Les "bien-pensants"

Mord de rire...

La bien pensante c'est celle qui fait appelle a la morale et aux bon sentiments. Le coup classique ce sont les expression chargee d'emotion du genre "solidarite", "diversite", "sauvons les bebes phoques/la planete/les baleines etc.. ", et celle qui fait appelle aux oeuphemisme ou au politiquement correcte (non-voyant au lieu d'aveugle, mobilite reduite au lieu d'handicape, mal-entendant au lieu de sourd, senior au lieu de vieux, gay au lieu d'homosexuel, etc..).

Tiens, ça change, d'habitude le masculin l'emporte sur le féminin ; c'est bien, bousculons les codes !

Sinon y a le terme "consommacteur" qui est typiquement bien-pensant et horripilant...

Les "bien pensant", c'est la communauté de forum.fr.

Ah mais non ! Enfin pas plus que d'autres, voyons, qui n'a jamais trouvé les idées des autres exaspérantes ?

Oui, oui, je sais, c'était complètement gratuit.

Mais je suis content, si je me fie à vos définitions je suis assez rarement bien pensant, sauf que j'ai parfois des opinions qui ont le tort d'être partagées par la majorité (pas toujours, mais les autres je les défends quand même). Bref, je suis pensant tout court, ça m'arrange.

D'ailleurs, maintenant que j'y pense, le critère de majorité n'est pas forcément bon, c'est surtout un critère d'autorité. La majorité exerce une sorte d'autorité, mais une autorité peut être minoritaire et contraindre d'autre personnes à adopter leur point de vue, qui sera considéré comme "bien pensant" car susceptible de lui apporter le moins de problèmes. L'exemple typique se rencontre dans les dictatures idéologiques.

Un bien-pensant, selon moi, c'est une personne qui "pense le bien", c'est à dire qui croit activement dire et faire le bien, tout simplement.

Seulement comme le bien et le mal sont relatifs (à l'époque, à la société, à la morale et aux dogmes judéo-chrétiens qui les ont fondées en occident, mais aussi à la personne qui le vie et à son histoire), ben ça devient une personne qui, fort de sa propre perception du bien, cherche à l'imposer aux autres.

Parfois, le sens est "valorisant", quand le narrateur est en accord avec la notion de "bien" du sujet

Parfois, le sens est "dépréciant", quand le narrateur est en désaccord avec la notion de "bien" du sujet

Dans la vie courante, le terme est juste quasiment toujours utilisé dans son sens dépréciant, car on est jamais exactement en accord avec la notion du "bien" de son voisin, et on a pris l'habitude de marquer son désaccord avec ce terme.

"Bien-pensant" ne veut rien dire. Il y a autant de définitions que d'individus puisque c'est un jugement moral (en admettant que ce ne soit pas une ruse rhétorique à l'encontre d'un interlocuteur).

Ce jugement se fait à l'aune de ce que l'on estime personnellement être la pensée dominante, contre laquelle on se dresse (bien sûr !).

Exemple pratique :

-Pour l'écologiste décroissant, le financier libéraliste est un "bien-pensant" formaté aux valeurs du système capitaliste (le système prédominant), gangréné de discours pré-mâchés sur les bienfaits de la croissance et de la spéculation.

-Pour le financier libéraliste, l'écologiste décroissant est un "bien-pensant" formaté aux valeurs de l'idéologie du retour à la nature (à la mode),

gangréné de discours pré-mâchés sur la nécessité de respecter la planète et de diminuer notre impact.

Pourtant, ces deux individus semblent bien différents. Il suffit de catégoriser quelqu'un dans le courant idéologique que l'on méprise pour le traiter de bien-pensant et lui faire part de ce mépris, en lui attribuant d'office la faculté de ne pas réfléchir (et s'octroyant la dominance). Les courants idéologiques étant légion et partagés (sinon ce ne seraient pas des courants). Même les minorités peuvent être ciblés - preuve qu'il ne s'agit pas d'une critique de soumission mentale à la majorité.

A mes yeux, quiconque traite son interlocuteur de "bien-pensant" n'est plus dans le débat mais dans l'attaque, la joute rhétorique, le personnel.

Le bien-pensant n'existe pas. Ou alors, nous le sommes tous, car tous rattachables (justement ou non) à une idée, une idéologie.

un bien pensant c'est l'opposé d'un dissident pour moi

celui qui est trop consensuel

par exemple TF1 et le figaro c'est la bienpensance

alors que les médias alternatifs, c'est la critique du système

La bien pensante c'est celle qui fait appelle a la morale et aux bon sentiments. Le coup classique ce sont les expression chargee d'emotion du genre "solidarite", "diversite", "sauvons les bebes phoques/la planete/les baleines etc.. ", et celle qui fait appelle aux oeuphemisme ou au politiquement correcte (non-voyant au lieu d'aveugle, mobilite reduite au lieu d'handicape, mal-entendant au lieu de sourd, senior au lieu de vieux, gay au lieu d'homosexuel, etc..).

Ces deux positions me paraîssent illustrer assez bien ce que j'ai dit juste en haut : chacun "bien-pensantise" ce qu'il veut, selon sa position.

Je trouve que beaucoup de médias alternatifs finissent par se ressembler, par tenir des discours similaires et finalement, par tomber dans un autre consensus idéologique -parfois illusoire et arbitraire. La bien-pensance se tapit partout.

D'autre part, le consensus n'est pas forcément une mauvaise chose, dès lors que c'est un consensus intelligent. En d'autres temps, peut-être moins individualistes, on appelait ça Justice, Impartialité, Compréhension, Partage, Bonne intelligence... Idem pour l'idéalisme ou les bons sentiment (ce qui est rigolo car la mode est aux mauvais sentiments, à la rebellitude, la rudesse, l'égoïsme déguisé en indépendance,...)

"Bien-pensant" c'est un qualificatif attribué à une personne parce qu'elle tient une position consensuelle, traditionnellement admise par une grande majorité des gens. Ce qualificatif (généralement méprisant) ne dit pas si la position tenue est justifiée ou non, si elle est vraie ou fausse, il ne s'embarrasse pas de démonstration, dont il est très rarement suivi ou précédé. Il ne fait que pointer de façon condescendante une opinion répandue. Peut être en sous-entendant que si l'interlocuteur tient cette position, c'est seulement parce qu'elle est consensuelle, et pas parce qu'elle est justifiée ?

"Bien-pensant" a une teneur assez bisounours, optimiste, rêveuse, en plus d'être majoritaire. En taxant son interlocuteur de la sorte on se donne une image de rebelle réaliste, brut de décoffrage, qui connait trop tout de la vie tellement il a crapahuté avec sa moto et sa barbe de trois jours.

Généralement quelqu'un qui taxe une autre personne de bien-pensante a une très haute opinion de lui même et de sa position, assez en tout cas pour se permettre de rabaisser son interlocuteur et l'opinion adverse. (là c'est gratuit :D )

"Bien-pensant" n'est pas un argument.

"Bien-pensant" c'est pas bon, n'en mangez pas.

Voilà pèle-mêle deux trois trucs sur ce mot (et y a matière), en espérant que ça aidera ton sujet à démarrer.

Nous avons tellement la même opinion que nous sommes bien-pensant l'un envers l'autre. :D

Mord de rire...

Un Vammpiiiiiiire !

j'aurai aussi rapprocher le "bien-pensant" du "politiquement corrrect"

Deux notions aussi vides de sens l'une que l'autre. Même si "politiquement correct" se donne l'air plus précise.

On pourrait aussi aussi parler de "consensuel mou" ou encore de " (qualificatif au choix) primaire/de base/crasse".

Toutes ces expressions trouvent leur origine dans les joutes politiques gorgées de langues de bois, relayés par les journalistes, puis finissant par occuper nos conversations. Nous sommes des "bien-pensant linguistique" à user ce langage formaté de politocard (oui, politocard !).

La bien-pensaaaaaaaaaaaaaance !

Signé : Bien-pensant, et fier de l'être !

"Bien-pensant" ne veut rien dire.

Faux, les définitions existent dans les dictionnaires agréés par l'académie française. Le fait que chaque personne ait sa propre définition est assez similaire pour chaque mot, doit-on en déduire que tous les mots ne veulent rien dire ?

Les mots sont la plupart du temps le résultat de conventions.

Par contre, rien n'est définitif.

Bien pensant, pour moi, exprime l'attitude de celui qui s'estime être du bon côté de la barrière de la morale et de la bienséance.

C'est plutôt péjoratif.

Encore que les bien pensants sont souvent décriés par ceux qui se prétendent marginales et qui n'en pensent pas moins.

Faux, les définitions existent dans les dictionnaires agréés par l'académie française. Le fait que chaque personne ait sa propre définition est assez similaire pour chaque mot, doit-on en déduire que tous les mots ne veulent rien dire ?

En effet, le concept est défini. J'aurais dû dire "Bien-pensant ne signifie rien dans l'absolu."

pour moi bien pensant = politiquement correct..

Les bien pensants sont des gens de surfaces, des gens qui sont convaincu que le monde doit être comme on leur dit.

Les bien pensants ne réflechissent pas, ils pontifient, ils ont a la bouche sans cesse des phrases toutes faites et des dogmes monolithiques, leurs phrase préférées ?

Tout le monde le dit

ça ne se fait pas

ce n'est pas bien

On dit

Que vont dire les gens ?

Ils l'on dit a la télé

Les bien pensants sont tout sauf ouverts, ce sont des gens qui rangent tout dans des petites cases et rejettent impitoyablement ce qui en dépasse un peu.

Je conseille la lecture de ce sujet : Le point Zemmour

Pour ma part, les bien pensants sont ceux qui sont absolument persuadés qu'ils sont toujours du côté du bien en toutes circonstances.

Que leur façon de percevoir l’existence est la seule qui prévaut.

À aucun moment ils ne doutent de la justesse de leur jugement, c'est un peu la caractéristique du spectateur lambda en général.

Par exemple : Le social, c'est le bien, le marché et l'argent, c'est le mal.

Mais lorsqu’ils sont concernés directement ou qu’ils sont sollicités directement.

Le social, c'est bien, si leur prélèvement personnel de l'impôt n'augmente pas, par ailleurs cela ne les empêche pas d'exiger pour eux-mêmes plus d'argent, c’est normal pensent ils.

En résumé, nous sommes tous des bien pensant qui s’ignorent.

Nous exigeons avec des trémolos dans la voix, la suppression des privilèges pour les autres, excepté lorsque cela nous concerne directement.

Pour ma part, les bien pensants sont ceux qui sont absolument persuadés qu'ils sont toujours du côté du bien en toutes circonstances.

Est-ce que toi tu es persuadé d'être toujours du côté du bien ?

Sinon, en quelles circonstances penses-tu être du côté du mal ? Et quand tu penses être du côté du mal, pourquoi e changes-tu pas de camp ?

Bien pensant : insultes du pseudo rebelle méprisant face a quelqu'un de plus naïf que lui.

Ca s'attribut à n'importe qui et n'importe quand c'est assez génial comme insulte nan ?

Pour ma part, les bien pensants sont ceux qui sont absolument persuadés qu'ils sont toujours du côté du bien en toutes circonstances.

Est-ce que toi tu es persuadé d'être toujours du côté du bien ?

Sinon, en quelles circonstances penses-tu être du côté du mal ? Et quand tu penses être du côté du mal, pourquoi e changes-tu pas de camp ?

Franchement a part de la provoc, tu sais dire des choses constructives ?

En général, le qualificatif (méprisant) de "bien pensant" arrive dans un débat quand celui qui l’emploie se targue d'être capable d’une pensée intellectuellement supérieure à celle partagée par une "élite" majoritaire (peu importe les arguments ou la qualité de l’idée "bien pensante"):D

Comme si l’anticonformisme - très à la mode aujourd’hui - était en soi un gage d’intelligence et de vérité. Non, l’anticonformisme est juste une attitude d’opposition et de distinction qui peut donner l'illusion d’une excellence.

http://fr.wikipedia....i/Bien-pensance

http://fr.wikipedia....s%C3%A9e_unique

Pour donner ma vision de la bien-pensance, je dirais que ce sont des pensées répandues, dénuées d'originalité et persuadées à fond d'être dans le "bien".

Le bien pensant est parfois agressif dans le débat, il essaye d'instrumentaliser l'affect comme une arme.

Par exemple, si je tiens un propos anticonformiste, admettons :

"Et si nous instaurions une monarchie constitutionnelle en France ?"

Le bien pensant serait capable de répondre : "-Vous n'avez pas le sens républicain, c'est une honte, je suis scandalisé par vos propos, c'est inquiétant en 2012, c'est un symptôme d'une société qui va mal, vous vivez dans le passé...nanana"

Voilà, si quelqu'un me répond cela, j'ai affaire à ce que j'appellerais un "bien pensant".

La question sur la monarchie et la réponse sont des exemples, j'invente vraiment, il va de soi que la monarchie ne suscite pas l'effroi absolu chez tous les républicains...

il croit que ce qu'il pense est bien voila le bien pensant ?

Bien pensant : insultes du pseudo rebelle méprisant face a quelqu'un de plus naïf que lui.

Ca s'attribut à n'importe qui et n'importe quand c'est assez génial comme insulte nan ?

On est tous le bien pensant d'un autre.

Bien pensant : insultes du pseudo rebelle méprisant face a quelqu'un de plus naïf que lui.

Ca s'attribut à n'importe qui et n'importe quand c'est assez génial comme insulte nan ?

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