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Le bien et le mal existent-ils ?


PopTheWizard

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
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Bonjour à tous,

Le bien et le mal existent-ils ? 

 

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Membre, 42ans Posté(e)
Manuel 235 Membre 205 messages
Forumeur survitaminé‚ 42ans‚
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Les concepts existent-ils ?

Définition d’exister !!?? le Larousse donne 5 définitions comme ça tout le monde est content.

 

 

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
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Le BIEN et le MAL existent t’ils?

Dans une discussion amicale récente où le sujet portait sur de nombreuses choses qui semblent ne pas tourner rond dans le monde, un des deux participants a mentionné : ''C’est comme si les gens ont perdu la notion de ce qui est BIEN et de ce qui est MAL''. L’autre participant a répondu par la question suivante : ''Mais le BIEN et le MAL existent t’ils vraiment?''.

À l’ère du ''Libertinisme absolu'' et du ’’Tout n’est qu’atomes, particules et énergie dans l’espace et le temps.'' Il n’est pas surprenant qu’une telle question se pose. Je me suis dit qu’il valait probablement la peine de faire l’effort de tenter d’y répondre de mon mieux et de partager le résultat de cet effort. Voici donc le cheminement de mes pensées à ce sujet. L’objectif de ce partage n’est pas de vous convaincre mais d’humblement mettre à votre disposition mon point de vue que vous pourrez comparer au vôtre si cela peut vous intéresser.

3 définitions :

Je me suis premièrement dit qu’avant de statuer sur l’existence ou non de quelque chose, il est pertinent de prendre d’abord le temps de le définir. Voici trois courtes définitions qui me sont venues à l’esprit après quelques recherches dans les moteurs de recherches ainsi qu’un peu d’analyse et d'organisation de mes pensées à ce sujet.

BIEN:

Ce qui contribue dans son ensemble, positivement à l'existence.

MAL:

Contraire du BIEN. Donc, ce qui contribue négativement dans son ensemble à l'existence.

Faire le BIEN:

Action qui contribue dans son ensemble positivement à l'existence.

Les définitions précédentes sont courtes et donc en apparence simples. Cependant, c'est dans l'application de ces définitions que les choses peuvent se compliquer. Précisons davantage les éléments à la base de ces définitions.

Dans son ensemble:

Il arrive souvent qu'il y ait plusieurs conséquences à une action ou à une combinaison d'actions. Chacune de ses conséquences doit être évaluée séparément. Certaines peuvent contribuer positivement (faire du BIEN) et d'autres négativement (faire du MAL). C'est la somme globale qui détermine si l'action ou la combinaison de plusieurs actions est BIEN ou MAL. Le résultat global sur l'ensemble des existences touchées par une action doit être positif. Se faire un peu de BIEN à soi-même au grand détriment de l'existence d'autrui est MAL au bout du compte. Par exemple, tuer quelqu’un (mettre fin à son existence) pour lui voler son portefeuille et prendre possession de son argent, ce qui est un léger plus pour sa propre existence est MAL, car la fin d’une existence humaine pèse plus lourd du côté négatif que ne le valent les quelques dollars possiblement obtenus en contrepartie.

L'habileté de pouvoir faire la balance entre les impacts positifs et négatifs liés à une action est ce que l'on appelle la capacité de différentier entre le BIEN et le MAL.

Positivement:

Par positivement on entend tout ce qui peut créer de l’existence ou ce qui peut la faciliter, l’aider à être durable, l’organiser, la faire évoluer et améliorer sa qualité. 

Existence:

''Fait d’exister, d’être dans la réalité, d’avoir une réalité.''
Bien que l’existence ne se limite pas qu’aux êtres humains, non plus qu’aux êtres vivants. Pour être qualifié d’existent, un être doit être réel. Il se doit d’être véritablement repérable dans le temps ou dans l’espace. La notion d’existence est intimement reliée à la notion de vérité qui consiste à être ''conforme à la réalité''.

Ce qui semble contribuer positivement à quelque chose qui n’est pas réel, ne peut en soit être du BIEN, car il manque alors la notion d’existence. Une contribution, tout aussi positive soit-elle, à quelque chose de faux ou d’irréel peut même devenir une source de MAL si l’illusion de cette contribution positive est présentée en contrepartie d’un autre impact qui lui est véritablement négatif sur un être qui lui est bien réel. C’est pourquoi le mensonge, qui est la fabrication d’une fausse réalité, est la plupart du temps une source de MAL plutôt que de BIEN. Il est pertinent ici de préciser que non seulement l’existence ne se limite pas qu’aux êtres humains, non plus qu’aux êtres vivants. De plus, elle ne se limite pas qu’aux choses matérielles.

Matériel vs réel :
Tout ce qui est constitué de matière est réel. Mais le réel et donc l’existence ne se limite pas qu’aux choses matérielles. Pour exister il suffit de faire partie de la réalité. Prenons l’exemple d’une idée ou d’une idéologie. Une idéologie n’est pas matérielle. On ne peut pas en soit la voir, la toucher ou l’entendre. Cependant, à partir du moment où elle prend véritablement place dans l’esprit de quelqu’un et qu’on peut la nommer, elle satisfait alors le critère d’être localisable dans le temps. Plus encore, lorsque des gens partagent une idéologie, à tort ou à raison, et posent des actions en fonction ou au nom de cette idéologie, la réalité et donc l’existence de celle-ci ne peut plus faire aucun doute. Les traces des impacts, en BIEN ou en MAL, des actions posées au nom d’une idéologie font la démonstration de l’existence de celle-ci.

Intention vs Impact :
Il est important de réaliser que la notion de BIEN en est une de fait et de résultat. L’intention, bonne, neutre ou mauvaise de celui qui agit, n’entre pas dans le calcul de ce qui est BIEN ou MAL. Seul l’impact global résultant de cette action sur les êtres existants qu’elle touche sert à établir si ce qui a été fait est BIEN ou MAL. Avez-vous déjà entendu ou dites vous-même des choses du genre :

  • ''Je n’ai rien fait de mal, car je ne savais pas.''
  • ''Je n’ai rien fait de mal, car ce n’était pas mon intention.''
  • ''Je n’ai rien fait de mal, car je n’avais pas le choix.''

Même dans les cas où elles sont sincères et à l’abri du mensonge, ce genre d’affirmation n’est pas rigoureusement exacte. Si finalement ce que quelqu’un a fait nuit plus qu’il ne contribue à l’existence des êtres impliqués, alors ce qui a été fait est MAL et ce indépendamment du savoir, de l’intention ou du libre choix de celui qui a fait ce MAL.

Mais cela ne veut pas dire que la volonté n’a rien à voir avec l’évaluation de ce qui est BIEN ou MAL. À ce sujet, prenons le temps de définir ce qu’est une action volontaire.

Volontaire :

''Caractéristique d’une action qui est consciente et délibérée.''
Pour être volontaire, celui qui agit doit premièrement être conscient de la nature et des conséquences de cette action et deuxièmement avoir fait le choix par lui-même, sans y avoir été forcé, de faire cette action.

Bien qu’elle ne fasse pas partie intégrante de la définition du BIEN, la notion de volonté joue souvent un rôle important en lien avec le BIEN et le MAL. Si la volonté ne peut pas servir à qualifier une action en termes de BIEN ou de MAL, le BIEN et le MAL servent à l’inverse à qualifier la volonté et le choix d’agir qui en découle. On parle alors de ''Bonne volonté'' ou de ''Mauvaise volonté''.

La bonne et la mauvaise volonté sont des agents de propagation ou des catalyseurs respectifs du BIEN et du MAL. Quand ont exclue les cas d’inaptitudes sévères, et de contraintes absolues, il est plutôt rare que de la bonne volonté entraine le MAL ou que de la mauvaise volonté entraine le BIEN. Il reste la première composante, ''la conscience''. Celle-ci passe par la connaissance qui lorsque défaillante peut entraîner des conséquences néfastes et parfois même désastreuses sur l’impact de nos actions. Il est donc fondamental et impératif de bien s’informer et d’éviter les pièges de la désinformation et de la manipulation avant d’agir.

Instrument vs Impact :
Tout comme le BIEN et le MAL résident davantage dans l’impact que dans l’intention, ils résident aussi davantage dans l’impact que dans les instruments ayant servis à faire une ou des actions. Les choses que sont les instruments de nos actions sont très rarement purement bonne ou purement mauvaises. Ce ne sont pas les instruments qui sont BIEN ou MAL, mais ce que l’on en fait. Une même chose peut dans un contexte être un instrument pour faire le BIEN et dans un autre contexte être un instrument pour faire le MAL. Un même couteau peut servir à cuisiner dans le but de se nourrir, comme il peut servir à blesser gravement ou même assassiner quelqu’un.

Toutefois, selon les intentions de leurs créateurs et ultimement de leurs utilisateurs ainsi que par l’historique des impacts de la résultante de leurs utilisations passées, on peut déduire et associer aux choses un potentiel qui n’est pas toujours neutre en termes de BIEN ou de MAL. Il est donc important de se questionner sur les motifs et les intentions qui nous mène à créer ou utiliser une chose avant de d’en faire un instrument de nos actions.

En combinant les définitions et notions précédentes, j’arrive à une définition un peu plus explicite de ce que peut être une définition que je considère respectable du BIEN.

Définition du BIEN :
’Ce qui, lorsqu’on évalue sincèrement et raisonnablement tous les pours et les contres, a comme impact de contribuer favorablement et véritablement à l’existence de personnes ou de choses réelles davantage qu’elle ne défavorise l’existence de ces mêmes ou d’autres personnes ou choses également réelles’’.

La définition précédente esquive totalement et volontairement, je l’admets, toute implication super naturelle, pour ne pas dire divine et tout ce qui en découle. Je laisse le débat sur l’existence d’entités ou de forces ultimes desquelles origine tout ce qui est BIEN ou MAL aux théologiens et aux leaders religieux et spirituels. Surtout, loin de moi est l’intention de remettre ici en question ou de valoriser par rapport aux autres une religion ou tout autre approche spirituelle. Je souhaite seulement que ces débats de nature métaphysiques et les actions qui en découlent ne génèrent plus de BIEN de que de MAL au sens de la définition que je viens de proposer humblement ici.

Je crois toutefois que cette dernière définition présente des avantages significatifs qui justifient selon moi de ne pas sous-estimer sa portée.

Ces avantages sont :

  • Elle fournit une réponse raisonnable à la question soulevée au début de cet article.
  • Elle est relativement simple et accessible à la grande majorité d’entre nous.
  • Elle offre un cadre concret et réaliste et même certains outils avec lesquels il suffit en grande partie de s’en tenir à la réalité et à la vérité pour s’orienter entre les pôles du BIEN et du MAL.

Revenons maintenant à la question originale.

Le BIEN et le MAL existent t’ils?

Étant donné :

  • Que la définition du BIEN et du MAL énoncée plus haut est basée strictement sur des notions d’existence, de vérité et de réalité.
  • Qu’Il nous est tous possible de poser des gestes qui peuvent principalement favoriser ou au contraire nuire à l’existence des personnes et des choses.

On peut raisonnablement déduire que la réponse est OUI.
Le BIEN et le MAL, tel que définis plus haut, existent
.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Si on remplace l'exemple ''Idéologie'' par ''Concept'' dans une section de mon post plus bas, on obtient:

Matériel vs réel :
Tout ce qui est constitué de matière est réel. Mais le réel et donc l’existence ne se limite pas qu’aux choses matérielles. Pour exister il suffit de faire partie de la réalité. Prenons l’exemple d’un concept. Un concept n’est pas matériel. On ne peut pas en soit le voir, le toucher ou l’entendre. Cependant, à partir du moment où il prend véritablement place dans l’esprit de quelqu’un et qu’on peut le nommer, il satisfait alors le critère d’être localisable dans le temps. Plus encore, lorsque des gens partagent un concept, à tort ou à raison, et posent des actions en fonction ou sur la base d'un concept, la réalité et donc l’existence de celui-ci ne peut plus faire aucun doute. Les traces des impacts, en BIEN ou en MAL, des actions posées au nom d’un concept font la démonstration de l’existence de celui-ci.

Donc oui, les concepts existent.

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Et en même temps je bois une bonne bière ça fait du bien... alors que ça fait du mal à mon foie. Donc oui les concepts existent mais le bien et le mal sont parfois difficilement définissable. Je mange ultra épicé et j'adore ça: ça me fait du mal, et ça me fait du bien... 

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, PopTheWizard a dit :

Bonjour à tous,

Le bien et le mal existent-ils ? 

 

Personnellement je n'utilise pas ces mots et ces concepts, je leur préfère les termes bons et mauvais.

Bon et mauvais ne sont pas des concepts et correspondent à ce que tu dis plus haut.

Il y a 9 heures, PopTheWizard a dit :

Étant donné :

  • Que la définition du BIEN et du MAL énoncée plus haut est basée strictement sur des notions d’existence, de vérité et de réalité.
  • Qu’Il nous est tous possible de poser des gestes qui peuvent principalement favoriser ou au contraire nuire à l’existence des personnes et des choses.

Ou encore ici, où l'on peut voir qu'une nuisance à l’existence revient à rendre la vie moins bonne, plus difficile, avec plus de souffrance.

Il y a 9 heures, PopTheWizard a dit :

Définition du BIEN :
’Ce qui, lorsqu’on évalue sincèrement et raisonnablement tous les pours et les contres, a comme impact de contribuer favorablement et véritablement à l’existence de personnes ou de choses réelles davantage qu’elle ne défavorise l’existence de ces mêmes ou d’autres personnes ou choses également réelles’’.

Ce qui contribue favorablement à une existence est bon, l'inverse est mauvais, et il est crucial de voir ici qu'il ne s'agit pas de valeurs morales ou de critères subjectifs, culturels ou autres. Que du biologique, que de la vie ou de la mort.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Bravo! tu as bien saisis l'aspect pratique de cette définition. Mais il ne faut pas sous-estimer sa portée. Il n'est pas seulement question ''Que du biologique, que de la vie ou de la mort'', mais de tout ce qui existe.
Existence:
''Fait d’exister, d’être dans la réalité, d’avoir une réalité.''
Bien que l’existence ne se limite pas qu’aux êtres humains, non plus qu’aux êtres vivants. Pour être qualifié d’existent, un être doit être réel. Il se doit d’être véritablement repérable dans le temps ou dans l’espace. La notion d’existence est intimement reliée à la notion de vérité qui consiste à être ''conforme à la réalité''.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Crabe_fantome a dit :

Et en même temps je bois une bonne bière ça fait du bien... alors que ça fait du mal à mon foie. Donc oui les concepts existent mais le bien et le mal sont parfois difficilement définissable. Je mange ultra épicé et j'adore ça: ça me fait du mal, et ça me fait du bien... 

Merci de cet exemple qui illustre qu'il faut tenir compte de tous les impacts de nos actions, pas seulement de ceux qui font notre affaire sur le moment.

Dans son ensemble:
Il arrive souvent qu'il y ait plusieurs conséquences à une action ou à une combinaison d'actions. Chacune de ses conséquences doit être évaluée séparément. Certaines peuvent contribuer positivement (faire du BIEN) et d'autres négativement (faire du MAL). C'est la somme globale qui détermine si l'action ou la combinaison de plusieurs actions est BIEN ou MAL. Le résultat global sur l'ensemble des existences touchées par une action doit être positif. Se faire un peu de BIEN à soi-même au grand détriment de l'existence d'autrui est MAL au bout du compte. Par exemple, tuer quelqu’un (mettre fin à son existence) pour lui voler son portefeuille et prendre possession de son argent, ce qui est un léger plus pour sa propre existence est MAL, car la fin d’une existence humaine pèse plus lourd du côté négatif que ne le valent les quelques dollars possiblement obtenus en contrepartie.

L'habileté de pouvoir faire la balance entre les impacts positifs et négatifs liés à une action est ce que l'on appelle la capacité de différentier entre le BIEN et le MAL.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Don Juan a dit :

Personnellement je n'utilise pas ces mots et ces concepts, je leur préfère les termes bons et mauvais.

Bon et mauvais ne sont pas des concepts et correspondent à ce que tu dis plus haut.

Ou encore ici, où l'on peut voir qu'une nuisance à l’existence revient à rendre la vie moins bonne, plus difficile, avec plus de souffrance.

Ce qui contribue favorablement à une existence est bon, l'inverse est mauvais, et il est crucial de voir ici qu'il ne s'agit pas de valeurs morales ou de critères subjectifs, culturels ou autres. Que du biologique, que de la vie ou de la mort.

Bravo! tu as bien saisis l'aspect pratique de cette définition. Mais il ne faut pas sous-estimer sa portée. Il n'est pas seulement question ''Que du biologique, que de la vie ou de la mort'', mais de tout ce qui existe.
Existence:
''Fait d’exister, d’être dans la réalité, d’avoir une réalité.''
Bien que l’existence ne se limite pas qu’aux êtres humains, non plus qu’aux êtres vivants. Pour être qualifié d’existent, un être doit être réel. Il se doit d’être véritablement repérable dans le temps ou dans l’espace. La notion d’existence est intimement reliée à la notion de vérité qui consiste à être ''conforme à la réalité''.

PS: Désolé pour la redondance, Je viens de comprendre comment répondre spécifiquement à une contribution précédente:).

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Membre, Conteuse aux fils d'argent, 95ans Posté(e)
Ludwige Membre 804 messages
Forumeur alchimiste ‚ 95ans‚ Conteuse aux fils d'argent,
Posté(e)

Sans vouloir compliquer les choses (elles sont suffisamment compliquées comme ça!) il me semble bien que la notion du mal et du bien a été surtout prônée par l' Église ! et en matière d'exemples, il y a pas mal de choses à redire!

Allez, mon enfant, confessez-vous! Qu'avez-vous fait de mal aujourd'hui ? Jamais on vous demandera ce que vous avez fait de bien!  :D

Pardon, je ne suis pas sérieuse, j'aime bien trop l'humour! 

je ne voulais pas perturber ta belle philosophie :)

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, PopTheWizard a dit :

Merci de cet exemple qui illustre qu'il faut tenir compte de tous les impacts de nos actions, pas seulement de ceux qui font notre affaire sur le moment.

Dans son ensemble:
Il arrive souvent qu'il y ait plusieurs conséquences à une action ou à une combinaison d'actions. Chacune de ses conséquences doit être évaluée séparément. Certaines peuvent contribuer positivement (faire du BIEN) et d'autres négativement (faire du MAL). C'est la somme globale qui détermine si l'action ou la combinaison de plusieurs actions est BIEN ou MAL. Le résultat global sur l'ensemble des existences touchées par une action doit être positif. Se faire un peu de BIEN à soi-même au grand détriment de l'existence d'autrui est MAL au bout du compte. Par exemple, tuer quelqu’un (mettre fin à son existence) pour lui voler son portefeuille et prendre possession de son argent, ce qui est un léger plus pour sa propre existence est MAL, car la fin d’une existence humaine pèse plus lourd du côté négatif que ne le valent les quelques dollars possiblement obtenus en contrepartie.

L'habileté de pouvoir faire la balance entre les impacts positifs et négatifs liés à une action est ce que l'on appelle la capacité de différentier entre le BIEN et le MAL.

Là tu joues un seul coup d'avance aux échecs... Je tue quelqu'un pour lui voler son argent, c'est mal. J'utilise cet argent pour financer les études de mon fils, c'est bien. Mon fils devient un dangereux politicien, c'est mal. La politique extrémiste de mon fils éradique le terrorisme et offre une paix durable à son peuple, c'est bien. 

En fait on passe notre temps à juger positivement ou négativement des actions alors qu'on est avec le Chat de Schrödinger, le bien et le mal coexiste tant qu'on a pas ouvert la boite. Et comme tu disais: le bien et le mal sont des concepts... et comme on dit parfois: le chien, en tant que concept, ne mord jamais parce qu'il n'a pas d'existence réelle. 

il y a 10 minutes, Ludwige a dit :

Sans vouloir compliquer les choses (elles sont suffisamment compliquées comme ça!) il me semble bien que la notion du mal et du bien a été surtout prônée par l' Église ! et en matière d'exemples, il y a pas mal de choses à redire!

Allez, mon enfant, confessez-vous! Qu'avez-vous fait de mal aujourd'hui ? Jamais on vous demandera ce que vous avez fait de bien!  :D

Pardon, je ne suis pas sérieuse, j'aime bien trop l'humour! 

je ne voulais pas perturber ta belle philosophie :)

L'Eglise reste un excellent exemple puisque c'est elle qui a inventé le mal pour le bien. L'inquisition n'est rien d'autre que la volonté de sauver les âmes (bien) même si par amour pour mon prochain je dois le torturer (mal). "Qui aime bien châtie bien" comme nous l'enseigne la bible... 

Proverbes de Salomon : « Car l'Éternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit. » (3, 12) ou « Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l'aime cherche à le corriger. » (13, 24).

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Crabe_fantome a dit :

Là tu joues un seul coup d'avance aux échecs... Je tue quelqu'un pour lui voler son argent, c'est mal. J'utilise cet argent pour financer les études de mon fils, c'est bien. Mon fils devient un dangereux politicien, c'est mal. La politique extrémiste de mon fils éradique le terrorisme et offre une paix durable à son peuple, c'est bien. 

En fait on passe notre temps à juger positivement ou négativement des actions alors qu'on est avec le Chat de Schrödinger, le bien et le mal coexiste tant qu'on a pas ouvert la boite. Et comme tu disais: le bien et le mal sont des concepts... et comme on dit parfois: le chien, en tant que concept, ne mord jamais parce qu'il n'a pas d'existence réelle. 

L'Eglise reste un excellent exemple puisque c'est elle qui a inventé le mal pour le bien. L'inquisition n'est rien d'autre que la volonté de sauver les âmes (bien) même si par amour pour mon prochain je dois le torturer (mal). "Qui aime bien châtie bien" comme nous l'enseigne la bible... 

Proverbes de Salomon : « Car l'Éternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit. » (3, 12) ou « Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l'aime cherche à le corriger. » (13, 24).

Loin de moi l’intention de remettre ici en question ou de valoriser par rapport aux autres une religion ou tout autre approche spirituelle. Je souhaite seulement que ces débats de nature métaphysiques et les actions qui en découlent ne génèrent plus de BIEN de que de MAL au sens de la définition que je propose humblement ici.

Définition du BIEN :
‘’Ce qui, lorsqu’on évalue sincèrement et raisonnablement tous les pours et les contres, a comme impact de contribuer favorablement et véritablement à l’existence de personnes ou de choses réelles davantage qu’elle ne défavorise l’existence de ces mêmes ou d’autres personnes ou choses également réelles’’.

Je peux apprécier la capacité de pouvoir prévoir plusieurs coups d'avance comme aux échecs, mais même avec tout mon cœur de ‘’Pop’’, je ne crois pas qu'il soit sincère et raisonnable de tuer quelqu'un pour financer les études de son fils.

Attention aussi de ne pas confondre la notion d'une chose et la chose elle-même. Par exemple, la notion de licorne existe puisque nous savons tous ce qu'est une licorne. Mais les licornes en chair et en os, ça n'existe pas. Dans le cas du BIEN et du MAL, ils ne sont pas que des notions. Au sens de la définition plus haut, ils existent vraiment, car nous pouvons tous faire des choses qui favoriseront ou nuiront véritablement et de façon prépondérante à l'existence.

Pour moi vos, toutes vos réponses ici, m'ont fait du bien et ce bien est bien réel!
Merci sincèrement.
N'en doutez pas et ne laissez surtout pas des théologiens, guides spirituels, gourous ou quiconque tenter de vous convaincre du contraire.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 260 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, PopTheWizard a dit :

Bravo! tu as bien saisis l'aspect pratique de cette définition. Mais il ne faut pas sous-estimer sa portée. Il n'est pas seulement question ''Que du biologique, que de la vie ou de la mort'', mais de tout ce qui existe.
Existence:
''Fait d’exister, d’être dans la réalité, d’avoir une réalité.''
Bien que l’existence ne se limite pas qu’aux êtres humains, non plus qu’aux êtres vivants. Pour être qualifié d’existent, un être doit être réel. Il se doit d’être véritablement repérable dans le temps ou dans l’espace. La notion d’existence est intimement reliée à la notion de vérité qui consiste à être ''conforme à la réalité''.

PS: Désolé pour la redondance, Je viens de comprendre comment répondre spécifiquement à une contribution précédente:).

Le bien et la mal sont des concepts ou des notations, nos parents commencent à nous noter, puis l'école, et cela continue jusqu'à la mort, mais ces concepts sont sans rapport avec le réel d'une existence, et je rappelle que réel et réalité sont deux choses différentes.

Ne nous noyons pas dans un flot de blablas.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Don Juan a dit :

Le bien et la mal sont des concepts ou des notations, nos parents commencent à nous noter, puis l'école, et cela continue jusqu'à la mort, mais ces concepts sont sans rapport avec le réel d'une existence, et je rappelle que réel et réalité sont deux choses différentes.

Ne nous noyons pas dans un flot de blablas.

Merci Don Juan pour cette précision à propos du réel et de la réalité.

''Quelle est la différence entre réel et réalité ?
Le réel est un concept ontologique qui désigne ce qui existe en dehors et indépendamment de nous. Il se définit par rapport à celui de réalité empirique, qui, lui, désigne ce qui existe pour nous grâce à notre expérience.’’

Lorsque l’on additionne les deux, on obtient tout ce qui existe :
Réel + Réalité = Existence

Il est important de bien préciser les choses et d’utiliser les bons termes, car sinon on peut se retrouver dans dialogue de sourds.
Il faut aussi éviter les amalgames.

Comme je l’ai dit plus tôt, le BIEN et le MAL que je propose d’aborder ici ne doit pas être confondu avec des notions d’êtres suprêmes (divin, sataniques ou autre) supposément et peut-être véritablement, qui sait, à l’origine de tout ce qui est BIEN ou MAL. Comme Crabe_fantome l’a pertinemment mentionné plus tôt, toute tentative de démontrer rigoureusement l’existence de tels êtres risque fort de nous mener à caresser le Chat de Schrödinger.

Les plus humbles BIEN et MAL que je considère ici dans mon discours font référence à l’impact (favorable ou défavorable) de nos actions sur l’existence. Nous subissons tous les impacts des actions d’autrui autour de nous. Certaines de ces actions favorisent notre existence, d’autres au contraire peuvent lui nuire et au pire même y mettre fin.
Par favoriser, j’entends tout ce qui peut créer de l’existence ou ce qui peut la faciliter, l’aider à être durable (la protéger), l’organiser, la faire évoluer ou améliorer sa qualité.
Que ce soient les impacts de nos actions sur ce qui nous entoure ou les impacts des actions d’autrui sur nous, dans les deux cas ces impacts ainsi que leurs nature favorable ou défavorable sont réels.

Mon objectif suivant serait d’élaborer sur l’importance de privilégié le BIEN plutôt que le MAL. Une importance que je trouve, malheureusement pour nous tous, largement sous-estimée.

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Membre, 33ans Posté(e)
Aminoss92 Membre 13 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Il est bien difficile de trancher dans un sens ou dans l'autre; et c'est bien-là la beauté de la philosophie à mes yeux : c'est dans le sens de la nuance, la mesure, et la conciliation entre des positions contradictoires.

Le bien et le mal pourraient ne pas exister d'une manière objective, mais on en a besoin pour coexister, pour bâtir des civilisations où il ya un sens de l'éthique et un certain code de conduite.

C'est un peu comme la citation de Voltaire sur Dieu: "Si Dieu n'existait pas, il faudrait bien l'inventer".

L'important dans tout ça n'est pas le terme (le concept) en soi, mais plutôt le système de valeurs [/ le "mindset"] dans lequel il a été incorporé.

Pour revenir à la question du Bien et du Mal, il convient toujours de rappeler le caractère relatif et subjectif qui les caractérise, en plus de la nécessité de construire de tels concepts éthiques, censés être des instruments essentiels à l'Education, surtout pour les enfants (qui ont besoin d'une certaine rigueur et stabilité éthiques lors de leur phase de développement).

Pour ce qui est des critères les plus plébiscités et approuvés pour analyser le Bien et le Mal, il convient de rappeler celui de: "s'abstenir de faire mal" [aux autres]. Ce critère s'applique simultanément à d'autres considérations de base comme les libertés fondamentales et droits Humains [charte des droits de l'Homme], la proportionnalité entre fait et réaction, les lois adoptées par une communauté [quand ces lois sont conformes aux droits universels], la conciliation entre les intérêts contradictoires.. 
Bien entendu, il n'ya pas une formule figée ou générale pour traiter les différents cas. C'est plutôt la faculté de discernement et le niveau de sagesse/justice qui pourront aider l'homme à statuer sur ce genre de questions éthiques, philosophiques, voire juridiques. C'est ce que je pense.

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
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Il y a 11 heures, Aminoss92 a dit :

Il est bien difficile de trancher dans un sens ou dans l'autre; et c'est bien-là la beauté de la philosophie à mes yeux : c'est dans le sens de la nuance, la mesure, et la conciliation entre des positions contradictoires.

Le bien et le mal pourraient ne pas exister d'une manière objective, mais on en a besoin pour coexister, pour bâtir des civilisations où il ya un sens de l'éthique et un certain code de conduite.

C'est un peu comme la citation de Voltaire sur Dieu: "Si Dieu n'existait pas, il faudrait bien l'inventer".

L'important dans tout ça n'est pas le terme (le concept) en soi, mais plutôt le système de valeurs [/ le "mindset"] dans lequel il a été incorporé.

Pour revenir à la question du Bien et du Mal, il convient toujours de rappeler le caractère relatif et subjectif qui les caractérise, en plus de la nécessité de construire de tels concepts éthiques, censés être des instruments essentiels à l'Education, surtout pour les enfants (qui ont besoin d'une certaine rigueur et stabilité éthiques lors de leur phase de développement).

Pour ce qui est des critères les plus plébiscités et approuvés pour analyser le Bien et le Mal, il convient de rappeler celui de: "s'abstenir de faire mal" [aux autres]. Ce critère s'applique simultanément à d'autres considérations de base comme les libertés fondamentales et droits Humains [charte des droits de l'Homme], la proportionnalité entre fait et réaction, les lois adoptées par une communauté [quand ces lois sont conformes aux droits universels], la conciliation entre les intérêts contradictoires.. 
Bien entendu, il n'ya pas une formule figée ou générale pour traiter les différents cas. C'est plutôt la faculté de discernement et le niveau de sagesse/justice qui pourront aider l'homme à statuer sur ce genre de questions éthiques, philosophiques, voire juridiques. C'est ce que je pense.

''C'est ce que je pense.’’

Vraiment! C’est ce que vous en pensez!
Eh bien, pensez et exprimez le fruit de vos réflexions le plus souvent possible, car ce fruit est BIEN.:)

Il est vrai qu’il n’est pas toujours facile de faire la part des choses et que le BIEN de l’un n’est pas toujours le BIEN de l’autre. Mais il y a des outils ou des guides qui n’ont rien d’ésotériques pour s’y retrouver come  '' "s'abstenir de faire mal" [aux autres]’’. Il vaudra la peine de s’y attarder et d’en énumérer d’autres, mais dans un premier temps je vais, pour ma part élaborer un peu plus sur l’importance de privilégié BIEN.
À suivre …

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Membre, Posté(e)
PopTheWizard Membre 20 messages
Forumeur balbutiant‚
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L’importance de faire le BIEN plutôt que le MAL :

On a tous vécu des expériences où l’on a ressenti l’impact du fait que quelqu’un nous a fait du BIEN ou au contraire du MAL. Les émotions et les sensations que nous avons ressenties alors et peut-être encore aujourd’hui étaient ou sont toujours bien réelles. Lesquelles de ces expériences avez-vous préférées? Répondre à cette question c’est aussi reconnaitre logiquement et simplement l’importance de faire le BIEN plutôt que le MAL.

Comment pouvons-nous espérer bénéficier davantage des conséquences du BIEN plutôt que de celles du MAL qui peut nous être fait, si la majorité d’entre nous ne comprenons pas l’importance de privilégier de faire le BIEN ou pire encore ne réalisons pas l’existence même du BIEN et du MAL?

Je crois qu’il est avisé de se méfier sérieusement de quiconque suggère de poser une ou des actions sur la base que le BIEN et le MAL n’existent pas et qu’en fait, seul son propre BIEN existe.

Il est illusoire et c’est une grave erreur que de croire qu’il est avantageux pour soi de ne favoriser que sa propre existence au détriment illimité de ce qui existe autour de nous. Le BIEN et le MAL sont les deux pôles de la réalité pour tout ce qui se passe autour de nous. Ceci affecte du même coup notre propre existence.

Tout comme pour une aimant, le BIEN attire vers lui le BIEN et le MAL attire vers lui le MAL. Chacune de nos actions nous rapproche du pôle associé aux impacts de celles-ci sur l’existence de ce qui nous entoure réellement. Se rapprocher de l’un de ces deux pôles en s’éloignant de l’autre, c’est se retrouver dans un environnement où il se passe plus de BIEN ou de MAL autour de nous. Ceci affectera inévitablement notre propre existence dans la même direction pour ce qui nous arrive à nous-même. De plus, comme pour une aiment, l’attraction du pôle augmente de plus en plus alors que l’on s’en approche et il devient de plus en plus difficile de renverser la tendance sinon sur nos actions à venir, à tout le moins sur l’environnement qu’a suscité l’impact cumulatif de nos actions passées.

Il est donc très important d’exercer sa faculté à différentier le BIEN du MAL en lien avec les actions que l’on se prépare à poser et d’agir en faveur du BIEN plutôt que celui du MAL. La qualité et dans certains cas la préservation même de notre propre existence en dépend.

Le choix n’est pas toujours évident et nul n’est à l’abri des erreurs. Cependant, au quotidien et dans le cadre du sincère et raisonnable, il n’est plus souvent qu’autrement pas si difficile de se tenir ou se ranger du côté du BIEN. À ce sujet, je vais dans une publication à venir explorer les pistes et les indices qui peuvent nous aider ou nous diriger dans notre quête du BIEN.

BienMal.jpg

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 898 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Le 25/03/2023 à 14:41, PopTheWizard a dit :

Bonjour à tous,

Le bien et le mal existent-ils ? 

L' un sans l'autre, non.

Et toute la philosophie du monde est dans ce constat.

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Membre, 42ans Posté(e)
Manuel 235 Membre 205 messages
Forumeur survitaminé‚ 42ans‚
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Le bien c'est un jugement que l'on porte sur un fait.

Un fait pour wikipedia : "Un fait est un événement advenu ou advenant dans l'histoire d'un individu ou d'un groupe. Il est caractérisé par son extériorité, par opposition à une idée."

"Il n'y a pas de faits, seulement des interprétations". Nietzsche

 

Notre imagination n'a pas beaucoup de limite on peut imaginer ou conceptualiser plein de choses, et tous ce que les autres pourrons en connaître c'est la description que l'on en fera.

 

Donc d'après notre interprétation subjective d'un fait on juge subjectivement (plein de choses peuvent influencer notre jugement on est pas des machines) si ce fait est bien ou mal, d'après notre interprétation subjective de la morale. Ce serait pas un peu subjectif comme concept ?

 

 

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