Aller au contenu

30 ans, diplômées, mais seules

Noter ce sujet


Invité pocahontas59

Messages recommandés

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Sans trop intellectualiser, je dirais que la pute, prostituée, est un reflet de l'anti-mère (du moins traditionnellement). De fait la procréation est en jeu dans cette insulte, la procréation aléatoire, qui sort du jeu social des générations reconnues et acceptées, légitimes...

Tout ça pour arriver évidemment à "sale bâtard"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 151
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Invité nonnina
Invités, Posté(e)
Invité nonnina
Invité nonnina Invités 0 message
Posté(e)

c'est quand même bien fait le français...

un gars : c'est un jeune homme....une garce : c'est une pute

un courtisan : c'est un proche du roi...une courtisane : c'est une pute

un masseur : c'est un kiné...une masseuse : c'est une pute

un coureur : c'est un joggeur...une coureuse : c'est une pute

un rouleur : c'est un cycliste...une roulure : c'est une pute

un professionnel : c'est un sportif de haut niveau...une professionnelle : c'est une pute

un homme sans moralité : c'est un politicien...une femme sans moralité : c'est une pute

un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive...une entraîneuse : c'est une pute

un homme à femmes : c'est un séducteur...une femme à hommes : c'est une pute

un homme public : c'est un homme connu...une femme publique : c'est une pute

un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur...une femme qui fait le trottoir : c'est une pute

un péripaticien c'est un élève d'Aristote...une péripaticienne, c'est une pute...

NON le français c'est vraiment pas compliqué...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité laeticiasonia
Invités, Posté(e)
Invité laeticiasonia
Invité laeticiasonia Invités 0 message
Posté(e)
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Et si on veut en faire une psychanalyse socio-culturelle.... ?

Pourquoi tant de convergence vers la pute ? (j'aime beaucoup les putes, même si je n'ai jamais été client)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
c'est quand même bien fait le français...

un gars : c'est un jeune homme....une garce : c'est une pute

un courtisan : c'est un proche du roi...une courtisane : c'est une pute

un masseur : c'est un kiné...une masseuse : c'est une pute

un coureur : c'est un joggeur...une coureuse : c'est une pute

un rouleur : c'est un cycliste...une roulure : c'est une pute

un professionnel : c'est un sportif de haut niveau...une professionnelle : c'est une pute

un homme sans moralité : c'est un politicien...une femme sans moralité : c'est une pute

un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive...une entraîneuse : c'est une pute

un homme à femmes : c'est un séducteur...une femme à hommes : c'est une pute

un homme public : c'est un homme connu...une femme publique : c'est une pute

un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur...une femme qui fait le trottoir : c'est une pute

un péripaticien c'est un élève d'Aristote...une péripaticienne, c'est une pute...

NON le français c'est vraiment pas compliqué...

:yahoo:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château
Invités, Posté(e)
Invité château
Invité château Invités 0 message
Posté(e)
une garce : c'est une pute

non non non t'y es pas du tout, une garce reste une garce

une femme à hommes : c'est une pute

et une salope est une salope

sérieux sur les bancs publics ça se voit pas, la profession qu'elle fait, tout ce qui est visible c'est l'habillement, et donc le revenu...... si elle est seule, c'est soit une garce, soit une salope coincée ; si elle est avec un mec................

c'est alors une pute

nan les femmes célibataires, on aime ça..... no souci ; cette première barrière franchie, il en reste d'autres, bien d'autres, mais au moins ça c'est fait

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
casper2 Membre 85 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une étude qui ne sert à rien.

Primo, les hommes préfèrent les blondes, c'est bien connu.

2/ Les hommes ont peur des femmes trop intelligentes, elles nous mènent déjà tellement par le bout du nez en temps normal, alors si en plus elles sont plus intelligentes...

3/ enfin avec la date de péremption qui approche.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)
ben c'est une question de point de vue, c'est des impressions quoi, chais pas moi au masculin eh bais..... gigolos, puceaux, queutards, profiteurs, salauds, branleurs, crétins etc etc à moins que je continue ? :dev:

Bon, on y arrive, Château. Alors je convertis tes propos au masculin, dans la tête d'une fille ça ferait ça : tous ces hommes qui s'offrent dans les parcs, les bureaux, les magasins, les rues, on est bien obligées de penser, sales queutards. Jete passe le reste, sinon c'est un catalogue.

Tu as déjà lu ça sous la plume d'une fille, non vraiment ?? :yahoo:

Quand on lit ça comme ça, on ne peut que penser qu'il s'agit de propos de frustrés à moitié désaxés.

Un peu de douceur, s'il vous plaît les garçons, un peu de cool attitude.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Pocahontas,

J'ai d'autres expressions sur les femmes que celles de Chateau, merci de ne pas dire, "les" garçons ! mais seulement 'mon beau Châton'

---

Château, t'as fumé ce soir toi... Avoue !

---

Deja 30Ans c'est un peu tard Non?

Ca s'adresse à qui ?

---

Et si la pute représentait surtout la femme, telle qu'elle est. Telle que l'inconscient masculin la désire et la craint par ce qu'il connaît ainsi de ses réelles dimensions :

Une femme ne serait-elle pas fondamentalement l'amazone, disposant du pouvoir de faire la progéniture, sélectionner le(s) père(s), d'une physiologie plus résistante, capable d'une agressivité sans limite ?

Et si les hommes n'avait dominé que pour exister ? Pour avoir une place qui ne leur est pas donnée par la nature dans la possibilité de la culture ?

La sélection sexuelle actuelle laisse de plus en plus d'homme de côté, mais sans même en parler : Pour une femme qui meure à la rue, c'est 6 hommes. Certes, 140 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint masculin, pour très peu d'hommes mourant sous les coups de leur femme. Mais pour une femme qui se suicide , c'est près de 3 hommes qui le font, en nombre cela donne 9000 hommes par an pour 3000 femmes. Macabres comparaison mais qui donne du sens à ce qu'est la vie d'un homme moyen...

Car on ne parle peu ou pas des hommes, du moins de l'immense majorité. On parle des femmes, de toutes les femmes, pas une journée sur certaines radio sans une émission sur les femmes, je ne doute pas que ce soit la même chose à la télévision (mais je ne l'ai pas).

Oh certes il y a des hommes dont on parle aussi et tout le temps : grands sportifs, chanteurs, politiciens, grands patrons, playboys médiatiques, acteurs... A peine 0.01% de la population masculine couvre 99,9 % de la représentation masculine, et de l'attention féminine à la fois ou tour à tour haineuse et fascinée (surtout fascinée, vous avez déjà vu des hystéries masculine collective pour une chanteuse dans un concert ?).

La vrai population masculine ? Elle n'existe pas, nulle part. Des caricatures entrevues, un balayeur noir, un ouvrier portugais, un cadre commercial dont on retiens plus la couleur de la cravate que le visage livide ou rouge, un syndicaliste ou un camionneur en colère, des ombres, fonctionnelles, portées par une profession, sans personnalité.

Et ce serait nouveau ?, seulement 30 / 40 ans ?

Pour ce que je connais des archives, audiovisuelle ou papier du XXe, non, ce n'est pas nouveau, loin de là...

Modifié par babrius
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité nonnina
Invités, Posté(e)
Invité nonnina
Invité nonnina Invités 0 message
Posté(e)

bonjour Babrius,

je ne crois sincèrement pas que nous soyons des putes! que la gente masculine nous considère ainsi est vraiment navrant!!!cela montre que pour vous, les hommes, nous ne sommes là que pour assouvir vos fantasmes...et, comme nous devons nous montrer soumises, il n'est pas de bon ton de nous exprimer librement! à ton avis, donc, les hommes sont persécutés par les femmes? ça me laisse dubitative...il est vrai que, depuis quelque temps, nous "essayons" de nous montrer vos égales...et, de toute évidence, vous n'avez pas l'air d'apprécier beaucoup!!!je crois, surtout que, depuis tant et tant d'années, les femmes, à part quelques exceptions, ont été reléguées à leur simple rôle de bonne petite épouse, bonne petite mère de famille, qu'il est très difficile pour vous de les voir évoluer et devenir des "rivales" dans tous les domaines! quant à l'hystérie masculine inexistante, d'après toi, il n'y a qu'à regarder un match de foot...en tout cas, je trouve personnellement que ce serait bon de vivre harmonieusement, sans vouloir se montrer supérieur et que les hommes et les femmes sont complémentaires et ne peuvent se passer les uns des autres...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
bel68 Membre 873 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Mon expérience avec les femmes diplômées, est que l'on a de super discussions avec elles, mais quand elles abordent le sujet d'une relation, le "cahier des charges" définissant un futur compagnon est impossible à tenir.

En outre, plus les femmes sont diplômées, plus elles sont froides, distantes et hautaines.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 53ans Posté(e)
alandick Membre 2 873 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)
il est vrai que, depuis quelque temps, nous "essayons" de nous montrer vos égales...

laissez tomber ...z'arriverez jamais à être aussi con qu'un mec :yahoo:

Modifié par alandick
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Nonnina,

Je pense que nous sommes dans l'incommunicable, surtout sur un forum, par écrit.

Les propos de l'autre sont repris dans des démonstrations à visées, soit stratégiques, soit victimes de la pensée unique dominante.

Je fais partie, à l'occasion, de commissions nationales sur la parité. J'ai la possibilité parfois d'agir, concrètement, pour l'égalité de traitement (pas que des femmes d'ailleurs). Donc tu comprendras que je ne me sente pas concerné par cette peur de la rivalité. Il m'est arrivé de laisser une place qu'on m'offrait et qui jouait également le rôle de promotion à une femme. Et non parce que c'était une femme, mais parce que je la jugeais plus compétente que moi à cet endroit, dans une vision d'ensemble de compétences distribuées pour plus d'efficacité globale, tout simplement. Je ne suis pas un saint, je ne cherche pas de lauriers. Je pose simplement les termes d'une compréhension mutuelle si celle-ci est voulue.

Je n'ai pas dit que les femmes étaient des "putes". Une telle lecture est plus qu'abusive, elle déforme radicalement le sens de mon propos. De fait il n'y avait, dans ce que je disais, rien qui s'approche d'une femme devant assouvir les fantasmes masculins.

Lire chez moi une persécution des hommes par les femmes est encore assez faux.

N'utilises-tu pas un discours féministe convenu ? Penses-tu que tout discours critique sur le sujet des femmes (et donc également des hommes) est nécessairement une simple mise en accusation, quelques soient les arguments, et qu'il s'agit de ne répondre que par un travail prosélyte de la cause ?

Le sujet du fil est intéressant car il permet justement de dépasser cette position évangélique de l'égalisation aveugle par les seuls indicateurs de salaire et de statut social.

Je vais donc préciser mes propositions, en espérant que cela sera lu.

Les hommes ne voient pas les femmes comme des prostituées. La Femme est cependant un mystère pour l'Homme, bien plus que le contraire. Elle est équivoque, femme jouissante, de ce désir violent qui crie, de cette agression violente des corps que le plaisir représente pour l'enfant, et mère, neutralisant, normalement et autant que faire se peut, la violence du monde pour protéger l'enfant, du moins tout petit. La Femme est ambivalente, c'est la première différence, naturelle, inévitable avec l'Homme. La seconde que je reconnais avec Françoise Héritier ressort de sa capacité à produire non seulement du même (des filles) mais également du différent (des fils).

L'association de cette ambivalence et de ce pouvoir de création, produit une légitime sensation de vacuité chez l'Homme, ou parfois l'envie de devenir lui-même femme, d'acquérir cette existence supérieure.

Car ce qui a surtout oublié de mes propos, c'est la supériorité ontologique de la Femme. Une inégalité originelle.

Un grand nombre de société traditionnelle ont des rites cosmologiques historicisés de la présence du matriarcat avant le patriarcat. Les Selk'nam de la terre de feu ont donné un peu matière à retour sur cette réflexion il y a quelques années de cela, avec le rite du Hain où le soleil (masculin) doit tuer symboliquement la lune (féminine), dans la réaffirmation du patriarcat abolissant le matriarcat antérieur et asservissant les femmes après qu'elles aient été les maîtres durant une époque première...

Même type de souvenir chez les Baruyas, d'un matriarcat qui a été renversé et doit réaffirmer sans cesse une domination masculine extrême (assise sur une prise de pouvoir sur les femmes et l'affirmation de la supériorité du sperme créateur de vie sur la matrice qui était reconnue supérieure du temps du matriarcat...).

On pourrait multiplier les exemples...

Le mythe des amazones est un souvenir de la région du pont-Euxin (comme les grecs la mer noire) de sociétés matriarcales, soit qui se sont prolongées tardivement, soit de résurgence, soit de fiction menaçante pour imposer l'ordre social masculin (un peu comme le loup pour les enfants au moyen-âge).

L'émancipation féminine a commencé avec les précieuses au XVIIe siècle. Il ne s'agit pas dans ses origines de libérer les femmes, mais de donner plus de pouvoir, plus facilement aux femmes nobles et, éventuellement, bourgeoises. Au XIXe et XXe siècle les alliances sacrées entre toutes les femmes ne procèdent pas linéairement (la féministe Georges Sand sait avoir des mots orduriers pour les ouvrières de la commune et leurs 'sales désirs'). L'opportunité est bien plus souvent la règle dans un climat ou la classe sociale prime largement dans les faits.

Encore aujourd'hui, les 'sciencepotiches' (association paritariste de SciencePo) est loin de militer pour l'égalité des femmes entre elles... Mais uniquement pour avoir le droit de diriger à plus haut niveau et d'avoir des salaires de sportifs (comme y aspirent et y réussissent parfois les patrons) et des parachutes dorés, elles aussi. L'une d'elle m'a même dit naïvement une fois : "j'en ai assez dans la culotte pour virer une jeune mère si besoin", et je vous passe les commentaires sur la procréation dans les milieux défavorisés.

La plupart du temps, l'unité féminine me fait largement sourire.

La libération et l'émancipation des femmes n'est pas assez perçu, ou pas par suffisamment de monde comme la révolution très ambivalente qu'elle est pour les sociétés humaines. Les explications marxiste de la division technique du travail comme fondant la domination masculine pour des raisons productives et économiques parasitent encore peut-être cette prise de conscience que la société n'est pas une construction matérielle mais une histoire que se raconte la collectivité à elle même pour conserver ce que Kant appelait "l'asociale sociabilité" humaine ; une fiction qui donne du sens aux relations.

Ont pourrait vouloir lire ici que la liberté des femmes détruit la société et qu'il faut alors revenir au plus vite à une domination masculine stricte. Ce serait une erreur aveugle et dangereuse.

Inversement l'angélisme de la béate harmonie se dessinant entre les sexes l'est tout autant.

Les femmes reprennent en réalité leur pouvoir, avec en prime celui de ne pas concevoir, ou de le faire seule, ou encore de choisir plusieurs géniteurs successifs, sélectionnés génétiquement. Un grand nombre de femme depuis les années 90 ont commencé de choisir un partenaire de reproduction qui ne sera pas le père social pour lequel elles ont des exigences différentes. J'ai réalisé des entretiens avec des femmes qui avaient choisit un père génétique noir (et parfois "noir mais pas trop non plus...") et un père social blanc, installé, plus vieux et rassurant...

Cet extrême n'est pas une norme mais il a cru ces dernières années. Et il révèle un climat général de grande liberté sans grandes considérations sur les conséquences à long terme de comportements individuels qui s'accumulent pour modifier l'ensemble de la société.

A mon sens, fermer pudiquement les yeux sur la réalité engendrée par ce phénomène n'est pas seulement irresponsable. C'est suicidaire. Et ce phénomène est au moins autant si ce n'est plus dangereux et en développement rapide que le changement climatique. Dangereux non seulement dans ce que j'ai décrit de la condition des hommes qui a changé et continue de changer très vite mais par les réactions violentes qu'elles produisent : violences relationnelles certes mais également internationales, interculturelles, avec à la clés des guerres, dont le terrorisme est une expression déterritorialisée tant le phénomène n'a pas de frontière dans l'embrasement des structures sociales qu'il provoque.

Les femmes diplômés le sont pourquoi ? On pourrait... Elles pourraient d'ailleurs poser aux hommes la même question...

Est-ce pour l'argent ? Et en ce cas pour le confort ? Est-ce pour le pouvoir ? Est-ce pour un travail, une activité plus intéressante ?

Quel sens à cette compétition générale pour les diplômes ?

Qu'y acquiert-on individuellement et qu'y gagne la société sur le long terme ?

Si une femme ne se pose pas ces questions, elle ne fait alors que remplir les cases d'une société vieillie, obnubilée par la croissance, la productivité, la réussite, l'excellence : Les plus hauts diplômes, le meilleur job, le meilleur mari, les plus beaux enfants, la plus belle voiture... La check-list même envisagée avec humour et un peu de recul reste un chek-list, triste comme la mort.

Le monde, le vrai change rapidement. Si les femmes, et particulièrement celles en mesure d'accéder le mieux aux connaissances pour accompagner ce changement choisissent de jouer le jeu du vieux monde qui s'effondre lentement, elles pourraient provoquer pire que son simple effondrement...

Les femmes ne seront pas responsables seules. Mais les hommes sont maintenant, qu'ils le veuillent ou non, qu'elles le croient ou non, dépendant d'elles plus totalement que jamais dans l'histoire du monde et de ce et ceux qu'elles choisiront, de concevoir, d'élever, de valoriser, de pousser, de regarder, d'aimer, de favoriser etc...

Je suis déjà bien assez long. La lecture sera probablement trop rapide chez la plupart. On se demandera parfois ce que je viens faire ici. Peut-être la nostalgie d'il y a quinze ans. Les forum, tout nouveaux, me paraissaient être un lieu prometteur d'échanges et de démocratisation de ceux-ci. Je résiste aux analyses pessimistes, mais je cède du terrain, chaque fois que je reviens passer quelques jours sur un forum. Je ne sais pas pourquoi je conserve toujours quelques parcelles d'espoir, et vous ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité pocahontas59
Invités, Posté(e)
Invité pocahontas59
Invité pocahontas59 Invités 0 message
Posté(e)
Nonnina,

Je pense que nous sommes dans l'incommunicable, surtout sur un forum, par écrit.

Les propos de l'autre sont repris dans des démonstrations à visées, soit stratégiques, soit victimes de la pensée unique dominante.

Je fais partie, à l'occasion, de commissions nationales sur la parité. J'ai la possibilité parfois d'agir, concrètement, pour l'égalité de traitement (pas que des femmes d'ailleurs). Donc tu comprendras que je ne me sente pas concerné par cette peur de la rivalité. Il m'est arrivé de laisser une place qu'on m'offrait et qui jouait également le rôle de promotion à une femme. Et non parce que c'était une femme, mais parce que je la jugeais plus compétente que moi à cet endroit, dans une vision d'ensemble de compétences distribuées pour plus d'efficacité globale, tout simplement. Je ne suis pas un saint, je ne cherche pas de lauriers. Je pose simplement les termes d'une compréhension mutuelle si celle-ci est voulue.

Je n'ai pas dit que les femmes étaient des "putes". Une telle lecture est plus qu'abusive, elle déforme radicalement le sens de mon propos. De fait il n'y avait, dans ce que je disais, rien qui s'approche d'une femme devant assouvir les fantasmes masculins.

Lire chez moi une persécution des hommes par les femmes est encore assez faux.

N'utilises-tu pas un discours féministe convenu ? Penses-tu que tout discours critique sur le sujet des femmes (et donc également des hommes) est nécessairement une simple mise en accusation, quelques soient les arguments, et qu'il s'agit de ne répondre que par un travail prosélyte de la cause ?

Le sujet du fil est intéressant car il permet justement de dépasser cette position évangélique de l'égalisation aveugle par les seuls indicateurs de salaire et de statut social.

Je vais donc préciser mes propositions, en espérant que cela sera lu.

Les hommes ne voient pas les femmes comme des prostituées. La Femme est cependant un mystère pour l'Homme, bien plus que le contraire. Elle est équivoque, femme jouissante, de ce désir violent qui crie, de cette agression violente des corps que le plaisir représente pour l'enfant, et mère, neutralisant, normalement et autant que faire se peut, la violence du monde pour protéger l'enfant, du moins tout petit. La Femme est ambivalente, c'est la première différence, naturelle, inévitable avec l'Homme. La seconde que je reconnais avec Françoise Héritier ressort de sa capacité à produire non seulement du même (des filles) mais également du différent (des fils).

L'association de cette ambivalence et de ce pouvoir de création, produit une légitime sensation de vacuité chez l'Homme, ou parfois l'envie de devenir lui-même femme, d'acquérir cette existence supérieure.

Car ce qui a surtout oublié de mes propos, c'est la supériorité ontologique de la Femme. Une inégalité originelle.

Un grand nombre de société traditionnelle ont des rites cosmologiques historicisés de la présence du matriarcat avant le patriarcat. Les Selk'nam de la terre de feu ont donné un peu matière à retour sur cette réflexion il y a quelques années de cela, avec le rite du Hain où le soleil (masculin) doit tuer symboliquement la lune (féminine), dans la réaffirmation du patriarcat abolissant le matriarcat antérieur et asservissant les femmes après qu'elles aient été les maîtres durant une époque première...

Même type de souvenir chez les Baruyas, d'un matriarcat qui a été renversé et doit réaffirmer sans cesse une domination masculine extrême (assise sur une prise de pouvoir sur les femmes et l'affirmation de la supériorité du sperme créateur de vie sur la matrice qui était reconnue supérieure du temps du matriarcat...).

On pourrait multiplier les exemples...

Le mythe des amazones est un souvenir de la région du pont-Euxin (comme les grecs la mer noire) de sociétés matriarcales, soit qui se sont prolongées tardivement, soit de résurgence, soit de fiction menaçante pour imposer l'ordre social masculin (un peu comme le loup pour les enfants au moyen-âge).

L'émancipation féminine a commencé avec les précieuses au XVIIe siècle. Il ne s'agit pas dans ses origines de libérer les femmes, mais de donner plus de pouvoir, plus facilement aux femmes nobles et, éventuellement, bourgeoises. Au XIXe et XXe siècle les alliances sacrées entre toutes les femmes ne procèdent pas linéairement (la féministe Georges Sand sait avoir des mots orduriers pour les ouvrières de la commune et leurs 'sales désirs'). L'opportunité est bien plus souvent la règle dans un climat ou la classe sociale prime largement dans les faits.

Encore aujourd'hui, les 'sciencepotiches' (association paritariste de SciencePo) est loin de militer pour l'égalité des femmes entre elles... Mais uniquement pour avoir le droit de diriger à plus haut niveau et d'avoir des salaires de sportifs (comme y aspirent et y réussissent parfois les patrons) et des parachutes dorés, elles aussi. L'une d'elle m'a même dit naïvement une fois : "j'en ai assez dans la culotte pour virer une jeune mère si besoin", et je vous passe les commentaires sur la procréation dans les milieux défavorisés.

La plupart du temps, l'unité féminine me fait largement sourire.

La libération et l'émancipation des femmes n'est pas assez perçu, ou pas par suffisamment de monde comme la révolution très ambivalente qu'elle est pour les sociétés humaines. Les explications marxiste de la division technique du travail comme fondant la domination masculine pour des raisons productives et économiques parasitent encore peut-être cette prise de conscience que la société n'est pas une construction matérielle mais une histoire que se raconte la collectivité à elle même pour conserver ce que Kant appelait "l'asociale sociabilité" humaine ; une fiction qui donne du sens aux relations.

Ont pourrait vouloir lire ici que la liberté des femmes détruit la société et qu'il faut alors revenir au plus vite à une domination masculine stricte. Ce serait une erreur aveugle et dangereuse.

Inversement l'angélisme de la béate harmonie se dessinant entre les sexes l'est tout autant.

Les femmes reprennent en réalité leur pouvoir, avec en prime celui de ne pas concevoir, ou de le faire seule, ou encore de choisir plusieurs géniteurs successifs, sélectionnés génétiquement. Un grand nombre de femme depuis les années 90 ont commencé de choisir un partenaire de reproduction qui ne sera pas le père social pour lequel elles ont des exigences différentes. J'ai réalisé des entretiens avec des femmes qui avaient choisit un père génétique noir (et parfois "noir mais pas trop non plus...") et un père social blanc, installé, plus vieux et rassurant...

Cet extrême n'est pas une norme mais il a cru ces dernières années. Et il révèle un climat général de grande liberté sans grandes considérations sur les conséquences à long terme de comportements individuels qui s'accumulent pour modifier l'ensemble de la société.

A mon sens, fermer pudiquement les yeux sur la réalité engendrée par ce phénomène n'est pas seulement irresponsable. C'est suicidaire. Et ce phénomène est au moins autant si ce n'est plus dangereux et en développement rapide que le changement climatique. Dangereux non seulement dans ce que j'ai décrit de la condition des hommes qui a changé et continue de changer très vite mais par les réactions violentes qu'elles produisent : violences relationnelles certes mais également internationales, interculturelles, avec à la clés des guerres, dont le terrorisme est une expression déterritorialisée tant le phénomène n'a pas de frontière dans l'embrasement des structures sociales qu'il provoque.

Les femmes diplômés le sont pourquoi ? On pourrait... Elles pourraient d'ailleurs poser aux hommes la même question...

Est-ce pour l'argent ? Et en ce cas pour le confort ? Est-ce pour le pouvoir ? Est-ce pour un travail, une activité plus intéressante ?

Quel sens à cette compétition générale pour les diplômes ?

Qu'y acquiert-on individuellement et qu'y gagne la société sur le long terme ?

Si une femme ne se pose pas ces questions, elle ne fait alors que remplir les cases d'une société vieillie, obnubilée par la croissance, la productivité, la réussite, l'excellence : Les plus hauts diplômes, le meilleur job, le meilleur mari, les plus beaux enfants, la plus belle voiture... La check-list même envisagée avec humour et un peu de recul reste un chek-list, triste comme la mort.

Le monde, le vrai change rapidement. Si les femmes, et particulièrement celles en mesure d'accéder le mieux aux connaissances pour accompagner ce changement choisissent de jouer le jeu du vieux monde qui s'effondre lentement, elles pourraient provoquer pire que son simple effondrement...

Les femmes ne seront pas responsables seules. Mais les hommes sont maintenant, qu'ils le veuillent ou non, qu'elles le croient ou non, dépendant d'elles plus totalement que jamais dans l'histoire du monde et de ce et ceux qu'elles choisiront, de concevoir, d'élever, de valoriser, de pousser, de regarder, d'aimer, de favoriser etc...

Je suis déjà bien assez long. La lecture sera probablement trop rapide chez la plupart. On se demandera parfois ce que je viens faire ici. Peut-être la nostalgie d'il y a quinze ans. Les forum, tout nouveaux, me paraissaient être un lieu prometteur d'échanges et de démocratisation de ceux-ci. Je résiste aux analyses pessimistes, mais je cède du terrain, chaque fois que je reviens passer quelques jours sur un forum. Je ne sais pas pourquoi je conserve toujours quelques parcelles d'espoir, et vous ?

Si tu fais partie de commissions sur la parité, j'en suis épouvantée.

Je retiens de ton post ici présent et fort documenté ceci : " les femmes sont diplômées, pourquoi ? "

Il faudrait se poser la question, quand elle ne se pose pas pour les hommes.

Voila qui neutralise vite et bien tes efforts pour faire croire que tu n'as pas de problèmes avec les femmes.

Dans un de tes posts plus haut, tu dis en gros : à la télé et ailleurs, les femmes montrées sont des déesses inaccesibles, pendant que les hommes montrés sont des maçons portugais, des balayuers noirs ceci cela je résume mais c'est bien ça.

Tu ne vois plus clair, Babrius, tu es aveuglé.

Les hommes qu'on nous montre : Sarkozy, beau, puissant, riche, belle gonzesse. Jonny Halliday, vieux beau, riche, belle gonzesse. Yannick Noah, beau, riche, belles gonzesse. Brice Hortefeux, moche, un peu riche, puissant, belle gonzesse.

Luc Besson, gros moche, puissant, riche, belles gonzesses.

La liste pourrait être beaucoup plus longue. Donc ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité nonnina
Invités, Posté(e)
Invité nonnina
Invité nonnina Invités 0 message
Posté(e)

Babrius,

Je suis bien loin d'avoir ton niveau d'instruction pour répondre à tes propos...alors, je vais rester avec mon petit raisonnement de femme libérée (lol) et te dire tout simplement que je n'aime pas davantage les femmes qui font étalage de leur supériorité pas plus que les hommes dans le même cas! Le sujet était bien de comprendre pourquoi les trentenaires trop diplômées étaient seules? Je crois que le problème est tout simplement qu'elles sont seules parce qu'elles ont choisi de faire une carrière plutôt que d'imiter leurs mère ou grand-mère...après, ça ne les empêche pas de " s'envoyer en l'air", comme vous, les hommes savaient si bien faire...c'est peut-être là le point qui dérange la gente masculine, dans son plus grand ensemble!!! Je trouve, pour ma part, quand je vois mes amies, pour la plupart, célibataires, qu'elles ont eu bien raison de ne pas s'investir trop tôt dans des relations qui les auraient enfermées dans le train train quotidien! A 30 ans, elles sauront sans doute mieux gérer leur vie future, avec ou sans homme...Nous resterons sans doute complémentaires les uns des autres, sans avoir besoin de raisonner, ne serait-ce que par le plaisir de "faire l'amour"...mon raisonnement sera sans doute simpliste à tes yeux...il vaut ce qu'il vaut...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Pocahontas,

Je retiens de ton post ici présent et fort documenté ceci : " les femmes sont diplômées, pourquoi ? "

Il faudrait se poser la question, quand elle ne se pose pas pour les hommes.

Les femmes diplômés le sont pourquoi ? On pourrait... Elles pourraient d'ailleurs poser aux hommes la même question...

Le sens de mon paragraphe n'était pas clair ? Je dénonce la poursuite au plus haut diplôme pour les deux sexes...

Dans un de tes posts plus haut, tu dis en gros : à la télé et ailleurs, les femmes montrées sont des déesses inaccesibles, pendant que les hommes montrés sont des maçons portugais, des balayuers noirs ceci cela je résume mais c'est bien ça.

Non.

Je dis que les réprésentations des femmes, de toutes les femmes, dans leur diversité existentielle sature l'espace médiatique alors seuls les hommes puissants, beaux ou riches (le 'ou' est différent du 'et'), sont médiatisés. Et que justement les autres maçons, balayeurs etc.. n'apparaissent que fugitivement et non comme être humain mais comme fonction.

Ce que je dis n'a donc rien à voir avec ce que tu me fais dire.

Pourquoi me lis-tu comme ça ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
babrius Membre 283 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Oui Nonnina,

Je ne suis pas là pour mentir, donc oui je trouve ce raisonnement simpliste car il met en danger des vies de femmes autant que d'hommes. Comme dans d'autres registre tous les comportements individualistes à l'extrême qui sont devenus la norme contemporaine. La liberté comme évacuation de l'existence de l'autre si elle entrave la moindre de nos pulsions...

De fait l'éducation de la sociabilité, des désirs, de la maîtrise de soi n'a plus à se faire, seule l'éducation technique productive reste... Pour un monde de quoi ? Surement pas d'être 'humain'.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 73ans Posté(e)
jp1 Membre 803 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

Dans tous ces posts , me semble oublier le désir, commun entre homme et femme, il s'exprime toujours de la même manière.

Il est concevable pour tout le monde et sans aucune considération pour les diplômes.

Le fait de rechercher la personne diplômée ,ne relève nullement du désir mais exclusivement de l'amour du fric...

Un couple me parait autre chose, né parfois d'une fusion charnelle ,il peut et doit être complet avec un certain nombre de choses partagées ,garanties d'une certaine osmose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château
Invités, Posté(e)
Invité château
Invité château Invités 0 message
Posté(e)
le plaisir de "faire l'amour"

un diplôme c'est tue l'amour moi jdis :yahoo:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×