Prendre les gens en photo.

J'ai bien tout lu, il me semble aussi avoir tout compris et si tu es photographe, donc concerné au premier chef, je peux AUSSI comprendre que la méconnaissance des lois en la matière t'exaspère.

Ce que je ne comprends pas en revanche, c'est cette façon de se réfugier derrière lesdites lois, pour édulcorer et faire fi des ressentis des photographiés malgré eux.

Si quelqu'un te fait savoir son désaccord, tu vas lui réciter la loi et passer outre ?

Si oui, je trouve ça intrusif, irrespectueux et bien peu digne...

Chère mite_railleuse ( j'adore le jeu de mot !)

Je comprends moi aussi cette réponse, et je vais répondre très directement, sans détours :

Je ne me REFUGIE pas derrière la loi, la loi me protège et dit ce que je peux ou pas faire; je sais rester poli et courtois, respectueux, compréhensif, mais il ne faut pas dépasser les limites, ni être irrespectueux envers moi non plus :

DONC :

1- Si on me demande poliment, alors j'explique, je fais preuve de pédagogie, je sais rester calme et courtois et j'efface le cliché dans ces conditions sans problèmes si on insiste pour cela, il y a des milliers d'autres occasions de faire des clichés sympas.

2- Si on m'agresse, on me menace, on m'insulte ou toute autre attitude, alors ma coquille de sympathie et de compassion se referme et je n'accepte rien, pire : si nécessaire c'est moi qui attaque ( Film les choristes, action ? réaction!).

En effet personne sauf par un juge et une commission rogatoire délivrée éventuellement ne peut fouiller dans mon appareil photo. Si on me le casse ou on si on m'agresse (voies de fait, violences etc.) alors c'est appel à la Police et dépôt de plainte immédiat par mes soins ! Je hurle "au secours" à m'égosiller, j'appele à l'aide qu'on prévienne la Police et ce sont les passants qui me défendent et témoigneront alors contre mon agresseur (du reste un policier avait déjà proposé à un photographe agressé de porter plainte, prenant fait et cause pour le photographe , histoire vraie de vraie !).

Et ce n'est pas négociable. (Le comble est que ce que je filme ou prends alors en photo à cette occasion servira de preuve irréfutable contre mon agresseur ! Sans parler des caméras de surveillance éventuelles dont je demanderai la saisie et le visionnage) L'arroseur arrosé ! mdr !

Bref, pour faire simple l'attitude du photographié dictera mon attitude de photographe.

(Au pire du pire, j'efface, je confie ma carte SD à un labo en salle blanche qui pourra récupérer les photos effacées, même après reformatage !! en tout dernier ressort si réellement une image en vaut la peine c'est assez facile avec le bon matériel).

Je crois avoir été franc, direct et sincère dans ma réponse, car je suis intègre et honnête, qui pourra choquer ou pas, selon les sensibilités de chacun.

Merci pour votre compréhension.

Joop

Chère mite_railleuse ( j'adore le jeu de mot !)

Je comprends moi aussi cette réponse, et je vais répondre très directement, sans détours :

Je ne me REFUGIE pas derrière la loi, la loi me protège et dit ce que je peux ou pas faire; je sais rester poli et courtois, respectueux, compréhensif, mais il ne fait pas dépasser les limites ni être irrespectueux envers moi non plus :

DONC :

1- Si on me demande poliment, alors j'explique, je fais preuve de pédagogie, je sais rester calme et courtois et j'efface le cliché dans ces conditions sans problèmes si on insiste pour cela, il y a des milliers d'autres occasions de faire des clichés sympas.

2- si on m'agresse, on me menace, on m'insulte ou toute autre attitude, alors ma coquille de sympathie et se compassion se referme et je n'accepte rien, pire : si nécessaire c'est moi qui attaque ( les choristes, action ? réaction!).

En effet personne sauf par un juge et une commission rogatoire délivrée éventuellement ne peut fouiller dans mon appareil photo. Si on me le casse ou on si on m'agresse (voies de fait, violences etc.) alors c'est appel à la Police et dépôt de plainte immédiat par mes soins ! Je hurle au secours et ce sont les passants qui me défendent et témoigneront contre mon agresseur (du reste un policier avait déjà proposé à un photographe agressé de porter plainte, prenant fait et cause pour le photographe , histoire vraie de vraie !).

Et ce n'est pas négociable. (Le comble est que ce que je filme ou prends alors en photo à cette occasion servira de preuve irréfutable contre mon agresseur ! sans parler des caméras de surveillance éventuelles dont je demanderai la saisie et le visionnage) L'arroseur arrosé ! mdr !

Bref, pour faire simple l'attitude du photographié dictera mon attitude de photographe.

(Au pire du pire, j'efface, je confie ma carte SD à un labo en salle blanche qui pourra récupérer les photos effacées, même après reformatage !! en tout dernier ressort si réellement une image en vaut la peine c'est assez facile avec le bon matériel).

Je crois avoir été franc, direct et sincère dans ma réponse, car je suis intègre et honnête, qui pourra choquer ou pas, selon les sensibilités de chacun.

Merci pour votre compréhension.

Joop

Tout est question de respect de l'autre, nous sommes donc d'accord !

Et ma première intervention dans laquelle j'étais prête à donner de la voix et uniquement de la voix, n'était induite que par un refus du photographe de m'effacer de ses "tablettes".

Le jeu de mot n'est pas de moi, mais des "Frères Ennemis" à qui je l'ai emprunté

Ok, je retire le "bien peu digne" qui est peut-être un chouille exagéré...

Pour le reste, on peut invoquer le droit, la loi, l'art, la démocratie, tout ce qu'on veut, perso, si je ne veux pas être sur une photo prise par un illustre inconnu et ce à mon insu, j'ai du mal à concevoir ne pas avoir mon mot à dire.

Quant aux photos d'Eva Ionesco prises par sa mère, la mettant en scène toute petite fille, comme une "cocotte", avec poses lascives et tenues plus que subjectives, JE les trouve scandaleuses et obscènes...

Une question me brule les lèvres... comment concevoir ne pas avoir son mot à dire si tu es prise en photo à ton insu ? Dans ces conditions tu ne le sais pas, et donc tu ne peux rien faire, dire ou penser d'un fait qui t'est inconnu !. D'ailleurs, tu as déjà peut-être été prise en photo ou filmée sans le savoir ? qui sait ? :p

Pour Eva Ionesco, c'est affaire d'appréciation de chacun. Certains clichés sont corrects, d'autres en effet très limite, de MON point de vue. Imagine si on était aux Etats Unis ! Oh My God, so Shoking !

Ps j'espère que le tutoiement n'est pas mal pris.

Joop the dutch, tu ne vas pas spontanément voir les gens que tu as shooté ?

Une question me brule les lèvres... comment concevoir ne pas avoir son mot à dire si tu es prise en photo à ton insu ? Dans ces conditions tu ne le sais pas, et donc tu ne peux rien faire, dire ou penser d'un fait qui t'est inconnu !. D'ailleurs, tu as déjà peut-être été prise en photo ou filmée sans le savoir ? qui sait ? :p

Arghhhhh, vil sadique

Quant à ta question, le seul intérêt que je lui trouve, c'est de t'avoir brûlé les lèvres, c'est toujours ça de gagné

Pour Eva Ionesco, c'est affaire d'appréciation de chacun. Certains clichés sont corrects, d'autres en effet très limite, de MON point de vue. Imagine si on était aux Etats Unis ! Oh My God, so Shoking !

Ps j'espère que le tutoiement n'est pas mal pris.

Joop the dutch, tu ne vas pas spontanément voir les gens que tu as shooté ?

Voilà la bonne question qui détermine le respect envers les autres... ou pas.

Je plussoie totalement tes interventions précédentes.

Voilà la bonne question qui détermine le respect envers les autres... ou pas.

Je plussoie totalement tes interventions précédentes.

Cher Mister Wolfe (car Mr c'est mister en anglais, et M. c'est monsieur en français)

Plussoie, plussoie, il en restera toujours quelque chose...

Pour te répondre : OUI si les gens sont proches, ont l'air aimables et parlent français (voire anglais); Non si ils sont éloignés, ou partis de ma proximité, si j'ai shooté en douce, ont l'air glauques ou ne parlent pas la langue.

De plus quand il y a 6, 7 ou 8 personnes ou plus sur un cliché, je ne vois pas comment demander, dans l'instant, à tout ce petit monde !

Ne voulant pas provoquer de trouble sur la voie publique d'une part et connaissant les phobies et autres mésententes à propos des photographes d'autre part, je ne vais pas donner des bâtons pour me faire battre, et comme je ne publie rien, en toute sincérité, je ne vois pas l'intérêt de chercher des problèmes si je peux les éviter.

Ma dernière expérience, datant de quelques jours : j’ai demandé un accord pour photographier un gus avec un magnifique costume de clown durant une animation de rue, devant un magasin, avec le maquillage et tout et tout, et la personne m'a répondu OK mais si vous me laissez aussi vous prendre en photo, (avec mon propre appareil, un petit APN). J'ai dit : "Chiche !"

Pris au mot, le clown a pris mon appareil à la va vite, je me suis retrouvé shooté par le clown avec mon matériel et une photo de moi dedans ! Sympa !!

Mais c'est rarissime comme réactions à PARIS, ou je vais très rarement en fait!

Le pire est que des touristes croyant à une attraction du magasin, m’ont shooté aussi (bon OK ce sont des japonais :) ) , je dois régaler quelques nippons en ce moment au pays du soleil levant ou là bas il shootent les dessous des jupes des filles ! (d'ou la désactivation du bruit du déclencheur impossible pour les appareils destinés aux japonais sur le marché local ! (vrai de vrai).

Comme évoqué, en général je shoote d’abord et je discute ensuite si besoin.

En fait c'est plutôt non à 60 % et oui à 40 %

Evidemment si je devais publier, je demanderai systématiquement.

Merci Mr Wolfe :)

Je demande chaque fois joop the dutch, pas moyen. C'est du temps demander, mais je ne passerai jamais dessus. Je peux dégommer des dizaines et des dizaines de clichés pour en avoir un (et encore, quand je ne shoote pas en rafale), en avoir un seul, "LE" cliché, et bien j'aurais demandé des dizaines de fois pour rien. Mais j'ai ma conscience pour moi, et ça : ça n'a aucun prix. Et si tu savais la satisfaction, la fierté que ça apporte ! Les gens en sont éclaboussés, forcément : "c'est vous, que j'ai choisi". Sans eux, pas de cliché, alors moi je crois qu'il est nécessaire de légitimer sincèrement leur participation. C'est un hommage.

Il m'est arrivé de regarder mon écran et d'avoir eu le cœur en folie en me disant "Ouiii ! C'est ça !" Et la personne m'a dit non ? Tant pis. Je supprime. Sans regret. Pourquoi ?

Parce qu'entre le moment où l'on shoote, où l'on va visionner, corriger, choisir, élire, parfois nous avons déjà beaucoup changé d'envie, de projet. Alors voilà pourquoi je ne passerai pas outre la permission des gens. Parce qu'il arrive que tu penses avoir le graal sur le coup, et que finalement, au moment où tu choisis, ce cliché pris sans conviction prend la place du graal. C'est aussi pour ça qu'il faut demander chaque fois.

Même si personne d'autre que moi ne verra jamais la majorité des clichés, j'ai ma conscience pour moi, et mieux, bien mieux : j'ai parlé avec ces gens, ils sont "quelqu'un", ils ne sont plus vraiment des inconnus, ça non plus ça n'a pas de prix.

Un jour, en 1981, j'assistais à un meeting aérien avec mes enfants quand un photographe professionnel m' a abordé en me demandant la permission de nous photographier dans le cadre d'un travail commandé par le nouveau gouvernement et destiné à immortaliser la famille française de l'ère Mitterrand...Je lui ai répondu qu'il fasse ce qu'il voulait, mais qu'il ne me demande pas de poser. Il s'est éloigné. J'ai peut-être manqué l'occasion de figurer dans les livres d'Histoire du prochain siècle...

Cher Mister Wolfe (car Mr c'est mister en anglais, et M. c'est monsieur en français)

Si tu avais pris quelques secondes pour lire ma signature.... bref.

C'est après une question de priorités personnelles.

Bien que la photo soit mon boulot, je ne sacrifierai jamais mes principes de base que sont le respect de l'autre, la correction... etc, même si cela me fait rater "la" photo.

Car dans la balance, on a d'un coté une simple image, et de l'autre des êtres humains.

PS: pour moi les paparazzis ne sont pas des photographes, justes des vautours qui appuient sur un bouton.

Si tu avais pris quelques secondes pour lire ma signature.... bref.

C'est après une question de priorités personnelles.

Bien que la photo soit mon boulot, je ne sacrifierai jamais mes principes de base que sont le respect de l'autre, la correction... etc, même si cela me fait rater "la" photo.

Car dans la balance, on a d'un coté une simple image, et de l'autre des êtres humains.

PS: pour moi les paparazzis ne sont pas des photographes, justes des vautours qui appuient sur un bouton.

Désolé pour la signature, j'avais pas vu en effet, mais au risque de surpendre je ne suis pas habitué, loin de là, aux forums.

Pour la demande aux personnes photographiées, j'avais pris deux belles blondes à bord d'une Ferrari.... pas le temps de les rattraper pour demander une autorisation, ou pour des gens qui traversent une rue et que le feu est passé au vert, alors que je suis sur l'autre trottoir, par exemple.

Quoi qu'on en pense ce n'est pas toujours ni facile, ni possible de toujours demander, bien que je comprenne les notions avancées. Et si je ne demande pas, ce ne fait pas de moi un paparazzi ou un délinquant.

Je crois encore savoir ce qu'est un nombre guide, un rapport vitesse diaphragme, une profondeur de champ, une dureté de papier, un tirage avec masque, une frange violette à supprimer, un asphérisme ou une aberration chromatique, un objectif traité "fluorine", un contre jour, une contre plongée... etc etc... donc pas un presseur de boutons.

Mais on s'éloigne du sujet qui est de savoir comment on peut ou pas prendre des gens en photo.

Le sujet est aussi traité avec une réponse d'une Mairie, ici :

http://forum-juridique.net-iris.fr/personne-famille/295907-on-prendre-gens-photo-publique.html#post1973899

Qu'en dites vous à la lumiere de ce qui a été posté et répondu sur net-iris ?

Bien cordialement

Perso, je trouve très réducteur d'un point de vue éthique de se reposer uniquement sur les lois.

D'ailleurs les lois changent sans cesse pour s'adapter aux évolutions (technologiques ou sociétales).

Je préfère m'en référer en la matière aux valeurs simples et inaliénables dont on a déjà parlé maintes fois.

Après, si en tant que photographe la seule justification à certaines attitudes cavalières est qu'on "respecte la loi"... cela ne m'inspire pas forcément que du respect.

Pour moi la photo doit rester un plaisir partagé, rien n'est plus gratifiant que la banane de la personne qui se voit sur la photo qu'on a prise d'elle...

Je partage totalement cette manière d'aborder les choses, simple et de bon sens

Pour moi la photo doit rester un plaisir partagé, rien n'est plus gratifiant que la banane de la personne qui se voit sur la photo qu'on a prise d'elle...

T'étais au meeting de Taubira à Nantes? :D

Zaz... toujours reine suprême du pdf... un titre que personne ne pourra jamais raisonnablement revendiquer ! :smile2:

Zaz... toujours reine suprême du pdf... un titre que personne ne pourra jamais raisonnablement revendiquer ! :smile2:

Pas reine, Présidente, siouplè M'sieur. :blush:

Bisous toi (faut que j'te chope à l'occaz', on descend dans le chud la semaine pro, des fois qu'au retour tu sois dispo???)

Il me semble que c'est la première chose à savoir, même avant de savoir prendre une photo, prendre une photo d'une personne sans lui demander toutes les autorisations nécessaires, c'est comme entrer chez lui par la fenêtre et partir avec son pantalon ou sa chemise.

Merci Leveilleur pour cette image simpliste mais au combien réelle.

En effet, la loi est faite pour protéger le photographe, comme "l'image".

Après s'il n'y a pas un minimum de respect, de discussion, ben le "photographié" peut devenir incisif, et le photographe devenir "procédurier".

La bonne entente, le respect sont des bases à appliquer avant une quelconque notion de droit.

Tous les articles et jugement que j’ai lu, sauf ceux que j’ai cités, concernent des affaires de mise en ligne, de publication, de diffusion ou d’exploitation des images. Et là nous sommes bien d’accord que la plupart du temps il faut, en effet, des autorisation, sauf à flouter ou anonymiser les gens ( ou ne pas se faire prendre).

Ne confondons pas les deux sujets SVP

Cordialement, à tous.