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Les notions de Bien et de Mal.

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Frelser

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Si les humains se détruisaient entre-eux, la Terre serait-elle plus naturelle ? :snif:

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  • 2 semaines après...
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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L'euthanasie constitue un bel exemple de la relativité des notions de bien et de mal. Quand le seuil critique de tolérance des tabous même les plus strictes est-il atteint ? Car c'est précisément cela qui constitue l'ultime instance qualifiée de morale ou éthique qui détermine et modifie perpétuellement notre appréhension de ce que nous nommons bien ou mal, insensiblement et sans pouvoir jamais en démontrer le bien-fondé...

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Spinoza est un des philosophes, à l'instar également de l'imam abu'l Hassan al Ach'ari, qui soutenait que les notions du bien et de mal n'ont pas de réalité intrinsèque. Le bien n'est selon eux pas existant par soi-même mais devient bien ou mal selon la volonté divine.

Un acte est bon ou mauvais aux yeux des individus en fonction de leur culture et de leur milieu. Sans qu'aucun ne puisse démontrer le bien-fondé de ses valeurs morales. Une valeur inculquée paraissant toujours évidente et même incontestable pour toute personne au sein de sa communauté et de son groupe culturel.

Ainsi, un musulman pourra être complètement choqué en voyant deux jeunes personnes s'embrassant et s'enlassant en public, tandis qu'un européen pourra être choqué de ce qu'une jeune musulmane reffuse de s'asseoir avec un garçon sur un même banc à l'école. Tout étant en rapport avec les valeurs morales de chacun... Mais aucune ne pouvant se démontrer être bien ou mal de façon objective.

Certains pourront pratiquer le cannibalisme et considérer l'ingestion de la chair de l'ennemi comme un honneur voué à son ame, tandis que d'autres pourront reffuser de manger de la viande...

Ainsi, les notions de bien ou de mal sont relatives aux sociétés et à un code commun. Sans qu'il n'y ait d'hiérarchie objective entre les différents codes... Chaque code étant le résultat local de l'expérience individuelle et collective des sociétés fondée sur la recherche subonsciente du bien-être, dans une lutte et une négociation perpétuelle des intérêts individuels ou collectifs.

La question sur l'évaluation subjective des notions de bien ou de mal est un point caractéristique charnière qui nous permet de réaliser que notre impression de libre arbitre est trompeur, et nous permet de mieux nous représenter le poids du fonctionement cérébral subconscient dans notre mode de réflexion qui nous semble entièrement sous notre controle.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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Si ce sur quoi porte les notions de Bien et de Mal, subissent l'influence arbitraire de la morale, en un lieu, époque ou culture donnés, cela ne remet pas en cause, l'idée que ces notions sont universellement valables de tout temps et société, ce que NJ voulait aussi te signaler.

Mais pas uniquement, il faut aussi savoir, que des études sociologiques sur de très jeunes enfants, avant même leur complète éducation culturelle/morale, montrent naturellement des aversions pour des actions injustes.

De même, un enfant maltraité, sentira de lui même que cette situation n'est pas acceptable, "normale" sans référence extérieure.

Il y a donc bien des prémisses en nous dès le plus jeunes âges, de ces notions de bien et de mal, ensuite l'environnement et le conditionnement façonneront plus avant ce qui préexiste.

D'ailleurs en y réfléchissant bien, si nous n'étions pas sensibles naturellement à ces idées, comment pourrions nous les développer? Comme si je n'ai pas d'odorat, je ne peux pas me perfectionner à détecter telle ou telle odeur particulière! ( comme finalement les notions de nombre qui sont déjà en place intuitivement/instinctivement, jusqu'à 4/5, aussi précocement que chez les bébés! Comme les animaux telles les corneilles/corbeaux )

Et je ne te parle pas des études éthologiques sur ce thème, qui nous montrent que chez les animaux aussi il existe des actions dépendantes du bien ou du mal!

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Il n'y a pas de sens moral universel inné. Ce à quoi tu fais allusion est la question de la réaction à l'inéquité qui est soutenue comme innée. Ce qui est très différent, mais appuyé par des expériences chez des bébés et certains animaux.

http://www.lefigaro....de-l-equite.php

La question de l'équité est, comme je l'ai développé plus haut centrée sur la notion du conflit d'intérêts qui est de fait biologiquement inné. Quoi que des cas d'altruisme total aient été observés dans certains cas dans la nature, qui semblait être au désavantage de l'animal qui se sacrifie, s'est avéré comme favorisant son groupe à long terme ou garantissant un autre avantage. Or si cet avantage n'est plus garanti, la notion d'équité aussi est modulée autrement, comme chez certaines tribus archaïques chez lesquelles le bien personnel n'existe pas et où tout appartient à tout le groupe. J'ai de même mentionné plus haut le cas du vol et du brigandage qui est toléré sur d'autre groupes si cela favorise le groupe qui les pratique...

http://www2.cnrs.fr/...munique/839.htm

D'ailleurs en y réfléchissant bien' date=' si nous n'étions pas sensibles naturellement à ces idées, comment pourrions nous les développer?[/b']
Tu n'as manifestement pas lu ou pas compris ce qui a été écrit. Nous recherchons des avantages et cherchons à réduire les risques. Cela se base sur la mémoire émotionnelle. Même lorsque nous avons l'impression de notion altruiste, nous nous apercevons que cela a été sélectionné au fil des générations car procurant un avantage collectif. Comme d'aider les plus âgés, en sorte que les plus jeunes le voient et fassent pareil quand nous serons à notre tour âgés. Or, si cela est trop périlleux, comme chez les eskimos, les seniors sont abandonnés en sorte que le groupe s'en déleste et puisse survivre en cas de tempête. Modifié par Frelser
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il n'y a pas de sens moral universel inné. Ce à quoi tu fais allusion est la question de la réaction à l'inéquité qui est soutenue comme innée. Ce qui est très différent, mais appuyé par des expériences chez des bébés et certains animaux.

http://www.lefigaro....de-l-equite.php

Je ne remets pas en cause le lien que tu donnes, ni ce que tu dis sur l'iniquité, mais ce n'est pas ce dont j'ai discuté au-dessus! Car cette notion que tu introduis sous-entend la notion d'égalité, qui est absente de mon propos antérieur, dont le vocabulaire était "injuste". ( http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quit%C3%A9 )

Injuste qui ne peut manifestement pas se comprendre sans les notions de bien et de mal.

synonymes - injuste ( http://dictionnaire.sensagent.com/injuste/fr-fr/ )[/url]

abusif, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Et qui me conduit à nouveau à te dire que la notion d'injustice est présente chez le petit d'homme, comme chez l'animal:

http://www.psychoweb.fr/news/actualites-de-la-recherche/587-bebe-sait-ce-qui-est-juste.html

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20081209.OBS4640/les-chiens-sensibles-a-l-injustice.html

Justifiant par là même, que les prémisses du bien et du mal, sont déjà quelque part présentent en nous, avant que l'environnement social ne vienne les modeler, comme par exemple la colère qui est déjà présente en nous également, et qui se développera au gré des expériences ou sera cultivée de façon particulière selon notre entourage, et qui prendra une assise ou une ampleur autre qu'à l'origine.

Toutes ces notions, de bien/mal, d'équité, de justice, de morale, sont relatives, fluctuantes, modelables, lors des horreurs de la seconde guerre mondiale, les gens ont subis ou commis des actes de barbarie allant à l'encontre de ces concepts, tout comme le suicidé sera allé au-delà de son instinct de survie, nous pouvons toujours par la raison ou l'intensité des émotions, voire de la folie, renier un temps ou définitivement notre véritable nature de l'état normal, il n'y a pas d'antinomie là-dedans. Ce sont des faits, qu'au sein d'une population, ou durant une vie, que des fluctuations plus ou moins importantes se produisent, nous ne sommes pas dichotomique, un individu qualifié d'honnête, l'est fréquemment, régulièrement, mais pas parfaitement, parfois il y a un lâcher prise, des ratés, doit-on sous prétextes de ces égarements, "disqualifié" notre individu, et comme personne n'est en mesure d'être exactement et durablement infaillible sur n'importe quel attribut, nous devons accepter quelques entorses mineurs, sans tout remettre en cause, l'être humain n'est pas un computer fonctionnant par valeurs discrètes, soit 0, soit 1, mais plutôt dans un intermédiaire le rapprochant globalement plus d'un coté que de l'autre.

Je reconnais bien volontiers ne pas avoir lu l'intégralité, et avec assiduité les interventions précédentes.

Indéniablement, dans la mesure où notre survie, encore aujourd'hui et plus qu'hier, est totalement interdépendante de nos semblables, nous n'avons pas d'autres alternatives que de fournir un minimum de coopération, tout en continuant à défendre nos intérêts personnels, un juste équilibre, variable, modulable, influençable.

Toutefois, cela ne vient pas en contradiction avec ce que j'ai avancé, et que j'ai repris dans cette réponse du premier paragraphe juste au-dessus, c'est à dire, que nous ne pouvons développer que ce qui existe à la base, même sommairement, sinon il y aurait comme un illogisme, nous ne pouvons être que prédisposer à le faire, comme avec nos muscles, nos sentiments, nos sens, nos émotions, nos facultés intellectuelles, et l'expérience, l'éducation et l'usage ne faisant qu'optimiser/amplifier grandement ces possibilités innées, comme je ne peux pas naturellement ressentir la polarisation de la lumière, sans un artifice transformant ce signal imperceptible en un autre reconnu et donc intelligible, ou l'odorat dans mon premier exemple, et la colère précédemment, ou encore les bases du raisonnement mathématique comme l'analogie, la comparaison, l'addition, la soustraction, les petits nombres etc... Tout ceci que nous pourrions regrouper sous le vocable d'instinctif. Nous ne naissons pas vierge! La vision de la page blanche/vierge fait partie d'un autre temps.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Je ne vois pas dans ce cas sur quelles recherches tu te fondes quand tu évoque cette notion innée d'injustice... Mais je ne conteste pas cela. Je souligne juste que cette notion a été sélectionnée dans le processus de l'évolution et joue un rôle central dans les rapports de forces et les conflits d'intérêts.

Tu conviendras sans doute que ce que tu nomme vaguement injustice n'est pas un genre de céréale qui se consomme ou se quantifie ? Mon questionement et ma thèse sur les notions de bien et de mal ne consiste pas à nier que celles-ci n'existent pas en notre esprit et dans nos cultures, mais sur les processus organiques, neurologiques, d'échanges sociaux qui les modulent et surtout vise de souligner que si l'idée de bien ou de mal est universel, de par le fait que cela a une fonction sociale évidente, aucune valeur n'est universelle et stable : sans aucune exception. Puisque les conséquences de nos agissements se répercutent différement d'un contexte à un autre simplement...

Par exemple, pour en revenir à ton objection : ce qui est injuste selon un groupe social peut être considéré comme un devoir moral évident par un autre groupe, et ce qui semble juste à le premier sembler injuste au second... Rien ne permet de fonder ces valeurs sur une base réfutable qui puisse se vérifier par chacun de façon à plier la logique universelle.

Là où ma thèse se propose à répondre à la mise en marche de ces notions, c'est par le paramètre des conflits d'intérêts individuels ou communautaires qui domine de façon subconsciente et à notre insu. C'est précisément par cela que s'explique que l'idée vague d'équité, d'injustice, de bien ou de mal émerge en parallèle aux échanges sociaux, dans la recherche de la survie et du bien-âtre simplement.

Modifié par Frelser
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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http://www.science-et-vie.com/?s=morale+%C3%A9quit%C3%A9+IRM&recherche=true#

Science et vie n°1077 ( juin 2007 ):

p52. " On a trouvé les bases innées de la morale: C'est la découverte de récents travaux en science cognitives, notre cerveau est doté de deux prédispositions morales héritées de notre évolution: l'aversion à faire souffrir autrui et le sens de l'équité. "

p53. " Les psychologues en concluent que l'humain dispose d'un sens naturel de l'équité ... que les neurobiologistes sont parvenus à élucider grâce, là encore, à l'imagerie cérébrale. Car l'IRM a mis en évidence le rôle prépondérant joué ici par une aire cérébrale associée à la production d'émotions telles que la douleur ou la colère: l'aire dite insula antérieure .... "

p57 " Nous distinguons le bien et le mal...avant même de savoir parler "

Tu m'as obligé à aller chercher dans les vieux numéros, rangés!

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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http://www.science-e...recherche=true#

Science et vie n°1077 ( juin 2007 ):

p52. " On a trouvé les bases innées de la morale: C'est la découverte de récents travaux en science cognitives, notre cerveau est doté de deux prédispositions morales héritées de notre évolution: l'aversion à faire souffrir autrui et le sens de l'équité. "

p53. " Les psychologues en concluent que l'humain dispose d'un sens naturel de l'équité ... que les neurobiologistes sont parvenus à élucider grâce, là encore, à l'imagerie cérébrale. Car l'IRM a mis en évidence le rôle prépondérant joué ici par une aire cérébrale associée à la production d'émotions telles que la douleur ou la colère: l'aire dite insula antérieure .... "

p57 " Nous distinguons le bien et le mal...avant même de savoir parler "

Tu m'as obligé à aller chercher dans les vieux numéros, rangés!

Je vois. En effet, il y a certaines réactions innées qui semblent présentes chez les enfants en bas-âge. Comme je l'ai mentionné et répété plus haut, je ne conteste pas cela. Je souligne que cela s'enracine plus profondément dans une recherche subconsciente de bien-être individuel ou collectif. En effet, si nous nous évertuions à démontrer que cette aversion à voir un autre souffrir est bien, sur quelle base référente extérieure nous fondrions-nous ?
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Pour revenir au sujet, la pulsion de survie joue bien une fonction centrale dans la négociation des notions de bien ou de mal dans les conventions collectives, qui quoi que fluctuant sans aucune ligne rouge absolue, tendent néanmoins vers des valeurs moyennes de par la nature-même de notre condition. Or, dans le fond, ce que nous nommons bien ou mal est ce qui nous amène un avantage ou un tort. Et si la pulsion de vie et de reproduction domine et nous conduit à chercher à la préserver et la favoriser, c'est parceque dans le cas contraire nous ne serions probablement pas là pour en discuter.

Or, la pulsion contraire de destruction et de mort existe également en l'homme, qui est peut-être le plus grand superprédateur que la Terre n'ait jamais porté. Pulsion de destruction, et fascination de la mort qui existe au fond de lui mais est sévèrement neutralisée, lui ayant permis de subsister dans le temps. Ainsi, une secte apocalyptique pourrait fort bien inverser ces valeurs les plus vitales, et ériger notre mort et notre extinction comme valeur supérieure. Car après tout, rien n'exige véritablement et de façon objective que nous puissions poser comme une vérité réfutable que la préservation de la vie humaine soit une nécessité ou un avantage.

Nietzsche is dead, God mercy on him.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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Or, dans le fond, ce que nous nommons bien ou mal est ce qui nous amène un avantage ou un tort.

Sans doute pour son acceptation la plus immédiate, mais dans une approche plus morale, voire éthique personnelle, il se peut que ces notions nous apportent l'inverse, car n'oublions pas qu'entre l'individu et le groupe, il peut il y avoir des intérêts antagonistes, ou même entre deux individus avec des principes différents, d'ailleurs, il n'est même pas évident que les choses soient aussi tranchées, prenons l'alcool, pour un individu lambda, ce sera un bien, puisque l'occasion de se réunir avec ses semblables lors de l'apéro, et pour un autre béta, se sera un mal, puisque détruisant son capital santé, mais on peut aussi avoir une personne delta qui elle défend les deux!

Or, la pulsion contraire de destruction et de mort existe également en l'homme, qui est peut-être le plus grand superprédateur que la Terre n'ait jamais porté.

Pulsion de destruction, et fascination de la mort qui existe au fond de lui mais est sévèrement neutralisée, lui ayant permis de subsister dans le temps. Ainsi, une secte apocalyptique pourrait fort bien inverser ces valeurs les plus vitales, et ériger notre mort et notre extinction comme valeur supérieure. Car après tout, rien n'exige véritablement et de façon objective que nous puissions poser comme une vérité réfutable que la préservation de la vie humaine soit une nécessité ou un avantage.

Ça serait oublier un peu vite, toute la panoplie de microbes, il suffirait d'un seul avec des propriétés bien arrangés pour éradiquer cet être si fragile, mais qui se croit si fort!

Principe de la sélection naturelle/artificielle, si des groupes extrémistes se donnent la mort, il ne répandront pas leurs idées, puisqu'elles disparaitront avec eux, avec leurs représentants. De plus, nous sommes loin, d'avoir le privilège de perdurer dans le temps, bien d'autres organismes nous surpassent totalement, comme les hyménoptères, telles les fourmis! L'Homme, n'est qu'une plaisanterie de mauvais goût...

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Sans doute pour son acceptation la plus immédiate, mais dans une approche plus morale, voire éthique personnelle, il se peut que ces notions nous apportent l'inverse, car n'oublions pas qu'entre l'individu et le groupe, il peut il y avoir des intérêts antagonistes, ou même entre deux individus avec des principes différents, d'ailleurs, il n'est même pas évident que les choses soient aussi tranchées, prenons l'alcool, pour un individu lambda, ce sera un bien, puisque l'occasion de se réunir avec ses semblables lors de l'apéro, et pour un autre béta, se sera un mal, puisque détruisant son capital santé, mais on peut aussi avoir une personne delta qui elle défend les deux!

En effet, ce sont des tendences, qui sont généralement floues dans les bords... Les conflits entre les intérêtes et désaventages individuels et collectifs font émerger dans le subconscient collectif des tendences, qui sont impulsivement recherchées ou évitées, en sorte que telle chose soit bien ou mal semble simplement aller de soi, sans que nous ne puissions le démontrer. L'alcool par exemple, peut apporter des intérêts économiques, moments privilégiés entre amis etc. Or, sur un plan plus élargi, les inconvénients sont tout autre.

Un extrait d'une recherche sur les effets dévastateurs de l'alcool : "Un programme prévisionnel de cette journée, que j’ai eu entre les mains, contenait quelques chiffres qui m’ont interpellé : « Alcool et délinquance : 27 % des crimes sexuels », « 69 % des homicides volontaires », et plus loin « Alcool, enfance et famille « 50 % des violences conjugales ». Je les cite ici simplement pour leur intérêt pédagogique, me félicitant par ailleurs qu’ils n’aient pas été retenus dans la version définitive du programme.

27 %, 69 % ? Ces pourcentages semblent venir d’une étude datant de la fin des années 1960 (Bombet, 1970). Elle a donc près de 40 ans d’âge. Il s’agissait d’évaluer sur la base des condamnations prononcées un mois donné (avril 1969), en métropole, la proportion de cas où l’un, au moins, des protagonistes, auteurs ou victimes, relevait d’une alcoolisation chronique ou d’une ivresse aiguë (cité dans Inserm 2003, et Perez-Diaz, 2000). Le taux était globalement de 19 %, avec un minimum pour les vols ou les homicide ou blessures involontaires (14 %) et des valeurs maximales pour les incendies volontaires (58 %) et les homicides volontaires (69%). A notre connaissance ce type d’approche n’a pas été repris depuis, du moins en France.

50 % ? Cette proportion pourrait venir d’une enquête canadienne de victimation publiée en 1991 (15 ans d’âge) sur un échantillon représentatif des adultes d’une ville moyenne de l’Ontario, portant sur la vie entière des personnes enquêtées. Elle relate des événements violents dont les personnes interrogées ont été victimes ou témoins. D’après les personnes interrogées, 50 % des agresseurs et 30 % des victimes avaient bu au moment des événements (cité dans Inserm 2003, p. 26). Mais il n’était pas nécessairement question de violences conjugales."

Source : Alcool et criminalité >Ban public.

Les effets de l'abus d'alcool sur la santé : alccol & santé.

Ça serait oublier un peu vite, toute la panoplie de microbes, il suffirait d'un seul avec des propriétés bien arrangés pour éradiquer cet être si fragile, mais qui se croit si fort!

Principe de la sélection naturelle/artificielle, si des groupes extrémistes se donnent la mort, il ne répandront pas leurs idées, puisqu'elles disparaitront avec eux, avec leurs représentants. De plus, nous sommes loin, d'avoir le privilège de perdurer dans le temps, bien d'autres organismes nous surpassent totalement, comme les hyménoptères, telles les fourmis! L'Homme, n'est qu'une plaisanterie de mauvais goût...

Peut-être, mais rien ne suggère de soutenir de façon véritablement subjective que le maintient de la vie soit bien en soi. C'est bien que nous y sommes poussés par l'instinct de survie. Or, la pulsion de mort aussi existe, mais elle est sévèrement réprimée, et heureusement, autrement nous ne serions pas ici à en discuter. :zen:
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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Peut-être, mais rien ne suggère de soutenir de façon véritablement subjective que le maintient de la vie soit bien en soi. C'est bien que nous y sommes poussés par l'instinct de survie.

Mais je ne soutiens pas ceci Frelser! Je dirai quelque chose comme Léopardi serait capable de dire, la vie est, c'est tout. Pour le moment elle perdure car les conditions y sont propices, et que nous sommes tous dotés d'un programme qui nous conduit à nous dupliquer.

Or, la pulsion de mort aussi existe, mais elle est sévèrement réprimée, et heureusement, autrement nous ne serions pas ici à en discuter.

Qu'appelles tu la pulsion de mort? Celle qui est conséquente de l'instinct de survie, tuer plutôt que de mourir, un simple corolaire ou un autre instinct?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Thanatos. C'est une pulsion de la mort du plaisir. Freud a développé la notion de libido et de l'eros, et a revu sa théorie en fin de carrière. La recherche de l'annulation des plaisirs peut également être une pulsion.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Si il y avait une grande crise de criminalité et plus d'infrastructure pour entretenir des prisons, seriez-vous pour l'application de la peine de mort ? Ou sinon, que proposeriez-vous de faire ?

Jack-Ripper.jpg

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 759 messages
If you don't want, you Kant...,
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Thanatos. C'est une pulsion de la mort du plaisir. Freud a développé la notion de libido et de l'eros, et a revu sa théorie en fin de carrière. La recherche de l'annulation des plaisirs peut également être une pulsion.

Ok je vois

http://docremuneres.forumparfait.com/post4603.html

Pour moi, dans l'état, il n'est pas évident que cette pulsion de mort soit "autonome" mais plutôt la résultante de celle de vie!

Entre autre vivre implique de tuer, ou d'un point de vue narcissique l'obtention de son plaisir peut conduire à faire dégénérer un "objet" entravant cette satisfaction, ou encore sur le plan libidinal si l'on ne peut pas jouir alors personne ne le pourra, une sorte de couplage narcissico-libidineux.

Ce ne sont donc que des corollaires à l'instinct de vie, qui pour s'exprimer utilise des voies qui conduisent à celle de mort, mais par conséquence, non comme but premier.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

La fascination face à la mort peut parfois avoir des conséquences inattendues. Il y a des cas de suicides tout à fait spectaculaires. Parfois la mort intervient lors d'auto scarifications et de pratiques masochistes intenses... Et parfois, dans le but contraire de faire cesser la souffrance qui est un instinct de vie en effet.

http://www.insolite.ca/2011/08/11/une-maman-ourse-tue-son-bebe-et-se-suicide-afin-deviter-la-torture/

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Si il y avait une grande crise de criminalité et plus d'infrastructure pour entretenir des prisons, seriez-vous pour l'application de la peine de mort ? Ou sinon, que proposeriez-vous de faire ?

Jack-Ripper.jpg

Bah ! Qu’aimeriez vous qu’on vous fît dans ce cas si vous étiez un criminel ?

J’aime à penser que dans une Société d’êtres intelligents à forme de penser évoluée, ils interviendraient avec délicatesse et précision dans les régions concernées du cerveau pour effacer les souvenirs des plaisirs intenses éprouvés lors des crimes déjà commis et par la même occasion annihiler ou au moins diminuer de manière significative la force des pulsions d’agressivité et autres conduisant le criminel à tuer…

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Frelser et Elbaid sont dans une caverne , il n'y a rien à manger .

le quel des deux sera manger en premier ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

@ elbaid. Le premier à céder sous la faim ?

@ nolibar. Si je tue une personne, je préfèrerait avoir une bonne raison. Et si j'ai tué, et qu'il faille me punir, sans possibilité de m'enfermer. Alors, je voudrais que cette exécution soit la moins douloureuse possible. Et toi ?

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