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Fait-on dire ce que l'on veut aux textes sacrés?


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Voilà, je crois remarquer que les textes religieux sont interprétés différemment d'une époque à une autre en fonction des contextes sociaux dans lesquels ils font l'objet de sermons.

Dans la Bible, le Christ parle par paraboles, c'est à dire par métaphores qui peuvent naturellement, comme toutes les métaphores, s'interpréter de façon différente. Un peu comme les textes de Nostradamus sont si obscurs et imagés qu'on peut à postériori les faire coïncider avec les évènements qui se sont effectivement produits, en disant "Vous voyez, Nostradamus avait raison, il l'avait prédit!". Pour être plus précis dans mon questionnement, comment faire pour savoir si un texte ou un passage doit être pris au sens littéral ou au sens métaphorique?

Le progrès des sciences montre que comprendre la Bible ou le Coran dans un contexte littéral discréditerait d'emblée ces religions, car nous savons que la création n'eût pas lieu en 6 jours, qu'Adam et Eve n'apparurent pas à partir d'argile mais qu'il y eût évolution des espèces vivantes, ou encore que la Vierge Marie ne peut pas être mère et vierge. Il devient donc nécessaire de prendre certains passages au sens métaphorique et non au sens littéral, si ce n'est à véritablement faire de l'obscurantisme.

De plus, les textes religieux sont remplis de contradiction qui permettent selon le contexte de rendre saillant une interprétation particulière au détriment d'une autre. Par exemple (pour prendre cette fois l'exemple de l'islam), tantôt seul Dieu est juge et on vous répondra qu'il n'y a nul contrainte en religion, tantôt les mécréants (entendez tous les non-musulmans) sont à combattre, à tuer ou convertir de force. L'interprétation en vogue aujourd'hui consiste à dire que la seconde interprétation dépend du contexte dans lequel ces versets ont été révélés. Quid d'une réévaluation éventuelle de cette interprétation par le système des versets abrogés/abrogeants?

Résultat : Chacun ne puise dans les textes sacrés que ce qui lui sied, chacun interprète métaphoriquement les passages à sa façon en le faisant coller avec son appréhension personnelle de la vie. J'aurai donc plusieurs questions :

-Comment savoir la façon d'interpréter un texte sacré (littéral ou symbolique) sachant que Dieu à ce compte là pourrait bien être inexistant et demeurer une métaphore de la morale exactement comme le renard est la métaphore de la ruse? Les vrais croyants ne sont-ils pas ceux qui comprennent au sens littéral puisque l'interprétation métaphorique est arbitraire et permet de comprendre ce qui nous arrange?

-En conséquence, pourquoi substituer notre expérience personnelle et notre liberté à l'interprétation actuelle d'un texte dépendante d'un contexte social (p.ex. le pape qui a finit par reconnaître la théorie de l'évolution et donc l'interprétation métaphorique de la Genèse) et du bon vouloir des autorités religieuses?

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Faire dire ce qu'on veut à un texte, qu'il soit sacré ou non, s'appelle de la "mauvaise foi".

Le texte sacré a un sens, il ne peut pas vouloir tout dire et son contraire.

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Membre, 38ans Posté(e)
lonkori Membre 1 419 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Les textes "sacrés" sont effectivement sujets aux interprétations les plus diverses. Mais ces interprétations ont quasiment toujours le même but : légitimer l'action de celui qui interprète.

Ils servent notamment à légitimer par le sacré ce qu'on ne peut légitimer par la raison.

De nos jours, pour répondre à ta question, il semble que ces textes ne soit plus utiles, car l'humanité est entrée dans l'age de raison (depuis le 18e théoriquement).

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

J'ai pris une sérieuse claque en lisant "La Bible dévoilée" (Israël Finkielstein).

Aucun combat entre hébreux et les peuplades environnantes n'eut lieu.

Les israélites n'étaient pas de "grands guerriers" capables avec l'aide de Dieu de vaincre des armées de 30000 soldats.

Le Pharaon de l'époque envoyait.... 50 types pour mater une rebelion dans ces territoires, l'Egypte étant toute puissante à l'époque, et ce territoire était sous leur domination (routes commerciales oblige). Des demandes faites au Pharaon par les canannéens ont été retrouvées.

Aucune trace de l'exode et de la bande à Moïse, pourtant les archéologues ont bien ciblé l'endroit, savent même ce que bouffaient les gens à cette époque.

Pas plus qu'ils n'ont vaincu les hittites, un peuple à l'Est de la Turquie très fort à l'époque.

Les lieux mentionnés sont vrais, mais quasi-inhabités à l'époque ou ils parlent.

etc etc...

C'est sûr, même si on continue d'être croyant (et c'est mon cas) ça change radicalement.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je cherche un fondement rationnel au possible. Là où il y a contradiction, comment ne pas être tributaire d'une interprétation nécessairement temporelle et fondée par les autorités considérées comme compétentes? Pourquoi mettre alors en arrière plan notre propre jugement? Je me plais à considérer la Bible comme un livre moraliste parmi d'autres, où Dieu est la métaphore de la morale. C'est ainsi que j'aime la comprendre en tout cas. Un peu comme un acte fondateur. Je m'interroge également sur l'infinie élasticité des textes. Comparaison n'étant pas raison, peut-on en toutes circonstances évaluer les situations quotidiennes avec les interprétations qui nous conviennent?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Voilà, je crois remarquer que les textes religieux sont interprétés différemment d'une époque à une autre en fonction des contextes sociaux dans lesquels ils font l'objet de sermons.

Dans la Bible, le Christ parle par paraboles, c'est à dire par métaphores qui peuvent naturellement, comme toutes les métaphores, s'interpréter de façon différente. Un peu comme les textes de Nostradamus sont si obscurs et imagés qu'on peut à postériori les faire coïncider avec les évènements qui se sont effectivement produits, en disant "Vous voyez, Nostradamus avait raison, il l'avait prédit!". Pour être plus précis dans mon questionnement, comment faire pour savoir si un texte ou un passage doit être pris au sens littéral ou au sens métaphorique?

Le progrès des sciences montre que comprendre la Bible ou le Coran dans un contexte littéral discréditerait d'emblée ces religions, car nous savons que la création n'eût pas lieu en 6 jours, qu'Adam et Eve n'apparurent pas à partir d'argile mais qu'il y eût évolution des espèces vivantes, ou encore que la Vierge Marie ne peut pas être mère et vierge. Il devient donc nécessaire de prendre certains passages au sens métaphorique et non au sens littéral, si ce n'est à véritablement faire de l'obscurantisme.

De plus, les textes religieux sont remplis de contradiction qui permettent selon le contexte de rendre saillant une interprétation particulière au détriment d'une autre. Par exemple (pour prendre cette fois l'exemple de l'islam), tantôt seul Dieu est juge et on vous répondra qu'il n'y a nul contrainte en religion, tantôt les mécréants (entendez tous les non-musulmans) sont à combattre, à tuer ou convertir de force. L'interprétation en vogue aujourd'hui consiste à dire que la seconde interprétation dépend du contexte dans lequel ces versets ont été révélés. Quid d'une réévaluation éventuelle de cette interprétation par le système des versets abrogés/abrogeants?

Résultat : Chacun ne puise dans les textes sacrés que ce qui lui sied, chacun interprète métaphoriquement les passages à sa façon en le faisant coller avec son appréhension personnelle de la vie. J'aurai donc plusieurs questions :

-Comment savoir la façon d'interpréter un texte sacré (littéral ou symbolique) sachant que Dieu à ce compte là pourrait bien être inexistant et demeurer une métaphore de la morale exactement comme le renard est la métaphore de la ruse? Les vrais croyants ne sont-ils pas ceux qui comprennent au sens littéral puisque l'interprétation métaphorique est arbitraire et permet de comprendre ce qui nous arrange?

-En conséquence, pourquoi substituer notre expérience personnelle et notre liberté à l'interprétation actuelle d'un texte dépendante d'un contexte social (p.ex. le pape qui a finit par reconnaître la théorie de l'évolution et donc l'interprétation métaphorique de la Genèse) et du bon vouloir des autorités religieuses?

bonjour

naturellement , impossible de représenter tout cela avec çe que nous nous connaissont maintenant .

les gens de l ' époque ne comprenaient , je pense , que çe qu 'il leurs étaient accessible , des choses trés simple .

l ' ètre humain fait d ' argile ?

dans un sens oui .

puisque tout est sortis des océans et de la terre .

6 jours de création ?

bien sur , leurs dire 4 milliars d ' années , impossible , à l ' époque on ne le savait pas .

à notre époque , personne ne peut imaginer et ressentire cette période de temps immense et vertigineuse .

les paraboles ? beaucoup de sens et de logique .

l ' exode ?

cela reste un mystère , les archéologues trouveront , peut-ètre , des preuves plus concrètes un jour ?

les gens de l ' époque n ' auraient rien compris .

ils fallait , je pense , leur représenter cela avec des points de comparaisont et d ' entendement à leurs niveau ce compréhention .bonne journée

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  • 3 semaines après...
Invité II Mehdi II
Invités, Posté(e)
Invité II Mehdi II
Invité II Mehdi II Invités 0 message
Posté(e)

Le Livre, Chapitre 2

...

24. Dieu ne rougit pas d'offrir en parabole un moucheron ou quelque autre objet plus relevé. Les croyants savent que c'est la vérité qui leur vient de leur Seigneur ; mais les infidèles disent : Qu'est-ce donc que Dieu a voulu nous dire en nous proposant cette parabole ? Par de telles paraboles, il égare les uns et dirige les autres. - Non, il n'y aura d'égarés que les méchants,

25. Les méchants, qui rompent le pacte du Seigneur conclu antérieurement, qui séparent ce que Dieu avait ordonné de con­server uni, qui commettent des désordres sur la terre : ceux-là sont des malheureux.

...

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

L'homme qui fait dire ce qu'il veut aux textes sacré ne les utilise pas, il pourrait dire exactement la même chose sans ledit texte sacré.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Faire dire ce qu'on veut à un texte, qu'il soit sacré ou non, s'appelle de la "mauvaise foi".

Le texte sacré a un sens, il ne peut pas vouloir tout dire et son contraire.

Je pense qu’un texte, sacré ou non, peut contenir des contradictions, ne pas avoir un sens homogène.

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Membre, 61ans Posté(e)
angelot Membre 1 347 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

le problème des interprétations est bien plus souvent un problème de traduction.

comme aujourd'hui pas tout le monde ne sais lire l'arabe ancien, le grec ancien et l'ancien hébreu, le quidam est à la solde des érudits en la matière. certains érudits doivent dire vrai, mais d'autres affirment ce qui les arrange.

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Membre, 61ans Posté(e)
angelot Membre 1 347 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

TOV

tout ceci est bien beau. et tu m'as l'air de toucher canette* sur le sujet qui nous concerne. et si c'est le cas, tu sais très bien ce qu'il en est en réalité. on peut faire dire beaucoup de chose aux écritures selon qu'on la traduit en direct sans se référer aux versions de base (darby, king james, gédéon, vulgate, septante, second, épiscopale, et je ne sais quoi d'autres encore..)

*expression du coin qui veut dire en gros : en connaître un bout

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Membre, 38ans Posté(e)
nissard Membre 4 415 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

en effet des "vérités" historique qui se sont réalisé être toute bidon y en a un beau paquet

la guerre de 100 ans en regorge

sinon pour les texte sacré je ne dirais pas qu'on les interprète déferrement selon les époques je dirais plutot que nous approfondissons nos connaissance dessus

en tout cas pour la bible petit a petit on met en évidence les passages vraiment important et les choses qui le sont moin

on comprend essaye de comprendre justement ces incoérences comme la "sainte colaire de jesus au temple"

etc...

notre vision de la bible depusi le moyen age a évidement changé mais je trouve qu'elle a changé en bien

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)
J'ai pris une sérieuse claque en lisant "La Bible dévoilée" (Israël Finkielstein).

Il n'y a pas que la bible, la Torah ou le Coran qui sont sujet à caution. Il y a aussi des historiens. archéologues. A titre d'exemple, William G. Dever tente de démonter la théorie de Finklestein dans l'ouvrage: Quand la Bible dit Vrai.

Toutefois, on raille plus facilement les différences religieuses, théologiques que scientifiques.

le problème des interprétations est bien plus souvent un problème de traduction.

comme aujourd'hui pas tout le monde ne sais lire l'arabe ancien, le grec ancien et l'ancien hébreu, le quidam est à la solde des érudits en la matière. certains érudits doivent dire vrai, mais d'autres affirment ce qui les arrange.

Tout dépend de quel corpus on dispose.

Augustin ou Thomas d'Aquin dont la somme théologique est encore étudiée, font parti des grandes références de la théologie chrétienne.Certains des écrits servent toujours de socle tandis que d'autres plus polémiques ont été plus ou moins abandonnés. L’épître des apôtres, apporte également des témoignages intéressants.

La Torah, bénéficie de nombreuses études. Toutes les sources rabbiniques ayant eu une quelconque autorité sont rassemblées dans le Talmud: mishna et gemara. la particularité de cette compilation s'exprime à travers les différentes écoles et discussions parfois virulente des Sages du judaïsme. Mais un consensus se dégage.

L'Islam est plus complexe. Le Coran en lui même est une compilation. Les sourat définissent bien des règles mais ne sont pas suffisants. Les hadits qui sont sensés compléter l’enseignement de Mahomet ne sont pas reconnus de tous.C'est d'ailleurs une sujet de discorde entre les sunnites et les chiites.

Après les traductions ont sans doute joué un rôle important, certains écrits ont été traduits de l’hébreu au grec puis au latin. D'autres ont été retranscrits de l'araméen à l'Hébreu. Et le Coran au final n'est constitué que de parchemins. A ce jour, des divergences fondamentales subsistent.

Toutefois, du fait de la tradition de transmission, les écrits de L'Islam et du Judaïsme ont moins voir très peu subi de transformations.

Bien sûr Tov, il y a encore énormément de faits bibliques qui sont incontestables.

Par "claque", je veux dire que ça change un peu ma façon de voir les choses. Il faut se baser plus sur le fond que sur la forme.

La Bible n'en est pas pour moi moins emplies de trésors.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

OUI, on peut

La meilleure preuve que l'on peut faire dire aux textes prétendus sacrés ce que l'on veut

se trouve dans le concordisme

cette manière de torturer les mots, d'en changer le sens, de triturer la sémantique

uniquement pour faire concorder ces textes avec les avancées scientifiques!

Il n'y a qu'à taper dans un moteur de recherche: miracles scientifiques du coran

pour

s'en rendre compte et surtout s'offrir une bonne tranche de rigolade :smile2:

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  • 3 mois après...
Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

De tout temps la religion a été un outil de pouvoir donc les "textes sacrés" cc'est un outil dont on se sert pour renforcer le pouvoir.

Les religieux a mon sens sont des escrocs, ils imposent des règles qui servent un pouvoir tout a fait terrestre, d'ailleurs tout ça a commencé dès lors qu'un grand singe a eu l'idée de dire a ses potes que les dieux lui avaient parlé et qu'il ferait le messager, moyen comme un autre de bouffer sans se fouler.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Les religieux a mon sens sont des escrocs, ils imposent des règles qui servent un pouvoir tout a fait terrestre, d'ailleurs tout ça a commencé dès lors qu'un grand singe a eu l'idée de dire a ses potes que les dieux lui avaient parlé et qu'il ferait le messager, moyen comme un autre de bouffer sans se fouler.

heureusement que la science est là pour vérifier si une idéologie est vrais ou fausse .

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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les textes sacrés que j'ai eu l'occasion de lire sont tous écrits de manière onirique , comme d'immense poèmes , avec un vocabulaire complexe et difficile à intégrer . De plus ils ont toujours écrits et réécrits , bien avant l'invention de la photocopieuse . Sont ils vraiment sacrés d'ailleurs , puisque traduits et transformés ? Et puisqu'il faut toujours trouver quelqu'un pour les expliquer , ou les interpréter soi même?

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Membre, 61ans Posté(e)
angelot Membre 1 347 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

de nombreux chrétiens pensent que les écritures sont figées et qu'elles disent ce qu'elles disent, ce, à son premier degré. d'autres, nombreux aussi, pensent qu'une interprétation est nécessaire. la très grande majorité des musulmans croient que le coran ne s'interprète pas, qu'il est écrit ce qui est écrit et pas autre chose, et que ce livre est incréé et descendu directement d'allah.

il n'y a que les juifs à penser que l'écriture est vivante puisqu'elle est la parole vivante du dieu vivant. à ce titre, le sens de l'écriture n'est pas figé. les lettres le sont puisque fixées une fois pour toute sur le support, mais son esprit est mouvant et l'interprétation pouvant être multiple, pour ne pas dire infinie.

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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

textes extraits de l'exode (23:12) et donc reconnus part les trois religions monothéistes , mais de deux bibles d'édition différentes :six jours durant tu devras faire ton travail, mais le septième jour tu devras t'arrêter , afin que se reposent ton taureau et ton âne et que reprennent haleine le fils de ton esclave femelle et le résident étranger .

Pendant six jours , tu feras ton ouvrage . Mais le septième jour , tu te reposeras , afin que ton bœuf et ton âne aient du repos , afin que le fils de ton esclave et l'étranger aient du relâche .

Lequel est le bon , et comment interpréter les différences ?

Et je vous passe les multiples version des manuels de catéchisme et d'ouvrage de vulgarisation .

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Membre, 61ans Posté(e)
angelot Membre 1 347 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

......... et les exemples sont fort nombreux !!!!!

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