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Mélenchon furieux contre ce dessin de Plantu dans l'Express

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Aaltar

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Invité caupine
Invités, Posté(e)
Invité caupine
Invité caupine Invités 0 message
Posté(e)
Proces d'intention. :cray:

Transporteur, tu sais que tu te répètes souvent lorsque tu envoies tes posts ? :o

Cela dit, si c'est un procès d'intention, comment appelles tu le fait de taxer Marine lepen de "populiste" ?

2 poids 2 mesures ? :p

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Ben non elle est populiste c'est un fait comme Mélanchon seulement la différence ce sont les solutions,ils n'ont rien en commun.

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Invité caupine
Invités, Posté(e)
Invité caupine
Invité caupine Invités 0 message
Posté(e)

là tu es de mauvaise foi... :cray:

ils sont populistes, et Mélenchon est autoritaire...c'est un fait.

Modifié par caupine
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Membre, 70ans Posté(e)
12ansdage Membre 1 227 messages
Baby Forumeur‚ 70ans‚
Posté(e)

Qu'est-ce que le populisme ? Je pense que nos médias et tenants du politiquement correct (c'est à dire les politiciens qui se soumettent dogmatiquement au libéralisme.) utilise ce mot comme un épouvantail facilitant l'amalgame à l'instar de l'ignoble de Plantu.

Mais pour plus de précisions, je renvoi au philosophe Benoit Schneckenburger

" C'est devenu un lieu commun du commentaire des politologues : dès qu'un mouvement ou un porte parole déroge aux règles du consensus, on le qualifie de populiste. Mais les mots traduisent autant l'intention de celui qui les prononce qu'ils sont le signe de ce qu'ils sont censés décrire. Marx appelle cela l'idéologie. Du côté des choses, « populisme » ne renvoie à aucune réalité uniforme : parti du peuple américain au XIX° siècle qui voulait défendre les intérêts des petits paysans ; courant russe de socialisme ; expériences très diverses de gouvernements et de mouvements sociaux en Amérique latine ; mode référendaire en Suisse ; en France Le Pen, Tapie, Mélenchon, tous dans le même sac. Du côté de l'intention, on remarque un très net infléchissement entre l'usage péjoratif qui en est fait et son sens littéral, donné par le Larousse : « attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits. »

Pour ses détracteurs, le populiste apparaît sous la figure d'un habile démagogue qui mettrait en fait en péril la démocratie. L'accusation de populisme révèle deux problèmes. En premier lieu l'émergence historique de mouvements populistes marque une crise de la représentation politique traditionnelle qui ne sait plus répondre aux attentes du peuple. En second lieu, l'accusation de populisme masque l'idée que l'appel à une forme plus directe ou plus impliquée du peuple reste fondamentalement illégitime, car le peuple serait comme par nature incapable de se gouverner lui-même.

On voit ici l'enjeu de ce débat : il s'agit ni plus ni moins de la légitimité et de la validité des revendications populaires elles-mêmes ! Accuser de populisme, c'est travestir le principe même de la démocratie, proclamé par notre constitution. Il ne s'agit plus du « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », mais du gouvernement du peuple par ceux-là seuls qui savent ce qui est bon pour lui. Le terme populisme constitue en effet l'un des pôles d'une triade dont les autres éléments se nomment élitisme et démocratie. Débat ancien, qui commence par la difficile reconnaissance du peuple comme acteur politique, se prolonge dans la définition des formes sociales et institutionnelles par lesquelles il se pourra se représenter. Il s'agit bien de définir le champ de la souveraineté populaire.

Le populisme : disparité des expériences, unité de symptôme

Dans la tradition de la pensée politique, parler du peuple ne va pas de soi. Déjà la pensée greco-romaine pensait le peuple sous plusieurs figures. Si l'on parle de démocratie c'est aussi parce que pour les grecs, le peuple se dit tout à la fois demos que pléthos : la foule, la populace. On peut se réclamer des classes populaires par opposition avec les élites ou les dominants et leur pouvoir oligarchique ; on peut faire du peuple une fiction qui refuse la distinction de classes pour créer un unité mythique derrière un chef, une patrie ou une histoire.

Chaque populisme renvoie donc à une vision différente du peuple. Si l'on qualifie parfois Chavez de populiste, c'est précisément parce qu'il en appelle au peuple pour que ce dernier s'approprie les enjeux politiques : c'est ici le demos en action. En revanche, les replis identitaires de Jörg Haider eux n'en appellent pas à un peuple en mouvement, mais à une idée figée, le genos. Le Pen et Berlusconi font mine de nier les différences de classes et d'en appeler à un peuple ethnique, alors que tout leur programme social est un programme de dérégulation, eux-mêmes appartenant aux classes favorisées.

Par delà la grande diversité des expériences historiques, il y a cependant un point commun à tous les usages du terme populisme. Son apparition est toujours le signe d'une crise profonde de la représentativité. Il faut interroger ce qui, sous couvert d'une défiance des élites masque peut-être une défiance du peuple.

élitisme et haine du peuple

Dès son origine, la démocratie souffre d'un rejet, voire, comme le note Jacues Rancière dans son ouvrage du même nom, d'une Haine de la démocratie (La Fabrique). Platon refuse la démocratie dans la République. Selon lui l'homme démocratique suivrait ses penchants corporels en lieu et place de la réflexion. Pire, la démocratie ne reconnaît pas l'ordre traditionnel de l'aristocratie, car elle est fondée sur l'égalité. égalité contre aristocratie : dès l'origine s'installe l'idée qu'en démocratie aucune compétence n'est exigée du peuple pour exercer sa souveraineté, invention grecque que salue l'historien marxiste Finley dans Démocratie antique et démocratie moderne (Payot).

La démocratie libérale se trouve aux prises à une contradiction majeure : elle se réclame du peuple, mais elle ne peut tolérer que les classes sociales populaires se mêlent de politique. Depuis les années 50, les intellectuels libéraux, comme Jones ou Lipset, encouragent l'apathie politique, l'absence d'engagement, le peuple devant se contenter de choisir entre des élites compétitives. Pour eux, un peuple investi est dangereux. Classes laborieuses, classe dangereuses. Aron, maître à penser des libéraux de tous bords, affirme aussi que «génétiquement » seule une « minorité » de la population est capable politiquement. Autrefois on justifiait le suffrage censitaire ou l'aristocratie de sang. Aujourd'hui, une oligarchie recrutée dans les mêmes grandes écoles, formés par une pensée unique en économie, s'auto-proclame digne des suffrages.

Démocratie et participation populaire

é l'encontre des libéraux, Rousseau, penseur du peuple à plus d'un titre, permet une première réponse à l'idée que le peuple ne saurait se gouverner lui-même. Certes, une démocratie directe sans médiation est impossible car il faut bien produire les lois. Toutefois le critère de compétence préalable du peuple ne se pose pas : le peuple découvre sa compétence dans le travail politique par lequel il s'agit de faire émerger la volonté générale. Je pars de mes intérêts privés, mais en pensant la loi sous la forme d'une généralité, je passe par un moment de réflexion qui me fait sortir de l'égocentrisme pour penser l'intérêt général. La révolution française a voulu mettre en ¿uvre ce principe.

Aujourd'hui le peuple doit retrouver sa souveraineté, qui lui est ôtée par un système qui peu à peu, dans la logique libérale, entend le convoquer à intervalles très espacées pour lui demander de se prononcer parmi un choix d'élites auto-constituées. Ainsi, être populiste en bon sens, c'est faire le pari que le peuple ne doit pas être écarté des décisions, à condition qu'on lui donne les moyens d'y réfléchir. Les mobilisations sociales sont d'importants moments de prise de conscience politique. D'où la révolution citoyenne et la référence à la République sociale. Ce travail de ré-apropriation de l'espace public suppose un travail de médiations institutionnelles qui font le peuple est progressivement de plus en plus intéressé à s'investir dans la politique. Le référendum sur la Poste, par exemple, n'était pas une fin en soi, mais l'occasion de reposer au plus près la question des services publics. Le résultat du vote importe tout autant que la richesse de la campagne électorale et des débats citoyens.

Il y a un corrélatif absolument nécessaire : l'éducation. Saint-Just et Condorcet en faisaient une priorité un peuple habitué à l'esclavage doit se cultiver pour gouverner. Il ne peut y avoir d'implication populaire sans éducation populaire."

Reste l'ignominie de Plantu qui, sans considération pour la gauche, la vrai, amalgame. Ce n'est pas une caricature mais un mensonge, une escroquerie mentale.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)
là tu es de mauvaise foi... :cray:

ils sont populistes, et Mélenchon est autoritaire...c'est un fait.

Marine Lepen l'est tout autant il suffit de voir ses intervention et pire celles de son pére.

Mélanchon est déterminé c'est différent d'ailleur il s'explique sur l'émission de cpolitique sur sa façon d'agir.

Qu'est-ce que le populisme ? Je pense que nos médias et tenants du politiquement correct (c'est à dire les politiciens qui se soumettent dogmatiquement au libéralisme.) utilise ce mot comme un épouvantail facilitant l'amalgame à l'instar de l'ignoble de Plantu.

Reste l'ignominie de Plantu qui, sans considération pour la gauche, la vrai, amalgame. Ce n'est pas une caricature mais un mensonge, une escroquerie mentale.

:o

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Membre, 74ans Posté(e)
treza39 Membre 303 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

Plantu ne fait plus rire personne depuis plus de 15 ans. pensait-il redorer son blason en discréditant Mélanchon ?

Eh bien c'est raté !!!

Pour marine Le Pen, je m'en fout car je ne voterai jamais pour ces gens là ( même sous la torture)

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Invité blackbox
Invités, Posté(e)
Invité blackbox
Invité blackbox Invités 0 message
Posté(e)

Mélenchon n'a rien d'un populiste ou d'un extrémiste, c'est un homme serein qui dit les choses, et comme l'huma demande d'abord d'être humain, il a le droit de s'auto-vexer d'avoir accepté un face à face avec mlp.

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pauvre Mélenchon, péter un cable pour une simple caricature et parallèlement prétendre à l'accession aux plus hautes fonctions. Le pays serait dans de beaux draps avec ce petit dictateur en herbe et ne parlons pas des libertés.

de plus, s'il n'avait pas couiné, personne n'aurait remarqué le dessin. :cray:

sur son blog, il écrit :

au-delà de la limite il n 'y a plus de bornes....

M erci à vous tous, mes très chers amis et lecteurs qui m'avez entouré de votre affection et http://www.jean-luc-melenchon.com/wp-conte...arseille-10.jpgde votre solidarité sitôt connu l'infâme dessin de Jean Plantu dans « l'Express ». Merci à mes camarades communistes qui sont montés au créneau pour répliquer à l'offense, Pierre Laurent, Marie-George Buffet, Patrick Le Hyaric directeur de l'Humanité et tous les autres depuis. Merci à « Marianne 2 » qui s'est enquis de ma réaction aussitôt et à fait paraitre quelques lignes informatives qui mettaient à distance l'injure.

vraiment il n'a pas d'humour !!!!!! si sarko pleurnichait à chaque caricature qui est faite sur lui...eh bé....

Modifié par dihyia
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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Pauvre Mélenchon, péter un cable pour une simple caricature et parallèlement prétendre à l'accession aux plus hautes fonctions. Le pays serait dans de beaux draps avec ce petit dictateur en herbe et ne parlons pas des libertés.

de plus, s'il n'avait pas couiné, personne n'aurait remarqué le dessin. :o

:cray:

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Vous attendez quoi au juste ? Qu'il se repente d'être en colère ? Ah oui, la colère est un péché, c'est ça ?

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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)

Ca doit être ça Existence?!

Pourtant comme disait Ségolène Royale, il y a des colères saines ^^

Mais peut-être que les gens craignent qu'une fois président, son côté provocateur fasse éclater des conflits entre Etats?

Sarkozy avait gagné le débat/duel contre Royale sur une phrase il me semble: "un président doit savoir garder son sang froid".

J'essaie ici juste d'interpréter le raisonnement de l'opinion. Parce que moi, les quelques positions diplomatiques que Mélenchon a adopté me satisfont.

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Membre, , 59ans Posté(e)
Afarensis Membre 3 752 messages
59ans‚ ,
Posté(e)
Pourtant comme disait Ségolène Royale, il y a des colères saines ^^

rien de ce que dit Ségolène ne devait être pris en référence, tellement elle est bouffie de stupitude. :cray:

il n'y a pas de colère saine, juste ou mauvaise, il n'y a que de la colère!!!

Modifié par Afarensis
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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)

Si, un peu comme la désobéissance civile. Il y a des incivilités qui sont justes :cray:

Gardons la bravitude :o

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 003 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Ca doit être ça Existence?!

Pourtant comme disait Ségolène Royale, il y a des colères saines ^^

Mais peut-être que les gens craignent qu'une fois président, son côté provocateur fasse éclater des conflits entre Etats?

Sarkozy avait gagné le débat/duel contre Royale sur une phrase il me semble: "un président doit savoir garder son sang froid".

J'essaie ici juste d'interpréter le raisonnement de l'opinion. Parce que moi, les quelques positions diplomatiques que Mélenchon a adopté me satisfont.

Comme Chavez vous voulez dire ? Il va jusqu'à conchier Obama ou se moquer des gens qui vont au G20 régulièrement, vous avez vu le moindre conflit armé se profiler à l'horizon ?

Vous croyez vraiment que les peuples accepteraient d'aller faire la guerre à un autre peuple parce que leurs représentants ne s'entendent pas ? On n'est plus au temps des rois ^^

Je crois au contraire que le franc parler de Mélenchon, tout comme celui de Chavez, est rafraichissant. Y'en a marre de toute cette langue de bois et de tous ces menteurs au gouvernement. C'est insupportable.

Modifié par jimmy45
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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)
Comme Chavez vous voulez dire ? Il va jusqu'à conchier Obama ou se moquer des gens qui vont au G20 régulièrement, vous avez vu le moindre conflit armé se profiler à l'horizon ?

par exemple Chavez oui,

Vous croyez vraiment que les peuples accepteraient d'aller faire la guerre à un autre peuple parce que leurs représentants ne s'entendent pas ?

vous connaissez l'histoire? les peuples s'ils ne veulent pas y sont conduit bon gré malgré ^^

On n'est plus au temps des rois ^^

on est au temps de l'industrie du spectacle et du numérique ^^

Je crois au contraire que le franc parler de Mélenchon, tout comme celui de Chavez, est rafraichissant. Y'en a marre de toute cette langue de bois et de tous ces menteurs au gouvernement. C'est insupportable.

oui

http://www.forumfr.com/sujet405650-afghani...hp?hl=melenchon

L'euro-député Jean-Luc Mélenchon prend la parole dans Marianne en ce début d'année 2011, après la mort du 53e soldat français depuis le début de l'invasion. Une nouvelle fois, il répète que la France n'a rien à faire en Afghanistan...

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