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L'Évolution: Questions et Réponses

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Membre, Posté(e)
Active111 Membre 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

j'ai lu un bouquin de De Duve. Il était conseillé par Coppens et Staune dans des bouquins récents.

le livre s'intitule "génétique du péché originel". ce n'est pas un ouvrage confessionnel. la référence se veut simplemetn paradoxale et désigne les problèmes qui se posent aux primates évolués.

la première partie est un cours de biologie qui est bien troussé autant que je puisse en juger;

Après ça se gâte. l'auteur nous fait part de ses cogitations personnelles. Il explique que nous allons résoudre

nos problèmes collectifs grâce à la sélection naturelle. Ce qui reste vague à moins que ce ne soit complètement con.

J'ai été tellement en colère contre cette argumentation inepte que j'ai failli jeter le livre dans les toilettes.

j'ai craint pour ma tuyauterie et en plus c'est un livre de bibliothèque.

la dernière fois qu'un scientiste borné m'a foutu en boule c'était charpak (prix nobel de physique) qui expliquait que

si l'on initiait nos têtes blondes aux merveilles de la physique quantique cela ferait baisser le niveau de violence sur la planète.

Ensuite charpak a eu un avc et on a compris qu'il se confirmait qu'il faudrait chercher nos solutions ailleurs;

sortis de leur domaine de compétences nos scientifiques sont de gentils abrutis.

et que la notion de sélection naturellle soit utilisée dans un argumentaire stupide ça me plait bien, en définitive, oui.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Ce sujet est devenu un nid d'insultes. Quelques uns, qui se reconnaîtrons, sont incapable de discuter correctement.

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Membre, Posté(e)
Marc van bever Membre 701 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Historique[modifier]

L'hypothèse aquatique a été émise pour la première fois en 1960 dans un journal de langue anglaise par Sir Alister Hardy. Mise à l'écart jusqu'à récemment au profit de plus de 12 autres modèles explicatifs de l'apparition de la bipédie soit terrestres soit arboréens, la théorie a été reprise et développée sous l'appellation A.A.T. (Aquatic Ape Theory), en particulier par Elaine Morgan, notamment grâce à l'accumulation de plusieurs études et de documents (photos, films) de provenances variées (Galdikas, Ellis, Sommer & Amman, Doran & McNeilage, Parnell, et d'autres) montrant des singes marchant et ayant des activités dans l'eau.

Ces études montrent que tous les hominidés (y compris les chimpanzés malgré leur réputation, voir Angus, Nishida, Jess Tombs et d'autres) seraient plus à l'aise dans l'eau qu'il n'était couramment admis jusqu'à présent. Les bonobos craignent encore moins l'immersion que leurs cousins chimpanzés (voir Uehara, de Waal, de Waal & Lanting, ...), qui sont les plus timides pour se mouiller les pieds.

Les précédents aquatiques[modifier]

L'humain est de loin le primate le plus gras, avec dix fois plus de cellules lipidiques que pour les autres primates. Deux sortes d'animaux seulement montrent cette tendance : ceux qui hibernent (graisse saisonnière), et les animaux aquatiques (graisse tout au long de l'année, comme chez les humains).

Les mammifères terrestres ont plutôt tendance à stocker la graisse à l'intérieur du corps, surtout autour des reins et intestins; les mammifères aquatiques - et nous - stockent la majeure partie de leur graisse juste en dessous de la peau. Notre tendance à prendre du poids serait ainsi un vestige d'une phase aquatique antérieure à notre état présent.

L'humain est le seul primate vivant à ne pas avoir de poils ; deux habitats seulement amènent ce phénomène: souterrain ou aquatique. L'apilosité aurait évolué dans un environnement aquatique ou semi-aquatique préalable à celui de la savane, puisqu'elle est un inconvénient pour les primates terrestres (transport des plus jeunes et nourrissons).

L'être humain a le contrôle de son système respiratoire – comme les mammifères aquatiques (phoques, dauphins, ...) qui en ont besoin pour estimer la quantité d'air nécessaire à une plongée ; et contrairement à la plupart des mammifères terrestres. On peut penser que sans ce contrôle nous n'aurions pas pu apprendre à parler.

Ledit système respiratoire a aussi la particularité, en commun chez les mammifères avec le lion de mer et le dugong seulement (deux mammifères marins), de la descente du larynx. Les autres mammifères doivent faire descendre leur larynx pour émettre un appel – une fois l'appel fini, leur larynx remonte. Même nos propres enfants naissent ainsi : le larynx descend dans la gorge quelques mois après la naissance, ce qui amène l'entrée vers les poumons au même niveau que celle vers l'estomac et nécessite un système compliqué de déglutition. Ceci est vraisemblablement une adaptation aquatique puisque nous pouvons ainsi respirer par la bouche aussi bien que par le nez, donc avaler de l'air plus vite que par un seul orifice. Les seuls oiseaux qui respirent uniquement par la bouche sont des plongeurs comme le pingouin, pélican ou similaires.

Nous suons avec des glandes sudoripares épidermiques différentes de celles des autres mammifères. Notre système perd une grande quantité d'eau et de sels minéraux. Il est très peu probable que ce système de sudation ait évolué dans la savane, où ces deux denrées sont rares.

Nous avons des millions de très grosses glandes sébacées, huilant toute la surface de notre corps (souvent nos jeunes adultes souffrent d'acné). Celles des singes sont vestigiales. On n'a aucune idée de l'utilité de ces énormes glandes sébacées. Chez les autres animaux la seule fonction connue est celle d'imperméabiliser la peau ou la fourrure.

Nos larmes d'émotion sont contrôlées par des nerfs différents de ceux qui provoquent les larmes dues à l'irritation (fumée, poussière, ...). Nous sommes les seuls animaux terrestres à avoir ce système. Certains oiseaux marins, reptiles marins et mammifères marins, perdent de l'eau par les yeux, ou par des glandes nasales spéciales, quand ils ont avalé trop d'eau, ou quand ils sont excités émotionnellement (nourriture, agression, frustration...) .

Les acides gras Oméga-3, matière première pour les tissus du cerveau, sont abondants en milieu marin mais relativement rares en milieu terrestre. Puisque un gros cerveau est un avantage évolutif, pourquoi un seul des hominidés l'a-t-il acquis (et non pas plusieurs des candidats potentiels)? Ce pourrait être parce qu'un seul avait dans sa chaîne alimentaire pléthore de matériel nécessaire.

De nombreux autres indices vont dans le même sens.

La bipédie en milieu aquatique[modifier]

Le seul animal ayant jamais développé lors de son évolution un pelvis similaire au nôtre pour son adaptation à la bipédie, fut l'Oreopithecus ou singe des marais, éteint depuis longtemps.

Actuellement vivants on trouve deux primates montrant une tendance plus marquée que les autres à se tenir et marcher debout au sol : dans les marais à mangroves de Bornéo, le proboscis ; et le bonobo ou chimpanzé pygmée, qui habite une forêt dont une grande partie est encore inondée annuellement (leur territoire entier l'était pendant des millénaires).

Tous les grands singes ont plutôt tendance à marcher dans l'eau qu'à nager.

L'humain conduit souvent l'acte de reproduction ventre-à-ventre, ce qui est expliqué par la bipédie. Le bonobo fait de même. Ce comportement est très rare parmi les animaux terrestres. Par contre il est courant chez les mammifères aquatiques: dauphins, castors, loutres... Notre trait commun est d'avoir l'épine dorsale et les membres postérieurs alignés – ce qui affecte la position des organes sexuels.

La plupart des spécificités de la physiologie humaine sont courantes chez les mammifères aquatiques bien que très rares chez ceux terrestres. On peut donc supposer que nos ancêtres ont vécu pendant longtemps en habitat inondé, semi-aquatique – ce qui résout la majeure partie des questions de physiologie humaine restées jusque là sans réponse. Le début de ces évolutions serait contemporain avec la divergence entre les grands singes et les humains. Cette hypothèse est étayée par des évidences géologiques s'accumulant rapidement, que rien parmi les fossiles connus ne contredit.[réf. nécessaire]

Principales objections[modifier]

Absence de pilosité[modifier]

La pilosité humaine est radicalement différente de celle de toutes les espèces aquatiques. La comparaison avec les mammifèresréellement aquatiques (Cétacés, Siréniens, etc.) est suspecte dans la mesure où ces animaux ont acquis leurs caractéristiques au cours d'un temps beaucoup plus long que les humains.

En outre, de nombreux tenants de l'hypothèse aquatique prétendent que l'ancêtre aquatique supposé n'était pas complètement aquatique, ce qui constitue une contradiction interne de leur argumentation quand un trait de mammifère marin apparaît sans stimulus sélectif similaire. Le babiroussa est un mammifère littoral tropical de taille moyenne qui est pratiquement aussi dépourvu de pilosité que les humains. A cette objection, Elaine Morgan répond que l'inondation provoquée par l'effondrement du rift est-africain constitua un événement brutal, contraignant les singes à s'adapter rapidement à leur nouvel environnement, en marchant dans l'eau, ce qui fit d'eux des primates que l'on peut précisément définir comme semi-aquatiques.

La transpiration est une adaptation à l'homéothermie, particulièrement importante pour le fonctionnement du cerveau. Pour un animal dont le succès repose essentiellement sur un gros cerveau, il s'agit d'une adaptation clé. La transpiration en tant que moyen de thermo-régulation est plus efficace avec des poils fins et épars, ce qui permet l'accès de l'air à la peau. D'autre part, il se peut que l'absence de pilosité chez les humains soit simplement le résultat d'une sélection sexuelle en faveur des individus glabres.

Bipédie[modifier]

Aucun mammifère aquatique n'est bipède, même si les castors transportent fréquemment des matériaux de constructions sur deux pattes. Les mammifères qui sont occasionnellement bipèdes (comme les kangourous et certains primates) utilisent leur station érigée pour se déplacer, se nourrir et monter la garde, activités liées à la vie terrestre. En outre, pour demeurer dans des eaux peu profondes, il est utile d'avoir des membres inférieurs nettement plus longs que les membres supérieurs, comme c'est fréquemment le cas chez les oiseaux aquatiques. Les jambes humaines ne correspondent pas entièrement à ce modèle (même si le rapport entre la longueur de la jambe et du bras est plus élevé chez les humains que chez les autres primates).

Respiration[modifier]

La faculté de contrôler la respiration s'observe chez de nombreux autres mammifères, dont des primates (des macaques ont par exemple été observés en train de plonger à la recherche de nourriture sous l'eau) et les chiens, même si ce n'est pas au même degré que chez les humains qui peuvent retenir volontairement leur respiration pendant plusieurs minutes.

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Membre, 42ans Posté(e)
Dionys Membre 992 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Si la mutation est une simple théorie comment explique tu le changement du genre homo sur les 50 millions d'année d’existence ?

Tout mue .. même les virus.

La mutation est une obligation pour l'adaptation à environnement et divers facteurs externe pour tout ce qui vie car tout est basé sur une mecanique primaire de survie de l’espèce.

Mais le " aucune preuve " est totalement faux. L’évolution est mainte fois prouvée et la génétique on s'amuse avec depuis longtemps.

trouves moi un seul fossile avec un stade evolutif de l'aile.

Ou sont les etapes intermediaires des mutations?

explique l'apparition des yeux?

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Membre, 42ans Posté(e)
uno Membre 6 484 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
Trouves moi un seul fossile avec un stade evolutif de l'aile.

Facile, je te présente le dinosaure à plumes Anchiornis huxleyi.

Anchiornis_huxleyi2.jpg

Pas vraiment une aile mais plutôt une patte pouvant faire office d'aile.

Ou sont les etapes intermediaires des mutations?

Pas d'étape intermédiaire une mutation est un changement dans les séquences de nucléotides de l'ADN apparaissant lors de la réplication de l'ADN. Lorsque pareils changement se produisent dans les cellules germinales (celles aboutissant aux ovules et aux spermatozoïdes) alors l'individus issus de la fécondation de ces cellules sera porteurs de mutations, c'est-à-dire de particularités génétiques que n'avaient pas ses parents.

D'ailleurs nous sommes tous des mutants puisque chaque bébé humain naît avec plusieurs dizaines de nouvelles mutations génétiques.

Explique l'apparition des yeux?

Compliqué à expliquer en quelques lignes. Commence par la page wikipédia consacrée à l'évolution de l'œil ensuite tu pourras approfondir via quelques sources. Mais je pense qu'il faudra également que tu te renseigne en matière de génétique des populations.

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