il y a je pense le fait que le rapport aux animaux rappelle l'esclavage et les rapports de dominations économique, intra-pays et entre les pays. Ta remarque est donc plus profonde qu'elle n'y parait.

Il ne me semble pas qu'il y ait de consensus pour considérer qu'un chien est un individu juridiquement indépendant, mais cela pourrait peut-être venir. Bien entendu, il ne faut pas tomber dans l'excès de considérer qu'un chien est juridiquement autonome.