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La mort sûre du temps...


TRiBaLiTy

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Membre, Mister PANNEAUX, 43ans Posté(e)
TRiBaLiTy Membre 10 164 messages
43ans‚ Mister PANNEAUX,
Posté(e)

La Mort Sûre du Temps

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"Les braves savent partir sans bruit. Les autres partent sans traces." (Pete)

A quoi bon. Il y a t'il vraiment quelque chose qui est le moteur de ma vie ? Un projet, une ambition ou même un travail quotidien auquel me raccrocher ? Même pas. Je suis triste, seul, sans projet, sans avenir et je peux même avouer en faisant le point : sans passé. Il ne m'arrive jamais rien, je n'ai rien à raconter dans les repas où je suis j'étais invité, je n'ai pas de compétences particulières dans tel ou tel domaine, je n'ai même pas de gros défaut ou de tares génétiques qui pourraient alimenter une quelconque conversation. Je n'ai jamais rien gagné, ni perdu grand chose d'ailleurs. J'ai assez d'argent pour ne pas en manquer mais pas assez pour vraiment m'amuser. De toutes façons, rien ne m'amuse vraiment. Je ne me rappelle pas avoir rit depuis ma plus tendre enfance. De toutes les femmes que j'ai rencontré, aucune ne m'a fait vraiment bondir le coeur ou donné envie de lui dire "Je t'aime". Et je constatât que ce fut systématiquement réciproque. Aucune attirance quelconque pour les hommes et je crois bien n'en avoir attiré aucun. Je ne suis ni gros ni jeune, ni grand ni maigre, ni vieux ni petit. Je rentre dans toutes les cases sans la moindre particularité. Bref, dans cette société qui se mondialise et se conformise, je devrais être à mon aise mais je préférerais être de loin le clou qui dépasse et qui attire le marteau.

"S'il faut souffrir pour être beau, faut-il pour autant en conclure que ceux qui ont pris le plus de plaisir sont les laids?" (Fanroz)

J'en peux plus. Je suis comptable dans la vie et j'ai fait mes calculs : en consommateur moyen de cette morne plaine qu'est la République Française, je consomme trois fois plus que ce que notre Terre peut nous offrir. Je gâche donc. De plus, les mets pré-cuisinés que l'on peut trouver dans les supermarchés sont vraiment fades, les restaurants respectent de moins en moins les normes d'hygiènes, je cuisine ni bien ni mal mais de toutes façons les légumes sois disant bio que je pourrais acheter au marché me seraient probablement dangereux et leur qualité gustative même plus forcément meilleur qu'ailleurs. Pas grand chose de bien réjouissant non plus à mettre dans mon assiette du coup. Rien ne m'émeut moins qu'un coucher de soleil car je ne vois qu'une boule de gaz incandescente qui se retrouve à la perpendiculaire de l'astre sur lequel je me meut. C'est uniquement physique pour moi donc je n'y prends aucun plaisir. Vous m'aurez compris, je m'emmerde grave dans cette vie et je ne souhaite qu'une chose, qu'il n'y ait surtout rien après.. Je me serai déjà fait assez chier comme ça dans ma vie pour en baver encore après ma mort.

"Vivre est une maladie. Le sommeil nous en soulage de temps en temps mais c'est un palliatif. C'est la mort qui est le véritable remède." (Aillon)

En finir. Si je suis honnête avec moi même, la conclusion m'apparaît donc évidente : il est largement temps de mettre fin à mes jours. Et je dois avouer que cela ne me fait pas peur ni même me dérange. Je réalise ainsi qu'il aurait fallut que j'y pense plus tôt. Que de temps perdu ! A bien y penser, j'aurais préféré mourir au berceau, ainsi je n'aurais connu que les baisers et les sourires d'une mère. Pagnol disait "La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité." Et c'est tant automatique que l'on en oublie que si l'on veut, on peut se la donner à soi même.

"C'est un comble de vendre toute sa vie de jolies chaussures pour finir aux pompes funèbres." (Votre serviteur)

Oui mais comment ? Car des façons de se suicider, il y en a un sacré paquet ! Un best seller français, traduit en six langues, avait d'ailleurs fait un sacré 'buzz' (à l'époque où ce mot n'était que le prénom d'un astronaute et où Internet était synonyme de Minitel) et fut depuis interdit dans la plupart des pays : "Suicide, mode d'emploi.". J'entrepris alors de choisir la meilleure façon de me suicider, ce qui me fit ressentir un plaisir inconnu, une sorte d'excitation ou d'intérêt intense pour un sujet, ce qui était inédit pour moi ! Il y avait tellement de méthodes que j'ai du les ranger par catégorie - violente ou douce, rapide ou lente, en public ou en privé, chimique ou mécanique...etc. - ainsi que par efficacité. Pour être sûr de mon coup et réussir ma mort, moi qui avait raté ma vie, je devenais de plus en plus avide de connaissances, compulsant des livres lourds comme des pierres tombales, interrogeant des personnes accueillantes comme des croque-mort. D'ailleurs, y'avait des croque-mort dans le tas, mais pas que. Des pompiers, des infirmiers, des suicidés-ratés, des veuves, des gothiques, des policiers, des thanatopracteurs et même des religieux. Quoique pour cette dernière catégorie, j'eus un doute sur la nécessité et effectivement ce furent les plus flous et les moins utiles sur le sujet.

"Quitte à avoir du succès post-mortem qui ne servirait qu'à engrosser mes fainéants d'héritiers, je préfère ne pas avoir de succès du tout." (Alégu)

Une passion mortelle. Plus les jours passaient, plus ils filaient. Aveuglé dans ma quête d'information toujours plus précise sur le suicide, j'en oubliais de m'ennuyer. Afin de rencontrer les pontes du sujet, je fis six fois le tour du monde. Et six fois encore en tant qu'invité de congrès sur ce même thème. J'étais devenu une sommité. Aujourd'hui, je veux toujours mourir oui, mais le lendemain. J'ai ouvert une agence où j'apprends aux gens la meilleure méthode pour se suicider. J'ai tellement de succès que j'ai du abandonner la carte de fidélité, utile uniquement dans les familles nombreuses. Maintenant que les années s'accumulent, je sens que je perds chaque jour ce fabuleux pouvoir de moi même décider du moment de ma mort. Je commence carrément à avoir l'impression que c'est la mort elle même qui va s'en charger. Avant cela, il faut que je pense à porter plainte contre elle. Pourquoi ? Faux et usage de faux.

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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
Posté(e)
Pagnol disait "La mort, c'est tellement obligatoire que c'est presque une formalité." Et c'est tant automatique que l'on en oublie que si l'on veut, on peut se la donner à soi même.

Oo intéressant ça me donne envie de lire Pagnol :D

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Membre, Squatte le bar !, 34ans Posté(e)
Heavy_Sixtine Membre 2 156 messages
34ans‚ Squatte le bar !,
Posté(e)

Suicidés-ratés : J'en fais partie.

Très belle prestation (beau texte quoi).

C'est fou ce que la vie peut nous dégouter, personnellement ça y est c'est officiel je hais les gens. AMAZING !

Juste un dire : Ca sert à rien d'essayer de se suicider, c'est plus facile de se rater que de réussir (la preuve je suis encore là).

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Ca fait penser à Jules Verne ou plutôt aux "Tribulations d'un chinois en chine" :

Kin-Fo est un jeune chinois riche, qui est indifférent à tout et ne connaît pas le bonheur. Un jour, il se retrouve ruiné. Ne voulant pas imposer à sa future épouse une vie misérable, il préfère mourir. Au moment de se donner la mort, il se rend compte qu'il ne ressent rien, et décide qu'il ne peut mourir sans connaître d'émotions au moins une fois dans sa vie.

Il demande donc à son maître et ami, le philosophe Wang, de le tuer dans un délai imparti, ce qui, il l'espère, lui fera redouter la mort et éprouver quelques émotions. Wang accepte, puis disparaît.

Plus tard, Kin-Fo apprend qu'il n'est pas ruiné. Il veut alors vivre et épouser Lé-Ou. Cependant, Wang reste introuvable et Kin-Fo le pourchassera dans toute la Chine pour lui dire qu'il ne veut plus mourir. Kin-Fo comprend la valeur de la vie en étant sous la menace constante d'être assassiné par Wang.

Morale de l'histoire : il faut avoir connu le malheur, la peur, les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur.

(Source wiki pour le résumé.)

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Membre, Mister PANNEAUX, 43ans Posté(e)
TRiBaLiTy Membre 10 164 messages
43ans‚ Mister PANNEAUX,
Posté(e)

Pas mal du tout l'analogie David, ça me donne fichtrement envie de la lire cette histoire ^^

Bon moi, c'était beaucoup plus simpliste, mais je suis loin d'un Jules Verne :p

Merci à tous sinon pour vos commentaires..

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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
Posté(e)

:smile2: promis y aura au moins un "mort" sur ce topic ;)

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

comme la vie n'est pas une partie de bridge, être "le mort" est définitif, ça vaut le coup d'y réfléchir :gurp:

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  • 3 semaines après...
Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 873 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Je n'aime pas ce texte, du tout, sauf un peu le dernier paragraphe si l'on en exempte les deux dernières lignes également (pour cause de mauvais jeu de mot). Je ne le trouve ni beau ni triste ; ce n'est pas le sujet qui me dérange, le suicide — il y a de magnifiques morts, des suicides courageux et pensés, tant de raisons de déprimer et de perdre espoir moins vulgaires, moins basses (*). Oui, c'est ce caractère bas qui serait le seul à me choquer — le terme est trop fort, plutôt irriter — dans cet écrit. Je vais m'expliquer. Analysez plus précisément le premier paragraphe en particulier : toute direction d'énergie devrait, pour ce personnage, venir du dehors, vers lui. Comme pour tout capter, de manière violemment égoïste et egocentrée. C'est en lui-même qu'il recherche une qualité ou un défaut pour faire le sujet de conversations, c'est à lui-même que l'on devrait adresser un "je t'aime", etc. : tout est comme cela. Aucun don, aucune avancée vers les autres, aucun partage, aucun projet vers l'extérieur. On me dira que c'est parce qu'il déprime ; cela n'a rien à voir. Notre personnalité peut être affectée par la dépression, tout à fait ; mais cette propension générale à estimer que "Tout m'est dû" est d'un autre ordre. L'on y lit un petit garçon réclameur et pleurnichard. À cause de cela, je ne lis pas un texte sur la déprime ni sur le suicide et les idées noires (y'en a-t-il même ici, de celles-là?) : je lis un texte sur l'immaturité et l'égoïsme.

Et le mauvais titre tombe alors à l'eau, car il n'y a ici aucun effet du temps, pas de morsure (ni même de mort sûre, cf. la fin de l'histoire) ; la forme plaisante — couleurs, têtes de paragraphe en gras, apophtegmes spirituels variés, présentation du texte — n'apparaît alors malheureusement que coquille vide. Et malgré la jolie référence au guide de Guillon et le Bonniec, qui avait défrayé la chronique. Qui, d'ailleurs, un peu à l'image du dernier paragraphe, fait désormais des heureux parmi les collectionneurs de curiosa en se vendant à prix d'or sous le manteau.

Voilà mon opinion.

Les Tribulations d'un chinois en Chine est un roman d'aventure sympathique de Jules Verne, je me joins aux recommandations pour profiter du topic pour aller le découvrir.

(*) Par exemple la magnifique descente aux enfers de l'abbé Donnissan dans Sous le soleil de Satan, ou, dans le même livre, les longues pensées qui conduisent la petite Mouchette au suicide sanglant. (Recommandé)

édition. Ça me rappelle ce que l'abbé Pierre avait dit à quelqu'un qui venait de rater son suicide : — Tu n'as plus rien à perdre, tu voulais toi-même te tuer ; pourquoi, étant donné que Dieu te refuse cela apparemment pour le moment, ne pas plutôt user de ton temps pour t'investir pour les autres? Viens avec moi! Suis-moi, allons-y dès aujourd'hui! ...et cet homme-là fut le premier compagnon d'Emmaüs.

J'ai sans doute mal paraphrasé, mais il ne faut pas lire les mots que je viens d'écrire mais au-delà, la réalité qui se cache juste derrière. La capacité de changer sa direction, de profiter de son "suicide", de sa mort physique, pour plutôt choisir de se mourir à soi-même. Certains ne deviendront ainsi que des instruments, peut-être... mais ce seront des instruments de bien.

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  • 2 semaines après...
Membre, Mister PANNEAUX, 43ans Posté(e)
TRiBaLiTy Membre 10 164 messages
43ans‚ Mister PANNEAUX,
Posté(e)

Salut Crit', ça faisait un bout. Bon allez, droit de réponse quand même hein ? ;)

Je n'aime pas ce texte, du tout, sauf un peu le dernier paragraphe si l'on en exempte les deux dernières lignes également (pour cause de mauvais jeu de mot).

ONPPPATLM ^^

Je ne le trouve ni beau ni triste ; ce n'est pas le sujet qui me dérange, le suicide — il y a de magnifiques morts, des suicides courageux et pensés, tant de raisons de déprimer et de perdre espoir moins vulgaires, moins basses (*). Oui, c'est ce caractère bas qui serait le seul à me choquer — le terme est trop fort, plutôt irriter — dans cet écrit. Je vais m'expliquer. Analysez plus précisément le premier paragraphe en particulier : toute direction d'énergie devrait, pour ce personnage, venir du dehors, vers lui. Comme pour tout capter, de manière violemment égoïste et egocentrée. C'est en lui-même qu'il recherche une qualité ou un défaut pour faire le sujet de conversations, c'est à lui-même que l'on devrait adresser un "je t'aime", etc. : tout est comme cela. Aucun don, aucune avancée vers les autres, aucun partage, aucun projet vers l'extérieur. On me dira que c'est parce qu'il déprime ; cela n'a rien à voir. Notre personnalité peut être affectée par la dépression, tout à fait ; mais cette propension générale à estimer que "Tout m'est dû" est d'un autre ordre. L'on y lit un petit garçon réclameur et pleurnichard. À cause de cela, je ne lis pas un texte sur la déprime ni sur le suicide et les idées noires (y'en a-t-il même ici, de celles-là?) : je lis un texte sur l'immaturité et l'égoïsme.

C'est effectivement ainsi que j'ai voulu dépeindre le personnage. Il n'est pas en dépression effectivement, il a toujours été ainsi : un être vide, qui n'a pas de contact avec les autres, qui ne s'est jamais ouvert. Un être qu'on imagine sombre et peu amène et vers lequel on a aucune envie d'aller. Afin que le lecteur ne ressente ni sympathie ni compassion ce qui l'amènera (le lecteur) à ne pas avoir d'émotion particulière, et même à trouver logique, lorsque le personnage annonce qu'il veut se supprimer. Ton empathie a donc parfaitement cerné le gugusse par contre j'ai du mal à comprendre ce qui te déplaît ici ? Faut-il que les personnages (principaux) de fiction soit forcément sympathique ?

Et le mauvais titre tombe alors à l'eau, car il n'y a ici aucun effet du temps, pas de morsure (ni même de mort sûre, cf. la fin de l'histoire)

Pas de morsure effectivement, cela était pour le jeu de mot. Mais en ce qui concerne la mort sûre, c'est justement le meilleur résumé de ce texte !! Je m'explique : Une personne (pour une raison X, on s'en fout) veut se suicider. Il est sûr de vouloir se donner la mort. Mais lorsqu'au bout d'un moment (pour une raison X, ici on s'en fout aussi) il décide de ne pas passer à l'acte, il se rend compte que la mort de toute façon le rattrapera. Donc la mort est... Sûre ! Je serais curieux de savoir comment la mort pourrait ne pas être sûre et donc comment, à tes yeux, mon titre tomberait à l'eau ?

la forme plaisante — couleurs, têtes de paragraphe en gras, apophtegmes spirituels variés, présentation du texte — n'apparaît alors malheureusement que coquille vide.

La forme plaisante vient du fait que ce texte fut publié dans un webzine sur lequel j'ai publié d'autres articles et qu'ils ont tous, peu ou prou, cette mise en page. C'est comme un repère visuel pour le lecteur tel les pages de son magazine... Aucun rapport donc avec le texte, ne serait-ce les apophtegmes dont je précise que je ne les ai pas pris ça et là. Je les ai créé. (je précise au cas ou).

Et malgré la jolie référence au guide de Guillon et le Bonniec, qui avait défrayé la chronique. Qui, d'ailleurs, un peu à l'image du dernier paragraphe, fait désormais des heureux parmi les collectionneurs de curiosa en se vendant à prix d'or sous le manteau.

HS ? ;)

Voilà mon opinion.

Et je la respecte, j'attends toutefois que tu répondes à... Mon droit de réponse !! :)

Les Tribulations d'un chinois en Chine est un roman d'aventure sympathique de Jules Verne, je me joins aux recommandations pour profiter du topic pour aller le découvrir.

(*) Par exemple la magnifique descente aux enfers de l'abbé Donnissan dans Sous le soleil de Satan, ou, dans le même livre, les longues pensées qui conduisent la petite Mouchette au suicide sanglant. (Recommandé)

édition. Ça me rappelle ce que l'abbé Pierre avait dit à quelqu'un qui venait de rater son suicide : — Tu n'as plus rien à perdre, tu voulais toi-même te tuer ; pourquoi, étant donné que Dieu te refuse cela apparemment pour le moment, ne pas plutôt user de ton temps pour t'investir pour les autres? Viens avec moi! Suis-moi, allons-y dès aujourd'hui! ...et cet homme-là fut le premier compagnon d'Emmaüs.

J'ai sans doute mal paraphrasé, mais il ne faut pas lire les mots que je viens d'écrire mais au-delà, la réalité qui se cache juste derrière. La capacité de changer sa direction, de profiter de son "suicide", de sa mort physique, pour plutôt choisir de se mourir à soi-même. Certains ne deviendront ainsi que des instruments, peut-être... mais ce seront des instruments de bien.

Amen. dev.gif

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 873 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Oui, ça faisait longtemps. :)

Que veux-tu que je dise?

Évidemment que tu as un droit de réponse et qu'on ne puisse pas plaire à tout le monde. Il me semble avoir exprimé mon avis — je n'aime pas — en termes suffisamment clairs. Il ne suffit cependant pas que la mort soit sûre ("la vie, maladie sexuellement transmissible et mortelle à 100% à terme", tout ça) pour que ce jeu de mot devienne moins mauvais ; mon opinion sur les textes ne se base ni sur mon sentiment de proximité aux personnages dépeints, ni à leur sympathie, mais en l'occurrence parce que je trouve ça mal écrit, et la psychologie du personnage — même si elle est prise justement — mal décrite. En bref ce n'est pas le personnage, c'est le texte.

En voyant des "HS" et des "Amen" au reste de ce message, l'on se dit que si tout cela a pu être réduit ainsi, nos avis seront pareillement réduits à leur plus simple expression, "j'aime" et "j'aime pas", et il y aura de toute façon d'innombrables façons de préférer n'accepter que les uns ou les autres. D'autre part quand bien même les maximes auraient été des citations d'autrui que ça n'aurait absolument rien changé à mon avis. (Ce n'est au demeurant pas parce que l'on cite que l'on écrit mieux ou moins bien.)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
J'ai ouvert une agence où j'apprends aux gens la meilleure méthode pour se suicider.

Cette phrase me fait penser au 'magasin des suicides' de Teulé ;)

Bonne journée.

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