babrius

C'est loin d'être fini, mais il y a peu de chance pour que nous ayons la suite... That's life in our days !

"On est tous pareils", "les hommes et les femmes c'est la même chose", "on est tous complexe" etc.. Non, ces phrases ne sont que des phrases. Nous avons tous un potentiel humaine très large à la naissance mais il se structure, se rigidifie tout au long de la vie. Ce qui PEUT nourrir d'ailleurs (mais rarement) une ouverture au monde. Il est plus confortable de simplifier par l'impossibilité de trancher une question que de l'approfondir sans cesse, bien sûr. Mais il existe heureusement une tension à l'innovation, à la création, au questionnement, qui est le moteur de l'humanité, qui nous a permis de descendre des arbres... Les différences existent et elles sont tangibles. Physiologiquement personne ne s'amusera à les écarter. Culturellement, c'est plus facile par des mots, pour déguiser ses intérêts à utiliser des comportements qui provoque des injustices, des inégalités et qui risque donc d'être mis en accusation. Les femmes se sont spécialisés dans ce domaine sur les hommes depuis les années 60 surtout. Ca a toujours existé un peu mais la dépendance des uns et des autres dans les communautés villageoises faisait qu'on insistait moins pour conserver de bonnes relations. Les relations maintenant la plupart s'en battent les noix. "un ami, amour, parent de perdu dix de retrouvé" est devenu la phrase clé des pratiques (même chez celles et ceux qui s'en défendront par les mots), contre une autre phrase "un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Celle-ci peut être ressentie encore à l'occasion mais elle s'est considérablement marginalisée. Par la consommation, d'être comme d'objet, dont plusieurs ont parlé. Les femmes tolèrent bien évidemment moins bien le critique qu'elles font volontiers entre elles des hommes... Or la première et la plus importante des différences est qu'elles ne font quasiment jamais les premiers pas (on arrête avec les exemples à deux balles : un tas de terre de 10 cm n'est pas une montagne !). Cette position de pouvoir implique une inégalité forte qui se traduit dans toutes les relations sociales. Acquérir les outils de la séduction se fait ainsi pour les hommes par une compétition dans tous les domaines de la vie sociale : éducation, travail, sport, engagement, etc.... Là où les femmes n'ont qu'un travail du corps et du savoir être à fournir. Les hommes doivent d'ailleurs maintenant ajouter ces éléments aussi à leur outils de compétition. Cette inégalité est fondamentale. Elle attribue un pouvoir aux femmes qui fait de l'homme un être en dépendance. Bien sûr beaucoup le nieront (surtout femmes, mais aussi des hommes qui ne veulent pas se griller, ou qui sont sur-outillés pour la compétition) car cela n'a rien de très joyeux à accepter. Non, il ne faut pas longtemps pour se connaître. Rien n'est plus faux. Ou alors il faut dire plus simplement qu'on ne connaît jamais personne, et là on déplace le sens des mots pour simplement avoir raison en tout cas de figure. On connaît très vite quelqu'un. Et quelque soit le moment de début d'une relation, celle-ci est un risque, un risque absolu qui va de la déception à la violence. Peu importe le temps de fréquentation avant la relation. C'est même assez trompeur, un temps long peut faire se poser plein de questions falsifiées par l'attente. Il faut simplement savoir si on veut être avec quelqu'un et sur quel mode relationnel (exclusif, ouvert etc..). Les femmes plus que les hommes, depuis la libération des moeurs, sont donc soumis à plus de possibles. Surtout lorsqu'elles sont jeunes, les offres se multiplient et l'instinct bestial premier (présent physiologiquement chez les femmes comme chez les hommes) les poussent volontiers à consommer cette diversité. De fait l'indécision devient problématique lorsque choisir une offre risque de réduire l'accès à une autre pour des raisons qui traînent encore (morales), ou parce qu'il y aurait désir de passer du temps avec l'autre (et qu'avec plusieurs autres ce n'est pas possible, du moins pas de la même manière). Le choix est plus qu'embarrassant et il exige donc des stratégies de dissimulation, des peurs, des calculs et des observations plus loufoques les unes que les autres. Des femmes peuvent passer des heures à passer au grill les caractéristiques ou comportements d'un homme. Une moulinette qui n'apportera au final qu'une somme d'erreurs aussi faramineuse que les prémices étaient faibles et mal analysés. Ce qui domine par dessus tout c'est la peur. Un peu celle que décrit Stephan Zweig. Une peur d'être surprise à fantasmer, à tromper en permanence, à se tromper soi-même. Il faut donner une image lisse à un terrain si mouvant et incertain parce que mal construit et informé que le langage est le seul refuge pour manipuler l'autre sexe (qui n'est pas dupe mais doit jouer le jeu pour accéder à la sexualité et aux sentiments). La peur fait fuir aux femmes les amours qui s'expriment et leur préférer un jeu de séduction derrière lequel ne peut se cacher qu'une usure, un cynisme auquel l'homme qui s'y livre aura été acculé par l'expérience. Etre désirée plutôt qu'aimer laisse supposer à une femme qu'elle est encore libre, qu'elle peut encore espérer, que le mieux, le plus va arriver. Aucun être vivant ne songe à autre chose qu'au meilleur, plus, mieux. Dire le contraire, même pour un philosophe c'est faire acte de foi, mais se foutre de la gueule du monde en se mentant d'abord à soi même. La sagesse (du moins cette sagesse qui est souvent décrite) revient toujours à faire un deuil du désir d'ailleurs. Mieux vaudrait l'accepter et savoir que l'autre est accepter pour ce qu'il est un pis allé nécessaire, plus ou moins pesant. Parfois très léger et en ce cas on peut l'appeler "amour", un peu... Mais pour en arriver là, il faudrait savoir parler. Savoir accepter de dire tout, de se mettre sur la table, totalement, sans fard, au risque de tout perdre. Or le besoin de stabilité, non acquise en soi, pour soi, implique un contrôle sur l'autre.... Et le langage, le mensonge, les faux-semblant, les reconstruction naissent ainsi qui enferme l'autre mais qui enferme aussi celle qui les produit dans une mécanique, une habitude, des fonctionnement qui tomberont trop tard, une fois qu'il ne sera plus temps, une fois que la vie sera passé. Et elle passe vite, et encore vite n'est qu'un mot...

Là je rejoins totalement Lili..

C'est un point de vue qui vaut son pesant d'or puisque toi é génie, tu as raison contre toutes celles et ceux qui ont travaillé sur le sujet... Je me permets de ne pas même te mettre de bibliographie, une bibliothèque n'y suffirait pas. Mais bien sûr que vaut le travail face au génie de l'intuition, que vaut un livre face à un article de Elle ou de Marie-claire, que vaut un cours face à une phrase de la dernière gagnante de TF1 academy ! ? Je ne me formalise pas quand on m'appelle Barbius etc.. Mais il faut parfois meubler...Hein ? Enfin, ptitEpao, Je doute que tu aies envie d'apprendre certaines choses surtout, donc les qualifier de préjugés est plus facile. On m'a déjà fait le coup sur l'existence de dieu, sur les retraites sur un tel nombre de sujet... Si tu savais !!!

Voilà le type de mec dont l'intelligence de 'bon sens' taillé à la hache séduit nombre de 'femelle'. Affligeant de relativisme... chacun a autant de jambes et de bras qu'il l'estime nécessaire ou le perçoit etc.... C'est bien connu : y a pas de normes, le mot même n'existe d'ailleurs pas... C'est à peu près comme ça que je t'imaginais Virginie.. mais en moins colorée...

Ridicule... l'étincelle ne cache ni le bide qui fripe, ni les rides ! Du blabla naïf pour "plus belle la vie" Encore plus affligeant que précédemment. Décidément y a une véritable équipe de scénaristes de télé novelas ici !! C'est bien connu : plus on vieilli plus on s'assume... surtout chez les femmes :p on lit de ces conneries parfois... Tiens faites le calcul : combien d'articles sur les femmes combien d'articles sur les hommes, tout magazine confondus.. Voilà de la lucidité Lyli.. étonnant de ta part : Mais ca prouve bien l'inégalité de traitement immédiatement ressentie !Et ca en soi ca montre QUI existe le moins... Allez, on cherche... le semblant sont souvent faux.. Ne faites pas croire que vous vous y intéressez objectivement. La seule chose qui vous intéresse c'est de pouvoir en tirer un peu plus de mépris, en parler pour vous marrer et si possible lâcher une com un peu plus humiliante. C'est un grand standard. Et c'est visible comme un pif, que dis-je comme un cap, comme un pic, comme un roc, comme une péninsule au milieu de la figure. Non, pour mieux l'utiliser, le manipuler... Lire Psychologie par exemple, sur ce genre de sujet, ce n'est rien d'autres que vouloir acquérir des compétences de manip. Une perversion normée, légitimée, adoubée. Les hommes ne sont pas fiers, ils sont emmurés par la culture et le jeu féminin qui leur rappelle sans cesse que le choix se portera sur le non pleurnichard, sur l'homme le vrai qui ne pleure pas pour un rien, ou dont les larmes sont belles et puissantes car pour une évènement qui vaut le coup ! (jugement complètement subjectif en fonction du physique du type et de moment hormonal de la femme qui l'émet). FAUX (pour le +1) Mais VRAI pour le reste. Le fait de devoir faire les démarches investit toujours plus l'ego profond. Un rejet est souvent vécu comme une humiliation surtout s'il y a eu va et vient, indécision féminine. Celles qui suivent le paye clairement (mais n'ont-elle pas été avant cela celles qui humiliaient ? [un refus même gentil est humiliant] Pour moi être femme serait en être suffisamment conscient pour ne jamais hésiter, ou assumer son hésitation en donnant le minimum vital. (mais il faudrait des êtres humains pour ça... Non petit PAO, ce n'est pas nouveau. Mais visiblement y a encore beaucoup de choses qui pourraient être nouvelles pour toi... Pas tout à fait vrai. Mais elles sont nettement moins nombreuses que les hommes à le faire pour les raisons déjà évoquée (investissement, profondeur de l'humiliation). Les sentiments sont aussi moins importants pour les femmes que pour les hommes (AH, je sais cette inversion ne plait pas, voire révolte, mais c'est une singulière vérité).

Effectivement il en reste donc 2 ou 3 sur terre qui ne sont pas concernées...

Je remonte cet excellent topic.. qui montre bien la volatilité des nanas et surtout : L'extrême perversion qui consiste à tout diluer pour mieux continuer à avoir les mêmes comportements à la con... Il y a celles qui sont libres et ceux qui subissent la liberté des autres.

La majorité des hommes restent invisibles toute leur vie. Les hommes délaissés regardent les femmes, toutes les femmes. Les femmes délaissées ne regardent malgré tout que les hommes 'mignons'. Les autres n'ont jamais existé, et n'existeront jamais pour personne. Et la plupart des femmes ont eu de nombreuses expériences étant jeunes. elles ont été très sollicités (peu n'en ont pas profité en réalité). Alors qu'elles soient invisibles à 50 balais, c'est le prix à payer, c'est bien normal...

Tu analyses très bien ton désir d'un retour de début de relation. Je vais être vulgaire parce que ca l'est mais ton envie de te faire sauter (ce qui n'est jamais QUE sexuel). Je trouve étrange qu'avec une si bonne analyse tu ne comprennes pas son allusion très claire à la vie amoureuse. Mais en fait tu l'a très bien compris et tu viens surtout chercher un soutien à ta décision, déjà prise de coucher avec lui, ce que tu feras avant un mois. Pourquoi ? Parce que Mr X est un dragueur, un pro. Tiens j'en ai un dans le bureau d'à côté : 3 ans 9 nanas rien qu'au boulot et super discret. Il change de sport tous les trois mois et en pratique plusieurs en même temps, multiplie les rencontre, y compris sur OVS etc... Mais quelques questions anodines à la plupart de ses conquêtes de travail m'ont permis de comprendre qu'elles croyaient être au maximum 2 ou trois à y être 'passées' au boulot.. Ce genre de matou cumule depuis des années des techniques, de corps, d'expression, de discours, de rire, de titillage mi-figue mi-raisin etc.. C'est devenu une seconde nature. Je lui est présenté ma compagne lorsque j'étais encore avec elle et il n'a pas pu s'empêcher de jouer. Je l'ai interrogé, elle, le soir et elle m'a dit qu'elle le trouvait banal. Au bout de trois jours de questions avec des rires et de la complicité, elle m'a avouer qu'elle l'avait trouvé sympa, puis séduisant.. Ca m'a permis alors de la 'ramasser' sur plusieurs semaines ce qui était assez soulageant. Nous sommes dans une époque hyper-sexués et les dragueurs, qui ne sont pas si nombreux ont beau jeu avec des nanas qui à plus de 90 % rêvent de se faire re-séduire tous les six mois (oui, je sais tu es avec ton mec depuis 4 ans, quel calvaire...) et savent très bien qu'elles sont recherchées (et ne s'habillent et ne se maquillent pas que pour elles et leur entourages...) Tu cherches de bonnes excuses, de bonnes raisons pour être comme les autres, pour correspondre à l'ambiance sociale, tu minaudes parce que tu ne veux pas revenir trop vite sur tes engagements de jeunesse ou tu réclamais, toi, la fidélité ? Franchement, c'est tout simplement pauvre et pitoyable. Tu en as envies, tu en a le pouvoir, tu te voues comme les autres au culte de liberté alors fonce, baise et verse une larme de compassion pour ce compagnon qui n'aura qu'à se démerder ou accepter TA liberté... Voilà ! Maintenant, par simple effet de réaction violente à ma violence, tu es prête à plus de décision, d'action, car la colère renforce l'excitation... Très franchement toute cette petite psychologie animale est affligeante. Bonne bourre !

Allez... une petite couche supplémentaire : 9000 hommes se sont suicidés en France en 2009 contre 3000 femmes... Le célibat touchait à cet âge il y a quelques années 10 % d'hommes contre 7 % de femmes Si les femmes sont deviennent invisibles, une majorité d'hommes l'est quasiment toute sa vie... Mais comme d'habitude, on ne parle que des femmes !

Les états du nord, dans leur large majorité soutenaient Moubarak pour la stabilité régionale mais également pour l'exportation de pétrole et la tranquillité de la circulation maritime. Les positions diplomatiques sont incertaines et le départ de Moubarak n'a rien à voir avec celui de Ben Ali. Certes il y a des causes communes, mais elles sont problématiques : les jeunes du Maghreb en grand nombre, aspirent à accéder plus facilement à de l'enrichissement personnels et des biens de consommations (comme dans l'est d'avant 89). Mais il faut ajouter à cela une volonté de vouloir défendre une pensée religieuse et un patriarcat modérés mais valorisés... Et des contradictions apparaitront très vite. D'autant que Israël et la cause palestinienne alimenteront les tensions avec le Nord. Les états du nord semble soutenir les mouvements démocratiques et ne peuvent donc s'en dédire trop facilement. Il leur est tout aussi difficile d'exposer leur real politik à leurs opinion publique. L'Egypte n'offre plus un terrain très intéressant pour l'occident. Le pétrole s'y tourne vers la demande intérieure, les possibilités d'investissements étrangers des européens et des nord américains sont moins importantes qu'avant et se concentrent ailleurs et de toute façon les asiatiques (Corée en particulier) les ont dépassé et sont maintenant bien installés. Même si Israël est officiellement soutenu, l'incertitude égyptienne est plutôt bien venu pour une partie de la diplomatie occidentale qu' Israël a un peu épuisé, surtout depuis L'attaque de gaza. Un peu de pression sur le gouvernement extremiste de Netanyahou ne fera pas de mal en réalité. Le succès actuel de la revolucìon est surtout dû au murissement du fruit. Parler de succès est d'ailleurs prématuré. A court terme, oui, probablement, mais à moyen terme... ?

Vous êtes vraiment, tous autant que vous êtes, aussi brillant qu'il y paraît ? C'est très impressionnant cette passion de détective, d'expert de l'analyse des informations de la toile... Un peu comme les anglais qui apprennent par c¿ur les horaires de train, les numéros des locomotives etc... Et pourtant vous êtes sur une affaire des plus intéressante sur le fond

Vous souvenez-vous des faux époux Turenge ?

Donc tu as attendu plus d'un an qu'il le fasse... Pourquoi les femmes ne font-elles que très rarement le premier pas ? En cela comme plus souvent encore pour la séduction ? Lâcheté ? La femme serait-elle lâche par nature ? Dans mon bureau, une amie me disait tout à l'heure que c'était de plus en plus courant [la demande de la part des filles]... Mais comme par hasard, elle n'a jamais eu à faire aucune demande et ses filles non plus... J'entends ce discours partout mais je n'en vois aucun effet... L'air du temps, le Sarkozisme amoureux (je ne toucherais pas au retraites... et paf !); des mots et le contraire dans les faits... Epoque de com.. Du moment que c'est dit, c'est que c'est vrai... En fait il y a surtout un enjeu de pouvoir, celui qui demande est toujours en position de sollicitation, donc de dépendance de la décision de l'autre. Les femmes avec la liberté de choix ont acquis un pouvoir, exhorbitant.. Or qui accepte de se séparer d'un pouvoir, sauf à avoir beaucoup y gagner ou à le croire ? Bon, en dehors de ça le mariage est une institution dépassée, comme la religion, la chasse, la guerre etc... Les survivances sont la marque d'individu civilisationnellement en retard (même lorsqu'ils sont au plus au niveau des élites... voire surtout...)