Est-ce vous reflechissez trop?

salu les gens.

alors voici mon sujet du jour afin de savoir si je suis le seul ici a cogiter en permanence sur des concepts abstraits de facon névrosée.

pourquoi la vie? pourquoi la mort? pourquoi l'amour? pourquoi l'argent? ect...

:gurp:

est ce que vous aussi vous vous prenez la tete avec ce genre de questions metaphysiques? et comment le vivez vous au quotidien?

merci!

Le souci, avec le "trop", c'est qu'il dépend de chacun.

Mais je n'ai pas à me plaindre au niveau des réponses.

Je crois que le monde est bien fait.

Si certains réfléchissent trop (on parle bien sûr de réfléchir de manière abstraite sur des sujets existentiels) c'est sans doute parce que certains ne réfléchissent pas assez. En même temps cela peut se comprendre parce que quand on passe ses journées à se creuser sur des problèmes matériels compliqués, il est assez normal de ne pas vraiment avoir envie de réfléchir plus, même dans un autre domaine. D'autres ne réfléchissent pas du tout de la journée; on leur a appris à ne pas réfléchir et surtout à ne pas en prendre conscience car ils sont bien plus pratiques à utiliser. Cela ne réfléchissent jamais et n'en sont pas plus malheureux. D'autres réfléchissent à des problèmes matériels compliqués et ne peuvent s'arrêter de réfléchir. Ceux là réfléchissent en effet tout le temps.

En fait je crois que les choses s'équilibrent assez bien. Les uns réfléchissent pour ceux qui ne réfléchissent pas assez et les autres s'arrêtent de penser pour ceux qui réfléchissent trop.

Se poser des question est une chose. Mais en réalité il faut surtout savoir se poser "les bonnes questions".

Et oui, voilà, les bonnes questions. Sinon il est vrai que trop de questions inutiles peut s'avérer fatigant.

En fait je crois que l'esprit reste en équilibre lorsque la pensée rejoint le corps. Lorsque l'immatériel rejoint la matière. Lorsque la philosophie rejoint la réalité.

Les pensées et réflexions qui sont vrais s'incarnent et ne viennent pas alourdir la vie. Elles sont au contraire légères et viennent nourrir l'être.

Réfléchir c'est un peu comme mettre de l'ordre. Cela demande assez souvent de tout mettre en bazar (euh...des fois c'est un vrai chantier et on sait plus où on habite), cela demande parfois de jeter des choses (lourdes, inutiles, encombrantes, vielles). Il faut aussi parfois intégrer de nouveaux outils de rangement qui ne correspondent malheureusement pas toujours bien à ce que nous possédons déjà. Ou bien l'inverse: nouvel outil qui nous a donné envie de ranger.

Alors voilà. Le but étant de se sentir en ordre.

Ah puis j'oubliais. En rangeant, il nous arrive de retrouver de vieux trésors que l'on croyait inutiles à l'époque. Parce que il faut savoir que les vrais trésors peuvent se faire mettre de côté mais qu'il ne nous est pas possible de nous en débarrasser.:)

Je réfléchis trop par rapport à mon couple, et c'est toujours pareil depuis un bon moment.

Je me prends la tête alors que tout roule...

Sinon, sur les autres sujets de la vie, ca m'arrive, mais assez rarement, et je n'ai pas de solution !

Plus jeune, je trouvais que je réfléchissais trop, et sur n'importe quel sujet, ça m'empêchait souvent de m'endormir vite.

C'est pénible de toujours tout analyser, c'est presque maladif.

Depuis plusieurs années, je me surprends à ne penser à rien, à ne pas me poser de questions sur certains sujets qui m'auraient interpellée auparavant, et quelque part c'est encore plus stressant quand on s'en rend compte que de trop réfléchir...

Cela dit il m'arrive encore pas mal de trop réfléchir, mais ça s'équilibre avec mes périodes de "pause de cerveau". Après je pense que tout est relatif, le principal c'est de se sentir bien, et d'être capable de temps en temps de souffler un peu.

C'est intéressant ce que tu dis :

Tu veux dire que quand la cocotte minute ne bouillonne plus , c'est encore plus stressant ?

ça ne m'arrive jamais car je bouillonne toujours .

Sur mes passions , je pense trop , beaucoup trop et c'est fatiguant .

Coucou,

Je réfléchis plutôt sur mon avenir par moment dans la soirée et je parle toute seule, j'aime bien. J'espère être entendu.

J'aime bien réfléchir, analyser mais pour réfléchir sur ces questions type euh non merci, allez faire des séances de spiritisme, vous aurez toutes vos réponses ou presque lol.

pourquoi la vie? pourquoi la mort? pourquoi l'amour? pourquoi l'argent? pourquoi le sexe, pourquoi travailler, pourquoi, pourquoi, pourquoi çi, pourquoi ça, aie ma tête va exploser.

Je m'en fiche un peu, et puis toute façon ces questions de ce type, moi-même je sais au fond de moi mais ça s'arrête là, je vais pas passer des heures dessus et les exposer à la lumière du jour.

Mais bon à l'époque, j'aimai savoir certaines choses, mais là avec le temps, je m'en fiche un peu, je pense juste à ma vie c'est tout.

Je préfère réfléchir sur les histoires/problèmes des gens qui m'entoure ainsi que sur ma vie, mais ces genres de questions là oulalalal non merci, c'est pas ma tasse de lait.

Je suis là, je respire, je sais que je vais mourir un jour, c'est déjà bien suffisant pour ma part.

Je me pose juste 2 questions mais j'aurai jamais de réponses je pense, c'est pas dramatique si j'ai pas mes réponses voulues, c'est pas grave, ça m'empêche pas de vivre donc bon hein c'est l'essentiel.

Vous arrive t-il de vous demander pourquoi? rarement

trouvez vous des reponses a vos pourquoi? Oui et Non mais c'est pas frustrant tant que c'est pas le chaos, dramatique pour ma part, juste dommage de pas savoir par moment mais sans plus, je zappe mais quelques temps après ces parasites reviennent ...ou pas, ça dépend.

+++

Personne ne réfléchit assez.

C'est intéressant ce que tu dis :

Tu veux dire que quand la cocotte minute ne bouillonne plus , c'est encore plus stressant ?

Oui c'est ça, avant c'était normal cette agitation perpétuelle dans ma tête, maintenant c'est tellement vide que ça résonne bien (et raisonne moins bien).

Disons qu'au départ ça soulage de "débrancher le cerveau", et puis quand on se rend compte qu'on réfléchi moins, ça fait comme un vide.

C'est difficile à expliquer mais c'est quelque chose que je ressent depuis quelques années, et curieusement (ou pas curieusement du tout à moins avis) ça coïncide avec une période de stabilisation de ma situation professionnelle. Tant que j'étais jeune et insouciante, ou jeune et soucieuse chômeuse, je me posais énormément de questions sur tout tout le temps (et la plupart du temps des questions sans intérêt).

Maintenant c'est comme ci certains sujets m'étaient devenus étrangers, ne m'intéressaient pas, ne m'interpellaient plus...

tout ça n'est pas conscient hein, c'est le jour où j'ai fait ce constat que ça m'a un peu affolée.

et je le vis bien, d'un autre côté je continue de me poser beaucoup de questions mais elles sont plus ciblées je crois.

J'associe ça à mon âge, mais ça n'a peut être rien à voir.

[en fait plus j'essaie d'expliquer tout ça, plus je me repose des questions sur le pourquoi du comment, plus je me rends compte que la machine fonctionne encore pas si mal ]

Oui, il se passe que ton bouillonnement à toi dépend de tes conditions de vie extérieures .

Moi je trouve le vide que quand je fais de la méditation .

Mais la nature fait que l'on sort de cet état au bout d'un certain temps et l'agitation reprend de plus belle !

Mais quand ton cerveau est habitué à cogiter à) mort , je comprend que ça doit faire drôle quand tout le brouarra intérieur s'arrete !

Et pour répondre au topic , la réflexion fait barrage à l'intuition , donc ce n'est pas bon de réfléchir ...

Mais c'est pourtant très simple. Il suffit de se calmer si ça tourne trop la dedans ou de se réveiller si on se sent un peu ramollie.

:blush:

Alors, bien sûr, si c'est pathologique, ben y suffit juste de faire l'inverse. Et ça fait ce que ça fait mais franchement je ne garantie pas le résultat...

Ceci dit c'est une technique absolument sans risque à moins bien sûr de s'effondrer dans les escaliers quand on décide de se calmer parce qu'on se sent un peu ramolli.

Ah ! bin oui, c'est clair .

'' En fait je crois que l'esprit reste en équilibre lorsque la pensée rejoint le corps. Lorsque l'immatériel rejoint la matière. Lorsque la philosophie rejoint la réalité.

Les pensées et réflexions qui sont vrais s'incarnent et ne viennent pas alourdir la vie. Elles sont au contraire légères et viennent nourrir l'être. "...

c'est bien dit.... mais à condition de se contenter de choses simples ; et puis ça provient rarement de nous, surtout ça...

Pour résumer mon avis sur ce sujet (sans trop réféchir :smile2: ), je pense que l'on ne réféchit jamais trop mais trop souvent pas asser!

:D Le comble est de penser trop réfechir pour enfin se rendre compte que l'on n'a pas asser réfechit pour penser celà...

:gurp:

A moins que trop réféchir ne se résume à penser que l'on ne réfléchit pas asser...

Pffff, je me demande alors si j'ai trop réféchit ou pas asser là!

C'est un peu le stéréotype de la blonde qui se demande devant son mirroir lequel d'entre eux réféchit le plus.

femzi,

Trop réfléchir c’est le luxe de deux catégories de personnes.

Les premiers qui sont payés pour le faire et qui sont passionnés par ce qu’ils font.

Les seconds parce qu’ils ont le privilège du temps libre, etque leur cerveau n’est pas harassé ou encombré par la contingence.

Je fais parti de la deuxième catégorie.

1) Pourquoi la vie ? Personnen’en sait rien, chacun tente d’y trouver des réponses.

2) Pourquoi la mort ? Inéluctablement indissociable de la premièrequestion.

3) Pourquoi l’amour ? C’est l’élan qui engendre à notreinsu la perpétuation de l’espèce.

4) Pourquoi l’argent ? Parce que toute vie est assujettie à lacontingence de se nourrir pour vivre

Pour ce qui est de vivre au quotidien, j’ai conscience du privilègequi m’est offert, dans cette période de l’existence qu’est la retraite, depouvoir partager avec d’autres sur ce forum, notamment les plus jeunes commevous femzi, le fruit d’une vie de réflexion.

je reflechis quand j'hesite à prendre une decision , ou pour mediter sur les secret de l'univers , l'economie , la politique bref de tout ,

peut etre que les gens solitaires pensent beaucoup et n'aiment pas trop le bruit des autres , peut etre qu'on trouve que la societe n'est pas parfaite et ideale , et on se met à l'ecart pour reflechir sur une societe plus parfaite .

Alex des débats , tu dis que l'on ne réfléchit jamais assez ! ?

Bin t'a qu'à avoir comme nous le cerveau en ébullition en permanence et tu verra ce que c'est ...

C'est très fatiguant quand ça ne s'arrete pas , crois - moi ...

J'imagine... Mais on est pas dans le même trip surement! (vous avez pas trouvé le vaccin contre le sida depuis le temps?)

Personne ne réfléchit assez.

C'est comme ça que je le conçois aussi.

Je réfléchis beaucoup, sur plein de trucs, que ce soit sur le quotidien, sur mon travail, sur les questions du moment et les grands thèmes immuables. J'aime bien ça mais je suis frustré car je m'estime souvent trop léger sur beaucoup trop de choses.. que je n'aurais pas le temps de voir. Alors je continue de réfléchir et j'apprends. Il faut rester curieux. Je trouve que réfléchir (sauf sur des problèmes trop personnels) est amusant.

C'est un luxe dans une société qui nous met sous une pression de plus en plus forte et incessante, qui mange le peu de temps qu'il nous reste pour errer mentalement, qui nous gave de divertissements et d'informations à la chaîne, etc... mais ce serait idiot de le dévaluer. On a tous un cerveau, on peut tous réfléchir.

1) Pourquoi la vie ? Personnen’en sait rien, chacun tente d’y trouver des réponses.

2) Pourquoi la mort ? Inéluctablement indissociable de la premièrequestion.

3) Pourquoi l’amour ? C’est l’élan qui engendre à notreinsu la perpétuation de l’espèce.

4) Pourquoi l’argent ? Parce que toute vie est assujettie à lacontingence de se nourrir pour vivre

1) Car elle est offerte, elle permet le Tout. Elle est la condition sinéquanone de l'existence de cette question (entre autres). Il n'y a qu'une réponse, une multitude de certitudes, enfin !

2) La mort est, à mon avis, la seule réponse à la vie. C'est elle qui en donne le gout.

3) L'amour est aussi une série de réactions chimiques qui structurent des valeures sociétaires choisies (d'où certains chocs culturels).

4) Se nourrir, se loger, se déplacer,... Un moyen de troc très efficace tout de même basique.

Pour quoi les pourquoi ?

La vie.