Nationalisme et ego

La France, dans les média dominants, est dans une contradictionmajeure, anti-nationaliste et pourtant à glorifier la france. Alorsbien sûr, on peut faire la distinction en disant que le nationalismec'est au détriment d'autres peuples, alors que la patriotisme non.

On transforme la question de savoir si dans les faits la France nuitaux autres peuples en la question de savoir si les gens ontl'aspiration de défendre l'intérêt de la nation aux détriments desautres peuples. On transforme comme cela des problèmes réels enproblèmes d'égo.

Dans les faits, la France agit au détriment d'autres peuples. Lapolitique extérieure de la France est donc nationaliste. Des opérationshumanitaires servent à revernir le blason français.

Et vous, êtes-vous patriote ?

Le postulat de la dernière question est pernicieux.

On peut être patriote sans être nationaliste tu sais.

Et vous, êtes-vous patriote ?

Oui.

Je suis patriote sans être nationaliste, les deux n'ont pas de lien.

En fait, la question n'est pas très bien posée. Vous souciez-vous de l'action de la politique étrangère de la France et des conséquences négatives des actions effectuées au nom de l'intérêt de la France dans le monde ?

Je ne suis pas française mais je m'y intéresse et c'est vrai que ta première question n'a aucun lien avec celle que tu viens de poser.

En fait, la question n'est pas très bien posée. Vous souciez-vous de l'action de la politique étrangère de la France et des conséquences négatives des actions effectuées au nom de l'intérêt de la France dans le monde ?

Quel genre d'action ? Des actions économiques ? Ex la vente d'arme ou les contrats avec la Chine ?

Bonne journée à tous, vive la France et vive l'Algérie !

Je comprends pas (et en même temps je comprends tout à fait le raccourci) qu'on associe à chaque fois le nationalisme (qui peut prendre diverses formes très variées) et l'ego, le repli sur doi, la non-ouverture sur le monde etc...

On peut demander à ce que son pays prenne ses décisions en toute liberté, que son pays se défasse de ses chaines, du diktat imposé par Bruxelles (le dernier cas de l'Allemagne des 27 contre la France des 16 est criant) et par l'Allemagne surtout, du diktat imposé au dessus de tout ça par Washington, de toute cette pensée post-68arde nauséabonde, tout en restant ouvert sur le monde.

Le nationalisme serait en quelque sorte, pour certains, du protectionnisme econimique additionné à une certaine philosophie presque "nazie"....(?????).Je ne me pretends pas, et loin de là, un grand analyste politique, mais quelle inculture crasse de se limiter à cette analyse des choses !

Tous les nationalistes, de Guevarra à Lumumba en passant par Sankharé ou d'autres nationalistes socialistes français doivent s'en retourner dans leur tombe !!

Quel genre d'action ? Des actions économiques ? Ex la vente d'arme ou les contrats avec la Chine ?

Oui la vente d'arme, le néocolonialisme. Voici un exemple :

Le groupe Bolloré mérite toute notre attention. Empire industriel et médiatique pesant six milliards d'euros de chiffre d'affaire, il emploie plus de 20 000 personnes dans le monde. En France, ses activités industrielles sont multiples : distribution de produits pétroliers, production de films plastiques, d'emballages, de batteries pour voitures électriques... Parallèlement, Bolloré, qui brigue le rachat de TF1, investit de plus en plus dans les média et la publicité : agence de presse Associated Press, agence de publciité Havas, journaux gratuits Direct soir et Direct matin plus, chaîne de télévision Direct 8, studios de télévision SFP (l'un de ces studios reçu le débat du 2 mai 2007 entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal), diffusion de contenus internet Streampower, ou encore institut de sondage CSA. Le 11 mai 2007, cet institut publiait un opportun sondage affirmant que 65% des Français n'étaient "pas choqués" par le cadeau de Vincent Bolloré à Nicolas Sarkozy.

Pendant la polémique sur les vacances du nouveau président, les média français ont peu insisté sur la composante africaine du groupe Bolloré. Dans ce domaine, ses intérêts sont pourtant étroitement imbriqués avec ceux de l'Etat français. Et comme l'affirme Vincent Bolloré lui-même, "ce qui fait la spécificité de notre groupe, c'est son implantation en Afrique." Presque bicentenaire, le groupe Bolloré doit une grande part de sa fortune à son histoire coloniale. Présent dans plus de 37 pays africains, il s'agit de la plus grosse entreprise française d'Afrique après TotalFinaElf, son chiffre d'affaires sur le continent ayant encore augmenté de plus de 15% en 2007. Bolloré possède environ 50 000 hectares de plantations d'hévéas, de palmiers à huile, de bananes, d'ananas, de coton, de café et de cacao, et réalise près de 20% de son chiffre d'affaires en Afrique. En situation de quasi-monopole sur les transports Europe-Afrique, il contrôle de nombreux ports, chemins de fer, routes, filiales de logistique et de transport intégré, son objectif étant de créer "un service de transport intégré, de bout en bout, de la sortie de l'usine jusqu'à la porte de l'utilisateur final." Jusqu'en 2005, Vincent Bolloré possédait sa propre flotte, soit une cinquantaine de cargos sous pavillon de complaisance (un pavillon de complaisance est un pays qui permet à des bateaux dont le propriétaire est étranger de se placer sour leur juridiction, les armateurs choisissant ce pavillon pour son caractère peu contraignant, en matière de fiscalité, de sécurité du navire ou de droit du travail auquel est soumis l'équipage).

En 2000, l'association Survie jetait une lumière crue sur les stratégies africaines de Bolloré dans un Dossier noir, Bolloré, monopoles, services compris. Cette enquête décrit comment le groupe développe une proximité croissante avec certains services secrets français, son activité économique africaine visant l'établissement de monopoles, le plus souvent par l'obtention de passe-droits, avec la complicité de pouvoirs corromopus.

Pour ce faire, Vincent Bolloré "a su s'entourer d'une garde prétorienne d'ex-membres des services secrets, de la magistrature et de la police pour travailler offshore en Afrique, sans obligés". Ainsi Michel Roussin : vice-président, chargé des relations africaines du groupe Bolloré, également président du Comité Afrique-Caraïbes-Pacifique du Medef. Ancien n°2 de services secrets français, ancien ministre de la Coopération d'Edouard Balladur de 1993 à 1994, Roussin est surtout connu pour avoir été directeur de cabinet de Jacques Chirac de 1982 à 1993, à la Mairie de Paris puis à Matignon. A ce titre, il a été condamné le 20 février 2008 à quatre ans de prison avec sursis pour "complicité de corruption active et passive" dans l'affaire des marchés publics des lycées d'Ile-de-France. Au cours de ce procès, Michel Roussin fut décrit comme le pilier du système de corruption liant les entreprises de BTP et le RPR. Une partie des ponctions effectuées à Paris était blanchies via plusieurs pays d'Afrique, dont la Côte d'Ivoire, le Congo-Brazzaville, probablement le Cameroun. En Suisse, sur les comptes de sociétés-écrans basées en divers paradix fiscaux, l'argent des rackets parisiens se mêlait aux énormes caisses noires d'Elf et aux rétro-commissions sur les ventes d'armes (les commissions sont des sommes énormes versées par une entreprise à des "intermédiaires", qui en retour verse la moitié à la personne de l'entreprise ayant effectué la transaction, cet argent en retour est la rétrocommission et n'est pas déclaré).

extrait de Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée, de Samuël Foutoyet

En fait, la question n'est pas très bien posée. Vous souciez-vous de l'action de la politique étrangère de la France et des conséquences négatives des actions effectuées au nom de l'intérêt de la France dans le monde ?

Vu que tout ce qui pourrait dérangé est estampillé "secret défense", on va pas pouvoir faire évoluer beaucoup ce point là...

En fait, la question n'est pas très bien posée. Vous souciez-vous de l'action de la politique étrangère de la France et des conséquences négatives des actions effectuées au nom de l'intérêt de la France dans le monde ?

Genre la Françafrique ou la France soutiens des disctateurs arrivé au pouvoir par les armes ? ou bien le fait des recevoir Kadaffi (remarque c'était marant ce séjour) ou faire l'éloge de Ben ali ou encore ce positioner pour le fils Bongo etc............. .

Oui du genre, soutenir des dictatures, cela a des conséquences négatives. Sans parler des assassinats des gens qui dérangent l'intérêt de la France. Je trouve pas ça très moral.

Perso, je ne vois pas trop la différence entre patrie et nation. Moi je suis plutôt régionaliste voir citéaliste sinon, j'irais habiter ailleurs. Il est clair que je préfère voir les autres crever que les gens qui m'entourent et me sont proches et ce, quel que soit leurs origines ou leurs cultures. Ce n'est pas pour cela que je ferais tout pour écraser les autres contrairement aux pourritures vereuses qui dirigent le monde. De plus, ils se foutent royalement de la nation, il n'y a qu'a constater les délocalisations pour s'en assurer.

C'est clair podzobe que ta culture politique laisse à desirer. Guevarra n'etait pas socialiste et encore moins nationaliste.

Ce n'est pas pour cela que je ferais tout pour écraser les autres contrairement aux pourritures vereuses qui dirigent le monde. De plus, ils se foutent royalement de la nation, il n'y a qu'a constater les délocalisations pour s'en assurer

Ok, mais j'ai l'impression qu'en fait ils veulent préserver la nation mais en ont rien à faire du peuple, qu'ils ne voient que comme des rouages pour faire marcher les entreprises.

En même temps, personne n'est irremplaçable, alors pourquoi s'en soucier ?

Hein ? Parce qu'ils sont payés grassement pour ça, un peu facile comme réponse.

Je n'ai pas compris où tu veux en venir.

Ecrire l'histoire est la tâche de gens qui sont grassements payés pour le faire ce boulot.

Faire bosser les personnes agées alors que les jeunes sont sans emplois, je trouve que l'histoire déraille.

Ok. C'est en partie vrai, mais surtout le pouvoir n'est pas donné à tout le monde, âgé ou jeune.

C'est clair qu'il y aurait déjà beaucoup moins de conneries de faites si les citoyens avaient plus de pouvoir sur les décisions qui les concernent.

Nous avons déjà échangé sur la démocratie participative tout les deux.